Flesh and bones

Chapitre 8 :

Où, décidément, cette maison n'est pas nette.

Le lendemain, lorsque Rikuo ouvrit les yeux, la première chose qu'il vit fut le visage calme et paisible de Kazahaya. Le brun eut un sourire quasi imperceptible et tendit doucement la main droite vers les cheveux fins châtains de l'adolescent. Les doigts de Rikuo glissèrent entre les mèches de son compagnon et se perdirent sur son cou.

Flânèrent sur son épaule gauche.

Se promenèrent sur sa hanche.

Kazahaya ouvrit les yeux brusquement au moment même où la main de Rikuo atteignait sa cuisse.

Le châtain se rejeta brusquement en arrière en poussant un cri peu viril.

Le brun parut légèrement offensé.

« C'est bon, je vais te violer pendant ton sommeil…

-Mais tu m'as fait peur, imbécile ! Ne refais jamais un truc pareil ! » Rikuo soupira et se leva. Mais il sentit qu'on le retenait par le tee-shirt. Se retournant, il s'aperçut que l'empathe l'avait retenu en agrippant un bout de tissu. Le châtain, tête baissée, restait silencieux. Le brun resta un moment perplexe, puis eut un petit rire. Il se pencha vers son compagnon, posa sa main sur sa tête en disant : « Tu veux le bisou du matin, espèce de gamin ? » Kazahaya vira pivoine mais ne répliqua pas. Rikuo apposa alors ses lèvres furtivement sur celles de son amant. Celui-ci perdit sa rougeur puis repoussa doucement l'adolescent. Puis il dit, reprenant contenance : « Et le bras ? Tu crois qu'il est toujours là-bas ?

-Evidemment. Les bras ne marchent pas tout seul.

-On ne sait jamais…Dans une maison pareille… » Le brun haussa les épaules et se dirigea vers la porte. « On va aller vérifier, si tu veux. » Kazahaya descendit du lit et pris la même direction que son compagnon. Ils se dirigèrent ensemble vers la chambre de Kazahaya en Rikuo ouvrit la porte.

Rien n'avait bougé.

Hormis que le bras n'était plus là.

Le châtain devint plus pâle et le brun fronça les sourcils.

« Qu'est-ce que c'est que ce bazar ? » Marmonna-t-il en avançant vers la table de nuit, précédent emplacement de la chose qui avait mouvementé leur nuit. Kazahaya gémit : « Mais c'est pas possible ! On est coincé dans une maison de dingue, avec des fils tendus entre les portes, du sang qui coule des robinets, des bras humain coupés sur les tables de nuit qui disparaissent pendant la nuit, et quoi d'autre ? c'est QUOI la prochaine étape ? » Le garçon recommençait à frôler l'hystérie. Rikuo le prit doucement par le bras et l'attira contre lui. « Calme toi. On va s'en sortir.

-Tu crois ? » Demanda Kazahaya, la tête enfouie dans le tee-shirt de son compagnon. Le brun soupira et ne répondit pas. Allaient-ils s'en sortir ? Rikuo ne le savait pas lui-même. Il ferma les yeux et murmura : « Mieux vaut ne pas s'occuper de ce bras. Il faut que l'on comprenne pourquoi on est ici…Et pourquoi Kirin nous à envoyés dans cette merde. »

Le châtain se serra un peu plus contre son amant et ses épaules furent secouées de sanglots silencieux. Rikuo resserra sa prise un peu plus fort et passa sa main dans les cheveux de son amant.

En effet, pourquoi Kirin avait-elle tenue à les envoyer dans sa maison ? Savait-elle les dangers qui étaient présents ?

Si les deux garçons avaient décidé d'aller dans le jardin, il aurait peut-être trouvés la solution à leurs questions…

À suivre…

C'est court, c'est niais, c'est chiant, c'est nul.

Une review quand même ?