Réjouissez-vous, voilà le chapitre du bonheur ! Pardon Ayma porur t'avoir inquiétée. Tu comprendras en lisant, et pardon aux autres. Mais où avez-vous vu que j'allais laisser mon Roy dans cet état ? Ca va pas non :D. Au fait, il contient une scène un peu hot.
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Lee m'a demandé de venir le rejoindre à Banjâren. Il a une enquête en cours, et ne peut donc pas se déplacer. Pas grave. Ca me fait plaisir de revenir, je vais pouvoir retrouver Sunti. Donc, je m'embarque pour la capitale. Ca faisait longtemps que je ne bougeais plus. Une fois arrivée donc, je file au temple de Shâni. Et je découvre Sunti en prière devant les statues à l'entrée. Il se tourne vers moi quand il a fini, pour m'adresser un grand sourire. Nous nous saluons.
" Tu as terminé ton combat ?" me demande-t-il.
" Non, pas encore. Le plus dur reste à faire." répondis-je.
" Tes exploits nous sont parvenus. Je suis fier de ce que tu as accompli : tu as sauvé des gens, et grâce à toi la ville commence à respirer de nouveau." annonce-t-il.
" Merci maître. Je vais aller faire un tour en ville."
Je balance mon sac dans ma chambre, et sors du temple. Je déambule ainsi pendant un moment, sans but précis. Je suis assez content d'être de retour dans le coin. Cette ville me plaît. Malgré sa taille, le style de vie est assez zen ici. Ils sont moins stressés que chez nous. Mes pas m'amènent sur le marché, toujours aussi animé. J'arrive devant un étalge de pommes vertes, et décide d'en prendre une.
Soudain, alors que je laisse mon regard errer sur la foule, j'aperçois une tête blonde avec un coiffure qui m'est familière. Je manque de faire tomber ma pomme. Ce n'est pas possible. Poussé par la curiosité et surtout par la surprise, je tente de rattraper cette chevelure blonde comme les blés. Ou plutôt comme ceux de Riza, que je croyais morte.
J'arrive dans une rue que j'évite en temps ordinaire. Et pour cause, c'est celle où se trouve l'immeuble où mes subordonnés sont supposés s'être fait tuer. Mais si c'est bien Riza, ça veut dire que Sunti s'est trompé. Je m'arrête en bout de rue. J'y crois pas, c'est bien elle. C'est ma Riza. Mais ... pourquoi sort-elle son flingue ?
Je la vois avec stupeur en porter le canon à sa temps. Houlà. Je me précipite, et d'un coup de pied au poignet dévie l'arme. Le coup part, mais la balle ne fait que passer au-dessus de sa tête sans la toucher.
" Qu'est-ce qui vous prends lieutenant ? Vous êtes devenue folle ou quoi ? Je vous croyais pourtant à des années-lumières de ce genre d'idée !" m'exclamais-je en lui tenant les poignets.
Riza me regarde avec de véritable hublots à la place des yeux. Je lui arrache son arme des mains. Mon regard s'adoucit. Je suis si heureux de la revoir.
" C-c- ... co ... colo ... colonel ?" articule-t-elle.
" Oui. Je suis très surpris de vous voir ici. Je pensais que vous aviez succombé à la fusillade." répondis-je.
Riza porte une main à sa bouche, et je vois ses yeux s'embuer de larmes. Elle me mets ensuite les mains autour du visage.
" Vous êtes en vie ! Vous n'êtes pas mort ! " dit-elle la voix entrecoupée de sanglots.
Qu'elle est mignonne ! Je finis par la prendre dans mes bras, où elle fonds littéralement en larmes. Purée qu'elle me serre fort ! Je lui ai manqué à ce point ? Je pose ma joue sur sa tête, et respire son parfum avec un bonheur indéfinissable. Je la laisse pleurer un moment. Ensuite, je mets moi aussi mes mains autour de son visage, et essuie un peu ses larmes avec les pouces.
" Alors Riza, si vous me disiez ce que vous faites là ?" demandais-je.
" Moi ! Mais et vous alors ?" réponds-elle.
" Je console une belle blonde."
Riza a un petit rire.
" Je venais ... je suis venue là pour ... me recueillir. Je n'ai pas pu le faire la première année, et encore moins la deuxième. Mais j'ai fini par prendre mon courage à deux mains et me voilà." raconte-t-elle.
" Aha. Ben vous avez rudement bien fait." souris-je.
Elle sourit à son tour, et je m'embrasse sur le front. Je décide ensuite de l'amener au temple de Shâni, et la prends par la main. Là-bas, je la présente à Sunti.
" Ainsi il y a finalement eu des survivants ce jour-là ! C'est une excellente nouvelle pour toi Roy !" dit-il dans sa langue.
" Ca tu l'as dit ! Je vais lui faire visiter un peu." répondis-je.
Sunti hoche la tête je m'éloigne sans lâcher ma subordonnée.
" Vous parlez la langue du coin à ce que je vois." fait-elle.
" En deux ans et demi, j'ai eu le temps d'apprendre. Sunti me disait qu'il était content de savoir que vous avez survécu à la fusillade. Il pensait que tout le monde était mort, donc je l'ai cru aussi." expliquais-je.
" Voilà qui explique pourquoi vous n'êtes pas rentré. Mais rassurez-vous : toute l'équipe s'en est sortie, il ne manquait que vous en fait." révèle-t-elle.
" C'est vrai ?" demandais enthousiaste.
Riza hoche la tête. Oh que je me sens bien tout d'un coup ! Un énorme poids vient de s'envoler. Sur le coups je la serre contre moi. Riza me rends mon étreinte.
" Je suis si heureuse de vous revoir si vous saviez ! Vous m'avez tellement manqué, je ne sais pas comment j'ai tenu le coup sans vous." dit-elle à mi-voix, en logeant son visage dans le creux de mon cou.
" Et moi donc ma belle ! " répondis-je d'une voix tendre.
Je couvre ensuite son visage de baisers, ce qu'elle a l'air de beaucoup apprécier. Je la reprends par la main, et continue à lui faire visiter le temple.
" C'est magnifique ! Vous avez vécu là pendant deux ans ? " demande-t-elle.
" Oui. Je me suis imprégné de leur culture, de leur mode de vie qui est bien plus relaxant que le nôtre."
Nous nous trouvons devant une statue de Shâni. J'allume une baguette d'encens, que j'ajoute à celles qui se trouvent déjà devant. Je joins ensuite les mains et lui adresse une prière de remerciement. Ceci fait, j'entends le gong qui sonne le repas.
" Venez, on va manger dehors, en tête-à-tête." lui dis-je en l'attrapant.
Nous entrons dans la salle où quelques moines se servent. J'attrape un bol que je garnis de riz et que je donne à Riza sur un plateau. Je lui tends aussi le mien, et enfin je prends un peu de salade, de l'eau et un dessert. Puis je luis reprends le plateau, et on repars. Une fois dehors je nous installe sur l'herbe. Riza regarde les baguettes d'un air perplexe.
" Oh pardon ! C'est vrai que vous ne savez pas manger avec. Malheureusement y'a pas de fourchette ici." dis-je entre deux bouchées.
Je lui montre comment s'en servir. Quand elle fait un essai, le riz vole un peu partout, y compris dans son décolleté. J'irais volontiers le chercher, mais je suis trop occupé à comprimer mon rire.
" Oh vous moquez pas d emoi ! C'est vraiment pas facile !" s'exclame-t-elle.
" Je sais bien merci, je suis passé par là moi aussi. Mais je dois reconnaître que j'étais un peu plus propre." répliqué-je.
Riza fait la grimace, à laquelle je réponds par un clin d'oeil. Riza tente à nouveau de manger son riz. Bien entendu, j'ai fini avant elle, et attaque la salade. Je ne peux m'empêcher de picorer dans son bol, et même de la faire manger avec mes baguettes. Ca va un peu plus vite quand même. Le repas ( enfin ) terminé, je m'allonge sur l'herbe bien verte.
" Vous logez où au fait ?" demandé-je les yeux clos.
" Dans un petit hôtel pas loin." répondit-elle.
" Pourquoi ne pas rester un peu ici ? J'ai du temps libre pour une fois."
" Comment ça pour une fois ?" relève-t-elle.
" Si je vous dit que j'ai été très occupé ces deux ans, je ne suis pas sûr que vous me croirez." répondis-je mi-poire mi-pomme.
J'aime pas la figue et pas trop le raisin. Riza ne dit rien. Un silence bienfaisant s'installe entre nous.
" C'est moi ou il a pris du muscle ?" pense la jeune femme.
Je sens Riza à côté de moi et c'est fou le bien que ça me fait. Je sens tout mon corps se tendre vers le sien. Wô c'qui se passe ? J'avais jamais ressenti un truc pareil. L'après-midi, j'accompagne Riza à son hôtel, où elle récupère ses affaires. Puisqu'on peut la loger au temple, pas question qu'elle s'éloigne de moi. Deux ans et demi ça m'a suffit. Mais si j'avais su ce qu'elle allait me faire ... sacrée Riza. Le soir arrive tranquillement, et je lui fait admirer le coucher de soleil.
Je me rapproche d'elle, et elle finit par poser sa tête sur mon épaule. Et moi la mienne sur la sienne. Qu'on est bien comme ça. Mais bon, on ne va pas y passer la nuit. Je la conduis donc à la porte de sa chambre.
" Bonne nuit Riza." dis-je doucement.
" Bonne nuit, Roy."
Hmm que j'aime l'entendre dire mon prénom ! Je l'embrasse au coin des lèvres. Elle me rends mon baiser, et de fil en aiguille on finit par échanger un baiser passionné. Que si je m'écoutais je la coucherais sur le sol. On se sépare à contrecoeur, hors d'haleine. Me voilà dans ma chambre. Je me couche avec un soupir. J'ai pas envie de dormir tout seul, mais le sommeil s'en fout complet et vient me chercher. Au milieu de la nuit, j'entends des gémissements. Je relève la tête. Mais ça vient de la chambre de Riza, à côté ! Je me lève sans plus hésiter, et vais voir ce qui lui arrive. Ma précieuse subordonnée est tout bonnement en train de cauchemarder. Je me dirige vers son lit.
" Riza ! Réveillez-vous Riza !" dis-je en la secouant.
Elle émerge en sursaut :
" Roy ?" appelle-t-elle apeurée.
" Je suis là."
Je m'assois à côté et appui mon front contre le sien. Riza m'embrasse illico. Elle a trouvé ma bouche malgré l'obscurité, et entreprends de me rouler un bon patin. Ben si tu veux ! Seulement elle ne s'arrête pas là, et m'embrasse sur tout le visage et même dans le cou. Eh bin !
" Venez, venez par là." chuchote-t-elle.
Elle me tire vers elle. Je finis par m'allonger. Hmm qu'il fait bon sous sa couverture ! Riza continue son câlin, et c'est pas moi qui vais l'arrêter. Je sens bientôt une main se balader son mon t-shirt, du côté de la taille. Heureusement qu'il fait noir, comme ça elle ne peut pas voir la belle couleur brique que j'affiche au fur et à mesure. Mais ! OO ! Elle m'enlève mon haut maintenant !
Je ne l'aurais jamais imaginée comme ça la Hawkeye. Punaise ! Si elle est d'humeur aussi câline après un cauchemar, je veux bien être là pour la rassurer à chaque fois. Elle entreprends de descendre. Mon souffle s'accélère comme il faut, de même que mon rythme cardiaque. Sans parler de mes joues qui doivent avoisiner les cents degrés. Misère quelle torture ! C'est qu'elle ne se contente pas de poser ses lèvres sur ma peau. La coquine y ajoute la langue voyez-vous. HOU !
Riza atteint un endroit de mon ventre qui m'apparaît comme étant particulièrement sensible.
" Hmmmm !" gémis-je en me cambrant légèrement.
Elle arrive à présent à l'élastique de mon pantalon. Elle ne va quand même pas ... non. Elle descends un tout petit peu plus, puis remonte.Sasn oublier de passer au point sensible, ce qui déclenche un nouveau gémissement de ma part, plus un certain inconfort vous-savez-où. Riza est revenue sur mon épaule, où elle pose sa joue après quelques baisers.
" Vous m'avez affreusement manqué, mon beau colonel. Alors ne me quittez plus maintenant." murmure-t-elle.
Ndla : veuillez excuser l'interruption de cette fic, pour cause de malaise du personnage principal. Je vais voir si je peux le ranimer. Miam miam ! C'est qu'il est appétissant le Roy ! Allez on se réveille mon tout beau !
" Ah ... vous ... vous trouvez ... que je suis beau ?" articulé-je.
" Oui, vous avez un charme fou et vous le savez très bien."
Si tu le dis. Fuuuiiii! Je suis encore sous le choc de ce qu'elle a osé me faire. Ca me brûle de partout. Surtout là où ... mince. Ca devient gênant là. Pourvu qu'elle ne remarque rien. Au bout de quelques instants, j'entends Riza respirer profondément, signe qu'elle dort. Moi j'ai de la misère à m'endormir.
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Le lendemain, Riza se réveille la première. Elle découvre qu'elle est à moitié allongée sur son supérieur, qui au passage est torse nu. Riza repousse la couverture. Mais oui, il n'a plus son haut, qui gît au fond du lit. La jeune femme se remémore alors ce qu'elle a fait dans la nuit.
" Euh ... bon d'accord c'était osé, mais j'en avais tellement envie sur le coup ! J'étais complètement désespérée sans lui, et c'est vraiment un miracle que je sois encore en vie aujourd'hui. Pourtant, il s'en est fallu de peu plus d'une fois." se dit-elle.
Riza admire Roy encore endormi. Qu'est-ce qu'il est beau quand il dort. Et oui, il s'est bien musclé ces derniers temps. La jeune femme serait curieuse de savoir pourquoi et comment. Elle remarque tout à coup un curieux tatouage sur la poitrine droite. C'est un lion rouge foncé. Roy est tatoué ? Eh ben ! En tout cas ça lui plaît. Riza se penche, et y dépose un baiser. Roy tourne la tête vers elle, sans se réveiller. Elle sourit. Il est si mignon ! Riza soupire. Elle est toujours amoureuse de lui, elle le sent. Elle n'a jamais cessé de l'aimer, même quand elle le croyait mort.
" Ca fait trop longtemps que j'attends passivement. Si je veux qu'il soit enfin à moi, il est grand temps de prendre le Mustang par les cornes." se dit-elle.
Riza avance une main, et caresse tendrement une joue. Ce qui finit par le réveiller.
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" Bonjouir. Euh bonjour." dis-je.
Ouh le beau laspus révélateur. Elle sourit doucement, et me rends mon salut. Whoâh, elle est magnifique avec les cheveux détachés, et la lumière du jour qui joue dedans. Je souris et lui caresse la joue. Ma chère Riza, mon adorable lieutenant ... Je pase un doigt sur ses lèvres, et approche doucement son visage pour un tendre baiser du matin. Riza se pelotonne ensuite contre moi avec un soupir d'aise, pendant que moi je mets le nez dans ses cheveux.
Je resterais bien là toute la mtainée, voire toute la journée. Mais je ne peux pas. Il y a quelque chose que je dois finir. A cette pensée mon visage s'obscurcit. Je soupire, et décide de me lever. Riza semble étonnée, et se demande si elle n'a pas un peu trop exagéré. J'enfile mon haut de pyjama.
" Vous comptez restez au lit toute la journée ? Ca ne vous ressemble pas." souris-je.
Elle sourit à son tour, et se lève. Je la laisse le temps de m'habiller. Je viens ensuite la chercher pour le petit-déjeuner. Riza remarque mon air songeur et surtout contrarié. A la fin du repas, elle m'en demande la raison.
" Je vais devoir repartir. Je dois terminer quelque chose." annonçais-je sans la regarder.
" Vous chassez le Dragon pas vrai ?" réponds-elle.
J'hoche la tête. Toujours aussi perspicace.
" Vous n'êtes pas obligé d'y aller. Il n'y a plus de raison de le faire."
" Si. Je ne fais pas ça seulement par vengeance. Et je ne serais en repos que lorsque j'en aurai fini avec lui."
Je me lève et débarrasse mon bol. Riza fait de même prestement, et me suis tandis que je vais chercher mes affaires. Puis elle se plante devant moi, et pose ses mains sur mon buste.
" Ny' allez pas je vous en supplie ! Pas maintenant que nous sommes à nouveau réunis. Si vous le faites il se peut qu'on se revoie plus. Définitivement. Je ne veux pas vous perdre ! "
Je pose mon sac et la prends dans mes bras.
" Moi non plus je ne veux pas vous perdre, mon ange. Seulement, nous sommes pas les seuls en jeu. Je dois y aller." répondis-je en détachant les derniers mots.
Ne me regarde pas comme ça ! Je sens qu'il est temps d'y aller, parce qu'autrement je vais craquer. Et je n'ai pas enduré tout ça pour tout laisser tomber maintenant. Aussi, je l'embrasse une dernière fois, et me sépare d'elle.
" Roy !" appelle-t-elle alors que je m'éloigne.
Je ferme les yeux et lève la tête. Ne pas craquer surtout. Il faut que je finisse, y'a des gens qui comptent sur moi. Ca y est, je suis hors du temple, et je pousse un soupir. Je déteste les adieux.
