Spoilers : Attention, je fais une petite révélation sur le passé de Grissom que l'on apprend dans un épisode de la saison 6. Je suis sûre qu'elle est véridique, même si les biographies officielles fournies par CBS disent autre chose.
GraceAurel : Merci pour ta curiosité et tes encouragements.
Elyalis : Encore merci pour ton enthousiasme débordant. Pour répondre à ta remarque, forenscics sciences se tradutt effectivement par sciences médico-légales. Mais je sais aussi que le mot sciences forensiques est utilisé en français. Nous avons une faculté de criminologie dans mon université et l'une des matières étudiée s'appelle ainsi. C'est un nouvel anglicisme il faut croire.
Chapitre 5
Sara sentait la fatigue d'une difficile nuit de labeur envahir son corps. Finalement, elle n'était pas si reposée. Sa migraine était revenue, son dos la faisait souffrir et surtout, un sentiment de frustration l'envahissait : en une nuit, ils n'avaient pas avancé d'un iota dans l'enquête en cours. Aucun indice probant n'avait fait surface au cours des 12 dernières heures d'investigation. Rien. Malgré sa fatigue, Sara sentait sa légendaire ténacité refaire surface, elle voulait connaître le fin mot de cette enquête. Pourtant, elle savait que cette nuit était son dernier service nocturne. Dans 3 jours, elle commencerait dans l'équipe de son nouveau superviseur. Les petits mots qu'elle avait glissés dans les casiers de ses anciens collègues étaient là pour témoigner de la véracité de cet état de fait.
Sara referma la porte de son vestiaire et se massa les tempes, espérant faire diminuer ainsi son mal de tête. Ah maudit corps ! Comment faire taire cette lancinante fatigue qui la taraudait depuis ces quelques mois ? Sara refusait d'accepter que son corps puisse la trahir. Elle admettait la présence du problème, mais elle ne l'acceptait pas. Les Sidle souffraient en silence, les Sidle serraient les dents. Mais pas cette fois, aujourd'hui sa volonté ne suffisait plus.
Avant de quitter le LVPD, la jeune femme savait qu'il lui restait une chose à faire : avertir Grissom de son départ. Son superviseur n'avait manifesté aucun signe qui pourrait suggérer qu'il était au courant de sa mutation. Mais connaissant le gaillard, cela ne voulait rien dire. Le cœur rempli d'appréhension, Sara se dirigea vers le bureau de l'entomologiste. Elle frappa doucement sur la porte entrouverte et attendit une réponse :
-Entrez ! Sara s'executa et se trouva bientôt en face de l'homme qui avait occupé toutes ses pensées jusqu'à très récemment.
-Grissom vous avez une minute ? L'intéressé releva la tête et ôta ses lunettes.
-Oui ? C'est à propos de l'enquête ?
-Non je… c'est à propos de moi. Sara hésita un court instant, puis décida d'écourter l'attente et se lança d'un trait :
-Je viens vous informer que j'ai demandé ma mutation à Ecklie il y a quelques jours. Je vais travailler en équipe de jour pour des raisons de santé.
Ouf ! C'était dit ! Sara crut remarquer un court voile de déception passer dans les yeux de son interlocuteur. Néanmoins, son visage restait impassible. Sara ne savait pas si elle souhaitait que Grissom réponde quelque chose, ou si finalement elle préférait le voir rester silencieux. Comme à son habitude. Le scientifique répondit :
-Oui… Conrad m'en a parlé. Il m'a appelé avant-hier pour me demander si votre départ m'indisposait. Au vu des raisons qui sont à l'origine de votre demande, j'ai répondu que non.
Ainsi il savait. Cela faisait deux jours qu'il était au courant et… rien. Pas un coup de téléphone, pas un seul e-mail, pas une seule convocation dans son bureau. Rien. La jeune CSI était partagée entre la déception, l'indifférence et la colère. A moins qu'il n'y ait de la tristesse également ?
-Bien, dans ce cas vous avez pu prendre les dispositions qui s'imposaient pour me remplacer. Je voulais m'assurer que mon départ précipité ne porterait pas trop préjudice à l'équipe. Comme ça ne semble pas être le cas, je crois que tout est en ordre.
-Oui… Je vous souhaite de recouvrer une meilleure santé Sara. Tâchez de vous ménager un peu et… bonne chance avec vos nouveaux collègues, Petersen est un excellent chef d'équipe et un CSI très compétent. Et…
Grissom sembla vouloir ajouter quelque chose mais s'interrompit. Il se mordit les lèvres puis resta muet. Un long silence gêné s'installa petit à petit. Sara sentait la tension monter dans la pièce. L'électricité ambiante de tous les mots restés prisonniers dans leurs gorges respectives devenait palpable. Une fois de plus, les pensées de chacun resteraient cachées dans leurs esprits, manifestation tangible de leur maladive timidité respective. Timidité ou fierté ? Sara sortit de sa torpeur et rompit le silence :
-Merci. J'espère que nous aurons l'occasion de travailler sur quelques cas en commun… de temps à autres.
N'ayant pas envie de supporter un autre long moment sans parole, Sara tourna les talons et se dirigea vers la porte. Au moment d'atteindre la poignée, elle entendit Grissom lui dire doucement :
-Petersen ne connaît pas sa chance… Vous êtes une remarquable enquêtrice Sara. L'équipe de nuit vient de perdre un excellent élément… si ce n'est le meilleur…
Sara sentit percer le regret dans la voix de son superviseur. Néanmoins, elle ne se retourna pas. Elle continua son geste et sortit de la pièce.
Grissom s'affala lourdement sur son canapé. Il ôta ses chaussures et enleva ses lunettes. Il resta ensuite immobile, le regard absent. Sa nuit avait été longue et difficile et s'était terminée d'une façon peu agréable. Sara partait. Sa décision était soudaine et apparemment sans appel, mais donnant suite à de bonnes raisons. Le scientifique ne les contestait pas, au contraire, il était soulagé de savoir que la jeune femme semblait enfin avoir décidé d'écouter son corps, de devenir raisonnable. D'avoir une vie. Mais il n'arrivait pas à comprendre pourquoi son ancienne collègue était passée directement par Ecklie. Elle avait ainsi court-circuité la hiérarchie et, bien que ce soit là le cadet des soucis de Grissom, cette attitude le dérangeait. Ce n'était pas dans les habitudes de Sara. Alors pourquoi ?
La sonnerie du téléphone interrompit les pensées de l'entomologiste. Son cœur sembla manquer un battement lorsqu'il identifia le numéro sur l'écran LCD de son portable.
Terri.
Grissom prit une grande inspiration avant de décrocher. Il s'apprêtait à prendre une grande décision, probablement la plus importante de toute sa vie.
-Grissom !
-Bonjour Gil !
Sa voix était ténue et comme lointaine. Aucune ressemblance avec celle que le scientifique avait entendue lors de leur dernière entrevue. Quelque chose avait changé. Terri ne laissa pas longtemps Grissom dans l'ignorance. Elle entama la conversation directement dans le vif du sujet :
-Il faut qu'on se voie, tout de suite. Depuis notre rendez-vous au parc les choses ont évolué. Je suis à l'hôpital… depuis deux jours.
-Terri je… c'est grave, je veux dire…
-Je n'en sortirai plus Gil.
Elle avait dit ça sur un ton posé, calme et réfléchi. Grissom n'avait détecté aucune trace de panique dans sa voix. En revanche, il sentait sa propre peur croître sournoisement, lui faisant perdre le peu de moyen quil possédait avant de décrocher le combiné. Il fallait qu'il se ressaisisse. Grissom ne réfléchit pas longtemps et répondit prestement les mots qui lui semblaient les plus naturels en ces circonstances :
-J'arrive ! Tu es au Desert Palm ?
-Oui, chambre 204, service d'oncologie. Je t'attends.
La communication s'arrêta là. Grissom enfila ses chaussures, remit ses lunettes et quitta son appartement rapidement. Ce matin, il allait affronter ses appréhensions et toutes les craintes qui emprisonnaient son existence depuis si longtemps.
L'infirmière se préparait à conduire la visite du matin. Elle s'affairait prestement à réunir les dossiers médicaux de chaque patient sur un petit chariot. Le médecin-chef qui faisait la tournée des patients avec elle aujourd'hui n'était pas commode, mieux valait parer à toutes remontrances de sa part. Au milieu de ses préparatifs, elle remarqua un homme grisonnant s'approcher du desk des soignants. Il avait l'air préoccupé, mais c'était une chose courante dans un hôpital. Malgré la peur de se faire sermonner par l'irritable médecin, la femme s'arrêta quelques instants pour détailler le visiteur. Il scrutait les panneaux en plissant légèrement les yeux, cherchant visiblement son chemin. L'employée nota qu'il avait belle allure avec ses cheveux argentés aux niveau des tempes et un visage encore peu marqué par l'âge. Non pas qu'il semblât vieux, mais elle estima qu'il devait approcher de la cinquantaine. Dommage que son physique encore avantageux fût gâché par des habits quelque peu informes et flottants. La soignante décida d'abréger l'errance du nouveau venu et s'adressa à lui :
-Vous cherchez quelque chose ou quelqu'un Monsieur ?
-En effet… L'infirmière remarqua qu'il jetait un rapide coup d'œil à son badge avant de poursuivre… Sharonna. Je souhaite voir Mme Miller, Terri Miller. Grissom espérait qu'elle avait conservé son nom de jeune fille. Elle se trouve en chambre 204 je crois.
-Oui, c'est au fond du couloir Monsieur… ?
-Grissom, Gil Grissom, je suis un ami.
-Bien, faites seulement. Mais je vous rappelle que l'heure des visites se termine dans une heure. Bonne visite.
Monsieur Grissom lui adressa un sourire de remerciement et se dirigea dans la direction qu'on lui avait indiquée. Sharonna se remit à son ouvrage, en se disant que certaines personnes étaient tout de même bien loties… Enfin, si l'on voulait, Sharonna se rappelait que cette patiente souffrait d'un cancer du pancréas en phase terminale. Et puis, elle n'avait pas non plus à se plaindre, avec un mari à la maison et un amant bien caché qu'elle s'apprêtait d'ailleurs à rejoindre à la fin de son service. Plus que six heures ! Cette pensée lui fit oublier sa nouvelle rencontre et elle continua son travail avec l'efficacité des gens portés par une excitante perspective.
Grissom toqua doucement à la porte de la malade puis actionna la poignée. Terri gisait dans son lit, entourée de nombreuses machines dont les bips incessants résonnaient froidement dans la pièce. Les yeux avertis de l'entomologiste reconnurent une pompe à morphine à côté du lit de la patiente. En s'avançant, il nota également qu'elle avait une sonde naso-gastrique et un porte-à-cath fiché sous la clavicule. Les médecins avaient sorti la grosse artillerie. Terri ne lui avait pas menti, il ne lui restait que peu de temps à vivre.
Lorsqu'elle l'aperçut, Terri tenta de se redresser dans son lit pour faire meilleure figure. Pourtant, elle savait que sa mine grisâtre et ses joues creusées ne pourraient tromper son visiteur. En plus, elle ne portait pas sa perruque.
-Hello Gil, merci d'être venu. Prends un siège, la discussion va être rude.
Grissom s'exécuta et vint se placer à côté de l'anthropologue. Il nota qu'elle ne prenait pas de gants pour parler de la situation. Sa voix était déterminée mais son visage exprimait une angoisse intense. Prenant son courage à deux mains, il commença sans détour :
-Quelles sont les nouvelles ?
-Elles sont mauvaises, comme tu t'en doutes. La dernière chimiothérapie que nous avons tentée n'a donné aucun résultat. Les analyses montrent que mon pancréas est totalement détruit et ne produit plus ni enzymes digestives ni insuline ou glucagon. Les radios ont révélé des métastases pulmonaires et hépatiques. Pour couronner le tout, je suis entrée en agra (N/A agranulocytose. Les cellules immunitaires telles les neutrophiles et éosinophiles, qui constituent la première ligne de défense contre les pathogènes, sont en nombres très réduits. Ceci est un des plus gros effets négatifs des chimiothérapies. Cet état peut aussi survenir lorsque la tumeur devient importante et infiltre le système immunitaire du patient.) avant-hier ce qui signifie que mon système immunitaire est totalement hors-circuit.
-Je vois… et comment te sens-tu ?
-Malade… Mais la douleur est supportable grâce à la pompe à morphine, les médecins sont généreux avec la dose qu'ils m'ont allouée. Je ne sens presque rien. Je vais t'éviter de devoir pauser la funeste question en te disant que les médecins ne me donnent pas plus de deux semaines à vivre.
-Terri je… je suis désolé.
-Ne le sois pas Gil. Je suis préparée à ce moment depuis longtemps déjà. Et puis… une chose plus importante me préoccupe… as-tu pris ta décision ?
Oui il l'avait prise. Au fond, il l'avait prise depuis longtemps. Probablement depuis ce fameux après-midi sur le banc. Mais une quelconque force empêchait Grissom de la dire à haute voix. Même chez lui il ne l'avait pas prononcée, pourtant, elle n'aurait été entendue que de lui seul. Il savait que s'entendre communiquer sa décision à la jeune femme serait le point de non-retour.
-Oui, j'y ai réfléchi. Ma réponse est oui Terri, je prendrai soin de notre fils. Tu peux compter sur moi.
Terri sentit alors les larmes remplir ses yeux. Ses traits se détendirent et elle sentit un immense soulagement l'envahir. La paix aussi. Elle pouvait mourir tranquille. Tout son corps se décrispa et elle sentit même la douleur s'atténuer légèrement. Elle continua d'une voix douce :
-Merci Gil. Cette nouvelle me soulage grandement. Je suis consciente que je te demande un sacrifice. Je suis sincèrement navrée de devoir te le demander, vraiment. Mais je n'ai pas le choix.
-Je sais bien Terri.
-Qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis ?
Grissom réfléchit quelques secondes. Il avait craint qu'elle ne lui posât cette question, car il n'avait pas trouvé de réponse. Il avait cherché pendant de longues heures une réponse cohérente à lui donner. Mais rien n'était venu. Il savait qu'elle n'apprécierait pas de s'entendre dire qu'il ne faisait que son devoir, sans plus. Alors, Grissom décida de lui donner la vraie réponse, sans détour. Il lui devait bien ça, l'honnêteté :
-Je… Mon père est décédé quand j'avais 9 ans. Ma mère m'a élevé seule après ça. Je me rappelle avoir eu peur de me retrouver seul quand c'est arrivé. Et… j'ai été content de savoir qu'il me restait un parent pour veiller sur moi.
Grissom fut heureux de constater que les yeux de Terri ne se remplissaient pas de compassion ou de pitié comme il l'avait craint. La jeune femme se contenta de lui adresser un sourire de gratitude. Il n'avait pas menti.
-Terri je… je sais que ma vie va changer, énormément. Ce n'est pas un problème, mais j'ai tout de même quelques questions… Je… Comment Mathew va-t-il prendre la nouvelle ? Sait-il que tu es malade ? Et enfin je… je n'ai absolument aucune idée des besoins d'un enfant de six ans !
Terri prit son temps pour répondre. D'une part elle était amusée que l'éminent Dr. Grissom fût ignorant au moins sur un sujet de l'univers : les enfants. Mais elle réfléchissait aussi à la façon de répondre à ses peurs. Elle ne voulait pas l'effrayer.
-Tu sais Gil… ton fils a pris de toi plus que tes yeux. Il est très intelligent et vif pour son âge. Il sait que je suis malade et il sait aussi que je vais mourir. Nous en avons beaucoup discuté et il comprend ce que ça signifie… à son niveau bien sûr. En ce qui te concerne, sache qu'il connaît ton existence. Je lui ai toujours dit qui était son père, lui laissant ainsi le choix de te contacter plus tard s'il en ressentait le besoin. Je lui ai expliqué que nous n'étions pas fâchés, mais que parfois les grandes personnes suivent des chemins différents. Cependant, pour être honnête, je ne sais pas exactement comment il va réagir en te voyant, et en comprenant pourquoi tu fais soudain apparition dans sa vie.
-C'est justement ça que je crains…
-Il est suivi par un pédopsychiatre depuis le début de ma maladie. Et tu sais Gil, nous ne saurons jamais sa réaction tant que nous n'aurons pas essayé. Quant à ses besoins, tu n'as qu'à penser à ce que tu voulais quand tu avais son âge. Fie-toi à tes propres souvenirs…
-Terri quand j'avais 6 ans je parcourais la plage à la recherche d'animaux morts pour les autopsier. Je lisais James Bond et j'étudiais les papillons. Les enfants de cet âge ont… d'autres préoccupations !
-Peut-être… peut-être pas ? Fais confiance à ton fils pour te montrer ses besoins Gil. Aucun enfant ne se laisse mourir de faim, de soif ou de sommeil. Ils ont tous besoin de l'affection de leurs proches et savent la demander. Tu feras des erreurs Gil, tu choisiras la mauvaise option parfois. Tu le feras souffrir probablement. Mais jusqu'à preuve du contraire, il n'existe aucun livre pour devenir parents. C'est par essence le savoir qui s'acquière par l'instinct et les émotions. Et si tu laissais pour une fois un humain t'apprendre quelque chose Gil ? Une chose qu'on ne trouve pas dans les livres mais dont tout le monde a besoin pourtant : l'amour.
Grissom ne trouva rien à répondre à la jeune femme. Il se tut un instant, puis continua de poser de nombreuses questions. Il lui demanda ce qu'il mangeait dans quoi il dormait quels étaient ses intérêts, ses passions. Chaque réponse de la maman était consciencieusement enregistrée par le cerveau de l'entomologiste. Terri était amusée de voir l'homme qu'elle avait toujours considéré comme étant le plus érudit qu'elle eût connu ignorer des choses aussi… basiques. Il discutèrent ainsi le reste du temps, ne voyant pas l'heure tourner. Ils furent interrompus dans leur conversation par un discret bruit contre la porte. Elle s'ouvrit ensuite et Sharrona apparut dans l'embrasure :
-Monsieur Grissom, il est temps de vous en aller. Nous allons devoir faire les soins de Mme Miller. Mais vous pouvez revenir sans autre cet après-midi. Les heures de visites sont affichées à l'accueil.
Grissom se leva docilement et sortit de la chambre, non sans avoir promis à Terri de repasser dans l'après-midi. Il se dirigea vers sa voiture dans le parking sous-terrain de l'hôpital. Il était soulagé. Un poids immense venait de s'envoler de son corps. Il avait pris la bonne décision, la plus juste. Mais la plus risquée aussi. Sa vie s'apprêtait à changer du tout au tout, et Grissom fut surpris de constater qu'il ressentait de la peur… mais aussi de l'enthousiasme. Il était content, heureux. Et c'est le sourire aux lèvres qu'il démarra pour aller annoncer que l'équipe de nuit allait perdre un autre membre au profit de l'équipe de jour.
TBC…
N/A : Ouhh ce chapitre fut difficile à écrire. Je n'ai pas trouvé évident de décrire la juste attitude de Grissom face à cette entrevue. J'espère que ce nouveau chapitre de ma Fic vous plaira. N'hésitez pas à me laisser pleins pleins de reviews !
