Chapitre 23 :
La blanche mangea tout en lisant son livre. Quand elle eut fini son plat et sa bière, elle ferma son livre et se leva, déposa l'assiette et le verre à la vieille dame au bar qui lui souhaita bonne lui, la jeune femme lui répondit de même. Elle monta dans sa chambre, heureuse de ne pas avoir croiser la fratrie pipelette qu'était Azalée et Dai. Elle ouvrit la porte de sa chambre et s'affala sur le lit. Prit son ours en peluche, se mit sous la couette et serra la peluche dans ses bras. Elle fut heureuse de cette journée, demain elle devra apprendre à camoufler son aura pour ne pas qu'on sache qu'elle a débloquer celle-ci.
PDV Malia (ça faisait longtemps tien)
Le lendemain, Je restai dans ma chambre et y restai toute la journée pour tenter de maitriser le Zetsu, plus facile à dire qu'à faire, même à suivre les conseils du livre, impossible, je rageai encore une fois, mais, je dois maîtriser le Zetsu aujourd'hui, je ne veux pas que Feitan découvre tout de suite je développe mon Nen sans lui, je veux qu'il soit un tant soit peu bluffé et qu'il sache que je ne suis pas aussi faible qu'il peut le croire.
Essaie sur essaie et échec sur échec je me décidai à demander de l'aide à la seule personne qui savait que je m'entrainai au Nen. Dai. Pas que ça m'enchantait de rester dans la même pièce que deux pipelette comme cette fratrie, mais bon, je finirai surement par mis habituer à près tout, les filles et moi sommes de grandes pipelettes aussi quand on si met. Je me levai donc et sorti de ma chambre pour la première fois de la journée et j'allai au bar demander une bière, avant de demander où se trouva la chambre du frère et la sœur Glane. Madame Rimshi me répondit la chambre 6.
Je montai donc les escaliers jusqu'à la chambre 6 et toquai à cette porte portant ce numéro. J'attendis quelques secondes, puis une tête brune plus petite que moi m'ouvrit la porte. Azalée. Quand elle me vit, elle me fit un grand sourire, une sucette dans la bouche.
Azalée : Oh, Malia ! Salut ! Me salua-t-elle. Je lui fis un signe de la main pour la saluer. Qu'est-ce que tu viens faire dans notre chambre ? Me demanda-t-elle. Avant que je ne puisse parler, un sourire en coin prit place sur les lèvres d'Azalée. Avoue, tu es venue voir mon frère. Tu veux pas l'épouser par hasard ?! Me dit-elle, elle s'imagine vraiment de ces trucs cette gosse.
Malia : Non non, tu n'y es pas du tout, je suis bien venue voir ton frère, mais pour une tout autre raison. Dis-je dans un calme qui m'impressionna moi-même, d'habitude j'aurai été super gêné et serai devenue tomate. Je m'impressionne moi-même en ce moment. Je suis venue pour… Je ne pus finir ma phrase, car le grand frère arriva derrière sa sœur. Raa ils ont quoi à m'interrompre tout le temps ces deux-là !
Dai : Azalée arrête avec ça ! Je ne me marierais pas tout de suite, alors le propose pas à toutes les femmes que tu croises ! La sermonna-t-il. C'est vrai que si elle fait ça à toute, bonjour l'affiche. Ça doit pas être facile, si Hiroko ou Mei étaient pareil avec tous les mecs que l'on croisait, je les aurai déjà décalqué contre le mur. Excusez-la, elle fait ça souvent, c'est vraiment gênant. Il s'inclina, je ne sais pas si c'est en signe d'excuse ou pour camoufler ses rougeurs de gêne.
Malia : Oh t'inquiète, c'est rien. Mais il continua de s'excuser en étant incliné. Et relèves-toi c'est gênant que quelqu'un s'incline comme ça, je t'ai dit que ce n'était pas grave ! Il se releva enfin et m'invita à rentrer, je m'assis sur un fauteuil et Dai m'apporta une tasse de thé. Ça me change des bières et de l'eau. Azalée s'était installée sur le canapé à côté de son frère et jouait à la console, toujours sa sucette dans la bouche.
Dai : Alors, pourquoi viens-tu me voir ? Me demanda-t-il, prenant un gorger de son thé.
Malia : Est bien, je voudrais savoir, tu pratiquais le Nen ? Il acquiesça de la tête. Est-ce que ça te dérangerais de m'enseigner le Zetsu, j'essaie depuis ce matin et rien n'y fait, je n'y arrive pas. Il parut surpris de ma demande, il avait arrêté de ne serait-ce cligner des yeux.
Dai : Hein, tu es sûr que je suis qualifié pour ça ? Je ne suis pas douée pour grand-chose moi. Me dit-il peu sûr de lui, sur le moment j'eus envie de le frapper pour avoir dit sa sur lui, puis je me suis rappelé que je fis exactement pareil, voir pire par moments.
Malia : A vrai dire, je ne sais pas encore évaluer la puissance de l'aura de mon adversaire, ou même de deviner si cette personne pratiquait le Nen. Mais comme tu as senti mon aura hier, je me suis dit que tu devais le pratiquer. Lui dis-je. Maintenant que j'y pense, j'aurais eu l'air fine s'il ne pratiquais pas le Nen. Comme j'étai énervé de ne pas y arriver je suis venue ici sans réfléchir à ce cas de figure.
Dai : Euh… Oui c'était une bonne déduction. Mais je ne pense pas du tout être qualifié pour apprendre quoi que ce soit à quelqu'un. Sa phrase fini, je vis sa sœur poser sa console et frapper son frère sur la tête. Aie, Azalée qu'est-ce qu'il te prend ! S'exclama-t-il en se frottant la tête. Ça va te plain pas trop, moi je me prends des coups de parapluie, c'est rien à côté de cette frappe.
Azalée : Moi je te dis que tu peux le faire, c'est juste le Zetsu, tu le maitrises super bien en plus ! Lui dit la brune les joues gonflées.
Dai : Oui c'est vrai, mais l'apprendre à quelqu'un ce n'est pas pareil.
Malia : S'il te plaît, essaie au moins, j'aimerai pouvoir camoufler mon aura avant demain matin. Lui demandai-je. Il sembla hésiter, mais face à ma demande et au regard sévère que sa sœur lui lança, il soupira, résigner et murmura un faible, d'accord. Yes ! Merci beaucoup Dai ! Dis-je en sautant de joie, mais je m'arrêtai vite dans mon euphorie, et rougie de gêne d'avoir crié comme ça.
Après ça, nous finîmes nos tasses de thé et Dai me dit qu'on pourrait commencer tout de suite. J'acquiesçai et m'assis par terre, attendant ces explications. Azalée resta assit sur le canapé, les coudes sur le dossier, nous fixant, un sourire aux lèvres. Ce fut asser gênant d'ailleurs. Il me demanda de qu'elle catégorie j'étai, et lui répondis, de la manipulation. Il me montra le Zetsu, j'avais déjà vu Feitan l'utiliser durant l'entrainement, celui de Dai me paraît moins bien réussi que le nain, mais bon, qui suis-je pour juger, je n'ai même pas réussi à retenir mon aura hier.
Je sentis le regard de la brune sur nous, elle n'avait pas arrêté de nous fixer depuis qu'on avait commencé, elle rigolait parfois. C'est vrai que vu comme ça, on dirait un prof et son élève et Dai ressemble vraiment à un professeur, comment dire, maladroit, timide et gaffeur, j'avais moi-même parfois envie de rire des réactions qu'il peut avoir.
Dai : Azalée, arrête de nous fixer comme ça et de rigoler. Crit-il à sa sœur, ce fut la goutte de trop et je me mis à rire aussi. Toi aussi tu te moques !? Demanda-t-il en ma direction.
Malia/Azalée : pas du tout on pleure là, ça se voit pas ?! Disons-nous en même temps, ce qui ne fait qu'accentuer nos rires, Dai, lui était désespéré et ses lunettes avaient glissé et étaient maintenant de travers, ce fut encore plus hilarant que j'en eus mal au ventre. T'as les larmes aux yeux à force de rigoler !
Dai : Aaaah, déjà ma sœur qui rigole pour rien, alors si toi aussi tu t'y mets Malia, on n'est pas sorti. Il s'assit par terre, attendant que l'on se calme. J'avoue que j'ai le rire facile, mais les expressions de Dai sont aussi hilarantes que celles d'Aiko. Je peux pas m'empêcher de faire le rapprochement et ça me fait rire encore plus.
Azalée et moi finîmes de rire et je repris mon sérieux, écoutant les bons conseil de professeur Dai. J'ai fait plusieurs essaie jusque-là et ce fut tous des échecs. Ce n'est qu'au bout d'une heure que Dai vit une évolution, j'étais sur la bonne voie d'après lui. Après une heure et demie de plus, il me dit de descendre dans la salle à manger en mode Zetsu et de la traverser, si personne ne se retourne vers moi, j'aurai réussi une nouvelle étape. Mais, à la base, tout ce que je voulus, c'était que Feitan ne remarque pas mon aura pour pouvoir l'impressionner un petit peu. Pas carrément masquer ma présence.
Malia : Hein ? Je suis pratiquement sûr de ne pas avoir réussi à maitriser le Zetsu ! M'exclamai-je.
Azalée : A non, tu t'y mets pas non plus, j'ai déjà Dai, lui non plus ne crois pas en ses propres capacités ! Me dit-elle en rouvrant un paquet de bonbons, à l'apparence délicieuse je dois dire. Alors tu y vas et tu verras bien tu as encore pas mal d'heures avant demain matin, tu vas y arriver. M'encouragea-t-elle, elle me tendit une sucette avec un grand sourire, je pris la sucette, la fourra dans ma bouche et sortit de la chambre suivie de la sœur et du frère.
Je descendis donc les escaliers un peu hésitants, je fus persuadée de n'avoir, durant ces trois heures et demie, presque pas avancer. Marche par marche, je rejoignis la salle à manger, je regardai en haut des marches, la fratrie me fit un pouce en l'air. J'avançai donc tout doucement vers les gens qui se trouvèrent dans la pièce, je fus intimidé, mon Zetsu activé, je m'avançai vers les tables. Madame Rimshi passa à 5 mètres de moi et elle ne me remarqua pas, d'habitude, elle me fait toujours un sourire chaleureux. Là non, je commençai donc à passer entre les tables. Et ce fut la surprise totale, personne ne se retourna vers moi, comme s'ils ne sentirent pas ma présence. Je me retins de pousser un cri de joie et remontai les marches.
Malia : personne c'est retourner vers moi, c'est dingue ! M'écriai-je.
Azalée : ouais t'as réussi ! Je te l'avais dit de croire en tes capacités ! Me félicita la brune en sautant dans mes bras.
Dai : Bravo, tu as réussi en deux fois moins de temps que moi, tu es douée. Me dit-il à son tour. Je les remerciai tous les deux. Et si tu veux seulement effacer ton aura et pas ta présence entière, relâche juste un peu ton Zetsu. C'est vrai que je voulus juste utiliser le Zetsu pour que Fei ne sente pas que j'appris le Nen sans lui.
Malia : merci beaucoup Dai. Lui dis-je avec mon plus beau sourire, ce sourire ne voulut pas s'effacer tellement je fus contente de maîtriser le Zetsu.
Dai : Euh… Derien, je n'ai pas fait grand-chose hein. Me dit-il en se grattant l'arrière de la tête, visiblement mal à l'aise. C'est dingue comme quand il parle de quelque chose qu'il aime bien il soit confiant et ne paraît pas mal à l'aise, mais, quand il parle de tout autres choses, il le soit.
Malia : Si, toute seule je n'y arrivais pas, tu m'as beaucoup aidé. Essayai-je de le convaincre, mais chose difficile, il fut convaincu qu'il n'avait pas fait grand-chose, mais il m'a vraiment aidé. Pour te remercier, je vous invite à manger tous les deux ! Leur proposai-je. Finalement je les aime bien, au début, la nature pipelette et énergique d'Azalée m'avais fait un peu peur, mais, pas de quoi avoir peur, il faut vraiment que j'arrête d'être aussi associable. Aiko et Ar seraient là, ils me frapperaient surement pour avoir eu peur.
La fratrie accepta ma proposition, avec quelques réticences pour Dai, je trouvai que lui et moi avions certaines similitudes niveau caractère. Je laissai Azalée et Dai choisir où nous allions manger, ils choisirent un restaurant où ils y servaient des nouilles et des sushis, pour mon plus grand bonheur.
Nous entrâmes donc dans le restaurant, une serveuse vint à nous et nous demanda si nous voulions une table. Sur le coup j'eus envie de lui répondre, « non, non, pas du tout, nous sommes venues ici pour manger sur le parquet. Un parquet pour trois s'il vous plaît », Je me mis à pouffer toute seule, assez faiblement pour que seule Azalée et Dai m'entendirent rigoler, elle me questionna du regard et je lui fis signe que je lui expliquerai après. La serveuse nous installa donc à une table de trois près de la fenêtre.
Azalée me demanda de lui raconter le pourquoi j'eus rigolé, je lui expliquai donc ce que j'eus pensé tout à l'heure et nous nous mîmes à rigoler toutes les deux à s'en tordre de rire, Dai soupira à côté de nous, visiblement désespérer d'avoir trouvé quelqu'un comme sa sœur.
Lors de passer notre commande, je commandai un bol de nouilles au poulet avec du Naruto. Ça faisait tellement longtemps que je voulais goûter des vrais nouilles et pas que des instantanées. Avec mes nouilles je pris également des maquis, saumon, avocat, thon, saumon-avocat, que je partageai avec mes deux nouveaux amis. Azalée m'avait dit que maintenant je dus les considérer elle est son frère comme mes amis, nous avons même échangé nos numéros. Nous eûmes parlé de tout et de rien, ce fut vraiment agréable.
Sur le chemin du retour, j'eus l'impression que quelqu'un me regardait, mais à peine ai-je tourné la tête, cette impression eut disparu. Azalée m'interpela, ce qui me fit sortir de mes pensées et je les rejoignis.
Une fois à l'auberge, je fis un salut à madame et monsieur Rimshi et la fratrie et moi nous séparâmes. Je fus exténué, l'entrainement au Zetsu et quand même crevant, sur le chemin, j'avais essayé de seulement masquer mon aura sans pour autant masquer totalement ma présence, j'ai gardé cet état tout le long du chemin, on ne sait jamais si Fei passait par là et puis, ça m'a fait un super entrainement de le garder aussi longtemps. D'ailleurs c'était peut-être lui l'impression d'être observé tout à l'heure. Mouais, Nan, pas possible. Je me fais des idées.
Je pris une bonne douche tiède, même à cette heure du soi, il fait encore un peu chaud, dommage qu'il n'y ait pas de baignoire. Un bon bain chaud. Ça ferait tellement du bien. Quand on change de ville, j'irai dans une auberge avec une baignoire.
Je pris Fei-nounours et m'enroulai dans la couette, presser d'être à demain.
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