Chapitre 26 :
Monsieur Rimshi : Mange ça, tu es aussi blanche que mes cheveux ! Dit-il en tournant les talons.
Elle les remercia et monta enfin dans sa chambre, en mangeant le pain garnit. Elle clicha la porte de sa chambre et entra.
Malia : La journée commence mal mon petit Fei-Nours ! Elle s'affala sur son lit sans même regarder autour d'elle. Je vais me faire tuer par Feitan d'ailleurs.
? : Tu m'étonnes que tu vas mourir. Dit une voix assez froide venant de derrière la jeune femme.
PDV Malia
A l'entente de cette voix que je ne connaissais que trop bien, je me retournai vivement vers la chaise du bureau. Je découvris avec stupeur le numéro 2 de la brigade fantôme, assit sur ma chaise de bureau, l'ours en peluche dans les bras et lisant un livre. Je vais mourir c'est bon je suis morte, adieu monde cruel !
Feitan !? M'exclamai-je surprise de le voir ici. Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ? Dis-je d'une voix crispée, montrant légèrement ma peur envers le personnage qu'est Feitan.
Je suis passé devant et je me suis dit que j'allais te faire un coucou. Me dit-il le nez nicher dans un bouquin. D'ailleurs le tableau fut magnifique, Feitan, l'ourson en peluche dans ses bras, sa tête sur celle de l'ours et en train de lire un bouquin.
À ok, bah c'est fait donc, euh, bah tu peux y aller, à tout à l'heure. Je m'apprêtai à aller ouvrir la porte quand je remarquai que le livre qu'il tenait dans ses mains fut mon carnet de dessins. C'est mon carnet de dessins ça ! Ne te dérange pas ! J'essayai de reprendre mon carnet mais il leva le bras, mais il oublia vite sue je fus plus grand que lui et put lui reprendre. J'eus réussi à reprendre mon carnet mais il m'agrippa le bras droit, pile sur ma blessure. Aie ! Eh tu me fais mal.
Comment t'es-tu blesser ? Me demanda-t-il en me fixant dans les yeux. Comment a-t-il su ? J'eus vite la réponse en voyant la main de Feitan devenir rouge, mon sang avait traversé le vêtement et le bout de tissu.
Ce n'est rien je me suis entrainé toute seule, je suis tombé et je suis tellement cruche que j'ai réussi à m'écorcher le bras avec un rocher. Lui répondis-je en essayant de retirer mon bras de son emprise.
Et aux mains ? Merde, et ça comment il a su ?
Hein ? J'ai peut-être dû me les écorcher légèrement aussi mais sans plus. Tu peux me lâcher maintenant ? Lui demandai-je, tirant sur mon bras mais tira la grimace sous la douleur.
Sans plus hein ? Murmura-t-il. Il tira encore sur mon bras et remonta la manche jusqu'à ma blessure, retirant mon gant droit par la même occasion. Rendant visible le tissu sur mon bras, ensanglanté et les coupures sur la paume de ma main. C'est ça que tu appelles sans plus ? Je ne répondis rien. Il fronça les sourcils. T'es blessé ou d'autres ? Demanda-t-il d'une voix ferme.
C'est tout, qu'au bras droit et à la main droite. Lui mentis-je. Son froncement de sourcil se renforça et il lâcha mon bras endolori. Je commençai à reculer, mais d'un coup il agrippa le haut de mon pantalon. Il comptait faire quoi là, me le descendre ?! Mes joues se teintèrent de rouge et poussèrent ses mains. Tu fais quoi là ?!
Tu veux pas me dire où tu t'es blessé, alors je vais le découvrir moi-même quitte à te foutre à poil. Et il me dit ça le plus calmement du monde !?Il s'approcha de moi et je reculai.
Eh eh, recule, me touche pas ! Lui criai-je.
Oh pourtant t'aimerait bien, vu tous tes dessins de moi et le surnom que tu donnes à ton ours. Le rougissement de mes joues prit dix teinte de rouge, mon visage fut même aussi rouge que le sang sur mon bras. Il eut un sourire pas très rassurant sur le visage.
C'est bon arrête d'avance, je suis blessé aux deux mains et à la jambe ! Avouai-je, n'ayant pas tellement envie de finir nue devant lui.
Bah tu vois quand tu veux. Mais tu dois quand même baisser ton bas pour te soigner. Pas question nan mais !
D'ailleurs, en quoi ça t'intéresse que je sois blessé ou pas ? Tu t'en fous donc tu peux t'en aller, je sais pas pourquoi t'as voulu savoir mais maintenant tu sais donc tu peux y aller ! Lui dit en me dirigeant vers la salle de bain
.
Tu t'es désinfecté au moins ? Demanda-t-il en ignorant ce que je vins de dire.
Non, j'ai oublié de le faire hier. Ce n'est pas trop grave, je n'ai jamais eu d'infection des plaies.
Il faut quand même désinfecter, ce n'est pas avec le peu de blessure que ta pu avoir dans ton monde qui va s'infecter. Me dit-il, je m'arrêtai.
Qu'est-ce que tu en sais que j'ai eu peu de blessure dans mon monde ? Tu n'y étais pas, tu ne peux pas savoir, j'en ai eu plein et qui ne se sont jamais infecté, même avec un cutter rouillé ou même plein de poussière. Ça ne sert à rien de désinfecter, ça va guérir tout seul, comme le font les êtres vivants, ils guérissent physiquement. Lui dis-je avec un calme qui me surpris moi-même, je doutai qu'il m'ait écouté, mais bon. Je me sentis porter, et l'instant d'après je me retrouvai sur l'épaule du nain. Qu'est-ce que tu fais !?
Ty reste là, pas bougé. Son ton fut froid et ferme, et je ne bougeai pas, de peur de recevoir une punition pire que celle que je vais avoir avec le coup que je lui ai fait tout à l'heure. Mais bon sinon je ne suis pas un chien hein !? Il fouilla dans la salle de bain je ne sais quoi surement une trousse de soin. Je me demandai toujours pourquoi il est là. Le continuai de le fixer fouiller le placard. Arrête de me fixer. Tu n'as pas une trousse de soin ici ? Me demanda-t-il irrité de ne pas en trouver.
Non j'en ai pas je ne me soigne jamais, donc non j'en ai pas. Donc on ne peut pas me soigner affaire classée. Dis-je en me frottant les mains comme pour retirer de la poussière sur mes mains.
Je vais en voler une, reste là. M'ordonnât-il alors qu'il partit de la chambre.
PDV Feitan (le premier !)
Je sors de la chambre de la gamine et descendirent les escaliers. Les aubergistes devraient en avoir une se trousse de soin, je n'ai cas la voler. Bon manque de bol, je tombe sur la vieille en bas des escaliers, je passai à côté d'elle sans même la regarder mais elle m'arrêta.
Excuse-moi jeune homme, tu es un ami ne le petit Malia ? Me demanda-t-elle, je hochai seulement la tête en un oui, même si on n'est pas vraiment ami. Comment va-t-elle ? Déjà ce matin elle n'avait pas l'air bien et m'a dit surement couver quelque chose. Donc déjà ce matin elle n'allait pas bien.
Elle est blessée, j'aurais besoin de quelque chose pour la soigner. Dis-je à la vieille qui me fit comprendre qu'elle alla chercher ce qu'il fallait, elle me demanda si je voulais à boire en attendant, je demandai donc une bière, elle me servit et alla chercher la trousse.
Je ne voulus pas particulièrement soigner la gamine, mais s'il lui arrivait quelque chose, l'autre gamin rouge m'aurait gueulé dans les oreilles, en plus, sa technique d'Hatsu et plutôt pas mal, elle va nous être utile peut-être. Si elle améliore sa technique, elle peut devenir puissante.
Je me demande quand même comment elle s'est fait ces blessures, ce n'est surement pas en tombant. Elle doit s'être fait attaquer. Pas que ça m'intéresse, mais je suis curieux. Et oui j'aurai aussi pu la laisser se soigner toute seule, mais moi-même ne sait pas pourquoi. Elle est marrante parfois, son visage peut passer de rouge pivoine an quelques secondes seulement parce que je la regarde ou que je lui fais la remarque d'arrêter de me fixer, le plus drôle fut tout à l'heure quand elle eut cru que j'allais vraiment la déshabiller, je savais bien qu'elle lâcherait le truc toute seule. Prévisible qu'elle ait.
En un mois elle n'eut pas mal progressé, elle avait déjà des bons réflexes et une bonne précision dans ses coups. Il lui manquait juste de la vitesse, de la force et de la technique, elle eut surement déjà fait un sport de combat dans son monde, de la boxe vue sa posture par moments. Et le fait qu'elle ait commencé à apprendre le Nen et que son Hatsu soit déjà en développement va accélérer sa formation. Je verrai bien ce qu'elle vaut lors de la mission avec les quatre autres.
Alors que je finis les dernières gorgées de ma boisson la vieille me ramena une trousse de secours. Je la pris, descendis de mon siège et commença à remonter les escaliers sans même un regard ou un merci à la dame aux cheveux blancs. J'arrivai dans la chambre et ne vis pas la gamine. Elle est passé ou encore celle-là !
Eh, t'es où gamine ?! Demandai-je.
J'ai plus le droit d'aller aux toilettes ? Me répondit une voix venant de la salle de bain suivit de la chasse d'eau.
Tch, grouilles-toi, je n'ai pas toute la journée. Lui dis-je en posant la trousse sur le lit, je vis son carnet de dessins. Un croquis d'une femme avec des sortes de piques bleus volant au-dessus de ses mains, un autre, son pote là, euh, comment il s'appelle déjà ? Ah Aron, Nan, Arun oui c'est ça. Mais il est différent, cheveux bruns, yeux vert, et ses traits sont un peu plus arrondi, surement son physique dans l'autre monde.
Je peux me soigner toute seule, j'ai l'habitude. Fit la voix appartenant à cette gosse.
Assis. Ordonnai-je avec un ton ferme et sec, par peur elle obéit comme un chiot. Bien, bonne fille. J'entendis un léger « la ferme » venant d'elle, j'eus envie de pouffer de rire, elle ne sait pas dire ce quel pense celle-là.
Je commençai donc à la soigner, en lui faisant le plus de mal possible, j'ai une vengeance à effectuer quand même, et puis, je suis tortionnaire, faire souffrir les gens c'est mon métier. Je lui soignai les mains, pleine de coupure, des bouts de verre surement, je pris un coton, l'imbiba de désinfectant et le posai sur ses plaies. Elle vit une grimace qu'elle essaya vainement de cacher.
Ensuite le bras, la blessure fut assez profonde, un couteau. Celle-là va laisser une cicatrice, faute de fil pour coudre, de mis juste un bandage autour après désinfection.
Tu auras surement une cicatrice au bras. L'informai-je.
Bah pour une de plus. Sur la jambe aussi d'ailleurs.Me répondit-elle calmement.
Bon aller, retire ton pantalon. Elle me regarda avec des yeux ronds. Aller on n'a pas toute la journée je t'ai déjà dit.
Je peux juste soulever le tissu sur ma jambe. Quel casse-pied cette fille. Elle ne va pas mourir si je la vois en culotte. Elle commença à soulever le tissu mais il fut trop petit et elle ne put pas le lever jusqu'en haut de la blessure, elle se fit mal plutôt qu'autre chose.
Tu n'as pas le choix gamine. Lui dis-je, le rouge monta aux joues de la tomate. Aller grouille ça ne va pas se soigner tout seul. Elle me força à me retourner pendant qu'elle retira son pantalon, je vous jure les filles. Et Phinks qui me demande pourquoi je n'ai pas de relation, c'est casse-couille une fille et c'est toutes les mêmes. Les coups d'un soir c'est très bien, c'est rapide, elles me font pas chier et au pire je les bute.
La tomate humaine m'informa que je pus me retourner, elle eut mis son pantalon sur ses cuisses pour que je ne puisse pas voir, vraiment pudique celle-là.
Je commençai donc à soigner sa plaie à la jambe, encore un coup de couteau et une autre cicatrice, je fis pareil qu'avec les autres plaies et imbiba un coton de désinfectant et l'appliqua sur la plaie, ce qui la fit faire une grimace, j'aurai pu y aller plus doucement et mettre un peu moins de désinfectant, mais ça n'aurai pas été drôle une fois fini je refermai la trousse de secours et la posai sur le bureau en bois et me tourna vers la blanche.
Et donc, il t'est arrivé quoi ? Lui demandai-je, elle baissa la tête.
Je me suis fait attaquer alors que je m'entrainais. Me répondit-elle la tête toujours basse.
Comment t'as fait pour t'enfuir ? Ton entrainement a servi ? J'espère bien parce que 'ai pas sacrifié un mois de ma vie pour rien.
Oui je me suis défendu et je m'en suis sortis.
Il est arrivé quoi aux personnes t'ayant attaqué ? Et tressaillit, ma curiosité prit le dessus, j'ai envie de savoir si elle a bien fait ce que je pense. Elle ne me répondit pas. Eh, tu pourrais me répondre.
Je… Je me suis défendu et j'ai pu m'enfuir par la fenêtre. Elle ment mal.
Tu mens très mal, je suis le tortionnaire de la brigade, tu me duperas pas. Dis-je en pouffant légèrement, elle sait très bien qu'elle ne peut pas, elle pensait surement que j'abandonnerais, mais nan.
Je l'ai… J'ai dû me défendre, il allait me tuer sinon… Je l'aie est donc tué. J'eus raison, elle les a bien tué, elle est moins fragile que j'aurais pu le penser.
Qu'est-ce que tu as ressenti quand tu les as tués ? Elle releva la tête et me regarda dans les yeux, deux perles salées au coin des yeux.
Rien, je… Je l'aie et tué de sang-froid, je me suis fait peur à moi-même, ce n'était pas moi. Me répondit-elle. Je m'étais quelques fois imaginer ce que ça ferait de tuer quelqu'un, mais pas comme ça.
Les gens changent devant la mort, tu allais mourir et tu t'es défendu, c'est tout. Lui dis-je, elle ne me répondit pas. D'ailleurs qu'a tu fais des corps ?
Enterrés, ils sont enterrés dans le jardin de la maison abandonnée, c'est la maison où je m'entrainais toute seule.
T'avais pas besoin, t'aurais pu laisser les corps. Je regardai par la fenêtre, le ciel commença à s'assombrir légèrement à l'horizon. Je soupirai. Bon, pas d'entrainement cette après-midi, tu es blessé et je n'ai pas trop envie de me prendre la pluie qui va arriver. Je mis un pied sur la fenêtre et me tournai vers elle qui eut le regard baissé. On est souvent comme ça, la première fois que l'on prend une vie humaine. Lui dis-je avant de sauter par la fenêtre.
Donc elle a déjà fait l'expérience de tuer quelqu'un. Heureusement, elle aurait surement dû en tuer lors de la mission que l'on fera, ça passera mieux la deuxième fois. Devant la mort, les gens changent, c'est une réalité. Elle, elle a comme changé de personnalité, c'est intéressant, j'aimerai bien la voir dans cet état. Un sourire amusé prit place sur mon visage. Elle va peut-être être plus amusante et intéressante que je l'avais la première fois que je l'ai vu essayer de courir pour ne pas se faire assommer par Phinks.
PDV Malia
Il fut parti, me laissant seule avec mes pensées. C'est vrai que je me suis défendu, mais, j'ai quand même ôté des vies humaines, ils avaient peut-être de la famille où des amis qui les attendaient et moi je les aie tuée de sang-froid, je n'ai rien ressenti quand je les aie ne tuer rien du tout ! Mes larmes commencèrent à ruisseler sur mes joues, comme si elles avaient attendu qu'il n'y ait plus personne ici pour pouvoir couler.
Je suis nul, je n'arrive même pas à garder mon calme, je suis tellement faible mentalement et psychologiquement que ça me donnerait envie de rire en même temps de pleurer. Mais le rire franchit mes lèvres de lui-même. Je riais de moi-même, j'ai tué des gens, certes, pour défendre ma vie et moi, je suis en train de pleurer parce que j'ai tué ses ordures ? Pathétique ! Je ne devrais pas, je n'ai sauvé ma vie, celle que ma mère ma donner ! Je ne mourrais pas avant d'être rentré chez moi !
Mon regard se fut plus déterminé. Je ne suis pas dans mon monde, alors je peux me permettre des choses que je ne pourrais pas chez moi. Là-haut, défendre sa vie en frappant ou tuant son agresseur, c'est direction la prison. Ici non, ce n'est pas le même monde. Dans ce monde je peux être forte, pas cette Malia qui restait en silence derrière et qui se laissait marcher sur les pieds. Au lycée j'ai changé, mais pas assez, je dois m'endurcir encore, mentalement et psychiquement, rien ne doit pouvoir m'atteindre. Je dois encore m'entrainer.
Déterminée, je pris mon carnet de notes et essayai la deuxième technique d'Hatsu que j'avais notée. Mais avant ça, je dois perfectionner mon Shohyo, mes marques ne tiennent pas longtemps et je ne les contrôle pas parfaitement. Je ne peux pas m'entrainer ici, je dois retourner à la maison abandonner. Je fis une pause dans ma réflexion. « Là-bas ? Vraiment ? Tu vas retourner sur les lieux de ton crime ? », Me fit ma conscience. Mon crime ? Non c'était un acte d'autodéfense, ces gars n'étaient pas nets, ils le méritaient. « N'empêche que tu les a tuer ! », ferme-là ! Ils voulaient me tuer, je n'allais pas me laisser faire !
Je passai donc par la fenêtre, un petit sac sur le dos avec de quoi manger et boire et mon carnet de notes. Je ne peux pas demander de l'aide à Feitan, je ne sais même pas où il est, et il m'a dit pas d'entrainement aujourd'hui. Et puis, si on se bat en utilisant le Nen, je vais douiller. Je m'entrainerais donc seule comme je l'ai fait durant les dernières semaines.
J'arrivai devant la maison, je soufflai un bon coup et entrai. Par la fenêtre menant au jardin, je pus voir les deux tas de terres, en dessous, deux corps. Je passai devant et montai les escaliers grinçant, arriver en haut, je n'allai pas dans la chambre d'enfant, du sang trainait au sol, j'allai donc dans la chambre parentale, il y a même un lit dans celle-là. Je m'assis au milieu de la pièce et sortis de mon sac les deux couteaux que j'eus pris au noiraud qui les matérialisait, enfin matérialisé je ne sais pas puisqu'ils n'ont pas disparu. Téléportation ? Possible.
Soudain, une ampoule s'alluma dans ma tête. Et si avec mes marques, je pouvais téléporter les objets et personnes d'un point à un autre ? Mouais, je sais pas, ce ne sont pas les gens de la spécialisation qui peuvent le faire ? Je ne sais pas, j'ai du mal à placer les Hatsu dans les catégories. Je vais essayer on verra bien ce que ça donne.
Je marquai donc un des deux couteaux noir et bleus, et en plantai un dans le mur en face de moi. Je me concentrai dessus pour pouvoir le faire venir à moi autrement que le faire flotter. Je le sentis bougé, mais pour venir dans ma main comme le fait le marteau de Thor dans Avengers. Raté, je le replantai et recommençai. Un échec une fois de plus, j'ai fini par péter un câble et le couteau s'envola au plafond sous mon énervement.
Plusieurs essayent après. Toujours rien… Je commençai à désespérer et à me dire que ça ne menait à rien. Je mis ça de côté et me concentrai sur la manipulation de particule. Je dois les durcir avec le Shu et les faire prendre la forme que je veux. J'ai déjà utilisé les Shu pour creuser avec les pelles, je connais donc un peu les bases, ça ne devrait donc pas être très compliqué.
Je me rappelai que j'eus pris mes écouteurs avant de partir, je les enfonçai donc dans mes oreilles et mis la musique. La musique de ce monde ressemble tout de même beaucoup à celle que nous avons chez nous, étrangement, certains se ressemblent même beaucoup, comme celle que j'écoute en ce moment. Alone, j'adorai cette chanson.
Je fermai les yeux et m'imaginai des piques dans ma tête, comme ceux que j'eus dessinés dans mon carnet, j'activai mon Shu et commençai à tenter de durcir les particules autour de moi. J'avais déjà travaillé légèrement cette technique, mais je n'avais pas eu de grands résultats. Je sentis les particules venir à moi et utilisa mon Hatsu pour les faire changer de forme, j'ouvris les yeux et vit une forme de piques prendre forme, mais avec quelques vagues, on aurait dit de l'eau, aucune chance de se défendre ou même d'attaquer avec ça.
Après quelques essais j'arrivai à faire une forme à peu près pointue et tranchante. Étant un peu calmé, je me remis à ma téléportation d'objet, mon couteau était au-dessus de ma tête, planté dans le plafond, aller si je me rate, ça fera mal donc, je n'ai pas le choix de réussi. Je ne suis pas très confiante, pas du tout même ! Mais bon aller !
Aller ! Comme l'homme de poche me l'a dit, si je pars défaitiste, j'y arriverais pas ! Alors on croit crois ! M'écriai-je à haute voix.
Je refermai mes yeux, priant pour arriver à avoir le couteau directement dans mes mains. Je soufflai et ouvris ma main droite pour l'accueillir, j'inspirai et expirai, je me détendis et activai mon Hatsu, quelques secondes après. J'eus l'impression de sentir un manche dans ma main ouverte, je la refermai et ce fut bien un manche qu'il y eut dans ma main, j'ouvris un œil, puis deux, voyant le couteau qui fut planté dans le plafond quelques secondes plus tôt, dans ma main ! Je levai les bras au ciel signé de Victoire, mais je les baissai vite, la douleur dans mon bras blessé me relança un peu.
PDV Externe
Malia fut tout sourire, ayant réussi ce qu'elle voulut faire, fit une pause et ait une gorgée de sa bouteille. Derrière le mur, à l'extérieur, quelqu'un l'observa, la personne sembla légèrement irritée.
Tu vas voir il va te faire quoi l'Homme de poche sale gosse. Murmura-t-il. En plus tu as désobéi à ton maitre. Oui, Feitan fut derrière le mur, il avait observé son élève depuis bien 1à minute, il fut arrivé lorsqu'elle eut mis de côté la téléportation d'objet. Bien joué quand même Tomate. Il regarda les deux tombes » et disparut en un éclair.
