Flesh and bones

Chapitre 11 : Où l'horreur…

« Ne le touchez pas ! NE LE TOUCHEZ PAS ! » Vociférait Rikuo en se débattant du mieux qu'il pouvait.

Domeki idem.

Il faut dire que leur deux précieux compagnon était entre les mains des monstrueuses créatures qui les avaient capturés.

Kazahaya, évanouit, n'avait aucune idée des mains tordues, déchirées, à lesquelles il manquait des doigts pour certaines, qui le parcourait.

Watanuki n'était pas en meilleure position. Il était certes conscient mais fragile et squelettique comme il était, il ne pouvait pas faire grand chose contre ses assaillants. Des larmes perlaient à ses yeux tandis qu'il se faisait dominer de plus en plus.

Et quand les deux adolescents disparurent sous la masse atrocités qui peuplaient la pièce, les deux autres adolescents poussèrent un cri de rage et se débattirent de plus en plus. Mais la femme sans bras les tenait bien, de son filet invisible.

Soudain, ils tressaillirent en sentant son souffle putride dans leurs cous et sa voix mielleuse dans leurs oreilles : « Ca vous met en colère, pas vrai ? Vous ne voulez même pas imaginer ce qui pourrait se passer derrière cette rambarde de montres, n'est-ce pas ? » On pouvait entendre les cris de détresse de Watanuki et de Kazahaya, qui, apparemment, s'était réveillé. Les deux brun frissonnèrent et se débattirent encore plus. « Non, non, non…Repris la femme. Vous allez sagement rester ici, à les regarder souffrir, les regarder hurler de peur et de douleur…Vous allez entrer dans notre triste enfer. » Les yeux émeraude et myosotis se tournèrent en même temps vers ceux noisettes de la créature. Celle-ci serra la mâchoire.

Pas une seule lueur d'horreur dans ces deux regards froids comme la mort.

Juste de la haine.

« Si vous touchez à un seul de leurs cheveux…On vous tue. » Dit simplement Domeki en la défiant de son regard fauve.

Elle éclata de rire.

« Voyez-vous ça ! Vous ne me faites pas peur, jeunes hommes ! Et sachez que pour l'instant, c'est vous qui êtes en mauvaise position ! »

Au moment où elle disait ça, Rikuo et Shizuka sentirent d'autres créatures leurs souffler dans le cou. Ils grimacèrent et se retournèrent à demi, prêt à affronter les monstres qui en voulaient à leurs corps.

Mais avant même d'avoir pu esquisser le moindre geste, ils se retrouvèrent plaqués au sol

Des mains déchirant leur vêtement.

D'autres leur attrapant le cou pour les immobiliser.

Encore d'autres se glissant sur leurs peaux.

C'est là que la peur fit son entrée.

Seulement à ce moment-là.

Et de l'autre côté de la pièce, une peur toute aussi grande se faisait également ressentir.

Mais plus de cris, plus de hurlement.

La peur est telle qu'aucun son ne peut sortir de votre gorge. On ne peut même plus se débattre.

Juste cette peur qui vous broie le ventre, vous écrase la gorge, vous lacère les muscles.

Juste cette peur qui vous empêche de faire un seul mouvement et qui vous fait dire : « C'est la fin. »

C'est exactement ce que ce dire les quatre garçons à ce moment-là.

Ils ne pouvaient rien faire contre ses mains qui les parcouraient, qui les mettait à nus, qui les humiliaient.

Rien.

Combien de temps allait durer leur supplice ?

Une heure ? Deux ?

Combien de créatures allaient abuser d'eux, masculines ou féminines ?

Pendant combien de temps allaient-ils porter ce fardeau sur leurs épaules ?

Pendant combien de temps allaient-ils se sentir salis et bafoués ?

Pendant combien de temps allaient-ils reculer devant une main qui se tendrait vers eux ?

Eux qui n'avaient que 17 ans.

Ils ne voulaient pas que leurs vies soient ainsi foutues mais on ne préside pas la destiné.

Kazahaya eut une pensée pour Rikuo, lui demandant pardon pour l'avoir repoussé lorsqu'il avait voulu coucher avec lui.

Watanuki s'excusa auprès de Domeki pour l'avoir fait tant souffrir lorsqu'ils s'étaient connus.

Rikuo promis a Kazahaya de le protéger, et se promis à lui qu'il tuerait Kakei, qui les avaient envoyés là tout en sachant ce qui allait se passer.

Domeki jura à son medium que jamais, au grand jamais, il ne laisserait un autre homme à mauvaises intentions l'approcher, après ce qu'il aura vécu.

Et tout quatre se résignèrent à la fatalité.

« C'est la fin. »

À suivre…(Vous allez détester ce mot…)

/Un petit magnéto est posé sur la table. Il s'enclenche lorsqu'une revieuweuse ou un revieuweur s'appochre./

Bip ! Bonjour, ici Bloody. Etant donné que la fin de ce chapitre est particulièrement horrible, et d'ailleurs tout le chapitre l'est, je me suis dit que rester dans ce pays serait dangereux.

Voilà voilà…

Une review ? Bip !