Chapitre 37 :
Le rouge se releva, prenant le couteau que Malia avait planté dans le ventre, qu'il venait de retirer. Il courra vers elle, quoiqu'il soit un peu sonné, ses yeux rouges et mouillés de larmes. Il essaya de trancher un des colosses, mais il lui mit un coup de genou dans l'estomac, le faisait vomir le peu de nourriture qu'il avait mangée à la soirée. Aria utilisa sa technique de l'aimant pour le repousser plus loin. Il resta assis un moment. Aria rigolait à Gorge déployer, visiblement amuser du spectacle.
Arun serra les dents. Se maudissant de sa propre faiblesse. Je ne suis même pas capable de sauver ma meilleure amie. Je suis bon à rien ! Se maudissait le jeune homme.
Oh, mais tu te tais-toi, tu veux aussi un coup de tatane ! Fit la voix d'Aiko dans sa tête. Arrêtez de dire que vous êtes nul tous les deux ! Vous avez des capacités insoupçonnées je suis sûr, bougez-vous juste le cul pour les trouver ! Ce que leur amie leur aurait dit si elle était là et qu'elle le voyait comme ça. Ce jour, là, leur classe avait un contrôle de math. Malia et Arun ne croyaient pas y arriver et Aiko leur avait fait une belle bosse, les contredisant de leurs paroles. Et finalement, ils avaient réussi leur contrôle avec un beau 16 et 15.
Ouais, je dois bouger mon cul pour trouver mes capacités insoupçonnées. Ce n'est pas un me disant que je suis bon à rien que je vais y arriver. Se murmura-t-il à lui-même. Merci Aiko. Le rouge regarda Malia évanouie à côté de lui. Il se leva. Je vais la sauver. Et buter ses enculés ! Cria-t-il. Il se redressa, son regard exprimait son envie de les tuer tous les quatre.
Le vent se levait. Un vent puissant entourait la brune et trop ses colosses. Arun prenait Malia dans ses bras et se leva, le regard noir et plein de colère. Il s'avança vers les quatre ennemis. La tension avait augmenté. Arun comptait bien les tuer. Son ombre s'étendit rapidement, attrapant celle du colosse le plus proche, des lignes noires lui montaient sur son corps, arriver à son coup. L'ombre l'étrangla, le faisant suffoquer sur place sans pouvoir bouger. Il tomba au sol quelques secondes plus tard. Arun se réavança encore, des piques sortis du sol devant lui.
Les deux autres colosses foncèrent vers lui, le poing en l'air. Il n'avait plus de pistolet, Malia leur avait retiré. Il en ramassa un parc terre et attrapa l'ombre d'un des deux, l'empêchant de bouger. Il le cribla de balles, ne sachant pas viser, il visa partout. L'autre colosse passa sur le côté pour tenter de l'avoir, mais un pique d'ombre s'éleva du sol juste en dessous de lui, le transperça à la verticale, partant de son entre-jambe à son crâne.
Arun s'était entouré d'ombres, pour se protéger de la technique d'Aria qui attirer ou repoussait tout être vivant. Son ombre n'est pas un être vivant. La brune paniqua légèrement, son visage exprimait de l'irritation. Elle se recula et regarda le vent. Elle voulait essayer de passer au travers. Elle y passa un bras, mais le vent était tellement puissant que son bras s'arrachait, elle avait failli partir avec. Elle regarda son bras, réalisant et hurla.
Je ne te conseille pas. Ce vent est trop puissant. Lui dit le rouge avec un sourire sadique, pareil à celui de la femme qui était la sœur de l'ancien propriétaire de ce corps.
Ahahah ! Là tu ressembles à mon frère ! Ria-t-elle follement, son bras coulait rouge. Elle perdait du sang, elle aller faire une hémorragie. Mais dans tous les cas, Arun avait bien l'intention de la tuer.
Ferma la salope. Je ne suis pas ton frère. Lui répondit le rouge froidement. Je suis Arun Maeda. J'ai 18 ans et je suis orphelin depuis 7 ans. Longtemps été en échec scolaire à cause de harcèlement et dépression. Malia a été une des seules à me tendre la main. Le vent s'intensifia encore. Je vais te faire regretter de l'avoir mis dans cet état ! Le bouclier d'ombre forma des piques au-devant. Bloquant Aria contre le vent, aucun moyen de sortie. Si elle allait sur les côtés, il ferait comme avec l'homme qui avait tenté.
Tu vas me tuer j'ai compris. Je n'ai plus aucun moyen de sortie. Si je recule, je meure dans ce vent, sur les côtés tu me tueras et devant, je m'embroche. Elle se redressa un peu et écarta les bras. Son bras droit coupait jusqu'au coude et dégoulinant de sang. Que mon frère me tue, même si ce n'est pas vraiment lui. Cela me va. Quand nous étions petits, j'adorais mon frère et le protégeais. Mais la folie et l'ambition mon rattraper et nous avons grandi différemment. ! Arun la regardait toujours aussi froidement. Prend soin du corps de mon petit frère. Dit-elle en fermant les yeux.
Après avoir fermé les yeux, des piques noirs la transpercèrent de partout. Le ventre, les bras, les jambes, la poitrine, les épaules, la gorge, la tête, les yeux. Les piques disparurent et son corps tomba au sol dans une mare de sang. Arun se retourna sans un autre regard vers le corps de la femme. Sa meilleure amie toujours inerte dans ses bras. Le bâtiment avait fini de s'écrouler depuis un moment déjà. Il faisait nuit noir maintenant. Il sortit dans la rue et marcha jusqu'à l'hôtel.
Presque personne n'était dans les rues à cette heure-là. Il ne faisait pas trop froid ni trop chaud. Mais personne n'était dans les rues, sûrement dû à l'effondrement et au grabuge qu'ils ont fait en se battant tout à l'heure quand les membres de la brigade étaient encore là. Arun continuait d'avancer, le regard froid et Malia endormi, toujours en sang.
À l'hôtel, Feitan avait retrouvé sa capacité de bouger. La marque avait disparu. Il s'inquiétait sans trop le montrer. Il savait que les marques de Malia pouvaient durer plus longtemps que ça. Elle avait été, soit à court de Nen et avait effacé la marque pour récupérer un peu de Nen. Les marques sont une marque de Nen, donc si elle en efface une elle récupère le Nen apposé. Soit, elle était hors de combat.
Il lisait la même phrase depuis au moins 30 minutes sans bouger de paragraphe. Il s'inquiétait et était énervé contre la blanche qui n'avait pas voulu l'écouter et à préférer courir dans la gueule du loup pour sauver son imbécile d'ami avait-il dit. Il avait dit qu'il la laisserait se débrouiller finalement. Mais il s'inquiétait, c'était plus fort que lui. Inquiétude qu'il avait rarement ressentie. Il était aussi énervé de ressentir autant d'inquiétude.
Uvo et Phinks s'inquiétaient aussi. Ils aimaient bien les deux amis. Arun était l'élève de Phinks, alors il s'inquiétait pour lui, mais il trouvait la petite Malia sympa et marrante. Uvo s'entendait bien avec Malia, les deux avaient un peu le même délire. Il avait parlé lors de la soirée, il s'était retrouver au buffet et avec manger et bu ensemble. Ils avaient bien ri. Nobunaga leur avait parlé un peu moins, alors il ne s'inquiétait pas trop mais un peu quand même.
Ils sentirent d'un coup un Nen, quelqu'un qui n'avait pas pris la peine de le cacher. Un Nen avec une certaine colère. Feitan fut le premier à réagir et se jeter dans le couloir. Les autres sortirent aussi, curieux de cette aura. Ils entendirent des pas qui se rapprochaient. Une personne apparut petit à petit.
Arun ?! C'est toi ? Demanda Phinks. Le visage de son élève était froid, une teinte de tristesse. Il portait Malia dans ses bras, la tête de son ami dans son cou. Feitan marcha vers lui, le rouge c'était arrêter.
Eh, pourquoi elle est dans cet état ? Lui demanda le nain froidement, le fixant dans les yeux. Arun ne répondit pas. Réponds-moi.
Je… Je ne suis pas arrivé… avant. Elle… la atteint, pour m'atteindre…moi. Dit-il en serrant les poings. Feitan se rapprocha et tendit les bras.
Donne-la-moi. Ordonna-t-il. Tu ne la pas protéger, donne-la-moi.
Je l'ai tué… l'autre.
Et alors, tu ne la pas protéger elle. T'es un bon à rien. Cracha le noiraud. Phinks s'avança vers Arun.
Eh, passe-la-moi. Je vais aller la mettre au lit et voir pour la nettoyer un peu. Elle respire ? Demanda le blond.
Oui, je sens sa respiration sur mon cou. Mais, c'est faible. Phinks lui redemanda de lui passer la blanche pour qu'il aille la changer et lui faire les soins adapter. Arun lui mit soigneusement son ami dans les bras, le visage toujours triste. Il s'en voulait.
Je ne sais toujours pas ce qui lui est passé par la tête de venir de sauver. Je t'aurais laissé crevez-moi. Lui dit Feitan froidement en tournant le dos.
Et toi t'étais ou hein ?! Lui criait le rouge. Feitan se stoppa et se tourna vers lui.
Hein ? Je n'allais pas rentrer là-dedans pour sauver tes fesses.
Alors ne te plain pas ! Feitan se rapprocha de lui et lui asséna un coup de poing.
Feitan ! Nobu et Uvo se demandèrent ce qui prenait à leur camarade. Lui qui gardait son sang-froid en général.
Tu n'as pas été capable de la protéger, ferme là !
J'ai fait ce que j'ai pu ! Toi tu n'étais même pas là ! Tu t'es pas bouger le cul !
Elle m'avait figé avec sa marque ! Moi j'ai essayé de la retenir ! Mais je comprends même pas qu'elle veuille sauver ton cul !
Malia est ma meilleure amie ! J'aurais fait pareil pour elle ! T'avais qu'as faire ce qu'il fallait pour la retenir ou venir avec elle ! Les deux se criaient dessus et commencèrent à se battre. Uvo les sépara en les prenant par le col comme des animaux.
Fermez-la, vous deux ! Vous verrez ce qu'en pense la petite Malia quand elle se réveillera ! Arun se calma, contrairement à Feitan qui avait des envies de meurtre. Il se dégagea de la prise de l'homme en lui donnant un coup de pied au menton. Faisant grogner Uvo.
Feitan rentra dans la chambre d'à côté. Là où Phinks avait emmené la blanche pour la soigner et qu'elle soit au calme sans les vacarmes des garçons. Il rentra dans la chambre en fermant la porte derrière lui, assez brusquement. Il avait un bleu sur la joue, dû à un coup du rouge qui avait riposté.
La porte. Elle a besoin de repos. Lui dit Phinks.
Elle n'en aurait pas besoin si cette gosse m'aurait écouté. Il arriva à côté de Phinks qui essaya de retirer la robe de Malia sans lui faire trop mal. Bouge, je vais le faire. Dit le noiraud.
Faisons-le à deux plutôt, on ne peut pas retirer sa robe sans lui faire mal, le couteau a été enfoncé assez profond, elle va dormir un bout de temps. Et ça va faire une cicatrise, et voir s'il faut des fils pour la refermer correctement. Feitan accepta, il devait la soigner au plus vite.
Arun avait déjà à peu après arrêter le sang en mettant un tissu de son costume autour, il s'était arrêté en chemin, voyant qu'elle perdait trop de sang. Ils commencèrent par retirer le tissu attaché par un nœud par-dessus la robe.
Phinks porta un peu Malia pour que Feitan puisse retirer la fermeture derrière la robe. Il faisait attention, ce qui étonna même Phinks qui n'avait pas l'habitude de le voir faire attention comme ça. La fermeture retirée, il retira la bretelle pour la faire glisser sur son épaule, faisant là aussi attention à son bras gauche qui avait reçu un couteau. Malia portait un soutif sans bretelles en dessous.
Il fit glisser la robe toujours doucement jusqu'à sa taille. Observant la blessure, ou plutôt le trou dans son ventre. Il voyait Malia grimacer un peu, elle dormait encore. Les deux araignées étaient d'accord pour dire qu'il fallait des fils. La blessure ne se refermerait pas comme ça. Phinks envoya un rapide message à Nobunaga, lui demandant d'appeler Machi et de lui demander quand elle pourrait être là, rapidement. Le samouraï répondit à l'affirmatif.
Pour retirer le restant de la robe, cela avait été facile. C'est le après qui allait être compliqué, nettoyer les plaies et mettre des bandages, surtout la plaie au ventre. Feitan prit des cotons et une bouteille d'alcool. Il mit de l'alcool sur un des cotons et l'appliqua sur la plaie la plus grosse. Malia gémit de douleur. Il continua de désinfecter la plaie, essayant de ne pas mettre trop d'alcool sur la plaie en elle-même pour que la blanche n'est pas trop mal. Même si intérieurement il voulait y vider la bouteille pour lui apprendre !
Première étape, fais. Restait plus que le bandage à mettre autour de la plaie, ensuite, le plus gros sera fait. Phinks souleva un peu Malia pour que Feitan puisse passer le bandage sous son dos. Il enroula bien 4 ou 5 couches de bandages autour du corps de la blanche. Il en mit même une 6eme pour être sûr. Il l'attacha ensuite avec un nœud, serrer, mais pas trop.
Bon, le reste, je peux soigner tout seul. Tu peux y aller. Dit le nain en jetant les cotons pleins de sang dans la poubelle qu'il avait au préalable ramenée près de lui.
Ouais ok, je vais voir si Nobu a pu avoir Machi. Surveille le bien. Tu as l'air de tenir à elle. Lui dit le blond en se levant.
Kuroro la placer sous ma responsabilité.
Tu vas dire cette excuse longtemps ?
Hein ? Ce n'est pas une excuse. Et pour quoi d'abord ? Feitan reprit de nouveau coton qu'il imbiba d'alcool pour appliquer sur le bras de la blanche.
On se connaît depuis un moment maintenant. Je ne t'ai jamais vu aussi doux avec quelqu'un. Ça aurait été l'un de nous, t'aurais vidé la bouteille d'alcool sur la plaie ou t'aurais laissé ça à quelqu'un d'autre.
Qu'est-ce que tu insinues ?
Que tu tiens à elle plus que tu ne le pense. Tu t'inquiétais à mort pour elle tout à l'heure. T'as carrément demandé à Nobu de la retenir quand elle ta figer.
Elle est sous ma responsabilité. C'est mon élève jusqu'à ce que Kuroro me dise d'arrêter d'être son maitre. Dit-il en mettant un bandage au bras de la jeune femme. Il nettoya aussi l'arrière de sa tête qui avait pris un choque et qui saignait. Sortant un autre bandage.
Si tu le dis. Je ne te crois pas. Dit-il avant de reprendre sa marche et de sortir de la pièce. Feitan s'arrêta un moment et regarda Malia, le visage crispé par la douleur. Il soupira et fronça les sourcils.
Tu me fais bien chier salle gamine. T'as intérêt à te réveiller rapidement et à guérir vite que je te mette une correction pour désobéissance et outrage à son maitre. Murmura-t-il en faisant le nœud du bandage à la tête. Il prit maintenant des pansements pour les blessures qui ne nécessitent pas de bandages.
Dans l'autre pièce, Arun se fit soigner par Nobunaga, qui avait eu pitié de lui en le voyant galérer à mettre ses bandages. Ses mains tremblèrent et il n'arrivait pas à mettre ses bandages correctement. Déjà qu'il n'y arrivait pas sans trembler, c'était encore pire.
Il s'en voulait. Il avait tué cette femme, mais Malia était dans un sale état. Lui aussi faut dire, mais il n'avait que des bleus et des petites blessures faite à force d'être éjecté contre les murs ou les arbres. Faite aussi par son ennemi quand il était encore à la salle de réception. Tout cela n'était rien comparer à la blessure de sa meilleure amie, avait-il penser. Nobunaga avait fini les bandages du rouge qui était assis sur un fauteuil sans rien dire.
Nobu, tu as eu Machi ? Demanda Phinks en s'affalent sur un fauteuil, ils était encore tous en tenue de soirée, sauf Uvo qui ne supportait pas ce vêtement qui lui collait à la peau.
Oui, elle arrive dans deux jours, voir un jour et demi. Lui répondit le samouraï.
Super. On a désinfecté la plus grosse plaie, Feitan a dit qu'il s'occupait du reste. On ne va pas le voir pour l'instant. Je sens qu'il ne va pas la lâcher.
Bon, bonne nouvelle. Je vais me doucher moi. Je ne suis pas fan des costumes de soirée. Dit Nobunaga en prenant ses affaires et alla dans la salle de bain. Phinks regarda Arun qui s'était tourné vers la fenêtre.
Ne te fait pas de bile Arun. Elle va juste dormir un peu, Machi va refermer sa plaie, elle va rester au lit un moment et elle ira mieux. Essaya de rassurer comme il pouvait Phinks.
Mais ouais t'inquiète. Je sens qu'elle est solide comme un roc cette petite ! Rajouta Uvo.
Je n'ai quand même rien pu faire. Feitan à raison, je suis un bon à rien. Se lamenta-t-il en mettant sa tête dans les bras.
T'as fait ce que t'as pu. Phinks et moi étions déjà parti, on s'est dit que vous suiviez. Quand j'ai voulu y aller Feitan me la interdit disant que tant pis, elle se débrouillerait toute seule si elle voulait en faire qu'à sa tête. Lui dit Uvo.
Je pense que lui aussi s'en veut un peu. Tu n'es pas le seul. Même s'il ne le dit pas, lui aussi tien à Malia. Je les jamais vu être comme ça avec quelqu'un. Il est presque aussi collant qu'un chat. Lui annonça Phinks, repensant à comment il était avec la blanche. Il avait vu qu'il ne l'avait pas lâcher du regard lors de la mission. Tuant même les mecs qui la regardait trop où tentait de la draguer.
Bon aller ! Viens regarder un bon film avec moi devant une belle barquette de poulet et des frites ! Uvo se leva, prit Arun comme on prend un animal et le posa, ou plutôt le jeta sur le canapé, se mettant à côté et enclencha un film d'action et d'horreur. Phinks les rejoint, disant que c'était une bonne idée. Ils furent vite rejoints par Nobu sortant de la douche. Arun finit par s'endormir dans le canapé. Fatiguer comme jamais.
