Kurosaki Karin et kurosaki yuzu, BleachDe lost.
Disclaimer : Aucun être, même fictif, n'est ma possession.
Une porte claqua. Karin venait d'entrer dans le domicile familial Kurosaki. Elle fit une pause pour se déchausser et reprit sa course. Ses pas pressés résonnaient sur le parquet signalant sa présence. Elle erra dans chaque pièce pour finalement surprendre sa soeur sortant de la buanderie. Les bras chargé par le panier de linge sec, Yuzu ne put que rebondir sur sa brune de soeur.
- Ho! Désolée, tu n'as rien ? S'empressa-t-elle de dire.
- J'ai un truc à te demander, dit froidement Karin.
- Si c'est pour tes chaussures à crampon, elles sont même pas encore passer par l'étape machine, s'exprima-t-elle en avançant dans le couloir.
- Non, soupira Karin immobile. Faut que tu m'aides à cuisiner.
Yuzu s'arrêta, surprise des mots qu'elle venait d'entendre. Elle fit pivoter le haut de son corps pour confronter son expression figée avec celle, sérieuse, de sa soeur.
- Oh, Mais quelle bénédiction t'a donc changé ? Tu t'es enfin décidé à me soulager de mon programme quotidien ? Que les esprits de la maison soient purifiés !
Elle dit cette réplique en, un, lâchant le panier de linge qui ne se renversa pas; en, deux, arborant un de ces visages souriant et plein d'étoiles; en, trois, courant, les bras grands ouverts, vers sa soeur.
- Non, répliqua Karin en tenant à distance l'agrippeuse.
La main de sa jumelle sur le front, l'expression de Yuzu passa de la joie à la déception. Sûre que la vélocité de sa soeur fut tombée à zéro, Karin retira sa défense manuelle.
Erreur. Profitant de la faiblesse de sa cible, Yuzu d'une impulsion l'enlaça. Elle, en perdut l'équilibre et se retrouva plaquée au mur.
- Pas grave ! Chanta Yuzu, le sourire aux lèvres en se frottant la joue contre celle de sa soeur. Partager entre filles c'est déjà très bien.
- Si tu veux mais arrête ça ! Ordonna la brune tout en se débattant.
Yuzu défit son emprise, faisant glissant ses mains du dos aux hanches de sa doublure brune. Elle fixa un temps court les joues rosies de Karin, toujours en position délicate contre le mur.
- Quoi ? demanda la sportive de la famille, en tentant de se remettre droite.
Yuzu porta une main à la joue de sa soeur et la caressa. Un petit sourire malicieux avait du mal à se dissimuler sur le visage de la maîtresse de maison. Puis elle reprit son chemin de départ.
- Attend-moi, je vais juste mettre à sécher le linge, dit-elle en ramassant le panier.
Appuyée d'une main contre le mur, Karin regarda disparaître sa soeur dans un tournant du couloir. Elle secoua la tête, histoire de retrouver son objectif. Enfin remise, elle prit la direction de la cuisine.
Elle n'eut pas longtemps à attendre. À peine Karin prit appuie sur levier pour s'étirer, que sa soeur lui massait les épaules.
- Futur cordon bleu ! S'extasia Yuzu.
- Aaahhh... ne put lâcher la brune sous l'emprise de sa soeur.
- Alors sur quelle recette veux tu mon aide ? demanda la cuisinière confirmée sur un air amusé tout en faisant des petits cercles dans le cou de sa disciple.
- Onigiri, lâcha Karin dans ses retenues.
Yuzu, leva un sourcil à ce mot. Sous la surprise, elle laissa glisser ses mains sur le dos de son double. Les petons piégés dans un creux elle se colla au corps présent devant elle. Sa tête se plaça naturellement sur une épaule.
- Sérieux ?
- Oui, répondit Karin en se retournant.
- Bah pour commencer la cuisine, y'a pas mieux que des onigiris. Voyons voir ce qu'il faut.
Yuzu s'activait dans tout les coin de la cuisine en quête d'ingrédient et d'ustensile.
- Je veux en faire pour demain, ajouta la brune.
- Hmm s'interrompit la demoiselle en tablier. Ça modifie beaucoup les choses. Faut que les onigiris soit fait le jour même. Bon, aujourd'hui je vais te montrer comment faire et demain, tu les feras toi-même.
Karin n'eut pas son mot à dire, Yuzu hochait de la tête tout en semblant danser dans la cuisine.
Elle était dans son élément, s'amusant de son devoir d'enseignement. Sa brune jumelle, suivait le spectacle, sans un mot. Concentrée à tout retenir, elle s'était lancée dans un pas de deux dans l'intention de ne point gêner Yuzu.
Ce fut vite expédié, pensa la sportive, ne se rendant pas compte de l'extrême simplicité de la recette.
- Voila ! s'écria Yuzu. Tout beau, tout bon.
- ooookay, y'a plus qu'à t'imiter demain.
- Non non. Il faut que tu comprennes que faire la cuisine, c'est avant tout un état d'esprit. Il faut chercher à insuffler sa passion, ses désirs dans ce qu'on prépare. Goutte !
Karin obéit et se régala de sa première bouché. Yuzu gigotait de joie sur place.
- Délicieux, conclut la sportive de la famille.
- Oui parce que je l'ai fait avec tout l'amour que j'ai pour toi. Pour chaque membre de la famille qui va s'empiffrer avec. Et toi, pour qui tu vas préparer tes onigiris ?
Le sourire malicieux était de retour sur le visage de Yuzu. Karin, prise de court par la question, détourna les yeux en penchant légèrement la tête sur le coté.
- Pour moi, seulement pour moi, formula-t-elle
- Si tu le dis.
Yuzu ne s'attarda pas l'hésitation de sa soeur. Après avoir pouillé la chevelure de Karin, elle quitta la cuisine.
- Bah, c'est pas tout ça, mais ni les vêtements ni tes chaussures ne se laveront tout seul. Je te laisse faire la vaisselle, tu l'as mérité.
Karin ne put protester, sa soeur avait déjà disparu dans un rire. Ne pouvant couper court de sa corvée, elle s'y mit.
En fredonnant.
rappel : Yuzu et Karin sont de fausses jumelles (ou jumelles dizygotes).
