Je suis enfin de retour de vacances et voici la suite de ma (très) longue histoire sur Zoro et Tashigi. Je peux déjà vous dire qu'il n'y a plus que quelques chapitres (à vue de nez, 4 ou 5 ?) avant d'atteindre la fin (Bah oui, faut bien que ça se termine et puis, j'ai un peu peur de tourner en rond – si ce n'est pas déjà fait !)…Enfin, j'espère que vous apprécierez ce nouveau chapitre qui, comme d'habitude, n'est pas pour simplifier les relations tantôt au beau fixe, tantôt au mauvais temps entre nos deux personnages principaux.
Merci à bv, Lily, Spicycocktail, Sely, Molly, Lif, et Milano-chan pour leurs reviews !
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39ème Chapitre : Oppositions
Zoro regardait toujours avec un air de défi le pauvre Sanji qui était totalement sous le choc.
Constatant qu'aucun des deux jeunes hommes n'avaient prit la parole, Tashigi se dirigea vers le cuisinier, elle s'adressa à lui, d'une petite voix en posant la main sur sa manche de kimono : « Sanji-kun…Je…Je vais tout t'expliquer !… »
Sanji tourna la tête vers la jeune femme et la fixa tristement, déçu par ce qu'il venait de découvrir.
« Tashi-chan… » murmura-t-il.
Tandis que les deux jeunes gens se regardaient, Zoro se leva subitement du rebord de la baignoire en balançant de rage le soutien-gorge, qui pendait de son épaule, sur le carrelage.
Il cria sur Tashigi, énervé : « Tu vas lui expliquer quoi ?…Qu'est-ce que ça peut lui foutre ce qu'on était en train de faire ? T'as pas à te justifier devant lui ! C'est pas ton mec, à ce que je sache ! »
La jeune Marine était surprise par la réaction violente de Zoro. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il s'en prenne à elle.
Ses lèvres tremblaient mais aucun son ne sortit de sa bouche.
Le côté galant de Sanji prit alors le dessus sur sa déception de la révélation de la liaison entre Tashigi et Zoro, et, ne supportant pas qu'on hausse la voix sur une femme, il considéra comme son devoir de défendre la jeune Marine.
« Hey ! Baisse d'un ton quand tu t'adresses à Tashi-chan, espèce d'abruti ! » hurla-t-il, en se positionnant devant Tashigi, comme pour la protéger.
Zoro lui empoigna alors le col du kimono et le fixa, menaçant : « Mais de quoi je me mêle, sourcils en vrilles !…Tu ne vois pas que tu nous as interrompus !… Alors maintenant, tu vas être bien gentil et tu vas nous laisser pour qu'on termine ce qu'on était en train de faire ! »
Tashigi fronça les sourcils et jeta un regard noir sur le bretteur.
La colère et la frustration ne lui donnaient pas le droit d'être aussi vulgaire.
Elle rêvait de lui hurler dessus que de toute façon, maintenant, rien ne se passera entre eux, mais elle y renonça.
Elle savait que le rembarrer devant son camarade ne serait pas une bonne idée car elle risquerait de le heurter dans sa fierté et sa virilité…
Elle règlera ses compte avec lui quand ils seront seuls, pensa-t-elle.
Sanji en agrippant le poignet de Zoro pour lui faire lâcher prise: « Pour qui tu te prends, Tête d'algues !…Je partirai seulement si Tashi-chan me le demande ! »
La jeune femme s'interposa alors entre eux en tendant ses bras en croix, afin de les empêcher de se battre, en hurlant : « Arrêtez !…Vous êtes malades ou quoi ? »
Tashigi s'était mise devant Sanji et se tenait donc face à Zoro. Elle le fixait intensément cherchant dans son regard un minimum de raison et essayait de lui faire comprendre qu'il devait cesser sa crise.
Elle respirait profondément par le nez en serrant les mâchoires.
Zoro avait les yeux plongés dans ceux de la jeune femme.
Puis, il fit un pas en arrière en croisant les bras et en soupirant.
Constatant que le bretteur l'avait comprise, Tashigi lui fit un léger sourire reconnaissant et se tourna ensuite vers Sanji.
Elle baissa les yeux et murmura : « Je…Je crois qu'il vaut mieux que tu partes, Sanji-kun… »
Derrière elle, Zoro se mit à sourire victorieusement.
Sanji grimaça : « Mais…Mais Tashi-chan…Je ne comprends pas ce que tu fais avec ce type ?…Il t'a forcée, c'est ça ?…»
Tashigi, en rougissant : « Non…Il ne m'a pas forcée…Seulement…Tout à l'heure, j'ai subitement retrouvé la mémoire et…et je me suis rappelée ce que nous avions vécu tous les deux dans la cabane la nuit dernière…et…heu…Il a été gentil avec moi…et… »
Sanji l'interrompit : « C'est bon…J'ai compris, Tashi-chan…Te fatigues pas à m'expliquer… »
Zoro jubilait les mains croisés et le torse bombé face à la déconvenue de Sanji. Il le regardait avec un petit sourire ironique.
Quant à Tashigi, elle s'était tue, la tête baissée, un peu honteuse de décevoir le cuisinier même si, comme lui avait fait remarqué Zoro, certes brutalement, elle n'avait aucun compte à rendre au blondinet.
Sanji brisa le silence pesant qui régnait depuis de longues et interminables secondes dans la pièce et commença à se diriger vers la porte d'entrée en s'adressant à Tashigi mais en ignorant complètement Zoro : « Tashi-chan…Je vais te laisser…Excuse-moi de t'avoir mise dans l'embarras, ce n'était pas mon intention, crois-moi… »
Tashigi releva alors la tête et se précipita vers lui. Elle eut juste le temps de le retenir par la manche avant qu'il ne franchisse la porte.
Elle lui murmura avec un petit sourire et des yeux très doux, sachant depuis son arrivée parmi l'équipage du Vogue Merry, que le cuisinier était sensible aux petites manifestations de tendresse féminine : « Sanji-kun…J'espère que…que cet 'incident' ne va pas perturber notre relation…Tu sais, je t'apprécie beaucoup et je n'oublierai jamais que tu m'as sauvée de la noyade… »
Sanji la fixa avec un petit sourire triste.
Touchée, la jeune femme lui donna alors un petit bisou sur la joue en murmurant : « Merci pour tout, Sanji-kun…»
Zoro grimaça en voyant Tashigi embrasser Sanji.
L'air renfrogné, il se dirigea en vitesse vers eux et se positionna juste derrière la jeune Marine en fixant le cuisinier avec un regard dur et froid : « C'est bon !…Maintenant, tu dégages ! »
Tashigi sursauta quand elle sentit Zoro derrière elle. Elle posa un dernier regard sur Sanji, en lui souriant amicalement, sourire qu'il lui rendit, feignant de ne pas avoir entendu Zoro et il s'engouffra dans le couloir en direction de sa chambre, jugeant préférable de ne pas envenimer la situation puisque c'était la volonté de Tashigi de rester seule avec Zoro.
La jeune Marine n'eut pas le temps de fermer la porte car Zoro la claqua avec violence, son bras frôlant la tête de Tashigi.
Celle-ci se retourna alors brusquement et le toisa, les yeux noirs de colère.
Malgré leur différence de gabarit, elle n'avait pas peur de lui.
A cet instant précis, elle était énervée par l'attitude rustre et insensible du bretteur.
Avant qu'elle ne prenne la parole pour lui dire le fond de sa pensée, Zoro s'adressa à elle, les sourcils froncés : « T'étais obligée de l'embrasser ?»
Tashigi soupira d'exaspération et le contourna alors pour se diriger vers la salle de bain sans répondre.
Zoro la vit ensuite se pencher et prendre la cigarette de Sanji, qui était par terre, entre ses doigts et la fixer tristement.
Cette attitude ambiguë envers le cuisinier blond avait le don d'exaspérer le bretteur. Il la rejoignit dans la pièce et lui arracha la cigarette des mains pour la jeter dans la cuvette des wc et tira la chasse d'eau.
Il la fixa ensuite, son visage traduisant une expression indéfinissable : « Tashigi…Je n'aime pas ça… »
La jeune femme le toisa, insolente : « Tu n'aimes pas quoi ?…»
Zoro, le regard noir : « Ne joue pas à la demeurée…Tu sais très bien !…Je n'aime pas ce petit numéro grotesque que tu as fais avec l'autre abruti… »
Tashigi, énervée : « Je ne suis pas comme toi, moi !…Je sais ce que c'est la politesse !…Et Sanji-kun a toujours était charmant avec moi, il n'y a pas de raisons pour que je le fasse souffrir en étant odieuse avec lui comme toi tu l'as été ! »
Zoro : « Sanji-kun, Sanji-kun !…Si tu le trouves si bien, pourquoi tu ne l'as pas suivie dans sa chambre quand il est parti ? »
« Tiens, bonne idée ! » hurla la jeune femme et elle le laissa en plan pour se diriger vers la porte d'entrée d'un pas décidé.
Le bretteur hoqueta de surprise ne s'attendant pas du tout à cette réaction même si, pourtant, il commençait à la connaître et qu'il savait qu'il ne fallait pas la provoquer car elle partait toujours au quart de tour.
Il lui courut après et lui agrippa le bras en la retournant violemment.
Avec la brutalité du geste, le kimono de Tashigi s'entrouvrit, laissant apparaître la naissance de son sein droit.
Tashigi se débattit en lui hurlant de la lâcher.
L'instinct de mâle de Zoro commençait à se réveiller à la vue de la peau blanche et à demi-dévoilée de la jeune femme et le fait qu'elle essaye de se dégager de son emprise ne faisait qu'accroître son excitation.
Sans réfléchir, il lâcha la jeune femme et avec ses mains, il tira sur la ceinture qui retenait le kimono de Tashigi et lui arracha le vêtement d'un seul coup.
Tashigi se mit à glapir quand elle se retrouva en petite culotte. Elle croisa ses mains sur sa poitrine dénudée afin de la cacher des yeux maintenant affamés de Zoro.
Au fur et à mesure que Zoro s'approchait elle, Tashigi reculait jusqu'à se retrouver dos au mur.
Le pirate tendit alors les bras pour appuyer ses mains sur le mur, de chaque côté de la tête de la jeune Marine.
Ils se fixèrent un instant puis Zoro se jeta sur elle et d'un mouvement brusque, il la souleva et la porta dans ses bras.
Tashigi poussa un petit cri effrayé et tenta de se débattre.
Elle comprit où voulait en venir le pirate quand il la déposa sur le lit et qu'il se coucha sur elle et commença à l'embrasser dans le cou tandis qu'il lui maintenait les mains plaquées et relevées au dessus de la tête contre le matelas.
La bouche chaude et rugueuse du bretteur descendit ensuite sur les seins de la jeune femme qu'il embrassa en grognant alors que Tashigi lui murmurait d'une petite voix d'arrêter.
La jeune Marine essaya de se débattre constatant qu'il ne l'écoutait pas mais ça lui était quasiment impossible, vu la force physique du pirate et l'état second dans lequel il se trouvait à cet instant.
Zoro remonta ensuite de nouveau vers le visage de la jeune femme et il lui attrapa la bouche avec la sienne et commença à y introduire sa langue.
Tashigi gémit en fronçant les sourcils.
Zoro, qui avait fermé les yeux, prit ces bruits étouffés pour des manifestations de plaisir de la part de la jeune femme, ce qui l'encouragea à continuer de plus en plus ardemment.
Hors, il n'en était rien.
Même si Tashigi aimait passionnément les baisers fougueux de Zoro, c'était la manière dont ils en étaient arrivés là qui ne lui plaisait pas.
Etant une femme, elle cherchait avant tout le dialogue et aurait bien voulu qu'ils discutent de leur dispute et que, tout du moins, ils se réconcilient verbalement avant de faire l'amour.
Malheureusement pour elle, le fonctionnement de pensée de Zoro n'était pas du tout comme le sien.
Etant un homme, il privilégiait l'action aux mots. En plus, il faisait partie de la catégorie des hommes qui avaient le verbe rare.
La tension sexuelle qui régnait entre eux depuis qu'ils s'étaient rencontrés dans le couloir de l'hôtel un peu plus tôt n'avait fait qu'augmenter depuis, pour atteindre son paroxysme avec leur querelle et la vue de la jeune femme dénudée pour Zoro.
Par contre, ce que Tashigi savait, c'est qu'elle n'était pas de taille à faire cesser le jeune homme s'il avait décidé d'aller jusqu'au bout.
Et c'est un peu malgré elle que sa langue tournoya, entraînée et entremêlée avec celle du pirate.
Zoro ne se rendit pas compte de la réticence de la jeune femme et, prit par la passion et le désir, il décida de passer à la vitesse supérieur.
Il se redressa donc, pour pouvoir plus aisément retirer la petite culotte de Tashigi.
Devinant ce qu'il voulait faire, la jeune Marine resta immobile, les bras le long du corps, refusant d'encourager le bretteur par quelques caresses que ce soit.
Sa tête était tournée sur le côté et elle avait fermé les yeux.
C'est quand la culotte de Tashigi glissa le long de ses pieds que Zoro réalisa enfin qu'elle n'avait eu jusqu'à maintenant aucun geste de tendresse et restait sans réactions comme une poupée de chiffon étendue sur le lit.
Essoufflé, le bretteur fixa alors Tashigi et il vit qu'elle était en train de serrer les mâchoires, l'air contrarié et les yeux toujours fermés.
Il grogna, inquiet : « Tashigi…Y'a quelque chose qui ne va pas ?… »
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Fin du 39ème chapitre
J'espère que vous arrivez à comprendre la réaction de Tashigi. Elle a son petit caractère et le fait que Zoro reprenne ce qu'ils étaient en train de faire dans la salle de bain avant que Sanji n'arrive comme si de rien n'était, malgré leur engueulade, elle a du mal à l'accepter et le fait comprendre à Zoro en « boudant ». C'est un peu cruel de sa part mais si ça peut permettre à Zoro de réaliser qu'il a agit de façon irrespectueuse envers elle (quand il dit à Sanji de les laisser tranquilles pour qu'ils terminent ce qu'ils était en train de faire – ça, elle n'a pas apprécié du tout, la p'tite Tashigi !).
En même temps, je suis sûre que vous devez vous dire : « Quelle conne, cette Tashigi ! Elle a la chance de pouvoir coucher avec le bôôô et musclé Zoro et elle le snobe ! »…Bah oui, peut-être qu'elle fait une erreur de se refuser (même si, en fait, elle doit quand même avoir envie de faire l'amour avec lui) mais il faut bien faire des sacrifices parfois pour faire passer son message !
Bon, j'arrête là l'analyse psychologique de Tashigi parce que je réalise que c'est bizarre de faire une analyse psychologique sur un personnage imaginaire ! lol
En tout cas, le fait de refuser un rapport sexuel avec son homme pour lui faire comprendre qu'on n'est pas d'accord (ou fâchée) avec lui, ça fonctionne toujours, en général (pour moi, ça fonctionne, en tout cas !) lol
Sinon, je vais vous parler de quelque chose qui n'a rien à voir avec One Piece :
M6 va bientôt diffuser la série « PRISON BREAK ».
Grâce à internet, j'ai pu voir les épisodes en VO sous-titré français il y a quelques mois et franchement, c'est trop excellent.
J'avais entendu parler de cette série sur le net et par curiosité, j'ai regardé le premier épisode. L'histoire m'a tellement plut (scénario très prenant et grand suspens) que je l'ai fait regarder à mon copain qui a adoré aussi - il faut dire que c'est une histoire qui se passe dans une prison, dans un univers quasi-masculin et que ça, ça plait aux hommes (heureusement pour nous, les filles, il y a une petite histoire d'amour qui se construit peu à peu entre le héros prisonnier, Michael Scofield, et la jeune femme médecin de la prison, Sara Tancredi. yek yek yek).
Bref, on est tombé tous les deux accrocs de cette série et on s'est enfilé les 22 épisodes de la première saison en deux-trois semaines.
Et là, on attend avec impatience la diffusion de la 2ème saison aux USA qui devrait débuter dans quelques semaines, je pense !
Donc, vous l'aurez compris, je vous conseille fortement de regarder cette série car elle vaut vraiment le coup !
A bientôt !
Merci pour vos lectures et vos reviews.
