Chapitre 24 :

Une fois à l'auberge, je fis un salut à madame et monsieur Rimshi et la fratrie et moi nous séparâmes. Je fus exténué, l'entrainement au Zetsu et quand même crevant, sur le chemin, j'avais essayé de seulement masquer mon aura sans pour autant masquer totalement ma présence, j'ai gardé cet état tout le long du chemin, on ne sait jamais si Fei passait par là et puis, ça m'a fait un super entrainement de le garder aussi longtemps. D'ailleurs c'était peut-être lui l'impression d'être observé tout à l'heure. Mouais, Nan, pas possible. Je me fais des idées.

Je pris une bonne douche tiède, même à cette heure du soi, il fait encore un peu chaud, dommage qu'il n'y ait pas de baignoire. Un bon bain chaud. Ça ferait tellement du bien. Quand on change de ville, j'irai dans une auberge avec une baignoire.

Je pris Fei-nounours et m'enroulai dans la couette, presser d'être à demain.

Bon, deux nouvelles durant cette semaine, une bonne et bien sûr, une mauvaise nouvelle. Bonne nouvelle, Feitan n'a pas l'air d'avoir senti que j'eus ouvert mes Chôkos durant cette dernière semaine. Et mauvaise nouvelle, je suis encore plus crevé que d'habitude. Pourquoi ? Parce que maintenir le Zetsu tout en se défendant et attaquant c'est pas de tout repos et je ne suis pas encore bien entrainé à le maintenir aussi longtemps.

Je me débrouille mieux en combat qu'au début de mon entrainement, Feitan a cependant encore accéléré sa vitesse de déplacement. J'ai encore moins de mal à suivre. Mes muscles son tout le temps endolori et je m'écroule de tout mon long sur le sol. En parlant de Feitan, il n'est pas plus bavard qu'au début, en même temps c'est Feitan Portor, je ne m'attendais pas à ce qu'il me raconte une histoire sur sa vie, loin de là. Mais bon, j'ai quand même essayé de faire la causette et bah il me répondit une ou deux fois sur trente, c'est pas mal de mon point de vue.

Nous venons juste de finir l'entrainement de la journée enfin, il a quand même quelques gouttes de sueur sur le front, surement dû à la chaleur, je ne suis pas un adversaire asser coriace pour le faire suer quelques gouttes. Mais vraiment, ça lui donne un charme encore plus beau que quand il est normal. Je dus le fixer trop longtemps car il tourna la tête vers moi, ça faisait longtemps que je ne l'eut fixé aussi longtemps.

Feitan : Arrête de me fixer, je vais te prendre pour une psychopathe. Me dit-il le ton un peu menaçant. Je pouffai silencieusement, enfin pas si silencieusement, puisqu'il fronça les sourcils.

Malia : Dis celui qui aime torturer et voir saigner les autres. Dis-je pour répondre à son froncement de sourcils. Durant ces quelques semaines, j'arrive à lui parler sans trop être mal à l'aise et à parler plus facilement, il m'arrive même de me moquer légèrement de lui, dans ma tête la plus par du temps. Je veux pas mourir.

Feitan : Mouais, pas faux. N'empêche, arrête de me fixer comme ça, c'est chiant de sentir un regard en permanence sur soi. Oh si tu savais mon p'tit Fei, je pourrais te regarder encore longtemps, j'ai même regardée tellement d'AMV et de photo de toi que je pourrais te dessiner les yeux fermés. Les premières pages de mon carnet à dessin sont déjà bien remplies de dessins de toi. J'ai dit arrête de me fixer. Gronda-t-il plus fermement que sa dernière phrase.

Malia : T'es attrayant c'est pas de ma faute. Pause, je voulais pas le dire à voix haute. Je voulais pas le dire à voix haute, oublie. Dis-je en me levant, les joues qui commencèrent à rosir.

Feitan : Tu t'es pas excusé, tu fais des progrès. Me dit-il presque sur le ton de l'humour, venant de Feitan envers moi, c'est un premier exploit.

Malia : Mon pauvre crâne a déjà asser de bosses, pas besoin d'en rajouter de nouvelle. Lui répondis-je en frottant ma tête. Il peut cependant m'arriver de retenir des désolé par moments, mais fort heureusement, mon cerveau semble réfléchir plus vite ces derniers temps.

Feitan : Au fait, on part dans 2 jours, j'ai une mission, tu viens avec moi, je vais te tester en combat réel. Là où tu peux trouver la mort. Me dit-il le plus neutrement du monde. Il m'annonce littéralement que je pourrais mourir, mais tout va bien dans le meilleur du monde.

Malia : Je peux faire mon testament avant de partir ? Tu le donneras à Ar de ma part, ça pourra éviter qu'il meurt en essayant de te tuer. Lui dis-je avec un léger rire. Je sens que je vais être tellement stressé que je vais réussir à faire un faux pas et me faire décapiter en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Feitan : Donc tu pars déjà du principe que tu vas te faire tuer durant cette mission ? Me demanda-t-il. Je me tourne vers lui et lui répond le plus naturellement du monde.

Malia : Totalement. Je vis de suite un parapluie foncer vers moi, je l'esquivai de justesse. Je deviens bonne en esquive !

Feitan : Je te frapperais également quand tu diras un truc du genre. Si tu pars défaitiste, tu arriveras jamais à rien. Me dit-il en plongeant ses yeux dans les miens.

Malia : Je sais tu me l'as déjà dit au début de l'entrainement. Et sinon, c'est pas une excuse pour pouvoir me frapper ? Lui demandais-je, il haussa les épaules.

Feitan : peut-être, seule moi le sait. Mouais, ça veut dire oui. Demain dernier jour d'entrainement, après-demain tu auras la journée pour faire tes valises et prendre ce dont tu as besoin.

Malia : Je vais pas prendre une journée entière pour faire une valise et je dois rien reprendre, j'ai tous ce qu'il faut. A part peut-être des outils de dessins qu'il me manque. Répondis-je en réfléchissant à ce que j'aurais besoin d'autres.

Feitan : Je pensais que les filles comme toi aurait besoin d'une journée pour enfourner tous ce don une fille a besoin dans une valise. Hein ? Je suis pas une de ces filles comme PutIno qui prend trente ans pour faire une valise, surtout que si je veux je vole et puis basta. C'est dingue comme maintenant je parle de voler sans pression.

Malia : Ahah, tu fais dans l'humour maintenant ? Demandai-je sarcastiquement. Pour seule réponse il haussa les épaules, je soupirai. Bon, je pars en première, à demain et bonne nuit. Je descendis de mon rocher, pris mes affaires et fis un signe de la main à Feitan qui ne dû même pas y faire attention vu qu'il avait le nez dans son bouquin de torture. Maintenant que j'y pense, je suis sûr que tu adorerais les films Saw toi. Des films de torture, je pense qu'il devrait bien aimer.

Feitan : C'est quoi ? Me demanda-t-il, je me, tourna vers lui et vit qu'il c'était tourné dans ma direction, ça m'étonnai même qu'il fît gaffe à ce que j'ai dit, surtout que ce fut ce qui me passa par la tête.

Malia : Ce sont des films de jeu de torture, j'adore ces films, je les aie regardé en cours pour la plupart. Un mec qui veut apprendre à des gens à apprécier la vie à sa juste valeur. Il les enferme dans des maisons ou entrepôts et les personnages sont contraints de faire plusieurs épreuves s'ils veulent survivre. Un mec a fini écrasé par des murs qui se sont refermé sur lui. Lui expliquai-je, j'avais vraiment aimé ces films, j'étais scotché dessus, et j'ai loupé la moitié du cours en face de moi, mais bon j'ai quand même rattrapé, je suis une élève sérieuse tout de même !

Feitan : ouais ça a l'air pas mal ses films, je serais curieux de les voir tiens. Je savais qu'il serait intéressé, je le connais bien après l'avoir côtoyé pendant presque un mois.

Malia : Ils sont géniaux ses films, moi j'adore, j'ai loupé la moitié de certain cours pour les regarder. Je tournai les talons et m'éloignai de l'homme de poche toujours sur son rocher. À demain. Je lui refis un signe et partis vers mon auberge.

J'eus le sourire tout le long du chemin, surement le fait d'avoir parlé avec Feitan plus longtemps que d'habitude. Quand il veut il peut parler un peu plus. Je désactivai mon Zetsu une fois assez loin de l'entrée de la forêt et allai vers la maison abandonnée que j'eus visitée il y a de ça plusieurs jours. Le soleil fut encore assez haut dans le ciel, ce qui me laisse le temps. Je viens ici pour m'entrainer un peu plus, sur mon Nen. À l'auberge je dérangeai surement quelque personne qui devait sentir mon aura, comme me l'eut dit Dai. En parlant de lui, ils sont repartis en début de semaine, je me retrouvèrent donc toute seule pour manger le soir, le matin et le midi il fut rare que l'on mange tous les trois, chacun avait ses occupations, mais le soir on se retrouvait tous les trois pour manger.

Dai eut de très bon conseil pour mon entrainement, j'ai tout noté dans un carnet se trouvant en permanence dans mon sac. Je suis d'ailleurs toujours étonné que mon Zetsu ait marché de tel que Feitan n'a rien remarqué. C'est vrai que je suis quelqu'un qu'on ne remarque pas parce qu'elle ne parle pas et ne bouge pas au fond de la salle, mais j'eus changé durant mon année de lycée, grâce aux filles. J'espère qu'elles vont bien d'ailleurs, elles me manques quand même pas mal ces trois folles.

Je montai les escaliers et arrivai dans le couloir où se présentèrent les quatre portes, je pénétrai dans la chambre d'enfant, là où j'eus trouvé Fei-Nours, elle a plein de surnom différent cette peluche, faut que je lui en trouve un fixe. Mais là ce n'est pas ma plus grande préoccupation, je m'avançai au centre de la pièce et posai mon sac avant de sortir mon carnet de celui-ci. Dedans, des notes, des couleurs et d'innombrables ratures.

Je suis de la manipulation, c'est naturellement que j'ai pensé à la télékinésie, je travaille toujours dessus… J'ai donc une l'idée de procéder autrement. Dans un film Avengers, on peut voir Wanda, j'ai toujours adoré son pouvoir, je l'ai donc pris comme base, mais le seul modèle que j'ai c'est ma mémoire. Les grandes lignes et surtout de la transformation je pense, quand je regardai Hunter x Hunter, je n'arrivai jamais à déterminer précisément qui était de quelle catégorie.

En bref, je veux pouvoir manipuler dans gens et des objets, mais comme tous les manipulateurs que je connais dans cet univers, il utilise un contact avec la personne, Shar avec ses antennes et son téléphone est Irumi ses aiguilles. Moi j'utiliserai des marques de Nen, Shôhyô, qui veut dire « Marque Déposée » en japonais, je dois toucher la personne souhaitée pour pouvoir la déposer, combien de temps, je ne sais pas encore, je n'ai jamais encore testé, je n'ai pas encore compté en combien de temps elles apparurent, j'arrive à les faire apparaitre c'est déjà ça.

Je pris l'objet que j'eus marqué, c'était un jouet qui trainât dans la chambre. Je le mis devant moi et essayai de le faire bouger et le guidant avec ma main, comme à son habitude, il tremblota légèrement. 10 minutes plus tard, il décolla du sol, légèrement, mais il décolla ! Je le stoppai dans les airs et relâchai mon Nen, il restât en l'air comme souhaiter. Je pris mon carnet et notai une autre phrase à la allée. « Objet s'arrêtant en l'air, totalement immobile, comme figé ». Plus qu'à le faire bouger, je le débloquai sans trop de difficulté et le fis doucement bouger de gauche à droite en augmentant la distance à chaque aller-retour. Mais bien sûr, il finit par s'arrêter et tomber par terre, la marque c'est effacer. Evidement sinon ce n'est pas drôle.

1 heure trente plus tard, j'arrivai à garder la marque de Nen un peu plus de 15 minutes actives sur un objet et le déplacer ainsi que le bloquer dans les airs. Ce n'est pas encore ça, mais c'est un bon début selon moi. D'ailleurs pendant que je faisais une pause, je me suis demandé si avec ma marque je pouvais écraser les choses qui sont marquées. Si la marque et sur le doigt de quelqu'un par exemple. Est-ce que je pourrais broyer ce doigt ? Mieux vaut essayer sur des objets pour être sûr.

Avant que je ne puisse faire quoique ce soit, je sentis une aura dans la maison. Ou deux peut-être. Je me retournai vivement, me demandant ce que des gens viennent faire dans une maison abandonnée. « Nan mais que viendrai faire des utilisateurs de Nen dans une maison abandonnée Malia réfléchi, des trucs pas nets ! ». Ouais, ma conscience eut raison cette fois, mais le problème c'est que j'étais tellement concentré sur mon Hatsu que je n'ai senti personne arriver. Je me mis aussitôt en Zetsu et me cachai le plus vite possible, prenant mes affaires avec moi.

? : Ah, il s'est mis en Zetsu. Constata une voix grave. Je m'attendais à ce qu'il me remarque, le truc c'est de pouvoir m'enfuir d'ici sans me faire choper.

? : Ouais, mais c'est pas ça qui va faire qu'on va pas le trouver. Je vais m'amuser moi ! Dis une autre voix d'homme un peu moins grave, mais un peu plus emplie de folie que le premier. Si je dois en affronter un, je veux surtout pas affronter celui-là. Il a l'air tarer.

? : Aller sort de ta cachette. Je n'entendis plus rien pendant quelques secondes. Ils attendent surement que je me montre, mais je ne suis pas conne. Je pourrais sortir par la fenêtre, mais il doive être aux aguets, le sol grince quand on marche dessus et la fenêtre doit faire autant de bruit. Bon Caleb, on va jouer à cache-cache ! Affirma-t-il d'une voix enjouée.

J'entendis les pas des deux hommes au rez-de-chaussée. Ils se séparent, c'est pas bon, il y en a un qui vient de mettre un pied sur la première marche de l'escalier et je ne sais pas lequel va monter. Cacher dans mon placard poussiéreux, j'attends. Dans les films d'horreur, les placards sont les premiers endroits où on regarde quand on cherche quelqu'un. J'aurai dû choisir une autre cachette. Soit il est con et regarde dans le placard en dernier et ça me laisse une chance de me barrer en vitesse le plus discrètement possible. Soit il est logique et regarde dans ma cachette de fortune en premier, dans ce cas-là, je devrais me défendre. J'ai prévu le coup en embarquant un morceau de verre qui traina parterre.

Dans la logique, il va aussi rentrer soir dans la chambre d'enfant, soir dans l'autre chambre en face. Les pas arrivèrent en haut des marches, il s'arrêta, et pour mon plus grand bonheur, il entra dans la chambre en face. Ça me laisse un tel instant de répit. Donc soit, j'attends là et il va me trouver pour sûr, ou soit j'essaie de passer par la fenêtre qui se trouve juste en face du placard. Mais dans tous les cas ça reste risquer, si je sors en vitesse, lui aussi pourra passer par la fenêtre et son pote par la porte en bas. Et dans l'autre cas, je pourrais planter le type qui est en haut et profiter d'un potentiel moment de confusion pour me tailler. L'inconnue ne me laissa pas plus de temps pour réfléchir, car il pénétra dans la chambre enfantine.

Raaa, c'est tout moi ça même dans un moment pareil je ne suis pas capable de réfléchir correctement. Soit je réfléchis trop longtemps et je perds du temps, soit au contraire je réfléchit trop vite et je fais de la merde. Malgré la vitesse de déplacement de Feitan qui nécessite que je réfléchisse vite, dans une situation réelle, je suis incapable de bien me servir de mon cerveau. Quel boulet !

? : Où es-tu ? Dans cette chambre ? Mais où ça ? Sous le lit ? Merde ! C'est le tarer, Caleb ! Et quoiqu'il soit un peu atteint il est logique le con, puisqu'il a regardé sous le lit. Je n'ai pas le choix, je vais devoir le planter.

Le planter ? Ça ne me serait même pas venu à l'idée avant, et là, je vais surement poignarder quelqu'un avec un morceau de verre plein de poussière et de mon sang à force de le serrer comme ça. Je fus terrifié. Je fis cacher dans un placard, dans une maison abandonnée, dans un univers que je ne connais pas, un morceau de verre dans les mains, prête à poignarder la première personne qui ouvrira cette porte en bois. Sans Ar, sans Aiko, ni Sae ni Chomei, ni ma mère, ou même Feitan. Je suis seule dans un placard, je vais peut-être mourir aujourd'hui ?

À cette penser, je me mis à pleurer, il n'y a pas longtemps, je pensai que mourir serait bien, mais là, j'ai peur, je ne veux pas mourir maintenant, pas ici. Être face à une situation où ont ce dit que l'on pourrait vraiment mourir fut horrible pour moi. J'étouffai mais quelques sanglots avec ma main, mettant du sang sur mon visage.

Mais trop tard, la porte s'ouvrit brusquement, un homme d'une vingtaine d'années, une barbe naissante, des cheveux bruns et des yeux verts, grand, très grand, pour moi ce fut un géant, mince. Et un sourire en coin, le genre de sourire fou et satisfait d'avoir trouvé ce qu'il voulait.

Caleb : Je l'ai trouvé ! C'est une fille ! Cria-t-il d'une voix amusée, surement que son acolyte en bas ait entendu et ne va pas tarder à arriver.

Mes pleurs eurent cessé d'un coup et mon cerveau ce Mis à réfléchir à toute vitesse. Mais mes jambes furent plus rapides et avancèrent d'un coup les mains en avant. Le bout de verre transperça la peau de l'homme brun. Ça y est, j'ai poignardé quelqu'un pour la première fois. Je secouai la tête et lâchai le verre avant de courir vers la fenêtre. Mais manque de bol, il fut plus rapide que moi et m'empoigna le bras droit. Je me débattis, mais il eut plus de force que moi, et il ria de bon cœur. Ça l'amusait vraiment ?

Son collègue ne mis pas longtemps non plus pour arriver. Caleb lui parla, mais je n'entendis rien, trop occuper à réfléchir comment me sortir de ce guêpier. Tout ce que je pus saisir fut le prénom de l'homme qui venait d'entrée dans la pièce. Haku, en temps normal j'aurai dit que ça ne collait pas du tout avec son physique d'homme musclé, barbus, cheveux noirs, yeux marron. Bien loin du Haku dans Naruto, pour lui j'avais pensé que ce fut une fille, mais c'était un mec.

Pendant que les deux parlèrent, j'ai réessayé de m'enfuir, mais une douleur me prit dans la jambe gauche. Je tombai au sol et regardai ma jambe, un couteau, au manche noir quelque spiral bleu au style Acnologia. Je me retournai vers l'homme le plus corpulent, il sourit comme satisfait de lui.

Haku : Tu restes là toi. Me dit-il le regard noir.

Je vis au fond de la pièce l'objet que j'avais utilisé pour m'entrainer tout à l'heure, avec un peu de chance, il serait toujours marqué. Je n'eus qu'à essayer, c'est soit ça soit finir je ne sais comment avec deux fous. Je levai mon bras vers l'objet et me concentrai, l'objet se mit à voler. Les deux hommes me regardèrent faire, ce demandant ce que je pus bien faire, par chance et je pense un peu d'adrénaline, deux objets marqués se mirent à voler. Je dirigeai mon bras vivement vers les deux fous devant moi et ils se prirent les objets en pleine poire.

Déconcerté, je voulus courir mais un deuxième couteau se planta dans mon bras cette fois-ci. Il doit pouvoir les matérialiser à sa guise. Je voulus retenter de lancer les deux objets sur eux, mais la marque de l'un d'eux s'effaça et il retomba au sol.

Malia : non, ce n'est pas le moment de me lâcher. Dis-je abattue.

Caleb : Pfff, c'était quoi ça !? Rigola le brun, moi les larmes me vinrent aux yeux. Ça va vraiment se finir comme ça ? Non. Je ne veux pas. J'ai ma vie à retrouver. Mes amies et ma famille qui doivent s'inquiéter. Surtout que ce n'est pas tous les jours que l'on peut être transporté dans un autre univers.

Surement dû à l'adrénaline, je pus me relever, je retirai les deux couteaux noir et bleu dans mes mains et fixai les deux hommes. Ils eurent un sourire en coin. Masi avant qu'ils ne purent faire le moindre mouvement, je m'élancèrent vers eux à une telle vitesse que cette fois, ils ne puissent pas me suivre. J'arrivai devant Haku et lui fit plusieurs entailles sur le corps avec une rapidité que je ne mais connaissais pas.

Malia : C'est pour m'avoir planté les poignards. Lui dis-je d'une voie plus froide que je ne le voulais. Et d'un coup que même moi je ne vis pas venir, je lui tranchai la gorge.

Il tomba au sol raide mort. Ce qui aurait dû me choquer ne me fit rien sur le coup. Je me tournai ensuite vers Caleb, il avait un sourire plus qu'amuser. Il s'élança lui aussi et me mit un coup de poing qui me fit traverser le mur de la chambre pour arriver dans l'autre à côté. Il ne perdit pas de temps et me fonça une nouvelle fois dessus que j'esquivai cette fois-ci.

Feitan est plus rapide que ce type. Je pus donc facilement éviter ses attaques, les bloquer et riposter, avec ou sans les couteaux. Au bout de 5 minutes de combat il se stoppa. J'eus réussi à activer Shôhyô après plusieurs tentatives, j'ai pu le marquer lorsque je l'ai frappé à la gorge, le faisant tousser comme un bœuf.

Il n'était pas mal amoché, des bleus par-ci par-là, des coupures plus ou moins profondes. Il arbora toujours son sourire en coin. Ce qui m'énerva grandement, une idée me vint à l'esprit. Surement une idée morbide pour certaine personne. Mais avec l'adrénaline, la colère et la peur de mourir, cela me parut une super idée. Une tellement bonne idée que je sens mes lèvres se courber en un sourire. Je levai mon bras en direction de l'homme, la main ouverte. J'étais comme sûr de ce que je fis.

Malia : une dernière volonté peut-être ? Murmurai-je. Toujours mon sourire sur le visage. Son sourire à lui s'agrandit.

Caleb : Toi je t'aime bien ! Me dit-il. Tu parles de dernière volonté.

D'un coup, je refermai ma main en poing, et le coup de Caleb se fit broyer dans un bruit sinistre. Il tomba à son tour au sol, mort, la gorge broyer écraser par mon Hatsu à moi. Mes yeux s'élargirent et je reprirent contenance. Je venais de tuer deux personnes pour la première fois.

Voilà le chapitre 24 ! Un peu plus d'action dans celui-là.

3 901 mots. (Le plus grand chapitre que j'ai publié jusque-là !)