Chapitre 22 :

Une fois la peluche lavée, elle la fit sécher sur le bord de la fenêtre pendant qu'elle mangea. Elle réessaya de pratiquer le Nen toute l'après-midi, elle ragea plus d'une fois. Mais au bout de bien 2 heures à suivre les conseils du livre et à méditation, elle sentit une énergie affluer dans son corps. Une lumière aussi bleue que ses yeux glissa sur son corps comme de l'eau.

Malia : enfin, j'ai réussi, j'ai réussi à ouvrir mes Chôkos ! Et sans l'aide de l'autre gothique ! S'exclama-t-elle en levant les bras, victorieuse. Maintenant, garder l'aura autour de son corps. Elle referma les yeux et tenta de la garder pour ne pas que cette aura bleue ne s'échappe, seulement quelques secondes après, ce fut une étape de plus de réussie pour la blanche ! De l'eau ! Et une feuille et un verre.

Elle partit chercher ce qu'elle eut cité et les posa sur le bureau, la feuille sur la surface de l'eau du verre, elle mit ses mains autour du récipient et laissa son aura l'entourer. Le résultat de ce test fut que la feuille se mit à bouger sur la surface de l'eau.

Malia : Manipulation, comme Shar et Irumi ! S'exclama la jeune femme. Maintenant je sais sur quoi baser mon Hatsu ! Elle prit son carnet et barra quelques notes, comme : création de couteaux, téléportation, feu, sons, etc. Elle retourna ensuite à son livre sur le Nen. Bon maintenant, je vais apprendre le Zetsu en premier, ce serait bête que Fei découvre trop tôt que j'ai réussi ! Elle poussa le verre et se plaça au milieu de la pièce. Mais il faut peut-être que je commence par le Ren, ou le Ten ? Raaa je sais plus ! Bon aller, le Ren ! Elle ferma les yeux et essaya de sortir une plus grande quantité de Nen.

Étant le week-end, elle avait deux jours de repos, le numéro deux de l'araignée lui laissait le week-end libre. « La libérer de ne pas t'avoir dans les pattes », qu'avait-il dites. Malia ne l'avait pas pris si mal que ça, déjà elle connaissait son caractère froid et elle commençait surement à avoir l'habitude, disons que ça changeait du caractère de ses amis. D'ailleurs, elle se demandait souvent comment allaient ses amies de son monde. Comment ont-elles géré le fait qu'elle et Arun soit surement dans le coma ? Broyaient-elles du noir ? Ou au contraire senti foutaient-elles royalement ? Ou peut-être encore qu'elles s'inquiétaient que pour Arun et pas pour elle. Beaucoup de questions sur elles dans sa tête, elle voulait rentrer, pour leur dire qu'ils allaient bien, à ses amies et à sa famille.

Chez elle ça n'avait pas toujours été, famille recomposer, deux enfants de chaque côté, le beau-père faisait souvent des différences avec ses filles à lui. Au début ça se passait bien mais ça c'est peu à peu dégrader. Mal c'est toujours senti désoler pour sa mère, plusieurs fois elle c'était dit qu'elle aurait dû avorter comme elle l'avait prévu avant de voir l'échographie. Elle avait souvent essayé de mieux s'entendre avec son beau-père, mais rien, elle n'y arrivait pas. Pourquoi ? Elle n'avait jamais trouvé réponse. Pour elle, il ne l'aimait pas elle est sa grande sœur.

Par la suite, un petit frère, l'adorer, elle avait été un peu jalouse du petit nouveau au début. En primaire, elle suivait un psy, espoir pour ses parents que la psychologue trouve le pourquoi elle était comme ça avec son beau-père. Sa grande sœur également, mais avec elle ça n'avait pas duré longtemps le psy. Mal avait été suivie jusqu'au cm², tout ça pour qu'on dise à ses parents, « Malia est comme ça et c'est tout ». Piètre investissement.

Une fois rentrer au collège, ce fut tout comme la primaire, au niveau social. Elle a toujours été mise de coter pour cause, sa nature timide. En classe de cinquième, elle a rencontré son père biologique, un homme gentil qui adore embêter les gens et en particulier ses filles, une de plus désormais. En cette rencontre, elle a vu le fait que pendant un week-end sur deux et pendant les vacances, elle pourra ne pas être chez elle, où elle a toujours peur de faire un truc de mal, de rentrer et de se prendre une remarque si, où elle n'est pas totalement elle-même. Chaque fois qu'elle se rendait chez son père, elle en était heureuse. Plus de frère et sœur chiant à crier partout et à nous parler comme un chien.

Malia s'était toujours considérée comme quelqu'un qui faisait semblant de comprendre les autres. Quand quelqu'un est triste ou se fait mal, elle ne ressent pas énormément pour cette personne, que ce soit de l'inquiétude ou pas, elle ne ressentait pas vraiment de sentiment empathique pour les autres autour d'elle, encore aujourd'hui. Elle avait souvent essayé, mais rien, si quelqu'un est triste ou inquiet, elle a toujours du mal à trouver les mots, parce que justement, elle ne ressent pas tellement la tristesse de l'autre. Pourtant, elle adore ses amis(e)s actuels, c'est une certitude pour elle.

À la fin du collège, elle fut bien contente que celui-ci soit fini, rien qu'à regarder ses bras, on pouvait voir que ça n'avait pas été une partie de plaisir, pas qu'elle se faisait harceler, mais qu'elle avait plusieurs, problème. Dans sa famille, qu'elle croyait et croit toujours qu'elle en aurait la fautive, des problèmes dans son groupe d'amis, ses résultats scolaires et également son autodérision. À sa première année de lycée elle s'était dit qu'elle essayerait que ça se passe mieux chez elle et dans sa tête. Mais peine perdue. Heureusement qu'elle avait Arun, sa vie de collégienne aurait été encore plus ennuyeuse et dure sans lui. Les deux étaient toujours là l'un pour l'autre.

Elle s'était souvent dit que sa mère et certaines personnes aurait été mieux si elle n'était pas né, plusieurs fois elle a essayé de sauter de la falaise, étranglement, cachet, coupure, mais rien, elle n'arrivait pas à sauter de la falaise où elle se trouvait, au lieu de ça, elle resta au sommet et attendait, quoi ? Elle ne le savait pas, peut-être que ça aille mieux, ou alors que ça aille assez mal pour passer le cap. Elle avait des amis qu'elle considérait comme étant vrai, surtout Arun.

Son veux se réalisa seulement en deuxième année de lycée, après une période de stage de 1 mois qu'elle eut passé chez son père, tout avait l'air de se passer mieux chez elle, enfin, pour elle, elle ne savaient pas si de leur côté, sa mère et son beau-père le pensaient aussi. Mais elle essayait de paraître plus positive.

Mais manque de bol, quand tout commençait à aller mieux, elle est sa meilleure amie ce sont retrouver ici, pour une raison inconnue, un maitre de Nen puissant, un dysfonctionnement des dimensions ? Ils n'en savent rien. Elle sait maintenant que les animés et manga ont une dimension a eu, ils ne sont pas dans un écran ou dans une page de BD, Nan, dans un univers, surement créé par quelqu'un qui vient d'on ne sait où.

À force de penser à plein de chose en même temps, la blanche n'avait pas remarqué qu'elle avait augmenté son aura plus qu'elle ne le voulait au départ, sans s'en rendre compte. Elle entendit toquer à sa porte. Perdue dans ses pensées et ne l'entendit pas, alors la personne rentra dans la pièce timidement, ce fut le jeune homme brun, grand frère de la petite Azalée.

Dai : Excusez-moi, puis-je entrer ? Dit-il en passant sa tête dans la pièce. Voyant qu'on ne lui répondait pas il entra et vit la jeune femme dans une sorte de transe. Il s'approcha toujours timidement et lui tapota l'épaule gauche. Excusez-moi, est-ce que… Il ne put dire plus qu'il fit éjecter à l'autre bout de la pièce par la blanche qui réalisa quelques secondes plus tard qu'elle venait de frapper quelqu'un.

Malia : Oh mince ! S'écria-t-elle en se dirigeant vers lui. Désolé, je réagis souvent comme ça quand on me fait peur ! Tu vas bien ? Demanda-t-elle la main tendue vers lui, il la saisit et se releva en se frottant la tête.

Dai : Oui ça va, enfin, je crois. Dit-il, Malia s'excusa encore une fois et le jeune homme répondit que ce n'était vraiment pas grave. T'inquiète ce n'est rien. Affirma-t-il. Je voulais vous demander de baisser un peu ton aura, je peux la sentir et ça me dérange un peu vois-tu. Expliqua le brun poliment.

Malia : Oh oui, désoler, je viens de réussir à ouvrir mes Chôkos et j'étais un train de m'exercer, je n'ai pas pensé au fait que des gens de cette auberge pourraient la sentir, j'étais prise dans l'euphorie de ma réussite. S'excusa-t-elle en se penchant légèrement en signe d'excuse. Le brun lui faisait les yeux ronds, la blanche le regarda interloquée. Quelque chose ne va pas Dai ? Demanda-t-elle.

Dai : Vous m'aviez dit que tu venais d'ouvrir tes Chôkos c'est bien ça ? Demanda-t-il à son tour, Malia acquiesça. Tu viens de recouvrir l'auberge entière avec ton aura, je suis sûr que quelqu'un maitrisant le Nen aurait pu le sentir en passant devant le bâtiment ! Malia le regarda incrédule. Venait-elle de pousser son aura autant que ça ?

Malia : Hein ? Je n'ai pas tant poussé mon aura, si ? Le brun lui confirma ce qu'il lui avait dit avant. Alors là j'ai du mal à le croire, j'étais perdue dans mes penser, je n'ai même pas fait attention à si je maintenais encore mon aura ou non.

Dai : Pourtant je peux vous dire que si. Et l'auberge n'est pas la plus petite du village. Dit-il. Pour une débutante, tu commences fort ! C'est un bon début. La félicita-t-il. La blanche souris face à cette phrase, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de vrais félicitations, avec Feitan en même temps.

Malia : Merci, ça me fait plaisir d'entendre ça ! Dit-elle en souriant de toutes ses dents. Dai rougit légèrement.

Dai : Ouais de rien. Bon, moi j'y vais, ma petite sœur va m'attendre pour manger, au revoir. Il tourna les talons et sortit de la chambre de notre héroïne.

Une fois je jeune homme sortit, Malia s'allongea sur son lit, maintenant qu'elle avait arrêté d'utiliser le Ren, elle se sentit fatiguer, elle mangerait bien un bout elle aussi, elle fit des exercices d'étirement et alla à la douche.

Elle repensa à ce que Dai lui eut dit quelques minutes plus tôt, elle était sur la bonne voie. Elle en fut fière, « Ahah, prend ça dans les dents Fei, j'ai pas besoin de toi pour apprendre le Nen ! », se dit-elle. Un sourire fier trônant sur ses lèvres. D'ailleurs, en parlant de Dai, elle le trouva un peu bizarre, un coup il était confiant et d'un coup, il redevenait timide. En plus de ça, parfois il la vouvoyait et puis l'instant d'après il la tutoyait, elle trouvait ça un peu marrant et ricana toute seule sous la douche.Elle finit sa douche et en sortit, en passant devant le miroir, elle regarda son corps, quelques bleus furent visibles par-ci par-là, son entrainement n'était pas de tout repos. Elle prit un legging et un débardeur comme pyjama et sortit de la salle de bain, en tournant la tête vers la fenêtre, elle vit son nouvel ami en peluche toujours sur le bord de celle-ci.

Malia : Merde ! Fei-nounours ! Je t'ai oublier désoler ! Elle prit l'ours en peluche et le sera contre elle. Bon, tu as le mérite d'être bien sec ! Elle s'assit sur le bord de son lit avec l'ours Fei, non sans avoir fermer la fenêtre. Mon aura a recouvert toute l'auberge. Murmura-t-elle. Wouaaahh, mon aura a recouvert toute l'auberge ! Tellement de satisfaction, j'aimerais trop le dire à Ar, mais bon, je vais l'impressionner lui aussi, faut que je continue à travailler, Dai a dit que j'étais sur la bonne voie. On continue les effort et on est optimiste pour une fois Mal !

Elle entendit soudain son ventre gargouiller, signe qu'il voulut manger, elle posa donc son ours en peluche contre le mur sur le lit, prit un livre et descendit manger dans la salle de l'auberge. Elle se rappela que ce matin, monsieur Rimshi (l'aubergiste) lui eut dit qu'elle devait régler la note, si elle voulait rester plus longtemps, elle remonta donc, prit son portefeuille et sortit de l'argent. Comme elle ne sut pas quand est-ce qu'ils repartiraient avec Fei, elle pensa régler pour une semaine. Au pire c'est de l'argent voler donc bon, même si elle part avant, elle laissera l'argent en plus à Monsieur Rimshi.

Elle descendit donc enfin et chercha le vieil homme, elle le trouva en train de préparer la fermeture des portes. C'est vrai qu'il commença à se faire tard, elle s'était entrainé pas mal de temps. Elle s'approcha de lui et l'interpela.

Malia : Monsieur Rimshi ? Le vieil homme se tourna vers la blanche, quand il vit Malia, lui sourit, surement parce qu'il savait qu'elle venait régler la note. Tenez, c'est la note pour une semaine. Dit-elle en lui tendant des billets faisant la somme de 525 jenis, pour 75 jenis la nuit.

Monsieur Rimshi : Oh merci ma petite Malia, je savais que tu n'oublierais pas, nous sommes en fin de mois et je dois payer le loyer et mes fournisseurs, merci. La remercia-t-il en s'inclinant, heureux de pouvoir boucler ses fins de mois. Elle lui sourit et s'éloigna, elle alla au bar commander à manger et à boire auprès d'Ito Rimshi, la femme du vieil homme. La dame âgée la remarquer et lui offrit un grand sourire.

Malia : Bonsoir madame Rimshi, un curry épicé moyen et une bière rouge s'il te plaît. Demanda la blanche poliment. La femme aux cheveux blancs lui répondit que ça arrivait et qu'elle lui apporterait.

Notre héroïne alla donc s'assoir à une table au fond de la salle et sortit son livre. Malia aimait bien les aubergistes, madame Rimshi lui avait dit de la tutoyer et comme elle aimait bien la vieille dame et put le faire facilement, monsieur Rimshi lui ne lui avait pas dit de le vouvoyer ou de le tutoyer, alors elle continua simplement de le vouvoyer, bien que des fois elle faillit faire comme avec sa femme et lui dire « tu ». Une telle dizaine de minutes plus tard, madame Rimshi lui apportèrent son plat et sa bière rouge. Elle la remercia et la dame alla vaquer à ses occupations.

La blanche reprise sa lecture, toujours sur le livre de cannibalisme. Elle était vers la fin du livre, la famille de cannibales se fait poursuivre par des assassins engagés pour les tuer, la plus grande des enfants, c'est fait tuer, elle a été torturer pour savoir où se trouvait sa famille, mais elle n'a rien lâché, bravo à toi ma grande, s'était dit Malia à ce moment.

La blanche mangea tout en lisant son livre. Quand elle eut fini son plat et sa bière, elle ferma son livre et se leva, déposa l'assiette et le verre à la vieille dame au bar qui lui souhaita bonne lui, la jeune femme lui répondit de même. Elle monta dans sa chambre, heureuse de ne pas avoir croisé la fratrie pipelette qu'étaient Azalée et Dai. Elle ouvrit la porte de sa chambre et s'affala sur le lit. Prit son ours en peluche, se mit sous la couette et serra la peluche dans ses bras. Elle fut heureuse de cette journée, demain elle devra apprendre à camoufler son aura pour qu'n'on sache pas qu'elle a débloqué celle-ci.

Chapitre 22 ! Un petit chouya en retard mais, poster ! Comme j'ai repris les cours normalement ça devrait aller plus vite pour les écrire, pendant les vacances j'en ai profité pour avancer dans une ou deux histoires.

D'ailleurs j'ai publié une nouvelle histoire, c'est un Luxus x OC. Elle n'a pas encore de titre officiel, si vous avez des idées de titre n'hésite pas. Pour l'instant le titre est : Chaînes électrisées ! Bisounours !

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