This Time Imperfect

Chapitre Sept : Samedi

XxX

Lorsque je me suis réveillée, je ne me sentais pas mieux.

Mon corps était comme une douleur diffuse de vide.

Malgré la distance, j'entendis un doux beep régulier qui m'informa que je devais être dans un hôpital.

Tout était blanc, mais avec des défauts, comme dans mon rêve.

Doucement, je regagnai mes sensations. C'était comme si quelqu'un pinçait durement ma chair et enfonçait des aiguilles dans mon pied. Cependant, j'ignorai la douleur et regardai autour.

Cela me prit quelques instants à réaliser qu'il y avait quelqu'un d'assis dans la chaise à côté de moi. Cela me prit encore plus longtemps à comprendre qu'il s'agissait de mon père…Je ne pensais pas l'avoir vu aussi vieux avant cela. Comme s'il venait de mourir…

« Papa ?murmurai-je, m'étranglant presque à ce petit mot. »

Mon corps entier était raide et tendu. Comme si la Carte Shadow m'avait engloutie ou quelque chose comme ça. Je vis ses yeux s'ouvrir et m'observer tousser durant un moment, se demandant si je l'avais réellement appelé. Une fois que ma toux s'est apaisée et que je me sois rallongée, il se leva, paraissant comme si quelqu'un venait de lui sauver la vie.

« Pourquoi'suis'à ?tentai-je de demander, mais ma voix sortit horriblement déformée comme si j'étais un de ces adolescents ivres à la soirée de Toya. » (pourquoi je suis là?)

Il eut un regard confus durant une seconde.

« Tu l'ignores ? »

Je secouai ma tête, ne faisant pas confiance à mes mots.

« Yué t'a trouvée sur une plage. Ils ont dit qu'ils ont détecté ton aura plus tôt dans la matinée. Pourtant, durant un moment…nous avions été incapables de sentir ta simple présence, dit-il gravement. »

J'eus un regard absent et regagnai mes souvenirs sur ce qui s'était passé. La dernière semaine était comme une forme confuse dans un ancien livre que j'avais lu lors de mes années de primaire.

« Je 'ensais qu'Eriol t'vais 'onné des 'ouvoirs. Ainsi tu 'ouvais me 'entir, bégayai-je, me référant au moment où Eriol avait offert la moitié de ses pouvoirs à mon père. »(je pensais qu'Eriol t'avais donné des pouvoirs. Ainsi tu pouvais me sentir)

Pour quelques raisons, mes mots mal articulés énervèrent mon père. Il se releva brusquement de sa chaise où il venait de s'asseoir. Ses yeux flamboyaient. J'ai découvert que je ne m'en préoccupai pas autant que je devrais le faire : JE me sentais plutôt lassée de cette situation.

« Sakura ! Nous avons pensé que tu étais morte ! Comment as-tu pu nous faire ça !cria-t-il, ses mains s'agitant. »

J'entendis du remue-ménage provenant de dehors et la voix de Yukito dire : « Hey ! Je pense que Sakura est réveillée ! »

Je fixai mon père.

« On' ils dit aut' 'hose ?demandai-je. »(Ont-ils dit autre chose?)

« Qui ? »

« Kéro…Yué…répondis-je, le regard fuyant. »

Que se passerait-il s'ils avaient déjà avoué ? Que se passerait-il si Syaoran savait déjà que je n'avais pas été fidèle ? Je me sentis commencer à respirer lourdement et le beep régulier de la machine s'accéléra. Je commençai à essayer de m'asseoir. Mon père parut inquiet donc il remit rapidement sur mes coussins.

« Non, ils n'ont rien dit d'autre, me dit-il à voix basse. »

Je lui obéis et me laissai retomber, les coussins engloutissant mon corps entier. Je me sentis vraiment chaude comme si j'étais retournée dans mes rêves. J'ignore pourquoi mais savoir que personne ne savait encore était si réconfortant. Je sentis mes yeux devenir lourds, et je serais tombée endormie mais la porte s'ouvrit et Tomoyo, Yukito et Syaoran rentrèrent.

Ils semblaient tous si inquiets, mais le visage de Syaoran revient encore dans mon esprit. Ses yeux étaient sombres et ses sourcils étaient froncés d'inquiétude. Les yeux de Tomoyo paraissaient rougis comme si elle avait pleuré.

Quand ont-ils commencé à se préoccuper autant de moi ?

Je leur fis un sourire doux mais Toya entra. Il semblaient ne pas avoir dormi depuis des jours…Il se dirigea vers moi, saisit ma main, et laissa ses cheveux recouvrir son visage. Ainsi je ne pouvais pas voir ses yeux. Mais ses mains tremblaient.

« Toya ?demandai-je doucement. »

« Je sais Sakura, murmura-t-il et je sentis mes yeux s'élargir. »

Je savais de quoi il parlait. Je sentis la peur s'accroitre en moi. Le dirait-il à tout le monde ? Non, NON ! Il ne pouvait pas.

Je retirai ma main de la sienne et lui tournai le dos. Je savais que je ne devrais pas le punir mais il NE POUVAIT PAS leur dire. Jamais ! Cela les forcerait à me prendre en pitié.

« Comment ?demandai-je. »

À cet instant, je n'étais capable que de phrases monosyllabiques. J'étais effrayée…vraiment effrayée. Yukito était à ma gauche et Syaoran au bout du lit tandis que Tomoyo se tenait à côté de mon père.

Je savais qu'ils se demandaient tous de quoi Toya parlait.

« Je l'ai découvert par un ami. »

Yukito m'observa et pouvait dire que j'étais sur le point de pleurer. Il força un sourire.

« C'était une personne que nous n'avons jamais rencontrée. »

Fujitaka se rapprocha de Tomoyo.

« De quoi les garçons parlent-ils ?demanda-t-il, paraissant vraiment coléreux. »

« Sakura, hé bien, Sakura a été-, commença Toya, coupé par Yukito qui leva sa main. »

« Je pense que ce n'est pas à toi de le dire, déclara Yukito, me fixant. »

Cela me surprit un peu. Comment Yukito pouvait-il savoir que j'avais peur qu'ils sachent ? Je sus plus tard que c'était l'air sur mon visage. Il m'a dit que je semblais paralysée de peur.

Me relevant, je me sentis soudainement extrêmement fatiguée. Non, pas exactement fatiguée, plus ou moins nauséeuse. Comme si tout était tournait autour de moi. Fixant Syaoran, il fut à mes côtés en un instant, juste là où je ne souhaitais pas l'avoir.

Je ne voulais pas leur dire…Mais je devais le faire.

Je ne suis pas une personne qui garde ses sentiments enfermés à l'intérieur. Rien n'y remédiait si ce n'est avouer. J'étais apeurée, me demandant si Syaoran me rejetterait pour Tomoyo, si mon Père me désavouerait ou quelque chose… Mais lorsque j'ai pensé à quel point j'avais peur, je me suis rappelée à quel point eux étaient inquiets.

Peut-être pourront-ils m'aider. Juste…Peut-être.

Donc, je décidai de leur avouer. Je pris une profonde inspiration et tentais d'ignorer mon cœur qui me disait de ne pas le faire. Je fixai mes genoux durant une bonne minute, avant de me confesser assez fort pour qu'ils puissent tous entendre…

« J'ai été violée. »

XxX

Trois mois plus tard

M'asseyant sur mon lit, je souris à Syaoran.

Nous sommes sur mon lit, et nous jouons au jeu de course de voiture de Kéro. Cela avait débuté assez innocemment. Il avait prétendu être capable de me battre à n'importe quel jeu vidéo. Maintenant, c'était un championnat de celui-qui-gagnerait-le-plus-de-jeux-vidéos.

Il se penche et mord ses lèvres. Je gigote. J'appuie sur le bouton X de ma manette, ce qui fait accélérer ma voiture. Il grogne doucement, et la ligne d'arrivée est en vue.

« Je vais t'avoir !lui cris-je, jetant ma voiture sur la gauche et le faisant faire une embardée. »

J'exulte, « Victoire ! » alors que ma voiture bleue passe la ligne d'arrivée. Syaoran met ses mains sur ses yeux et crie un petit non, retombant sur mon lit.

Tomoyo entre dans ma chambre avec trois tasses de thé, souriante.

« Je suppose que tu as gagné Sakura-Chan ?demande-t-elle. »

Je glousse de rire et mets mes pouces en l'air. Syaoran me jette un regard plein de mauvaise foi.

« Je t'ai laissée gagner, dit-il. »

Je mets mes mains sur ses côtes, le faisant se tortiller.

« C'est ça !cris-je, le chatouillant un peu plus. »

Syaoran se révèle être une des personnes les plus chatouilleuses que je connaisse. Tomoyo et moi sommes les seules personnes à le savoir. Nous commençons à rire jusqu'à que la voix de Kéro nous interrompt.

« J'essaye de dormir ! »

Je ris et regarde l'heure. 2 :17 PM.

Regardant Tomoyo, je souris mais je sens la joie en moi s'affaisser.

« Calme-toi Sakura… me dis-je. »

Je ne peux pas croire que cela fait déjà 3 mois.

Après que j'ai dit à tout le monde ce qui était arrivé, la vie était devenue plus facile à supporter. Toya continue à se sentir coupable, et parce qu'il se blâmait seul, mon père ne l'a jamais puni. J'ai découvert que Syaoran ne me rejetait pas mais me laissait pleurer dans ses bras.

Il ne s'est jamais fatigué de me supporter, me voyant pleurer et crier. Tomoyo a également était d'un grand soutien. Et quand Yukito et Toya ont découvert qui m'avait violée, un homme nommé Naraku Motagawa, ils (avec Syaoran) ont failli le tuer.

« Sakura-Chan ? »

La voix de Syaoran interrompt mes pensées. Il se tient maintenant devant moi, me tendant une main.

« Nous avons promis à Rika et Naoko d'aller voir ce film, tu t'en rappelles ? »

Je souris et attrape sa main, le laissant me relever.

C'est une magnifique journée…le Soleil est chaud, et les arbres sont à nouveau beaux. Regardant mes amis, je ne peux pas m'empêcher de me sentir heureuse. Je ne suis pas seule.

Je sais que je ne pourrais jamais oublier ce qui est arrivé, et que je ne pourrais jamais pardonner Naraku de ce qu'il m'a fait. Mais cependant, je peux redémarrer. Je tends le bras et attrape la main de Syaoran, lui souriant.

Il se pencha et embrassa ma joue.

La vie est à nouveau un rêve, mais cette fois, je n'ai pas à être inquiète de me réveiller. Cette fois, je n'ai pas à me soucier d'être imparfaite ou pure. Cette fois, je peux être moi-même.

La vie est courte, mais je vivrai pleinement le temps qui m'a été accordé, je le jure…

C'est tout ce qui compte vraiment.

THE END

Note de la Traductrice :

Je remercie encore DXM Junkie pour m'avoir autorisée à traduire son histoire. Je remercie tous les reviewers. J'ai pris beaucoup de plaisir à traduire cette fic ! Et bien entendu, Merci Cely pour m'avoir corrigée ! Laisse une petite note ;) !

Et je compte faire une pause avant de recommencer à traduire ! 2 semaines peut-être !

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Bisoux tout le monde !

Panthere

NdCely: Lol, corriger c'est un grand mot non ? Une phrase à traduire parfois et trois fautes qui se courent après avec toi c'était du tout cuit . Mais je fais une annonce, je prends le job de bêta lectrice donc si on veut mes services c'est à (pour 500€ le mot, ça va ?) Puis moi aussi je vais faire ma traduction, mais j'ai pas la même force que Panthere. Cely