Interactions,
Kurosaki Karin, kurosaki Yuzu, Asano Keigo et Yasutora Sado, de Bleach.

De Lost pour Heera.
Disclaimer : Aucun être, même fictif, n'est ma propriété.

Note : Dû à un manque total de repères temporels, par rapport à l'action du manga, la fic peut se passer n'importe quand. Mais par pur souci de simplisme, je place mon texte, un an après le début du manga.
Cet interlude est en deux parties. Si vous voyez du shojo ai, pas grave, c'est ma faute. Si vous voyez du shonen ai… pas grave, c'est votre faute (se marre).
Le choix du visuel (couleur, déco) du bento est de Babel121. Big dédicace sista ! (se marre bien)


Yuzu ferma la porte en appuyant le dos contre celle-ci. Le clac de la porte fut léger comme le regard de la ménagère sur sa sœur souffrante. La demoiselle aux cheveux châtains s'avança lentement, prudence nécessaire au bon transit du plateau convoyant le remède.

Karin était couchée sur le côté, pliée vers le mur. Elle sentit le matelas se déformer à ses cotés. Mais la brune ne bougea pas. Sa sœur se servit de la chaise comme table basse, se libérant ainsi les mains du plateau.

- Karin, Appela la dame au tablier, en tapotant la hanche de la malade.

Couvrant tout l'oreiller de sa chevelure, l'appelée tourna la tête vers sa sœur.

- Allez, lève toi pour boire le médicament, Ordonna l'infirmière en herbe, en tenant le verre d'eau.

- Oui oui…

La brune détourna la tête, revenant ainsi dans sa position initiale sur l'oreiller. Et elle ne bougea plus.

- Karin ! Insista Yuzu en la secouant.

- Haaaa… laisse moi agoniser.

- Tu agoniseras après avoir pris ça !

La sportive jeta un coup d'œil à sa jumelle. Elle faisait une moue énervée avec laquelle on pouvait difficilement la prendre au sérieux.

- Tu peux me répéter ça ? Demanda l'agonisante en se mettant en position assise.

- Tu agoniseras après avoir pris, ha ! S'écria la petite ménagère, prise de court.

La brune saisit le verre avant que sa sœur ne le reverse dans sa réaction. Elle commença à s'agiter dans tout les sens, réalisant le sens de sa phrase.

- Mais mais !

- Tu devrais éviter de dire ça à un malade, Pointa Karin, en secouant la tête.

- Mah ç'est pas ce que j'ai voulu dire! protesta Yuzu.

Elle avait une moue poignante de regret que sa sœur eut du mal à fixer. La brune ferma les yeux et lui tapota l'épaule.

- Je sais je sais, Répéta la malade avec un sourire un peu forcée.

Yuzu en avait l'air satisfaite. Karin baissa son regard sur la solution aqueuse qui devait l'aider à faire passer son mal. Sa sœur remarqua son expression peu motivée.

- Bon …

- Aller, cul sec ! L'encouragea la pseudo-infirmière.

Sa patiente leva les yeux vers elle, tel un acte d'imploration désespéré. Yuzu afficha un visage encore plus souriant. Sa vis-à-vis soupira et rebaissa les yeux vers le récipient. Elle en but, d'une traite, le contenu.

- Yay ! Se réjouit la demoiselle en tablier en récupérant le verre.

- Yay aussi… Continua la victime, grimaçante, en se laissant tomber en arrière.

Yuzu posa le verre sur le plateau, posé sur la chaise auprès du lit. Elle garda le silence un très court moment laissant le petit grognement de sa sœur perdurer.

- Ha la la, Soupira la personne en santé.

Karin posa son bras sur son visage pour masquer ses yeux.

- J'aurais jamais cru …

- Quoi ? Demanda la convalescente

- J'aurais jamais cru que l'amour te frappe ainsi.

La brune leva légèrement le bras pour regarder sa sœur. Leurs regards se croisèrent l'un rêveur l'autre négatif. Karin soupira et rabaissa le bras.

- Tu pars tout sourire et pleine d'énergie et quand tu reviens tu souris toujours, mais avec des maux d'estomac… 'Sont violent les petit papillons.

- Mais qu'est ce que tu vas imaginer ?

- Je ne savais pas que l'expression "la maladie d'amour" pouvait être si réelle…

Yuzu se prit un oreiller dans la face. Elément mystérieusement tenu par une brune pas très en forme, qui avait pris la peine de se relever pour ce geste.

- Redescend sur terre ! Ordonna Karin, en se laissant retomber. J'ai juste mal au bide.

Yuzu arrangea sa mèche de cheveux sur le front, en gardant le silence. Sa sœur ramenait lentement l'oreiller vers sa place originelle.

- Donc arrête de divaguer et laisse moi me

- Je me suis trompée …

- On peut dire ça. Donc si tu pouvais me

- Ha !

À cette deuxième interruption, Karin se frappa le front et soupira.

- Quoi encore ? Demanda le plus lentement possible la malade.

- Tu as eu ta première menstruation ! Félicitations.

La brune, stupéfaite par la réplique, posa l'oreiller. Tandis que sa sœur gigotait surplace en frictionnant le ventre de la convalescente.

- Ma sœur est une femme maintenant. C'est génial !

- Mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça ... Maugréa Karin dans l'oreiller.

- Hmm j'aurais aimé qu'on les aient en même temps, mais bon tu es la plus précoce de nous deux.

Karin se releva et commença à frapper sa sœur avec l'oreiller.

- Tu. Vas. Arrêter. De. Délirer.

- Maaaaaaiiiiiiiis, se plaignit Yuzu, se protégeant de ses bras.

- C'est rien de tout ça ! Dit la brune en cessant de frapper.

Reprenant conscience de ses douleurs, elle se recoucha sur le côté. La petite ménagère mis son visage face au sien.

- Sûre ?

- Sûre, Siffla Karin entre ses lèvres.

- Tu me le dirais, si l'un ou l'autre cas arriverait ?

Le visage de la brune s'attendrit. Elle prit le temps de regarder les détails du visage de sa chère sœur.

- Oui, je te le dirais.

Yuzu eut l'air enchantée d'un seul coup, ce qui rire sa sœur.

- Maintenant je peux avoir du calme ?

- Okay, répondit du tac au tac l'infirmière en herbe.

Elle luit fit un câlin et pris en main le plateau. Elle quitta sans un mot la chambre. Ainsi Karin se retrouva seule avec ses maux de ventre et pensées du moment.

- Amour…

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Sado patientait calmement sur "le" banc. Pour la quatrième fois, il gardait une petite boîte, peinte de jaune et de fleurs tropicales, à ses côtés. Les créations de son art culinaires y étaient précieusement préservées. Son regard se perdait dans le flot des feuilles entraînées par le vent chaud de l'été.

- Tchad !

Il sorti de sa transe pour regarder son camarade se rapprocher. Sado eut du mal à le reconnaître tout de suite car il portait des lunettes de soleil. Mais monsieur Asano avait un comportement qui laissait très peu de doute.

- Mon ami, le salua-t-il en baissant ses protections solaires. Que fais tu dans ce parc ?

Keigo tourna la tête de droite à gauche. Il ne manqua pas de remarquer le nombre important de demoiselles.

- Oh je crois deviner, dit –il avec un sourire naissant. C'est l'été, les tenues de la gente féminines se font "légères".

Après avoir fait un tour sur lui-même, l'observateur tapota avec énergie l'épaule de Sado. Après avoir retiré ses verres, il s'assit, en allongeant ses bras au sommet du dossier.

- C'est un bon point de vue que tu as là.

Remarquant une Femme, plus qu'une autre, Keigo changea de position. Il ramena ses mains sur ses genoux. C'est alors que la boîte vint attirer son attention.

- Mais que vois-je ? Un bentô. Tu as tout prévu.

Le soudain intérêt de son ami, pour le dit objet, fit tourner le visage de Sado. Il pu voir le pouce levé ainsi que le clin d'œil que lui faisait Keigo. Ce denier saisi le bentô.

- Euh le style, la couleur…Pointa-t-il en scrutant la boite. Ce n'est pas le tien.

Il tourna la tête, donnant un regard interrogatif à Sado. Ce dernier écarta les lèvres pour affirmer la déduction. Mais il n'eut pas le temps de faire plus.

- Tchad, te serais tu trouvé une demoiselle ? Demanda-t-il avec un regard accusateur.

Le colosse fut tout aussi choqué à l'écoute de cette conclusion que le fut Kaigo à la formulation de celle-ci. Ils se regardèrent en chien de faïence. Pis le détective des coeurs se leva.

- Aaaaaah, enfin ton charme à fait mouche ! Le congratula-t-il en le frappant dans le dos. Je suppose qu'elle est du type petite sœur, qui prend soin de toi, fait tes goûters. Haaa, j'en rêve ...

Keigo déposa le bentô dans la main qu'avait tendu Sado dans une tentative d'arrêter l'exubérance de son ami. Puis l'enquêteur lui tourna le dos.

- Moi… Entama t-il avec un ton faible. J'ai une grande sœur et ma vie est un enfer esclavagiste.

Keigo fixa son camarade de classe, de ses yeux mouillés. Sado n'eut plus à arrêter son show.

- Au début elle était gentille, elle m'a appris des choses... Continua t-il la voix tremblotante. Et puis, une fois tout appris. Elle m'a forcé a appliqué sans cesse, sans cesse... haa misère.

C'est là qu'un sifflement triste l'interpella. Ce son provenait d'un chien de petite taille qu'il n'avait pas encore remarqué.

- Toi, tu as compris ma peine, mon petit loup, dit Keigo en s'accroupissant devant la créature. Enfin...

Keigo se releva et s'étira. Il vint se placer devant Sado.

- Tant d'émotions... ça creuse. Ça ne te gêne pas si je me sers.

- Oui, Repondit simplement Sado en ouvrant la boîte.

- Alors qu'avons-nous là ... S'interrogea l'affamé en se penchant. Des onigiris ... simple mais on va trop en demander.

Keigo saisit l'un des onigiris.

- Goûtons les merveilles de ta princesse, Exulta-t-il en portant le met en bouche..

- C'est

Sado fut interrompu par les toussotements violents de son camarade.

- C'est moi qui les ai fait…Pu dire, le colosse, dans un moment de calme sonore. Keigo était, quant à lui, parti pour faire "sa" scène.

- Au meurtre ! ... j'agonise ... tu as tenté de me tuer ! Tchad comment tu as pu ?

Sado resta muet devant le désir de réponse de sa victime. Cette dernière se releva en riant.

- Si tu voyais ta tête, en avalant une autre bouchée du onigiri. Tu cuisines ?

- Etonnant ? demanda Sado.

Ils eurent un petit rire. Et Keigo revint s'asseoir en continuant de manger.

- Enfin, c'est moins pire que je l'aurais cru. Je me souviens de mon premier plat.

Le regard du consommateur se perdit au loin.

- Ah la la direct aux urgences…

Sado leva un sourcil, tandis que son ami riant en hochant de la tête.

- Enfin bref tu aurais pu me dire que je faisais fausse route.

- Comme si tu m'en avais laissé le temps.

- Okay okay, c'est ma faute, approuva-t-il à contre coeur.

Le chien aboya.

- J'ai compris que c'était de ma faute, pas la peine d'en rajouter, petit monstre, dit-il en lui tirant la langue.Tchad , je sais pas qui t'essayes d'impressionner avec ça , mais sache que je te soutient dans cette voie.

- C'est pas ce que tu imagines.

- Il semble que ne se soit jamais le cas, ajouta Keigo dans un rire. Mais bon tu me raconteras tout ça la prochaine fois. Okay ?

Keigo se leva. Sado opina du chef. Son ami lui souris et commença à s'éloigner du banc.

- Merci pour l'onigiri. Si je tarde trop ma sœur va me tuer... Adieu mon ami.

- A la prochaine, lui répondit Sado avec force.


Merci de votre lecture. Voilà je me suis bien amusé à l'écrire, même si ce fut la misère, niveau mise en scène, pour la deuxième partie. Mais ce fut une excellente remise en jambe, bref. A très très bientôt pour le chap 3 de "un lien".