Un grand merci à tous pour vos reviews et encouragements. C'est vraiment un plaisir de recevoir vos feed-backs, tellement plaisant que je me surprends à attendre vos commentaires avec effervescence. Je passe bientôt tout mon temps sur le site à compter mes reviews comme une gamine qui vérifie ses trésors… lol. Voici donc le chapitre 8 avec son lot de GSR et de tragédie pour la petite vie de nos persos adorés ! Au passage, désolée pour l'attente avant la publication, mais je fus toute occupée à autre chose ces jours-ci.

Chapitre 8

Les rayons du soleil couchant filtraient doucement au travers des stores à lamelles de la fenêtre, dégageant ainsi un voile de lumière tamisée à l'intérieur de l'appartement. Tout était calme et la pièce semblait vide de toute présence humaine. Pourtant, un éclair jaune pâle révélait un visage et des cheveux bruns appuyés sur un coussin du canapé qui trônait au centre du salon. Les traits étaient tirés et figés dans une attitude d'intense réflexion.

Sara pensait.

Voilà trois jours que son ancien superviseur avait fait son apparition au sein de sa nouvelle équipe. Leur relation ne s'était de loin pas améliorée, chacun adoptant l'attitude de l'autruche apeurée. Grissom n'avait pas donné suite à leur dernière conversation, se contentant de continuer leur quotidien comme si de rien n'était. Sara ne savait plus quoi faire. Se retrouver aux côtés de l'homme qu'elle aimait silencieusement depuis cinq longues années sans jamais voir la moindre évolution devenait de plus en plus pénible. Elle savait à présent que, outre ses soucis de santé, la vraie raison de son transfert d'équipe résidait dans cette seule et unique raison : elle avait souhaité s'éloigner de Grissom. Pour vivre, pour respirer. Alors pourquoi fallait-il alors qu'il sabote son plan malin ? Il semblait à Sara que le scientifique s'ingéniait à lui rendre la vie difficile et à la faire souffrir. Elle s'imaginait bien pourtant qu'il devait avoir une toute autre raison que celle de la tourmenter pour avoir abandonné son poste de superviseur. Mais laquelle ? Mais la vraie question, elle le savait, était plutôt de savoir pourquoi cet homme la faisait tant souffrir, et surtout pourquoi n'arrivait-elle pas à s'en détacher ?

Parce qu'elle l'aimait.

Elle avait depuis longtemps pris conscience de cet état de fait. Pendant un temps, il lui avait même semblé que ses sentiments étaient partagés. Mais au vu de l'évolution de leur relation, elle s'était mise à en douter sérieusement, voire même à se demander si elle n'avait pas tout inventé.

Lasse de tourner et retourner les mêmes histoires dans sa tête pour la centième fois, Sara quitta son canapé et décida de se mettre à préparer son souper. Elle se dirigea vers son frigo et poussa un soupir de déception en constatant qu'il était totalement vide. Elle hésita quelques instants à appeler un livreur à domicile, puis préféra sortir pour faire des courses. Ce serait l'occasion de se changer les idées et de sortir un peu.

Elle parqua sa voiture devant le supermarché du quartier voisin et ferma sa portière. Il était 19h et c'était l'heure d'affluence, les rayonnages étaient noirs de monde, et elle se demanda comment elle pourrait jamais atteindre les produits végétariens. Finalement, après quelques coups de coude bien placés et de nombreux « pardon, excusez-moi », elle accéda aux marchandises tant convoitées. Tandis qu'elle se plongeait dans l'étude comparative des différents plats pré-cuisinés, son oreille fut attirée par une voix familière. Elle reposa l'emballage qu'elle tenait en main et tendit l'oreille plus attentivement.

-Non Mathew, pas de bonbons aujourd'hui. Nous ne prendrons que les ingrédients nécessaires à notre souper. Tu as dit que tu voulais des frites, du ketchup et des brocolis c'est bien ça ?

-Oui… répondit une voix d'enfant dans laquelle perçait une légère déception. Mais Gil, juste un chewing-gum ?

Sara était mortifiée. Grissom ! Non pas que la présence de l'entomologiste dans une grande surface puisse lui sembler si étonnante, après tout il devait bien manger de temps à autre lui aussi, mais il était de toute évidence accompagné d'un enfant. Sara s'aperçut avec terreur que les voix se rapprochaient dangereusement vers son rayon. Bien sûr ! Les brocolis sont dans cette allée ! La jeune femme tourna les talons et couru se cacher derrière une pile de papier-toilette en promotion.

Les deux garçons arrivèrent une seconde plus tard, l'un portant un panier à provision, et le plus jeune serrant fermement une grosse grenouille en peluche dans ses bras. Sara les observait de loin choisir méticuleusement les brocolis et les placer dans le panier. Elle fut étonnée de voir la patience dont faisait preuve Grissom avec le petit garçon. Le scientifique tentait de proposer d'autres légumes à l'enfant et celui-ci répondait invariablement :

-Non, Chocogrenouille et moi voulons des brocolis pour ce soir… S'il te plaît…

-Et si moi je n'aime pas les brocolis ? répondit Grissom avec un sourire amusé.

-Ah… alors… Le petit garçon pencha la tête vers la grenouille et sembla tenir une importante conversation avec elle. « Bon alors nous mangerons ce que tu aimes, j'ai choisi les frites, tu choisis les légumes. »

Sara put observer l'entomologiste prendre un cornet de carottes ainsi que, plus discrètement cette fois, un ou deux cœurs de brocoli. Le garçonnet n'avait rien remarqué, car ses yeux étaient fixés sur le sol et il s'appliquait à ne marcher que sur les dalles du carrelage, en évitant soigneusement les lignes des joints. La jeune femme décida qu'il était temps d'abréger son espionnage et se dépêcha de quitter sa cachette. Elle courut vers la sortie comme une gamine prise en faute et se rua dans sa voiture. Elle prit quelques instants pour se remettre de ses émotions puis démarra et rentra chez elle.

Elle avait oublié de s'acheter à manger.

Grissom s'affala sur son canapé et enclencha sa chaîne stéréo. Immédiatement, la mélodie des Slavonic Dances de Antonin Dvorjac remplit la pièce et calma le scientifique.

Il se sentait mal.

Sa vie lui échappait complètement depuis quelques temps. D'abord la découverte de sa paternité inattendue… puis Sara. Il savait qu'il avait franchi un pas de plus vers l'inacceptable en changeant d'équipe sans en avertir la jeune femme. Mais il ne s'était tout simplement pas vu l'appeler pour lui annoncer qu'ils allaient se retrouver travaillant de jour tous les deux. Cela aurait impliqué beaucoup trop de choses. Il aurait dû révéler un peu de soi, parler de sa vie, de ses sentiments. Et comme il l'avait un jour dit à Catherine, il ne parlait jamais de lui, à personne.

Pourtant il en aurait envie parfois. Mais une main invisible clouait ses lèvres à chaque occasion qui se présentait, l'empêchant ainsi de formuler ses peurs, ses craintes ou tout simplement sa joie. Il rêvait de pouvoir crier à Sara son amour pour elle. Cette passion qui dévorait son corps depuis… depuis toujours probablement. Grissom ne croyait pas aux coups de foudre, il ne croyait en rien qui ne puisse être scientifiquement prouvé d'ailleurs. C'était plus rassurant de voir la vie sous un angle cartésien. Pourtant, cette femme, il l'avait dans la peau. Chaque jour il attendait de pouvoir la sentir évoluer à ses côtés. Chaque frôlement, chaque mot résonnaient dans son cœur comme une douce mélodie. Il en profitait à chaque instant, mais de la même façon qu'il vivait sa vie depuis quarante ans. Silencieusement.

Sara ne l'attendrait pas indéfiniment, il s'en rendait compte. Il était d'ailleurs étonné qu'elle l'attende toujours. Mais il y avait tellement d'obstacles à leur relation… Son travail, comme avait dit Terri, il était marié aux sciences médico-légales. Et il y avait son âge aussi, quinze ans de différence. Grissom avait toujours eu peur de tomber dans l'affreux stéréotype du vieil homme qui sort les jeunes poules. Sara était jeune, elle méritait quelqu'un de son âge, quelqu'un qui pourrait encore changer à ses côtés. Lui était décidemment trop vieux.

Le téléphone interrompit brusquement la symphonie en Do majeur de Dvorjac et par là même les tribulations cérébrales de l'entomologiste. Il se leva et décrocha le téléphone.

-Grissom

-Bonsoir Dr Grissom, ici le service d'oncologie du Desert Palm Hospital.

Immédiatement, le scientifique su que cet appel était de mauvaise augure. Un frisson glacé parcouru son corps entier et il adopta l'attitude crispée des gens qui attendent une terrible nouvelle.

-Nous avons une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Madame Miller vient de décéder il y a une heure. Elle avait laissé des instructions pour que vous soyez averti lorsque cela arriverait.

-…

-Monsieur Grissom vous êtes là ?

-Oui je oui pardon…

La pièce dans laquelle se trouvait Grissom se mit brutalement à tourner. Ses jambes semblaient s'être traîtreusement changées en coton incapables de soutenir son poids. Il s'assit précipitamment sur la première chaise qui lui tomba sous la main. Les paroles de la réceptionniste du service semblaient lointaines et étouffées. Il n'écoutait que très distraitement les recommandations de son interlocutrice. Une certitude venait de le frapper de plein fouet.

Il était temps de tenir sa promesse.

Sara s'évertuait à trouver des liens entre les victimes du cas qui l'occupait elle et Grissom depuis maintenant 12 jours. Elle feuilleta à nouveau le rapport du légiste sur le troisième cadavre. En dépit de la première impression, le cœur n'avait pas été arraché, mais plutôt consciencieusement disséqué. On avait sectionné l'aorte, les deux veines caves ainsi que le tronc pulmonaire. Les tissus alentours n'étaient que peu endommagés, du vrai travail de professionnel.

L'interrogatoire du personnel soignant de chacun des services auxquels appartenaient les victimes n'avait rien donné. Elles étaient toutes trois des soignantes consciencieuses et n'avaient pas fait d'erreurs professionnelles qui auraient pu provoquer le mécontentement quelque peu exagéré d'un patient lésé. Les trois femmes étaient appréciées de leurs collègues et aucune ne semblait avoir d'ennemis connus, probablement par manque de temps d'ailleurs. Les pauvres victimes avaient apparemment un horaire de travail monstrueux, travaillant plus de septante heures par semaine. Pas de famille, ni de parents.

Sara s'arrachait les cheveux à force de chercher des réponses qui ne semblaient pas exister. A ce moment, l'esprit vif de Grissom aurait été d'un grand secours. Mais pour une mystérieuse raison, il était absent depuis deux jours. Son absence inhabituelle et la découverte de la jeune femme lors de son escapade au supermarché l'intriguaient. Surtout l'affaire du supermarché. Sara connaissait très peu de détails sur la vie privée du scientifique, comme toute l'équipe et probablement tout le labo d'ailleurs. Mais elle savait qu'il était fils unique. Le petit garçon de l'autre jour ne pouvait donc pas être son neveu. Comme elle doutait fortement que Grissom eût des amis suffisamment proches pour faire de lui le parrain de leur enfant, elle se demandait d'où ce petit bonhomme pouvait bien sortir. Absorbée dans ses réflexions, désormais fort peu reliées à l'enquête qu'elle étudiait, elle n'entendit pas Greg entrer dans la pièce et s'avancer discrètement dans sa direction. Avec un sourire réjoui, le jeune homme pressa rapidement les mains de chaque côté de la taille de la jeune femme, dans le but évident de la chatouiller. L'effet recherché ne se fit pas attendre longtemps, la jeune femme poussa un cri de surprise et se retourna vivement vers le mauvais plaisantin.

-Ha très malin Greg, vraiment très habile ! Sara hésitait entre la colère et l'amusement léger.

-Alors Miss, j'espère au moins que l'objet de tes si absorbantes pensées est un beau brun, avec un corps d'athlète et une intelligence hors du commun… Tu vois de qui je parle ?

-Euh… Dorian Gray ?

-Haha très drôle ! Alors ? Comment ça se passe dans ta nouvelle équipe ?

-Oh… bien. Le chef est sympa et tous les autres membres aussi.

-Et Grissom ?

-Quoi Grissom ?

Comme à chaque fois qu'elle entendait quelqu'un prononcer le nom de son collègue, Sara sentit ses muscles se crisper et sa colère refaire surface. Toutefois, elle tâcha de rester aimable devant son ami. Sa voix restait était neutre lorqu'elle répondit :

-Grissom reste Grissom Greg. Toujours fidèle à lui-même.

-Je vois… C'est étrange tout de même son départ précipité tu ne trouves pas ? Nous avons tous trouvé tes messages d'adieu dans nos casiers et Grissom nous a annoncé ton transfert une fois que tu étais partie. Te connaissant, c'est parfaitement normal, tu détestes les adieux et les effusions d'émotions. Au passage Nick et Warrick te saluent, ils t'enverront un mail pour fixer une prochaine partie de billard. Bref, pour en revenir à Grissom, pas moins de deux jours plus tard, il nous réunissait en salle de repos après le service pour nous annoncer son propre départ d'ici à quatre jours… Pour un type qui a toujours été prévisible et réfléchi, moi je trouve ça louche !

-Il vous a dit qu'il partait ? Sara avait ouvert des yeux étonnés.

-Ben ouais normal non ? Il ne t'en a pas parlé ?

-Je… non… Sara sentait que la conversation déviait sur un terrain glissant pour elle et ses sentiments. Elle changea donc de sujet. « Et alors, qui remplace Maître Grissom à l'équipe de nuit ? »

-Ohhhh devine ?

-Catherine ?

-Bingo !

-Ahhh mes pauvres…

-Ouais bon, c'est pas trop mal non plus. Je suis passé CSI de niveau 2 et je travaille souvent avec Nick, on se marre bien. Tu savais qu'Archie nous avait rejoints sur le terrain ? L'équipe se rajeunit un peu, je trouve ça bien ! L'ambiance est détendue et la Willows ne fait pas trop sa cheffe, alors c'est agréable.

-Je suis contente pour vous… Ici tout va bien également. Elle jeta un rapide coup d'œil à sa montre puis continua : Oh il faut que je te laisse Greggo, mon service est terminé, je vais rentrer.

-Ben ça alors ! Sidle qui part à l'heure… Comment il s'appelle ?

-Petersen. Mon nouveau superviseur n'encourage pas les heures sup'. Et puis, il fait beau alors je vais aller me ballader un moment.

-A bientôt Sara.

La jeune femme lança un clin-d'œil à son ami et quitta la salle d'un pas énergique. Une ballade, tu parles ! Elle allait tranquillement s'installer dans son fauteuil et méditer sur sa non-relation avec Grissom. Mais qu'est-ce qui n'allait pas chez elle ?

Il régnait un cafarnaüm incroyable dans l'appartement d'habitude si ordonné. Des tableaux contenants de nombreux papillons étaient appuyés contre différents murs. Un nombre invraisemblable de bocaux et d'animaux séchés trônait sur la table du salon, lequel par ailleurs contenait également des cartons à moitié ouverts dispersés ça et là. Des livres de sciences médico-légales ou des traités d'entomologie se mêlaient à des jouets d'enfants un peu partout sur le sol de l'appartement.

Grissom déménageait son précieux chez-lui.

Terri était décédée depuis trois jours et le pauvre homme avait l'impression qu'un typhon avait balayé d'un coup la quiétude de son existence. Mathew devait arriver dans deux jours et tout devrait être en ordre d'ici là. Le futur papa voulait que l'enfant se sente chez lui. Il avait donc fait venir des déménageurs pour installer les affaires de son fils dans son ancien bureau. Les cafards, araignées et autres larves finiraient au grenier, dans un premier temps.

Grissom se releva péniblement après qu'il a terminé l'installation du dernier meuble de la chambre d'enfant. Il ne restait plus qu'à installer les divers jeux et livres du gamin et l'affaire était réglée. Mais le scientifique préféra garder cette réjouissant activité pour plus tard, pour l'heure, il était temps de se rendre au labo.

Une fois la porte d'entrée du LVPD franchie, Sara se dirigea directement vers la salle des archives. Depuis l'ouverture de leur difficile enquête, Grissom et elle avaient l'habitude de s'y retrouver tous les matins, Petersen les ayant dispensé du briefing matinal.

En entrant dans la pièce, elle constata que son coéquipier était déjà présent et l'attendait assis à la table. A son entrée, il se leva :

-Bonjour Sara. Nous avons du nouveau. J'ai demandé aux services industriels de la ville de chercher les noms des entreprises propriétaires des hangars dans lesquels nous avons trouvé les corps. Et devinez quoi ? Ce sont toutes des filiales du géant pharmaceutique Med-Oc.

-Tiens ! Encore un indice qui tend à prouver que le tueur est bien un médecin ou autre… On y va ?

Grissom lui répondit par un signe de tête affirmatif et quitta la pièce le premier. Une fois dans la voiture, le trajet s'effectua en silence, chacun feignant de ne pas remarquer la gêne de l'autre. Leurs rapports s'étaient enfermés dans une sorte de statu quo de la non communication. Chacun avait des choses à dire à l'autre et tous deux le savaient. Mais ils préféraient ignorer tous ces non-dits et feindre l'entente cordiale entre collègues. Après tout, leurs aptitudes au travail n'en pâtissaientt pas, alors pourquoi changer ce comportement si confortable?

Brass leur avaient obtenu un rendez-vous avec le responsable des relations publiques de la boîte pharmaceutique. L'homme les attendait dans son bureau, situé au quatrième étage selon l'hôtesse d'accueil. En parcourant les couloirs, Sara ne put s'empêcher d'admirer la beauté de l'architecture du bâtiment. Les lignes étaient droites, le design épuré et sobre. Le sol et les murs étaient recouverts de marbre clair avec quelques reproductions des tableaux de Juan Mirrò disséminées ça et là. Il fallait croire que la chimie pharmaceutique rapportait de l'argent pour que l'entreprise se soit offert un si beau centre administratif.

Le tintement d'avertissement pour l'ouverture des portes de l'ascenseur tira Sara de sa rêverie. Elle y entra et commença de se concentrer pour rassembler ses idées et prévoir les questions qu'elle poserait au représentant de la boîte.

-Nous devront nous montrer prudents Sara. Il ne faut pas accuser, ni même sous-entendre une accusation lors de notre interrogatoire. Nous voulons juste savoir comment Med-Oc peut posséder autant d'entrepôts vides. Nous devons trouver un lien entre elle et les victimes. S'ils se sentent menacés, ils ne diront rien, mais en plus ils risquent d'envoyer des dizaines d'avocats vers Ecklie pour se plaindre de diffamation.

-Bien entendu. Je vais leur demander la liste de tous leurs consultants et de tous leur personnel et clients. Il faut trouver une relation entre eux et le Desert Palm ainsi que…

Sara fut interrompue par un violent bruit sourd et l'arrêt brusque de l'ascenseur. Le choc lui avait fait perdre l'équilibre et elle s'était retrouvée projetée contre le torse de Grissom. Les lumières s'éteignirent dans la foulée, ne laissant que le panneau de contrôle de l'ascenseur éclairer faiblement la cabine.

-Ah voilà mais c'est pas vrai ! Une panne ! Nous voilà bénis !

-C'est sans doute une coupure de courant. Je vais utiliser l'interphone pour signaler notre présence.

Grissom se dirigea à tâtons vers les boutons de commandes et chercha l'interrupteur pour contacter le service technique. Lorsqu'il pressa sur la touche, il ne reçu que des grésillements fort désagréables. Visiblement, le service technique était injoignable pour le moment.

-Ah c'est aussi en panne…

-Pfff je hais les ascenseurs Grissom…

-Ce n'est pas mon endroit favori non plus. Mais nous n'avons qu'une chose à faire : patienter. Quelqu'un finira bien par nous trouver.

TBC…