Bonjour à toutes et à tous !
Tout d'abord, je vous rappelle que cette fiction est Rating M. Avant que vous ne lisiez ce chapitre, je veux vous prévenir qu'il contient une scène qui peut heurter votre sensibilité.
C'est une scène de sexe, pas totalement explicite mais bien assez. Ce n'est peut être pas vraiment un Lemon, mais c'est pourtant un passage qui peut choquer, et surtout mettre mal à l'aise, il ne s'agit clairement pas d'une scène romantique. Après tout, n'oubliez pas que l'Oeillet est une Maison Close.
Voilà, maintenant que vous êtes prévenus, libre à vous de poursuivre ou non votre lecture.
Chapitre 7
« Alors ?
- Pas mauvaise pour la tridimension. Probablement à chier au combat par contre.
- Si ce n'est que ça. Ce ne serait pas ce que j'attendrais d'elle. Quoi d'autre ? Elle ne faisait pas un bruit en marchant.
- Ouais. Comme toutes les filles du bordel.
- Elles doivent apprendre à être discrètes... C'est un atout non négligeable. Bien, Hanji a eu une idée pour jauger de son potentiel, elle va t'expliquer ça en détail. Je vais me reposer, merci pour l'antidote Hanji.
- La dose qu'elle t'a donné était vraiment légère, trop pour que tu en souffres longtemps, mais je reviendrai t'ausculter demain matin. Il va falloir te ménager un peu. »
« Tu as une sale gueule. »
La salle des arts que les filles utilisaient la journée pour travailler était vide. Il n'y avait qu'Emi et Otsu, la première s'entraînait à une nouvelle danse, la seconde souhaitait apprendre à jouer du cythare. Elles pouvaient donc discrètement discuter ensemble, au grand dame d'Otsu.
« Merci Emi, ronchonna la jeune femme.
- De rien. Ma mère me dit toujours que la vérité est rarement bonne à dire.
- Ha... Et c'est comme ça que tu es devenue aussi franche ?
- Oui. Parce que j'aime la contredire ! Alors, comment ça se fait que tu ais une telle tête de déterrée, tu n'as pas dormi de la nuit ? Aurais-tu eu des pensées peu chastes envers l'un de tes clients d'hier soir ? Raconte moi tout ! »
Emi avait arrêté de danser pour se rapprocher d'Otsu, les yeux brillants et un sourire presque cruel aux lèvres. Elle battit des cils langoureusement, moquant ses meilleures performances de séduction.
Otsu la regarda sans savoir que répondre. C'était vrai, elle n'avait pas dormi de la nuit, mais était-ce à cause de pensées peu chastes ? Pas tout à fait. Un peu. Mais pas totalement. La culpabilité, la honte et la colère pesait bien trop lourd. Mais ça, elle ne pouvait pas le dire à Emi.
« Oh, tu sais, les trois étaient beaux c'est vrai, mais j'ai simplement très mal dormi, peut-être que j'ai bu trop de thé. En tout cas ta mère doit être ravie de voir que son éducation a été aussi efficace !
- Ca, ne m'en parle pas, elle me le rappelle assez souvent.
- Tu arrive à la voir régulièrement ? »
Emi tourna la tête et sourit pensivement.
« Oui, assez. Elle ne vit pas très loin. Des fois, j'aimerai couper le cordon, mais elle a fait beaucoup pour moi, alors je reste dans les parages. Et toi, tu es toujours en contact avec ta mère ?
- Je vais casser l'ambiance, mais non, elle est morte ma mère. Nous vivions à Shiganshina.
- Oh, Otsu ! Je suis désolé. Excuse moi. Tu étais très jeune ?
- Non, j'allais avoir dix-huit ans. Mais ne te tracasse pas avec ça. Il y a eu beaucoup trop d'orphelins ce jour là, on ne peut pas pleurer sur leur sort à tous. Moi je ne le fais pas en tout cas. J'ai eu la chance d'en sortir vivante, je ne vais pas la gâcher en regrettant chaque jour ceux qui ont disparus. Ils sont juste bien trop nombreux.
- C'est... Une façon de voir les choses. Tu es pleine de sagesse quand tu le veux, où cachais tu donc tout ça ?
- Haha, je ne le montre pas trop, pour ne pas vous impressionner.
- Bien sûr. C'est sûrement pour ne pas impressionner ses collègues qu'on se retrouve à renverser du vin rouge sur un kimono qui vaut très cher !
- Ha, ne m'en parle pas, j'ai encore beaucoup trop honte ! Et toi alors Emi, quelle est ton histoire ?
- Hm, la mienne, tu sais, c'est surtout celle de ma mère. Elle vient des bas-fonds. Elle en est sortit en se vendant elle même aux enchères, avec moi dans ses pattes. Je n'avais pas encore dix ans. Elle a été acheté par un riche, qui l'a revendu. Elle s'est marié, puis remarié, est devenue veuve, et s'est remarié encore trois fois. Des maris violents, alcooliques ou opiomanes. Maintenant elle est avec un homme gentil, qui descend d'une longue famille de nobles. Ils ont un titre, mais l'argent manquait au début. Alors je suis venue ici, pour l'aider. Voilà, dans les grandes lignes. »
Il fallut quelques longues secondes à Otsu pour comprendre et imaginer la vie qu'Emi venait de lui dépeindre. Et avant qu'elle ait pu répondre quoi que ce soit – d'ailleurs, elle ne savait même pas que dire – la porte de la salle des Arts s'ouvrit, sur Dame Yukari, le nez chaussé de lunettes, lunettes vrillées sur une lettre.
« Bonjour les filles. Je te cherchais Otsu. Fuyu est en repos aujourd'hui, son client principal nous a donc fait parvenir une missive pour te réserver ce soir. Tu l'attendras dans l'alcôve du fond. C'est un vieux monsieur, avec des problèmes d'élocution. Son fils sera là pour l'aider à se faire comprendre. Celui là ne vient jamais chez nous sans son père." A ces mots, Dame Yukari releva la tête et darda ses yeux dans ceux d'Otsu.
"J'aimerai que ça change. S'il n'a encore jamais manifesté d'intérêt pour les autres filles, ça ne nous coûte rien d'essayer avec toi, alors fais de ton mieux pour le séduire. Tu peux gagner deux clients ce soir, si tu t'y prends bien. »
La vieille femme délaissa complétement sa lettre cette fois. Ses doigts pianotèrent sur le courrier, dans l'attente d'une réaction chez la jeune femme.
« Je ferai de mon mieux Dame Yukari. »
Comme s'il existait une autre réponse.
« Evidemment. » termina la vieille d'un ton sans réplique.
Elle s'apprêtait à quitter la pièce quand elle s'arrêta, se souvenant d'autre chose.
« Ha, et tu seras en congés demain. Tu accompagnera Monsieur, il a une course à faire.
- Heu... Oui... Bien, dame Yukari. »
Otsu se tourna vers Emi, suspicieuse. Les traits tirés de sa compagne et son regard inquiet confirmèrent ses doutes.
« Dis moi, c'est la première fois que Monsieur t'emmène dans l'une de ses... Courses ?
- Oui, pourquoi ?
- He bien... Toutes les filles ici y sont déjà allé une fois, juste une. Par contre, celles qui l'ont accompagné une deuxième fois... Elles ne sont jamais revenues.
- Quoi ? Qu'est ce que ça veut dire ?
- Qu'il s'est débarrassé d'elles... »
« Débarrassé d'elles »
Les mots d'Emi transpercèrent Otsu. Elle balaya la salle d'Arts du regard. Le vide, l'absence glacée de ces sœurs inconnues s'insinua sous sa peau, dans ses os, résonna dans ses tympans et lui brûla les yeux. Elle dévisagea Emi en silence, cherchant dans cette figure amie des réponses aux questions que la jeune femme n'osait formuler.
Pourquoi ? Comment ? Et surtout, surtout, qui serait la prochaine à disparaître ? La perspective d'une imminente sortie avec Monsieur, déjà curieuse, l'angoissait terriblement. Une seule sortie. Ce serait la première, comme pour ses compagnes. Elle ne craignait rien, alors, tant qu'il n'y en aurait pas d'autres.
Comme convenue, Otsu attendait, dans la petite alcôve du fond, ses deux nouveaux clients. A l'autre bout, dans le grand salon, le rire minaudant de Keiko lui effleurait les oreilles. Un son de flûte voleta jusqu'à elle, et la jeune femme imagina Hono en jouer, probablement en accompagnement d'une danse de Emi. La proximité de ses compagnes ne la réconforta pourtant pas. Otsu ne s'était encore jamais retrouvée seule dans une alcôve, qui était plus un salon miniature d'ailleurs, où rentrait difficilement une étroite table de bois entourée de quatre coussins, pas un de plus, vue le manque de place.
Et elle ignorait alors à quel point elle s'y sentirait perdue, isolée de ses compagnes, des bruits de fête qu'elle connaissait maintenant si bien, entourée de la présence rassurante de ses sœurs, protégée des soulards par le regard invisible de Pavas.
Il lui faisait un peu peur, ce gardien de l'ombre, pourtant, quand un pas claudiquant se fit entendre de l'autre côté du mur de bois et de papier, Otsu jura à voix basse en regrettant que son recruteur soit si loin.
La paroi glissa, s'ouvrit sur un jeune homme brun aux cheveux en bataille. Il recula, tendit le bras sur le côté, et une main, grise, fripée et décharnée, s'y appuya, de toute la force que son grand âge pouvait conférer. Une force mordante, violente et aigrie. Otsu le vit au regard du plus jeune, elle vit la douleur fugace qui traversa son regard, remplacée par une autre force, celle de l'habitude, et celle du devoir filial.
Le vieil homme suivit derrière cette main osseuse. Le dos vouté et morcelé se dessinait durement sous la veste de costume noire. Chaque vertèbre, chaque os, saillait de ses vêtements. Son costume n'était plus qu'un linceul. Et cette face grise, couverte d'une pellicule blanche, figée dans un sourire immonde de titan, provoqua dans l'estomac d'Otsu des spasmes de dégoût. A la commissure des lèvres s'accumulait une bave sanguinolente. Celles de la jeune femme s'étiraient dans un rictus acide. Un filet de salive s'écoula sur le menton du vieillard, que le jeune homme s'empressa d'essuyer. Otsu devait garder la bouche fermée, fermée, fermée.
Sinon, elle allait vomir.
Le fils aida le père à s'asseoir sur le coussin en face de la jeune femme. Sur ces coussins qu'il fallait atteindre, à même le sol, les vieux os craquaient douloureusement.
« Mon père va prendre un verre d'alcool de riz Mademoiselle Otsu. Et pour moi ce sera un thé vert je vous prie. »
La Mademoiselle acquiesça et disparût prestement dans le couloir qu'elle ne s'empressa pas de remonter. Elle prit son temps pour préparer les boissons, aussi, mais partit avant que Dame Yukari ne vienne réprimander sa lenteur.
Avant de retourner dans l'alcôve, Otsu trempa ses lèvres dans le verre d'alcool. Une fois. Deux fois. Ce ne serait pas suffisant pour rendre la soirée supportable, mais ça pouvait aider. Le liquide lui brûla la langue et descendit dans sa gorge, ne laissant sur son passage qu'un goût âpre. En fait, elle le sentit à peine, et pourtant c'était un alcool fort.
« Merci Mademoiselle Otsu. Mon père va boire son verre, et après, il aimerait vous entendre chanter un air de son enfance, la célèbre chanson de Blédri, celle qui parle d'un amour adultère entre une princesse et un chevalier. »
Célèbre, peut-être, mais seulement dans la capitale. Otsu n'avait jamais entendu cet air avant de mettre les pieds à l'Œillet. Par chance, et parce qu'il était très prisé de la noblesse, c'était l'un des premiers qu'on lui avait apprit. Un version condensée, et plus moderne que celles connues par leurs clients les plus âgés, mais c'était la seule qui se transmettait ici. Et après tout, il y avait peu de chance que la version de ces messieurs soit l'originale, certainement disparue depuis longtemps, de l'autre côté des murs.
Otsu chanta, avec application, et quelques fausses notes. A la fin, le vieillard s'agita, des larmes de salive s'étalèrent sur son pantalon et sur la table, et sa bouche trembla, laissa s'échapper des borborygmes mouillés et incompréhensibles. Otsu se recroquevilla contre le mur dans son dos, les bras serrés contre elle. Mais le jeune homme posa une main délicate sur l'épaule de son père, et les yeux vitreux se tournèrent vers lui, sa bouche répéta les mêmes sons humides et immondes.
« Mon père a apprécié Mademoiselle Otsu. Il aimerait maintenant vous voir danser. »
Otsu le regarda, perdu. Cette pièce était beaucoup trop petite pour qu'elle y danse.
« En... En général, Fuyu fait ça sur la table. Et... Et il voudra que vous vous déshabilliez, au fur et à mesure. »
Le vieil homme grogna, un poing frappa la table. Otsu sursauta.
« Bien sûr Père, je vais attendre dehors. Prenez votre temps Mademoiselle, il aime quand ça va lentement. »
La jeune femme hocha la tête, incapable de prononcer un mot. Muette.
Bien sûr, elle n'avait pas le choix. Elle allait monter sur cette table et se déhancher au son du silence, en retirant lentement ses vêtements, doucement, avec autant de sensualité qu'elle serait capable d'en donner.
Evidemment.
Otsu serra les poings sur ses genoux, et afficha un sourire en posant les yeux sur le vieillard. Mais elle ne le vit pas. Elle se força à ne pas le voir. Un pied se posa sur la table, puis l'autre, et Otsu se hissa dessus, un air enjôleur sur le visage, le regard fixé juste au dessus de la tête du vieil homme. Les mains levées à hauteur des yeux, la jeune femme entama une danse habituellement vive, mais elle en ralentit le rythme, en exagéra les poses lascives en se cambrant, en remontant petit à petit les pans de son kimono. Elle défit d'abord sa ceinture, fit mine de la resserrer pour accentuer ses formes les plus avantageuses, puis la laissa tomber sur les genoux du vieil homme dont les mains, fébriles, se rapprochaient de son entre jambe. Mais Otsu refusa de le voir. Pas plus que la bave qui lui ruisselait sur le menton et trempait toujours plus son pantalon. Ce soir, elle était aveugle.
Le kimono glissa sur la blancheur de ses épaules. Il coula sur son corps, sur la fine robe blanche que la jeune femme portait en dessous, en embrassant dans sa chute chacune de ses formes. Des grognements grimpèrent à ses oreilles.
L'envie de vomir se fit plus forte. Otsu se rendit sourde.
Elle continua à danser. Sa bouche lui faisait mal, figée dans un sourire de monstre. Ses doigts fins volèrent jusqu'au bas de sa robe, qui lui arrivait à mi-cuisse. Mi-cuisse. Toute cette peau, lisse, blanche et fine, exposée aux yeux morts de la vieillesse, à cette bouche tordue, ouverte sur un gouffre noir et édenté d'où s'échappaient des relents de pourriture, à ces doigts griffus, osseux, qui se frottaient maladroitement sur l'entrejambe.
Non.
Elle ne voyait rien. Elle n'entendait rien. Elle dansait seulement, elle dansait pour le plaisir des murs qui l'enfermaient, pour le silence qui l'étouffait, pour le froid qui attendait, patiemment, de mordre sa peau nue. La jeune femme remonta le bas de sa robe, de plusieurs centimètres, jusqu'à la limite son intimité. Plusieurs fois, elle réitéra son manège, s'arrêtant toujours un peu plus haut, mais jamais trop.
Puis, Otsu fit jouer ses doigts sur les bretelles de sa robe, les fit glisser sur ses épaules, révéla sa poitrine menue, son ventre plat, encore musclé. Le tissu effleura ses hanches et s'y arrêta, bloquée par la chair rebondie de ses fesses. Sa toison en débordait. Un râle gras suinta des lèvres du vieillard. Une tâche plus large s'étala sur son pantalon. Des soupirs saccadés dégoulinèrent bientôt de sa bouche, et il frappa à nouveau sur la table.
« Me voilà Père. Vous pouvez vous rhabillez Mademoiselle. Mon père est satisfait. »
Ca, pour être satisfait, il l'était. Le jeune homme aida le vieux à se remettre debout, il lui remit correctement sa veste, lui boutonna jusqu'en bas, pour cacher la tâche du pantalon.
« Merci Mademoiselle Otsu. »
En se penchant vers elle, il glissa quelques pièces dans sa main, et des mots d'excuses dans son oreille.
Mais Otsu n'entendit rien. Elle remit son kimono, les yeux papillonnant dans l'alcôve, évitant avec force de se poser à la place que le vieillard occupait. Elle refusait de regarder, de voir à nouveau. Et l'odeur... L'odeur nauséabonde de l'homme imprégnait la pièce et lui retournait l'estomac.
Elle n'entendit pas les petits pas de Dame Yukari dans le couloir, elle n'entendit pas son nom que la vieille femme prononçait avec compassion. Mais elle sentit sa main enserrer son épaule, doucement. Gentiment.
« Otsu ma chère, tu m'entends ?
- Oui... Pardon Dame Yukari.
- Non, non, ne t'excuse pas. On le connaît, celui là. Je sais que c'est une épreuve de l'avoir comme client. »
Otsu ferma les yeux, poussa un soupir.
« Une épreuve... J'imagine pourtant qu'il y en a des pires que lui. Au moins, je n'ai pas eu à coucher.
- Allons, parfois, c'est tout comme. Et il y a des pires, comme il y a des mieux. Tu es en repos demain, mais tu n'en profiteras pas, alors je te donne un deuxième jour, pour te remettre. Mais ce soir, tu as encore du travail. Il est tard, et j'aurai préféré te laisser partir, mais nous avons un client qui te réclame, toi. Il a attendu que tu ais terminé, et il veut te voir en privé lui aussi. Mais pas dans cette pièce. Passe à côté, je te prépare un thé et je te l'envois quand tu es prête. »
Une vague de reconnaissance réchauffa la jeune femme. Une vague tiède, néanmoins, car si la bienveillance de Dame Yukari lui fit plaisir, Otsu aurait tout de même préféré se blottir au fond de sa couette et oublier le marasme de souvenirs nauséabonds qui s'entremêlaient dans sa tête.
« C'est bon Dame Yukari. Qu'on en finisse.
- Oh, ne te fais pas de soucis avec lui, c'est l'un de tes clients d'hier soir, je ne pense qu'il vient seulement boire. »
Un client d'hier soir ?
Merde.
Elle n'y avait plus pensé de la journée, elle avait eu l'esprit bien trop accaparé par l'appréhension de la soirée à venir, et de la sortie du lendemain. Mais il ne manquait plus que ça. Ca ne pouvait pas être Arbeit. Alors qui ? L'homme au crâne rasé, peut-être bien.
Mais celui qui s'engouffra dans l'alcôve n'était pas entièrement rasé, et bien plus petit. Otsu laissa échapper un sursaut de peur, mais pas de surprise. En fait, elle ne l'était pas du tout. Au fond, probablement parce qu'il n'en avait pas encore fini avec elle, la jeune femme était sûre qu'il reviendrait.
Le caporal-chef Livaï.
Et voilà, j'espère que votre lecture n'aura pas été trop laborieuse, même si parfois la gêne est aussi le but recherché.
Merci encore pour vos lectures, et un grand merci à Maye076 et LittleMoonlightchild pour leurs reviews, vos retours me font énormément plaisir !
Vous êtes toujours plus nombreux à venir lire cette histoire, de partout dans le monde, pas seulement en France (coucou le Canada, le Koweït, la Belgique et les Philippines !) mais vous êtes les plus nombreux aux Etats Unis ! Alors coucou à tous les lecteurs Outre Atlantique !
Et à bientôt pour le prochain chapitre ! Il est déjà écrit, mais pas encore relu et corrigé, et bien sûr avec l'été qui est là, je n'ai pas forcément autant de temps libre pour écrire, donc je ne sais pas du tout quand il sortira.
Mais je ferai au mieux :)
Bel été à vous, malgré ces températures bien trop élevées
