Chapitre 31 :
Arun s'était fait attraper en premier, il a bien cru mourir. L'argent qu'il avait volé c'est vu dépenser pour le blond qui avait trainé le pauvre Arun, devant faire l'esclave pour la journée au risque de se retrouver avec encore une bonne plus grosse qu'une planète sur le crâne. Phinks ne trouva pas Malia par contre, même après avoir cherché dans la ville, il ne trouva pas. La ville était de taille moyenne, il avait eu la flemme de chercher à vrai dire.
Malia attendait le coucher du soleil, elle envoya un message à Feitan pour savoir le nom de l'hôtel. Il lui répondit de se débrouiller. « Sympa, vraiment, merci mon petit Fei ! » Elle ne voulait pas prendre tout de suite le risque d'appeler son meilleur ami tout de suite, celui-ci n'allait surement pas l'aider après le coup qu'elle lui a fait. Et elle n'avait le numéro de personne. « Je suis dans la mouise moi »
Elle se dit qu'elle trouverait une solution plus tard. Pour l'instant elle déambulait partout, rentrant dans des magasins faire de la lèche vitrine. Elle passait devant une boutique d'objets divers et vis dans la vitrine un sac sans fond. Elle s'arrêta et regarda le sac avant de rentrer dans la boutique pour avoir plus d'informations.
Elle demanda au vendeur de voir le sac de plus près pour savoir s'il était vraiment sans fond et qu'on pouvait y mettre beaucoup de choses. Il lui offrit un grand sourire et lui montra le sac, il versa plusieurs choses dedans. Le sac une fois rempli ne pesait rien. Malia y apposa sa marque et dit au marchant que malheureusement elle n'avait pas l'argent pour l'acheter vu le prix qui était deux fois plus que ce qu'elle avait sur elle.
Le marchand prit tout de suite une autre tête et rangeait le sac à sa place sans même un regard vers Malia. « Sympathique le gars » Malia ressort du magasin et attendit d'être dans une rue plus loin pour téléporter le sac dans ses mains.
Il m'a soulé celui-là ! Elle gonfla c'est joué et mis le sac sur son épaule avant de commencer à partir. Mais où ? Elle n'en savait rien, Feitan n'avait pas voulu lui dire le nom de l'hôtel même après une deuxième demande. Elle se résigna à avoir les tympans éclater par son ami. Elle composa le numéro et mis son téléphone à une distance de bras de son oreille.
Malia ! Tu vas me le payer traitresse ! Elle avait eu raison d'éloigner l'appareil, il était même encore trop près selon elle.
Coucou Ar. Je suis perdu dans la ville, cela te dérangerait de me donner le nom de l'hôtel et l'adresse s'il te plaît ? Demanda-t-elle d'une petite voix, comme si un enfant demandait des bonbons après avoir fait une bêtise.
Après le coup que tu m'as fait !? Cour Forest ! Il marqua une pause. Mais attend, si tu reviens, Phinks te fera la peau. Oh donc va s'y reviens ! C'est l'hôtel Okurio chambré 21, dans la rue pas loin du grand bâtiment que tu vois dès l'entrée de la ville. Aller, à toute future morte ! Lui dit-il avec un ton enjoué qui ferait presque peur à la blanche. Il raccrocha après ça. Elle soupira et sourit.
Je n'ai jamais dit que je prendrais la même chambre que vous bande de ronfleur. Elle sauta sur le toit et chercha donc l'hôtel, ayant mis son Zetsu avant toute chose, on ne sait jamais.
Une bonne trentaine de minutes après et plusieurs portefeuilles voler, elle arriva à l'hôtel et entra, vérifiant qu'aucun des deux ne l'attendait, elle soupira et alla à l'accueil pour prendre une chambre. Chambre 35, ce n'est pas le même étage que la 21, elle soupira de soulagement, elle ne mourra pas tout de suite. Elle prit l'ascenseur et monta au troisième étage, un étage au-dessus de celle de son ami et surement des autres aussi. Elle irait demain, peut-être qu'ils seront calmés. Elle l'espérait.
Elle trouva sa chambre et mit la clé dans la serrure et ouvrit la porte. Une grande suite s'offrait à elle, de couleur blanche crème. Un grand lit avec un matelas aussi moelleux que du coton. Un tapis rouge par terre avec une petite table et deux chaises avec un coussin en velours rouge. Une salle de bain d'un blanc éclatant, tous les produits qu'il faut, un grand miroir sans aucune trace, mais surtout !
Une baignoire ! S'extasia-t-elle des étoiles dans les yeux. Oh un bon bain vite ! Elle alla posa ses affaires sur le lit en prenant son téléphone et des vêtements pour pyjama avant de rentrer dans la salle de bain.
Elle fouilla dans le placard du meuble en marbre blanc et trouva shampoing, gel douche et même des boules de bain. Elle fit couler l'eau et y mis la boule de bain avant de s'allonger dans l'eau ni trop chaude ni trop fraiche.
Du côté des garçons, Arun attendait patiemment le retour de son amie, Phinks et lui était prêt à lui tomber dessus dès lors qu'elle passerait la porte de la chambre. Uvo et Nobunaga avaient commandé à manger, Uvo mangeait beaucoup plus que Nobunaga, parlant à celui-ci la bouche pleine et lui crachotant dessus par la même occasion. Feitan lisait un livre comme à son habitude, avec les écouteurs dans les oreilles, il n'entendait pas Nobu crier sur Uvogine qui lui postillonnait dessus.
Il savait bien que la jeune fille avait pris une autre chambre, déjà, il l'avait vu courir sur un toit de la fenêtre et il savait qu'elle n'était pas si idiote que ça. Au bout d'un moment, trouvant que les quatre garçons faisaient trop de bruit et qu'il ne voulait pas plus augmenter la musique au risque de déranger sa lecture. Il se leva et sortit de la chambre, les autres n'ayant même pas fait attention à lui lorsqu'il eut passé la porte.
Il ouvrit toutes les portes de chambre qu'il trouvait sur son passage en espérant trouver vite celle de son élève. Pourquoi voulait-il y aller ? Aucune idée. Peut-être parce que quand elle n'était pas avec son ami elle était calme et parlait facilement avec lui quand il était un petit peu bavard. Il se convainquit que c'était seulement par responsabilité de maitre de Nen, s'assurer qu'elle ne fasse pas de connerie ou qu'elle ne meure pas.
Mais au fond, il aimait bien sa compagnie, les réactions qu'elle pouvait avoir l'amusaient, pas que quand il l'embêtait. Mais quand elle lisait un livre aussi, elle fronçait parfois les sourcils, il savait les reconnaitre à force. Un froncement de sourcils pour un personnage qu'elle n'aime pas et un froncement de sourcils pour une action débile qu'un personnage aurait fait ou encore le froncement de sourcils quand elle ne comprenait pas quelque chose. Ce n'est pas les mêmes froncements de sourcils pour lui qui savait les reconnaitre. Quand elle ne comprenait pas quelque chose, elle tournait légèrement la tête sur le côté.
Elle avait aussi les expressions soulagées quand les personnages étaient sortis d'une situation désespérer. Quand il y avait de l'action dans le roman elle était tellement concentrée qu'elle n'entendait pas Feitan lui dire que la pause était finie. C'est pendant les scènes d'action qu'elle avait le plus d'expressions différentes. Elle avait aussi une expression triste quand un des personnages mourait ou que d'autres choses tristes si passait. Heureuse aussi pour les personnages et même étonner surement lors d'un révélation, ses sourcils se levaient en arc de cercle.
Il savait reconnaitre tout ça et pouvait savoir ce qui se passait dans le livre sans même le lire, elle était un livre ouvert pour lui. Même dans le vrai vit, elle avait différentes expressions, quand elle croisait des gens ou même quand elle réfléchissait elle-même. Il savait qu'elle commentait un peu tout ce que les gens faisaient. Il trouvait ça marrant et avait trouvé le jeu de deviner quelle expression elle allait prendre face à une situation, il perdait parfois, ne s'attendant pas à cette expression. Faisant le compte des points dans sa tête.
Il ouvrit la dernière porte de l'étage et soupira. Pas cet étage. On monte. Il prit donc l'ascenseur, mais se ravisa en voyant qu'il y avait des gens dedans lorsqu'il est arrivé. Escalier. Il prit donc l'escalier en marbre beige recouvert d'un fin tapis en velours rouge. Il arriva au troisième étage et recommença comme le deuxième, il ouvrait toutes les portes qu'il trouvait. Il arriva à la porte de la chambre 35. Il l'ouvrit brusquement, provoquant le sursaut de la personne étant dedans. Il vit un couteau lui foncer dessus, il l'arrêta et regarda les couteaux. Un couteau noir avec des symboles bleus tourbillonnants. Il releva la tête pour trouver Malia, en serviettes au milieu de la pièce avec la musique allumer avec une enceinte.
Sympa l'accueil. Dit-il simplement en rentrant et fermant la porte derrière lui.
Mais qu'est-ce que tu fous là ?! Lui demanda la jeune fille en serrant plus sa serviette autour de son corps en rougissant.
Les autres sa casse-couille. Il s'installa sur le lit sans pression.
Ça t'aurait dérangé de ne serait-ce qu'envoyer un message ?
Oui. Malia soupira et se précipita dans la salle de bain d'où elle était sorti quelques minutes plus tôt, embarquant l'enceinte avec.
Malia soupira face au comportement de Feitan, mais finit par sourire, heureuse qu'il soit la quand même. Pouvoir avoir Feitan Portor dans sa chambre ne la dérangeait pas le moins du monde. Elle commença à se sécher les cheveux qui gouttaient, tout en se déhanchant sur la musique qui résonnait dans la pièce, elle passait plus de temps à danser et faire du play-back que s'habiller. Bien 10 minutes après, elle ressort de la salle d'eau, vêtu d'un débardeur noir long et large et un jogging gris.
Eh bah, t'as pris ton temps. Fit la voix du tortionnaire toujours installer exactement comme il y a 10 minutes. Il releva la tête vers la jeune fille qui rangeait ses affaires. Et toujours pas très féminin. La jeune fille rougit légèrement, mais ayant le dos tourner, il ne le vit pas, mais s'en doutait.
Je t'en pause moi des questions ?
Tu viens de le faire andouille. Malia soupira, elle transvasa ses affaires dans son nouveau sac qu'elle venait de voler. Nouveau sac ?
Ouais, je l'ai volé dans une boutique plus à l'Est. Le marchand n'est agréable que si l'ont à de l'argent.
Je l'aurais tué moi.
J'avoue que j'y avais pensé, mais bon, je n'ai pas envie de me faire remarquer.
Ce n'est rien ça. Et puis demain tu vas te faire remarquer je te signale.
Je sais merci.
Malia finit de transvaser ses affaires et laissa l'autre sur le bureau. Elle sortit ensuite son carnet de dessins, un critérium et un stylo gomment, avant de s'installer sur le lit du côté droit, à l'opposé de Feitan et presque au bord. Et commença à finir son dessin qu'elle avait laissé de côté, un dessin de Kuroro Lucifer, elle lui avait déjà fait les cheveux, les vêtements et le contour de la tête, ne manquaient plus que le visage et les couleurs.
Feitan, curieux de ce qu'elle dessinait, se rapprochait d'elle. Ce que la jeune fille remarqua et voulu se décaler elle aussi, mais elle était déjà au bord et risquait de tomber.
Tu vas tomber si tu te décales encore gamine. Il arriva à côter d'elle, et se pencha un peu pour voir ce qu'elle dessinait. Malia virait au rouge de voir le visage de Feitan d'aussi près, aussi près, son bandana ne cachait pas grandement son visage. Kuroro ? Tu as fini de m'idolâtrer ?
Hein ? Mais je t'idolâtre pas du tout !
Il y a plus de dessin de moi que d'autres.
C'est le deuxième carnet, tu es moins dans celui -là. Feitan lui lança un regard pas très convaincu. Je t'assure regarder. Elle lui montra le carnet, et effectivement moins de dessin de lui y était fait. Kuroro, Arun, Hisoka, Irumi, deux gamins qu'il ne connaissait pas. Et d'autres personnes qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Ève.
T'as plus de dessin de Kuroro et de Hisoka que de moi . Je suis déçu, moi qui pensais que tu avais eu le béguin. Il fit une fausse moue déçue et retourna à son livre, laissant la ne jeune fille rougir que 15 000 teintes de rouge. Elle retourna à son dessin, mais ayant du mal à se concentrer avec le nain aussi proche d'elle. Feitan, content de la voir comme ça, poussa même le bouchon plus loin. Il se décala légèrement, posa son livre et tira la jeune fille pour la rapprocher de lui et l'éloigner du bord.
Tu fais quoi là ?! Demanda-t-elle en panique.
Ferme là. Il reprit son livre et s'allongea en posant sa tête sur les cuisses de la jeune fille qui le fixa une fois sa tête poser. Si tu parles je te mords la cuisse. Elle ne prit pas le risque de parler et tenta de finir son dessin, mais ses yeux dérivaient trop souvent à son goût sur le jeune homme confortablement installé sur ses cuisses et elle n'arrêtait pas de rater ses traits qu'elle gommait jusqu'à presque abimée son dessin. Arrête de me fixer tu vas rater le dessin du chef.
C'est ta faute aussi. Lui répondit-elle en gommant un énième trait de crayon, elle poussa un râle et finit par abandonner, sachant qu'elle n'arriverait pas à le finir. Elle posa donc le carnet et téléporta son livré dans les mains avant de commencer à le lire. Mais encore une fois, ses yeux étaient attirés par le jeune homme et elle n'avait pas tourné de page depuis bien 5 minutes, relisant encore et encore le même paragraphe.
Ça fait 5 minutes que reste sur la même page. T'as des problèmes aux yeux, tu veux des lunettes ? Le taquina encore Feitan.
Encore ta faute. Elle posa son livre cette fois-ci et soupira. Voudrais-tu te dégager que je puisse m'allonger correctement et dormir ? Étonnamment, Feitan se leva, laissant perplexe la jeune fille qui s'allongea, mais n'eut pas le temps de se mettre de dos à lui qu'il posa sa tête sur son ventre. Feitan, dégage-tu veux.
Tu le veux vraiment où c'est pour te convaincre que ça ne te fait pas plaisir ? Ou ne pas me montrer que ça te fait plaisir peut-être ?
Aucun des deux je peux pas dormir comme ça ! Aïe ! Tu m'as vraiment mordu ?!
Ouais, je t'avais prévenu. En effet, Feitan venait de lui mordre le ventre, pas fort, mais juste assez pour laisser une petite marque sous le débardeur noir fin.
Ils se turent après, mais cela faisait plaisir à Malia. Quelle Fan Girl de Feitan ne serait pas content d'avoir l'homme de leur fantasme la tête sur son ventre ? Une folle peut-être ? Elle peina à s'endormir, fixant l'homme qui lisait son livre. Elle finit par s'endormir plusieurs dizaines de minutes après. Feitan suivit quelques instants après, posant son livre et se tourna de l'autre côter, regardant le visage de la blanche qui dormait, un léger sourire sur le visage. Il s'endormit, bercer par la respiration régulière de Malia.
