Chapitre 38 :

Comme l'avait dit Phinks. Feitan n'avait pas quitté la chambre de la blanche. Il s'asseyait sur le fauteuil, lisait son livre en gardant un œil sur elle. L'hydratant toutes les heures. Il restait toute la journée, surveillant les réactions de Malia et empêchait quelqu'un de rentrer, surtout Arun. Celui-ci avait d'ailleurs toujours le cafard.

Feitan avait mis une de ses tuniques à Malia pour la couvrir et l'avait mis sur le côté. Il savait qu'elle dormait mieux sur le côté, il avait fait attention à sa plaie. Mettant quelque chose pour maintenir sans lui faire mal. La nuit, il ne se gênait pas pour dormir avec elle dans le lit. Il s'occupait d'elle comme un parent s'occupe d'un enfant malade.

Il avait demandé plusieurs fois quand est-ce que Machi arrivait et où elle en était l'ayant appelé 3 fois déjà. Disant qu'elle était vachement longue. Machi lui avait répondu que s'il n'était pas content il se démordait. Il avait donc arrêté de l'appeler. Il se faisait plus de souci que nécessaire pour la blanche.

Feitan avait réfléchi à ce que lui avait dit Phinks. Il s'était bien avoué qu'il s'était, un petit peu, attaché à elle. Même s'il ne le dirait pas au blond. Et puis quoi encore !

Un jour et demi après, Machi arriva enfin, Feitan cacha sa joie qu'elle soit enfin là. Lui disant juste qu'elle a pris son temps.

Soit content que je sois là demi-portions. Lui répondit Machi. Elle s'avança vers Malia, les autres garçons voulurent rentrer dans la chambre, mais Feitan leur ferma la porte au nez. Mmh, tu veux pas qu'ils la voient en sous-vêtements ? Phinks la déjà vu de toute façon.

Ils feront trop de bruit c'est tout.

Et toi pourquoi tu as le droit de rester ? Demanda Machi. 5 secondes de silence où les deux se regardèrent.

Je fais ce que je veux, je n'ai pas envie d'avoir leur boucan près de moi. Fini-il par répondre, se tournant à 90° pour s'assoir sur un fauteuil avec son livre.

Mouais, c'est ça. Elle se tourna vers Malia et demanda à Feitan de venir l'aider pour lui retirer le vêtement.

La rose nota, que c'était le vêtement de Feitan, alors qu'elle a des vêtements à elle quand même. Mais elle ne dit rien. Feitan souleva un peu la blanche pour pouvoir lui retirer le vêtement. Une fois fait, le noiraud retourna sur son fauteuil avec son livre, toujours un œil attentif au faits et gestes de sa collègue.

Machi se concentra et sortit ses fils de Nen pour recoudre la plaie qu'elle venait de libérer de 6 couches de bandages. Refaite par les soins du tortionnaire. Machi reconnecté les cellules et fibres de la peau de Malia et tira un coup pour resserrer les fils et refermer la plaie. Elle coupa ensuite le fil après être sûr que cela ne bougera pas. Elle se tourna vers Feitan qui feinta de lire.

Bon, j'ai fini. Il faut qu'elle reste au lit tant que la peau n'est pas totalement régénérée. J'ai recousu, maintenant le corps fera le reste. Assure-toi qu'elle mange bien et aucun mouvement brusque. Elle a en plus des côtes cassées. Lui annonça Machi.

Bien. Acquiesça Feitan. Machi prit son sac et s'apprêtait à sortir.

Et laisse le gamin rentrer aussi. Ce n'est pas de sa faute. Il a le droit de voir sa meilleure amie quand même. Le pauvre se morfond depuis deux jours. Lui dit Machi. Feitan releva un œil de son livre.

Mouais, à voir. Machi soupira et sortit. Devant la porte l'attendait les quatre garçons. Elle leur fit simplement un pouce en l'air et annonça qu'elle avait faim.

Je te paie le repas ! Lui dit Arun en levant la main. T'as aidé ma meilleure amie, je te dois bien ça !

Eh bien merci. J'aurais simplement pu voler, mais là, j'ai aucune motivation. Dit-elle en hochant la tête.

On peut commander directement dans la chambre. Informa l'homme des cavernes.

Je commande en première. Trancha Machi en rentrant dans la chambre qu'occupaient les trois garçons qui étaient… En bordel. On va aller dans la chambre de Fei et Malia. Dit-elle en refermant la porte et tourna à 90° pour rouvrir la porte de la chambre à côté. C'est encore moi, la chambre des mecs et un dépotoir. On squatte celle-là. Dit-elle en rentrant dans la chambre.

Vous n'avez qu'à la ranger. Lui dit Feitan sur le lit à lire son livre de Trevor Brown.

Tu veux voir le bordel ?

Sans façon. Machi ne répondit pas et rentra dans la chambre pour se poser sur la table et consulter la carte. Je n'ai pas dit que vous pouviez rester. Lâcha le noiraud en voyant les garçons s'installer à la table. Arun ne regardait pas Malia, trop difficile de la voir comme ça, se sentant toujours coupable.

Aller soit chic ! On rangera après ! Lui dit Uvo en prenant la carte de la main de Machi, elle lui lança un regard noir, lui rappelant qu'elle mangeait en première. Elle lui reprit la carte des mains. Feitan souffla, sachant qu'il ne les ferait pas déguerpir. Enfin, il pourrait, mais il avait la flemme.

Prenez-moi un curry pendant que vous y êtes.

T'es gonflé, fait le toi-même, tu n'as pas voulu qu'on rentre ici depuis deux jours. Tu te débrouilles Feitan ! Lui dit l'homme des cavernes.

Prends-moi ce curry. Sa voix était froide et il sortit son aura.

Ça va ça va, pas la peine de le prendre comme ça. Il leva les mains, vaincu. Le noiraud sent le lit bouger, il se tourna vers la droite.Malia se tournait du côté du mur.

Vous la déranger.

Hein ? Toi tu restes coller elle, je pense que de nous c'est toi. Elle aime le calme et aime être tranquille sans personne qui la colle. Lui lança Arun, les bras croiser sur la table et la tête dans ceux-ci. Les deux se lancèrent des regards noirs. La tension montait entre ces deux-là. Machi frappa la tête d'Arun.

Arrête de le provoquer. Ça mènera à rien d'avoir envie de vous entre-tuer. Lui dit Machi, elle lui tendit la carte des commandes. Tiens, calmes-toi en mangeant. Le rouge prit la carte et commença à parcourir les différents plats.

PDV Feitan

Ils m'avaient commandé mon curry. Le problème c'est que le curry était trop épicé. Il aurait pu me demander pour l'assaisonnement.

Quand le serveur est arrivé. Le gamin a voulu payer le repas. Qu'il est idiot. On est des voleurs, on vole. De ce côté-là, Malia a bien compris le principe. Quand elle a faim elle vole, envie de vêtements, elle vole. Elle a tout compris cette gamine.

Ladite gamine commençait à aller mieux, elle avait repris des couleurs et son visage semblait moins crisper. Elle bougeait même pendant son sommeil, cette nuit, elle avait bougé et c'était retrouver à 10 centimètres de moi. Je m'étais étonné à l'observer durant son sommeil, encore.

Je faisais attention à tous les gestes qu'elle faisait en dormant, qu'elle ne se fasse pas mal. J'avais du mal à lire, gardant un œil sur elle au cas où. C'était plus fort que moi. Mes pensées étaient souvent tourné vers elle, comme avec le curry. J'ai demandé ça s'en vraiment chercher ce que je voulais manger. Elle, elle aime le curry épicé, elle aurait adoré celui que j'ai mangé.

Je pensais un peu trop à elle s'est dernier temps. Pendant la mission, j'avais des envies de meurtres contre ceux qui la regardait trop fixement et éloignait ceux qui tentaient de l'approcher.

Je dois avouer que je m'en veux un peu de l'avoir laissé partir pour aller sauver son pote. Mais j'étais énervé, pourquoi ? Aucune idée. Je m'étais dit qu'elle allait y arriver, mais c'est sans compter son pote incompétent.

En parlant de lui, je l'ai autorisé à s'approcher de Malia. Les autres m'ont saoulé avec ça et mon forcer à sortir de la chambre. Maintenant, il ne quittait pas la chambre non plus, rester avec lui, je ne supporte pas. Mais quelque chose m'empêche de m'éloigner trop de la blanche. Je ne sais pas quoi, et ça m'énerve.

Cela fait maintenant une semaine qu'elle dort. Machi était resté disant qu'elle n'avait rien d'autre à faire. Ils étaient tous dans la chambre, ils jouaient à la console qu'il venait de voler. Machi jouait contre le gamin à un jeu de guerre. Elle perdait pour l'instant, elle ne joue pas souvent aux jeux vidéo. Le gamin a même battue Phinks.

Le rouge a donné quelque conseil à Machi qui jouait contre Phinks. Il lui donnait des astuces, des planques, quelles armes prendre pour telle situation, quand changer d'arme, comment utiliser le couteau. Dans le vrai vit, c'est simple. Mais là elle joue à un jeu, elle a plus de mal. Elle a fini par perdre contre le blond. Mais le gamin la félicité d'avoir bien joué. Ils ont continué à jouer un moment.

Ils ont fini par dormir ici. Je me suis allongé comme à mon habitude depuis une semaine, mais le gosse a voulu me dégager, disant que j'étais trop près de sa meilleure amie.

Lâche-moi la grappe et va dormir dehors.

Recule, t'es trop proches de Malia, je ne t'autorise pas à dormir dans le même lit qu'elle. Me dit-il, les poings sur les hanches, debout devant le lit.

Ce n'est pas la première fois.

En plus ! T'as assez profiter d'elle alors bouge.

Tu prends un peu trop la confiance gamine. Je me redressai sur le lit.

Bouge de ce lit.

Sinon quoi ? Lui dis-je avec un sourire narquois. La tension montait encore une fois, je ne supporte pas ce gamin et lui ne me supporte pas. Machi arriva et nous frappa tous les deux. Avant que je ne puisse faire quoique ce soit, elle nous ligota. Machi, je vais te tuer.

Pas de bagarre entre membres. Me dit-elle. Vous dégager tous les deux de ce lit, je vais dormir avec elle, j'ai envie d'un lit douillait et vous violer l'espace vital d'une jeune femme. Me dit-elle en nous accrochant à un pilier en pierre de la pièce. J'étais collé au gamin, mais les liens étaient trop serrés pour que je l'étripe. Bonne nuit. Elle éteignit la lumière et j'entendis le bruissement des draps. Elle va nous laisser là ? Je vais la tuer demain c'est décider. Collègue ou pas collègue. Comment veut-elle qu'on dorme comme ça !?

Je n'avais bien sûr pas beaucoup dormir de la nuit avec les conneries de Machi. Par contre l'autre, il a dormi comme un loir. Et il bouge en plus ! Uvo et Phinks commencèrent à bouger et à se réveillée. Le blond croisa mon regard, puis me fixa, enfin, nous fixa. Je connais Phinks et je sens sa connerie se réveiller.

Pouahahaha ! Vous avez-fait quoi pour être attaché ensemble toute la nuit ?! Rigola-t-il. Uvo le suivit de près, s'étant réveillé.

Ils ont dû se battre pour la petite Malia et Machi en a eu marre ! Rigola Uvo. Le tableau et magnifique, tu verrais la tronche que tu fais Fei ! Leur rire avait réveillé l'autre qui se demandait qui riait. Il fit une tronche désespérer et irriter en même temps. Moi j'avais seulement envie de les tuer.

Ahahah ! Arun en prime c'est encore plus magnifique ! Vos faites la même tronche ! Ah, maintenant ont été deux à vouloir les tuer. Phinks sorti son téléphone pour nous bombarder de flash. Je montrerais ça à Malia quand elle se réveillera !

Je vais te buter Phinks… J'espère que tu cours vite… J'eut à peine fini ma phrase, qu'un pique d'ombres failli l'embrocher.Le blond recula rapidement, laissant tomber le téléphone et il se fit embrocher par un pique. Bon ça, c'est fait.

Dis pas merci. Me dit le gamin en faisant disparaître ses piques.

Rêve. Lui répondis-je.

Uvo, tu les as ? Phinks se tourna vers l'homme des cavernes.

Ouais ! Il mit son téléphone en l'air comme si c'était un trophée.

Eh le gosse. Occupe-toi d'Uvo.

T'inquiète j'allais le faire le nain. Je tournai mon regard noir vers lui, il me le rendit. Il a gagné en courage lui ? Ou en connerie ?

Vous pouvez pas vous entendre mais là pas de problème hein !?

Vos gueules ! Fit une voix féminine identifier comme celle de Machi. Nobunaga lui dormait toujours, je me demande comment il fait quand même. Vous me donnez mal au crâne !

C'est Phinks et Uvo qui riaient comme des baleines, nous on est les victimes. Accusa le gamin.

D'accord avec lui pour une fois.

On dirait des gosses ! Nous dit-elle

Et toi une mère au foyer. Rétorquai-je.

Elle nous avait enfin détaché après que le rouge, Machi, et les deux baleines ne cherchent pas des excuses pour se défendre. Je m'étais étiré les membres, dormir debout attacher sans pouvoir bouger toute une nuit, ce n'est pas bon.

Malia dormait comme un bébé, du côté du mur, un filet de bave au coin de la bouche et des cheveux dans la bouche. Je lui retirais les cheveux pour les mettre derrière son oreille droite. Elle était toujours habillée de mon vêtement. Il lui allait bien. Je soupirais, faut que j'arrête de l'observer comme ça. Je vais aller torturer des gens, ça va me changer un peu les idées, au lieu de m'inquiéter pour cette idiote.

Eh Machi, je sors un moment, occupe-toi de l'autre idiote. Lui dis-je.

Ouais ok, je m'occupe d'elle. Me répondit-elle. Je sors de la chambre par la fenêtre et me mis à chercher des cibles pour me distraire.

PDV Externe.

Feitan était parti, Arun en profita pour aller près de sa meilleure amie. Phinks et Uvo jouaient à la console. Nobu et Machi jouaient aux cartes. Arun s'assit sur le lit près de son amie et lui caressa les cheveux et soupira. Machi, qui venait de gagner aux cartes, le regardait plonger dans ses pensées.

Arrête de t'en vouloir. Lui dit-elle, le rouge leva les yeux vers elle.

Comment ne pas s'en vouloir ? Répondit le jeune homme.

C'est elle qui à décider de te venir en aide. Elle connaissait les risques. Lui dit Machi qui tenta de le rassurer comme il pouvait.

Il ne répondit rien et rabaissa les yeux vers son amie. Il sortit des écouteurs, ce de Malia, il savait qu'elle n'aimait pas mettre les écouteurs des autres. Il enclencha la musique et les mit dans les oreilles de la blanche. Il mit les siens également et s'endort, assis sur le lit contre le mur.