C'est l'heure de la baston pour notre Royounet. Et il va pas y aller mollo. Merci pour les reviews !

Clewilan : Non ça va, Roy m'a aidée à me relever. :DD !

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Je ne sais pas trop par où commencer. Je me suis installé dans un hôtel de la ville, et erre dans le centre. D'après ce que le commissaire du coin m'avait dit, le Dragon exerce plus d'un job. J'ai comme dans l'idée que je vais devoir faire le ménage.

" Le mieux serait que je traîne dans les bars la nuit, voir si je peux surprendre quelques infos." me dis-je.

Allez, voyons déjà ce que ça donnera. Toutes façons je ne suis pas pressé. La nuit venue, je me rends dans un bar pas franchement fréquentable. Me suis habillé en noir histoire d'être dans la note, et mis une casquette. Un bandana orange orne mon poignet gauche. Quant à mes gants, ils sont dans une poche. M'en servirais qu'en dernier recours.

Ce bar est bourré de motards et autre chic types. Je m'assois à une table et passe un bras derrière la chaise. Je perçois des pas légers qui s'approchent.

" J'vous sers quoi ?" lance une voix féminine.

" Whisky."

Elle s'éloigne, et je regarde de quoi elle a l'air. Un tag ambulant. Je secoue la tête. Qu'espère donc ce genre fille ? En tout cas, nombreux sont ceux qui ont dû la confondre avec un matelas. La voilà qui revient avec mon verre. Je lève la tête vers elle.

" Merci."

" Pas d'quoi. Mais si je peux me permettre, qu'est-ce qu'un beau brun comme toi fiche ici ?"

De quoi je me mêle ? Je bois une gorgée en l'ignorant royalement.

" Tu cherche de la compagnie ? Si c'est le cas je termine à minuit." reprends-t-elle.

" C'est bien. Moi au dîner j'ai mangé une pomme." répliquais-je.

" T'es un marrant toi !"

Eh ouais que veux-tu. La v'là qui se pose en face de moi. Je t'en prie, c'est gratuit.

" T'as de très beaux yeux tu sais." continue-t-elle.

" Merci."

Elle me reluque sans vergogne, en battant des cils de temps à autres. Je crois qu'elle a l'intention de me coller toute la soirée. Youpi. Tout à coup, j'entend sun espèce d'aboiement digne d'un doberman :

" Suzy ! Remets-toi au boulot y'en a qui attendent leur commande !"

Je me retourne, pour découvrir ce qui est certainement le dernier représentant de l'homme de Néandertal derière le comptoir du bar.

" Ouais ça va j'y vais !" rétorque Suzy.

Elle se lève. Bon débarras.

" A plus mon beau brun !" sussure-t-elle.

Sûrement pas. Je pousse un soupir de soulagement, quand tout à coup la porte s'ouvre avec fracas. Quatre types entrent, pas tibulaires mais presque, et le silence se fait dans la salle. Le barman a pâlit. J'en déduis que ces gus ne sont pas des enfants de choeur. Ils s'avancent vers le bar et commandent des scotchs. Je note que l'un d'eux a un scorpion tatoué sur l'avant-bras droit. Et c'est toujours le silence.

" Eh ben quoi ! Retournez à vos moutons et foutez-nous la paix !' beugle d'un d'eux.

On fait pas plus poli. N'empêche que ça a son petit effet. Je chope une serveuse rousse qui passe près de moi par le bras.

" C'est qui ces types ?" demandais-je.

" Ce sont des membres du gang des scorpions." dit-elle précipitamment.

" Et quoi-t'est-ce ce gang ?" continuais-je.

" Des dealers de drogues. Ils sont sous les ordres du Dragon."

J'esquisse un sourire. J'ai eu une bonne idée finalement. Je glisse un pourboire la demoiselle et la relâche. Je surveille les types du coin de l'oeil. Suzy n'en fini pas de passer et repasser. Commence à m'agacer cette fille attifée comme une dinde de noël. Ah ça y est, les scorpions se barrent. J'attends encore quelques instants, et me casse à mon tour. Je les suis comme une ombre.

Et j'ai bien fait, car ces abrutis à moitiés ivres ont repéré une jeune fille qu'ils ne tardent pas à rattraper. La pauvre se débat. Il n'en faut pas plus pour qe j'intervienne. Je saisis une cannette que je plie, et la leur lance.

" Kikaféça ?" demande celui qui l'a reçue en pleine tête.

" Ton élocution est à revoir, andouille." répondis-je.

Comme je suis caché dans la pénombre, ils ne distinguent pas mon visage.

" Tu m'traite d'andouille toi ! Hic !" reprends-t-il en s'avançant.

" Bon y'a du progrès. Continue, tu es proche du niveau maternelle." continuais-je

" Attends un peu hic ! Toi ! J'va te faire ta fête."

" J'attends."

Il se met à courir vers moi. Je ne bouge pas tant qu'il n'est pas bien en face. Lorsque c'est le cas, je l'accueille avec un bon coup de genou dans l'estomac. Je continue par plusieurs coups de pieds. Je lui cogne la tête contre mon genou, et du plat des mains lui claque les oreilles. Ca a pas l'air, mais c'est très désagréable. Puis d'un coup de pied retourné je l'envoie dans les ordures. Ceci fait, je me rue vers les autres. Ils attaquent tous les trois en même temps.

J'en bloque un, flanque un coup de pied dans le ventre d'un deuxième, et me sers du premier comme d'un bouclier contre le troisième. Puis je m'en débarrasse. J'aperçois une barre de fer qui traîne. Je glisse un pied dessous et la fait bondir dans ma main. Les deux types me foncent dessus, un devant l'autre derrière.

Je bloque le premier avec la barre à l'horizontale, de sorte qu'elle lui cogne le visage, et d'un coup de pied renvoie l'autre dire bonjour au bitume.

Ceci fait, j'assome celui qui est devant. Plus qu'un. Il sort un couteau, et rapplique. Je lui fait un croc-en-jambe avec ma barre de fer, prends appui dessus et en le poussant avec les pieds je l'envoie se scratcher contre un mur. Là, ils sont calmés. Je vais voir où en est la jeune fille.

" Vous allez bien ?" demandais-je en l'aidant à se relever.

" Oui ... merci de votre aide."

" Vous voulez que je vous raccompagne chez vous ?" proposais-je.

" Merci, mais c'est juste en face."

" Entendu, je vous laisse."

Elle s'en va rapidement. Moi, je reviens vers les autres crétins. J'en ramasse un, que je traîne dans une autre rue. Puis je le réveille à coups de claques.

" Tu bosse pour le Dragon ? Où est-il ?" demandais-je.

" T'es qui toi ?" demande-t-il.

J'ai pris soin de rester dans l'ombre pour qu'il ne puisse pas me reconnaître à l'avenir. Je le relève et le plaque de face contre un mur.

" Parle ou je te casse."

Il ne veut pas répondre, alors je mets ma menace à exécution et lui casse un bras.

" Je répète : où est le Dragon ?"

" J'en sais rien !"

Crac ! Un doigt du bras cassé en moins. Il faudra que je lui casse cinq doigts pour qu'il se décide à coopérer. Il me déballe tout sur son gang. Mais il n'a jamais vu la trombine de son patron. M'en contenterais. Je le rendors délicatement, et appelle les poulets du coin pour qu'ils viennent faire le ménage. Les jours qui suivent, je traque tous les membres du gang des scorpions.

" Parle ou je te casse." dis-je à chaque rencontre.

Et à chaque fois ils se font casser un membre, voire plusieurs. Personne ne semble en mesure de me renseigner sur ce foutu reptile. Il me reste encore un type à coincer. Il vaut mieux pour lui qu'il aie des infos intéressantes, parce que je commence à perdre patience.

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Au commissariat, il n'y a plus qu'un seul sujet de conversation. Qui s'en prends au gang des scorpions ? Cette bande qui exaspère la police, à toujours leur filer entre les doigts. Qui que ce soit, ça les aide bien.

" Bon sang ! Il les a bien arrangés !" constate l'inspecteur Lee Yun en regardant la dernière livraison de leur mystérieux allié.

Les deux gars ont effet la tronche en sang et les yeux au beurre noir.

" Comme d'hab. Et naturellement ils n'ont pas vu son visage." ajoute un collègue.

Lee hoche la tête. Lui et ses collègues aimeraient fichtrement bien savoir qui c'est. Aussi décide-t-il de faire sa propre enquête. Pour ça, il se rends dans un bar tenu par son cousin, Hang Yun.

" Non, franchement j'en sais pas plus que toi. Mais au moins grâce à lui, on peut sortir le soir." lui réponds Hang.

" Ah là cousin, tu chie dans la colle ! Toi qui sait toujours tout !" fait Lee.

" Ouais ben qu'est-ce que tu veux, lui il passe à travers les mailles du filet de mes oreilles."

" Bon, je vais devoir aller à la source." décide Lee.

" Fais pas de conneries, t'attire suffisamment les emmerdes comme ça." conseille son cousin.

Lee lui fait un signe de la main, et s'en va. La source en question est un restaurant, le Silver Snake. La rumeur prétends qu'il appartient au lieutenant du chef du gang des scorpions.

" Regardez qui se ramène : l'inspecteur Lee Yun." fait un employé devant son écran de surveillance.

" Hé patron ! Y'a Yun qui nous fait une petite visite de courtoisie !" lance son collègue.

Le patron ainsi interpellé vint les rejoindre.

" Qu'est-ce qu'il vient foutre ici cet abruti ? " dit-il.

" On le fait entrer chez nous ?" demande un des gardiens.

" Inutile, il viendra tout seul."

Effectivement, Lee demande à parler directement au boss. La serveuse le regarde, un peu embarrassée, puis lui demande d'attendre. Elle monte à l'étage prévenir son employeur. Ce dernier lui réponds de le lui amener

" Inspecteur Yun, que me vaut le plaisir ?" dit-il en le voyant arriver.

" M. Fang. En fait je passais dans le coin, et je me demandais si vous aviez du temps à m'accorder." répondit Lee en s'asseyant en face.

" Malheureusement, je suis très occupé à réparer les dégâts que vous avez infligé à mon autre restaurant il y a tout juste une semaine." réplique Fang, acide.

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Moi pendant ce temps, j'avise l'entrée de service. Elle ouvre sur les vesitaires. Impec. D'après ma dernière source, un proche du chef de ce gang dirige cette boîte. Si je le coince, il me dira où se trouve son patron, qui lui a sûrement déjà vu le Dragon.

Je progresse dans un couloir sans rencontrer personne. Ce qui n'est pas plus mal. Tout à coup, j'entends comme des bruits de bagarre. Oh, commencez pas sans moi !

" Votre dernière heure est venue, Yun." entendis-je derrière une porte

" J'arrive à temps." murmurrais-je.

J'attrapais mes gants que j'enfilais en vitesse, et fit sauter la porte. Deux autres claquements de doigts servirent à distraire mes adversaires. L'un pointa une arme. Je la fis voltiger d'un coup de pied. Deux autres voulurent faire pareil, et je les fit flamber comme des poulets. Un des types veut récupérer une arme sur un tapis. J'en saisis les bords et recouvre le flingue. Un des gars arrive derrière et me soulève les bras. D'abord, se débarrasser du collègue qui vient devant.

Ensuite, se dégager de l'étreinte de l'autre avec une prise. Battre le reste des jaunes, et garder l'arme cachée dans le tapis. Assaisonner avec des marrons, ajouter une pêche, trois patates et quatre châtaignes. Continuer avec une pirouette qui fait passer un des gars par la fenêtre. Ajouter un pain au lieutenant, fourré aux marrons. Mettre à feu doux le temps de le questionner.

" Tu va me dire où est ton chef. Ou tu parle ou je te casse."dis-je.

Yun tilte en entendant ma phrase. Exactement ce qu'ont dit les bandits livrés pendant l'interrogatoire.

" Wowowoh ! Tout doux mon gars ! Inutile de le casser." dit-il.

Je ne fais pas attention à lui et en reviens à ma recette. Si le prisonnier n'est pas encore assez cuit, rajouter deux pêches et une patate. Farcir avec un bras brisé, piler trois doigts et casser un nez. Au besoin, ajouter une noix dans un oeil.

" Il ... il est dans un casino, le Domino Quang, au 352 boulevard Man-kong-leh."

Retirer du feu, et laisser refroidir. Je sors de la pièce sans m'occuper du gars qi l'a échappée belle. Il me rattrape dehors :

" Hé une minute ! C'est vous qui avez castagné tout le gang des scorpions ?" demande-t-il en marchant près de moi.

" Si on vous le demande, vous direz que vous n'en savez rien." répondis-je sans ralentir mon allure.

" En tout cas vous avez un sacré courage ! Cette bande était le cauchemar de la cité. Au fait, je suis l'inspecteur Lee Yun." se présente-t-il.

" Enchanté. Vous savez où se trouve ce casino ?"

" Bien sûr. Je vous y dépose à une condition." dit Lee.

" Laquelle ?"

" Je viens avec vous."

" Navré mais je bosse en solo." répliquais-je.

" Oh allez ! Je peux vous filer des tuyaux sur tout ce que vous voulez, je bosse dans la police quoi ! Dites-moi ce que vous cherchez et je vous le dégote." insiste-t-il.

Hmm, ça pourrait être intéressant. Je m'arrête et le regarde.

" Je vous préviens, je ne fais que dans la pêche au gros."

" Tant mieux ! Ca va redorer mon blason. Au fait, c'est quoi votre nom ?"

" Mustang, Roy Mustang."

" Eh bien Roy, si vous permettez que je vous appelle par votre prénom, que cherchez-vous au juste ?" continue Yun.

" Le Dragon."

" Oo ! Quand même ! En effet c'est du très gros. Mais on a ce qui faut au poulailler. Allez venez, ma voiture est là."

Il s'arrête devant un véhicule on ne peut plus banal, et m'amène au Domino Quang. Nous y entrons sans trop de problèmes. Je cherche les coulisses. Bien. Voyons où se trouve le chef de ce gang à la noix.

" Hep vous deux ! Que faites-vous là ?" entendons-nous.

Je fait volte-face, assomme celui qui nous interpelle et le planque dans un coin.

" Vous êtes un nerveux vous." fait Lee.

" Plutôt oui."

Nous continuons notre progression. Y'a plusieurs idiots qui tentent de nous barrer la route, mais je déblaie vite fait. Enfin, j'arrive chez le boss dont je fais sauter la porte du bureau.

" Qui êtes-vous ?" demande-t-il en se levant.

Je marche droit vers lui et le saisit au col :

" Dis-moi où est le Dragon ou je te casse."

Une lueur dans ses yeux m'alerte sur ses intentions. Avant qu'il ne fasse quoi que ce soit je le balance par terre. Il sort un flingue, que j'attrape d'un geste vif.

" Je répète : où est ton patron ?"

" Tue-moi plutôt !" rispote mon adversaire.

" Ca va viendre t'inquiète."

Pour éviter qu'il ne s'échappe, je lui explose les genoux sans remords. Yun est assez supris. Puis j'assène un coup de crosse au patron du gang.

" Alors ?" repris-je.

" J'en sais rien ! Je n'ai jamais vu son visage. Lors de nos rencontres, son bureau était toujours dans le noir."

C'est pas vrai ! Je suis donc le seul à savoir à quoi il ressemble ? Je pousse un soupir et loge une balle dans la tête du type.

" Hé mais ça va pas ! On aurait pu avoir une mine d'informations sur ses activités à ce type !" s'exclame Lee.

" Vous avez ses subordonnés pour ça. Moi je vise plus haut. Si ça vous déplaît on restera là vous et moi." répliquais-je en passant devant lui.

Yun hésite, soupire et se décide à me rejoindre. Je lui demande de me déposer à mon hôtel. Quand à ses infos, il m'en fera part ici.

" Il est bien entendu évident que vous gardez notre collaboration secrète. Je ne veux pas avoir tous vos potes sur le râble. Ok ?"

" Sans problème."

Je rentre dans l'immeuble et m'en retourne dans mon antre. Pas si mal pour une première semaine.