AVERTISSEMENT: Je ne possède pas Harry Potter, même si j'avoue que j'adorerais. Je ne possède pas non plus les séries, livres ou films que je pourrais utiliser dans mon histoire.


A SAVOIR:

- Pour le fourchelangue : §serpent§

- Ce chapitre contient plusieurs passages venant du canon, et plus exactement d'Harry Potter à l'école des sorciers.

- J'ai modifié la date de naissance de mes personnages. Harry est né le 31 Juillet 1982, ses parents sont morts le 31 Octobre 1983. Sa vie a changé a son 7éme anniversaire le 31 Juillet 1989 et il commence Poudlard le 1er Septembre 1993.

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Réponses aux Reviews

Sylvie Chevasson : cela fait parti des deux auxquels je pense pour le moment.

masterSei : merci. sympa l'idée je verrais.

Pims10 : cela me permet de pouvoir faire ce que je veux avec le serpent. il n'est Hadrian qu'à certains moments. j'avoue que j'aime beaucoup ce passage.

Guest : Je n'ai pas prévu d'abandonner mes autres histoires, si tu fais attention tu verra que je continue à publier ... je travaille en fonction des idées que j'ai et de plus dans certaines les chapitres sont si long qu'il faut du temps pour les écrire.

adenoide : J'avoue que la Hermione des début est vraiment intolérable... j'espère que celle de l'histoire est mieux. Je n'ai pas encore décidé de ce que je vais faire pour sa vie amoureuse. Pour les Gobelins, je sais qu'ils pourraient aider mais ça ne sert que pour le temps où Harry reste en Angleterre et honnêtement ce que j'ai en tête pour mon histoire font qu'ils ne sont pas intéressant ... enfin les gobelins britanniques. J'ai créé la banque EGS Bank pour prendre la place de Gringotts donc au final Hadrian n'a pas vraiment besoin d'eux, surtout que William Lewis travaille à l'international et que maintenant il y a des filiales de la banque dans plusieurs grandes villes du mondes, en fait à part l'Angleterre qui reste bloqué dans le passé et dans leur petite bulle et ça va pas aller en s'améliorer pour ce peuple. Je ne crois pas qu'Hagrid soit stupide, je pense qu'il est naïf. Dumby n'est plus le gardien magique d'Harry, en fait il ne l'a jamais été mais Harry ne peut rien faire, de toute façon il n'a accès qu'à l'argent se trouvant dans le coffre scolaire d'Harry et même si c'est chiant par rapport à ce que vaut le garçon ce n'est rien. Les gobelins se moquent de qui faire quoi avec l'argent car au final ce sont des problèmes de sorciers. Hagrid a pu entrer comme n'importe qui peut entrer à partir du moment où la porte est ouverte avec la clef, il y a des véritables sécurités sur les coffres principaux, ici ce n'est qu'un coffre scolaire, ... enfin c'est ce que je me dis, dans le canon il entre dans le coffre aussi.

tenshi-no-yoru : merci... le début va être encore un peu long à cause de la période Poudlard qui reste proche du canon. Hermione ? personnellement je suis ambivalente avec elle, j'ai surtout apprit à l'apprécier via les fictions où elle n'est plus autoritaire. Pour Neville et Luna je te laisse voir. Je note pour la forme.

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Chapitre 05 Première Année

Hadrian était assis dans le compartiment observant ceux qu'il pensait pouvoir appeler amis, l'année était passée si vite, et surtout il s'était passé beaucoup de choses et maintenant le Poudlard Express roulait vers Londres pour ramener tous le monde chez soi après dix mois d'absence.

Il prit le temps de penser à tout ce qui avait eu lieu ces derniers mois. Il se souvenait de son premier voyage et sa rencontre avec Théo, Théodore Nott, héritier de la famille Nott, un gentil garçon très timide. Hadrian l'avait rencontré en tant que lui-même, en effet il avait prit la décision à l'époque de voyager sans glamour pour faire connaissance et voir le comportement des étudiants sans qu'ils soient subjugués par Harry Potter.

Il était arrivé en avance, c'était installé et avait commencé un livre, peu de temps après Théo avait demandé une place, son premier ami. Hadrian devait avouer qu'il avait senti un instinct de protection monter en lui en voyant ce garçon, il s'était vu en lui... ou plutôt il avait vu celui qu'il aurait été sans la découverte de la malle qui avait changé sa vie. Il avait prit la décision de tout faire pour l'aider, sa magie lui disant qu'on pouvait faire confiance à ce garçon. Mora lui avait préparé une boîte pour le déjeuner, il en avait offert une partie à Théo et grâce à cela ils avaient commencé à parler. Pendant le trajet, il avait rencontré celui qui aurait dû être son frère, Neville Londubat, il était timide et peureux, tellement rabaissé par sa famille, Hadrian se souvenait de la première rencontre, le jeune blond était entré dans le compartiment recherchant son crapaud, Trevor, il avait les larmes aux yeux, Harry lui avait conseillé d'aller voir un préfet. Puis il y avait eu la deuxième rencontre, cette fois il était revenu, traîné par une fille avec d'épais cheveux bruns ébouriffés, de grandes dents et un ton autoritaire. C'était Hermione Granger, elle avait parlé vite sans prendre de pause pour respirer, elle était condescendante, croyant tout savoir.


**SOUVENIRS**

Hadrian et Theodore lisaient leur livre lorsque la porte s'ouvrit à nouveau. C'était le garçon joufflu, qui était venu il y a quelques minutes pour son crapaud, et une fille brune, elle était entrée sans frapper et avait commencé à parler.

- Vous n'auriez pas vu un crapaud ? Neville a perdu le sien, dit la fille d'un autoritaire.

- Comme je l'ai dit il y a quelques minutes, non, nous ne l'avons pas vu et j'ai conseillé d'aller voir un préfet.

Mais la fille n'écoutait pas. Elle regardait les livres qu'ils tenaient.

- Tu étais en train de lire ? demanda-t-elle. Tu lis quoi ?

Elle s'assit sur la banquette. Théodore sembla prit au dépourvu et la fixa.

- Alors ? J'ai déjà appris par cœur tous les livres qui sont aux programmes, j'espère que ce sera suffisant pour débuter. Personne n'est sorcier dans ma famille, j'ai eu la surprise de ma vie en recevant ma lettre, mais j'étais tellement contente ! On m'a dit que c'était la meilleure école de sorcellerie. J'ai même essayé de jeter des sorts pour m'entrainer et à chaque fois, ça a marché. J'ai tellement hâte d'arriver, surtout qu'il y aurait la plus grande bibliothèque sorcière au monde. J'ai lu des livres supplémentaires pour ma culture générale et j'ai découvert que nous aurons une célébrité avec nous : Harry Potter ! Il apparaît dans Histoire de la magie moderne, Grandeur et décadence de la magie noire et les Grands Evènements de la sorcellerie au XXe siècle. Il doit être tellement en avance sur nous, mais je suis sûr que je pourrais l'aider s'il a besoin d'aide, on m'a toujours dit que j'étais très intelligente. Je suis sûre que je serais la sorcière la plus intelligente de notre année.

Elle avait dit tout cela très rapidement, sans reprendre son souffle, les trois garçons continuèrent à la fixer, mais cela n'eut pas l'air de l'arrêter car elle reprit.

- Vous savez dans quelle maison vous serez ? Moi, j'espère bien aller chez les Gryffondor, ça m'a l'air d'être la meilleure. On m'a dit que Dumbledore y a fait toutes ses études, mais Serdaigle ne doit pas être mal non plus. Enfin, bon, on va essayer de retrouver le crapaud de Neville. Vous feriez bien de mettre vos robes de sorcier, vous deux, on ne va pas tarder à arriver.

Elle se leva, attrapa la manche du pauvre garçon et commença à le tirer vers la sortie.

- STOP ! s'écria Hadrian.

Elle se retourna vers lui.

- Quoi ?

- Quoi ? Tu demandes vraiment quoi ? s'étonna Hadrian. En premier lieu, lâche ce pauvre garçon, ce n'est pas ta poupée à déplacer comme tu veux. Je suis sûr qu'à aucun moment tu ne l'as écouté lorsqu'il a dit qu'il allait voir un préfet et que tu voulais trouver son animal par toi-même.

Il vit le garçon faire un signe de tête derrière elle, comme pour confirmer ses propos.

- Je ... J'ai...

- Je n'ai pas fini ! Alors tu vas rester silencieuse pour le moment. Donc je disais : LÂCHE LE !

Elle enleva sa main et Neville fit un pas de côté. Hadrian continua à fixer la fille.

- Tu es arrivée ici en mode impolie, autoritaire et condescendante, tu as parlé, posé des questions et donné des ordres alors que tu ne nous connais pas. Ce que je lis, fait ou porte ne te regarde en rien. Et si ceci est ton comportement habituel tu vas souffrir à Poudlard, et dans le monde sorcier. Tu es l'exemple même de ce que les sorciers détestent chez les nés-moldus. Maintenant, tu vas quitter ce compartiment et penser à tout ce que tu as fait de mal ici. Et la prochaine fois, commence par te présenter ! La politesse est nécessaire pour rencontrer de nouvelles personnes.

La fille le fixa, choquée qu'on lui parle comme ça, elle allait dire quelque chose quand elle remarqua que les autres garçons la regardaient de la même façon que celui qui venait de la renvoyer. Elle sortit du compartiment énervée et claqua la porte.

- Neville, c'est ça ? Je suis Hadrian et voici Théodore. Veux-tu que je t'accompagne voir les préfets ?

- Je ... Heu... S'il te plait.

- Pas de soucis. Allons-y. Théodore je reviens vite.

Hadrian quitta le compartiment et suivit le blond dans le couloir, ils avancèrent quelques mètres avant de voir quelqu'un portant un badge avec un P dessus.

- Tiens regarde, là.

- C'est un Serpentard... Il ne voudra pas...

- Allons-y ... C'est son travail.

Hadrian avança vers le garçon, il était grand, musclé et avait comme signe distinctif des dents de travers. Il portait son uniforme avec des garnitures vertes.

- Excusez-moi... Je me doute que je te dérange mais j'aurais besoin de quelqu'un pouvant faire un sortilège d'attraction.

- Et pourquoi je ferais ça... Surtout pour deux gamins comme vous.

- Et bien ... Je dirais que c'est votre travail en tant que préfet d'aider les élèves. Vous ne pouvez pas utiliser l'opposition entre nos maisons puisque nous n'avons pas encore été trié et il n'est pas sûr que nous soyons des Gryffondor, qui d'après ce que je sais, sont vos ennemies jurés.

- Vous restez des petits premiers.

- En effet... Mais toujours la même chose il n'y a aucune raison pour refuser. Vous ne nous connaissez pas donc vous ne savez pas ce que nous pouvons ou non faire. Nous pouvons être des sang-pur, des sang-mêlés et même des nés-moldus. Bon je pense que d'après nos tenues il est clair que nous ne sommes pas des premières générations donc il reste deux suppositions, et là encore toujours aucune raison de refuser.

- Et pourquoi cela ?

- Parce que tu n'as rien à perdre et tout à gagner. Si nous sommes personnes alors tu auras juste fait un beau geste ce qui te fera bien voir MAIS si nous sommes quelqu'un alors tu aura réussi à te faire apprécier de deux personnes pouvant peut-être t'aider dans l'avenir.

Pendant qu'Hadrian parlait, il vit plusieurs élèves écouter, ils étaient pour la plupart en vert, avec quelques touches de bleu ici ou là. Et lorsqu'il eut finit, il regarda le préfet le fixer avant que celui-ci ne commence à rire.

- Toi tu sera un fabuleux Serpentard.

- Hummm... Mais ne serait-il pas encore plus Serpentard d'aller dans une autre maison ?

- Je confirme Serpentard est ta maison. Bien je vais vous aider, c'est pour quoi ?

- Tout d'abord je suis Hadrian et voici Neville.

- Marcus.

- Mon ami Neville a perdu son crapaud et je pensais que tu pourrais l'appeler grâce à un sort et lui rendre.

- Comment il s'appelle ?

- Tr...Trevor.

- Bien.

Le garçon sortit sa baguette et dit Accio Trevor le crapaud ! et quelques secondes plus tard on vit l'animal arriver en volant dans les airs. Neville l'attrapa.

- Trevor ! Merci.

- Merci Marcus c'était sympathique de ta part. Nous allons repartir. A bientôt à Poudlard.

**SOUVENIRS**


En revenant dans le compartiment, il avait trouvé Théo en train de se changer et avait pu voir plusieurs blessures, il avait vu les marques sur son dos et il pouvait facilement reconnaître d'où elles venaient puisqu'il avait les mêmes sur son dos même si les siennes étaient peu visible depuis tout ce temps. Mais ici, c'était frais, il était aussi mince, pas maigre mais presque, il y avait un peu de sang qui coulait. Hadrian avait rapidement appelé Mora pour des potions et son kit de secours, il avait ainsi soigné le jeune garçon sans rien dire, juste lui proposer une oreille et/ou une épaule en cas de besoin, il n'avait qu'à appeler Mora et elle le préviendrait.

Après cela le voyage avait continué avec la visite d'un rouquin, Ronald Weasley, qui n'avait fait que confirmer les soupçons d'Harry lorsqu'il avait découvert que Dumbledore le payait, ce garçon pensait qu'il allait être le meilleur ami d'Harry Potter.

Ils étaient enfin arrivés à la gare, il y avait eu un petit trajet sur une barque, la découverte de Poudlard, qui était vraiment magnifique on ne pouvait le nier et enfin l'entrée dans le bâtiment, juste avant cela, alors qu'ils étaient tous dans l'obscurité et qu'il était dernier, Hadrian avait actionné son glamour tout en restant dans le fond pour être tranquille et se faire discret. Il avait observé le comportement de tous, il avait vu Neville et Théodore le chercher mais n'avait rien dit. Il avait eu le tri. Un chapeau magique avait été posé à l'avant de la grande salle avec un tabouret et il avait même chanté une chanson sur les maisons et le fait qu'il fallait que tous le monde soit ami. Le professeur Minerva McGonagall avait appelé les noms un par un, l'élève devait venir à l'avant et devait poser le chapeau sur sa tête qui au final criait la maison dans laquelle il devait aller. Il avait vu Neville aller à Gryffondor, la brune, Hermione Granger le suivait et Theodore alla à Serpentard. Puis ce fut son tour.


**SOUVENIRS**

- Potter, Harry !

Lorsque Harry sortit du rang, des murmures s'élevèrent dans toute la salle.

- Elle a bien dit Potter ?

- LE Harry Potter ?

Avant que la chapeau lui tombe devant les yeux en le plongeant dans le noir absolu, Harry avait eu le temps de voir les têtes qui se tendaient pour mieux le regarder.

- Hum, ce n'est pas facile, dit une petite voix à son oreille. C'est même très difficile. Je vois beaucoup de courage. Des qualités intellectuelles, également. Il y a du talent et ... ho ! ho ! mon garçon, tu es si rusé... avide de faire tes preuves, voilà qui est intéressant... Voyons, où vais-je te mettre ?

- Pas Serpentard !

- Pas Serpentard ? Tu es sûr ? Pourquoi cela ?

- Tu es dans ma tête, tu sais pourquoi ... Serpentard fera que je serais surveillé, je ne pourrais rien faire sans être examiné ... On me donnera du Seigneur des Ténèbres à la moindre erreur...

- Je vois. Tu es sûr ? Tu as d'immenses qualités, sais-tu ? Je le vois dans ta tête et Serpentard t'aiderait singulièrement sur le chemin de la grandeur, ça ne fait aucun doute...

- Je pense vraiment que cela m'apportera plus de problème qu'autre chose. En tant qu'Harry Potter je ne peux pas me le permettre. J'ai trop de choses à cacher et tu le sais.

- Alors non ? Donc pas Serpentard... Poufsouffle n'est pas fait pour toi, tu n'es loyal à personne pour le moment. Et alors que tu es courageux, Gryffondor n'est pas non plus une maison pour toi... Il vaut mieux t'envoyer à ... SERDAIGLE !

Hadrian entendit le dernier mot résonner dans la Grande Salle. Il ôta le chapeau et se dirigea vers la table des Serdaigle. Il entendit les applaudissements à la table des Bleu et Bronze mais aussi les dénégations venant des Rouge et Or, deux jumeaux roux s'exclamèrent :

- On n'a pas eu Potter ?

Et firent semblant de pleurer. Hadrian devait essayer de leur parler, ils avaient l'air intéressant.

**SOUVENIRS**


Et oui, il était devenu un Corbeau, ou un aigle, et c'était parfait, premièrement ils n'étaient que deux par chambres ; et deuxièmement cela ne choquerait personne s'il était seul pour lire un livre car en tant que Serdaigle on s'attendait à ce qu'il étudie. Après le repas, les premières années avaient découvert leur dortoir, Hadrian partageait sa chambre avec Kevin Entwistle, un né-moldu calme.

Les premiers semaines se passèrent difficilement, il avait dû supporter les regards et les chuchotements des élèves mais aussi des professeurs. Dans les étudiants, les plus dérangeants avaient été Ronald Weasley qui poussaient tous ceux qui étaient près d'Harry pour prendre leur place en criant à tout va qu'il était le meilleur ami d'Harry Potter, il n'avait essayé cela que deux fois avec Kevin, qui l'avait très vite rabaissé et menacé d'utiliser un autre type de force que les mots la prochaine fois, bien sûr la seconde fois, le rouquin s'était retrouvé assommé grâce à une superbe droite venant du corbeau ; ensuite il y avait eu Draco Malefoy qui voulait aussi être l'ami d'Harry Potter et avait offert de le guider et surtout de le diriger vers les bonnes personnes, Hadrian l'avait rejeté en lui expliquant qu'il était capable de se faire un avis par lui-même, après cela le blond avait décidé que Potter était son ennemi et sa phrase favorite avait l'air d'être "Quand je vais le dire à mon père !" et enfin Hermione Granger, c'était une véritable Je-Sais-Tout, elle était si enquiquinante à lever sa main à chaque fois qu'un enseignant parlait, sautant de sa chaise et répondant sans autorisation si on ne l'appelait pas assez vite, elle suivait Harry Potter à chaque fois qu'il allait quelque part et avait essayé de lui ordonner de faire ses devoirs lorsqu'elle l'avait lu lire un livre pour le plaisir à la bibliothèque, et comme pour Ronald, les Serdaigle avaient commencé à faire office de garde pour les empêcher d'approcher, Kevin était celui qui se mettait en première ligne le plus souvent.

Il y avait quatre professeurs qui dérangeaient vraiment Harry, enfin maintenant trois. La première était Minerva McGonagall, elle enseignait la métamorphose, dans les premiers cours, elle avait fixé Hadrian comme s'il était une déception, le garçon se doutait que cela avait un lien avec le fait qu'il n'était pas allé à Gryffondor comme la population sorcière l'attendait de lui. Elle était allée jusqu'à l'ignorer en cours lorsqu'il réussissait, elle répondait aux autres, et leur donnait des points lorsqu'ils arrivaient à faire une métamorphose, mais lui, alors qu'il ne lui avait fallut que deux fois pour transformer une allumette en aiguille avec sa baguette de houx, qui n'était pas adapté pour lui, il n'avait même pas obtenu un point ou un "félicitation" alors que d'autres qui avaient eu besoin de plus de cinq essais avaient eu droit aux deux. Le second professeur était Binns, il enseignait l'histoire de la magie, on pourrait croire qu'avoir un fantôme comme professeur serait génial, surtout pour ce cour, mais malheureusement c'était horrible, il avait bien sûr eu les avertissements de ses parents mais la réalité était tellement pire... Après la première fois, il avait prit l'habitude d'avoir un livre de magie avec lui et il profitait de l'heure pour lire, souvent en lien avec l'histoire ou la défense puisque cette matière était aussi problématique. En effet, la DCFM, et son enseignant Quirinus Quirrell, était compliquée à suivre pour tous le monde mais encore plus pour Harry, il y avait le bégaiement de l'homme mais le pire était la douleur lancinante que le jeune garçon obtenait à chaque cour, impossible pour lui de ne pas finir avec une migraine avant la fin de l'heure.

Le dernier, mais pas le moindre, était le professeur de Potion, Severus Snape, la première leçon avait été difficile mais cela n'avait pas duré. Hadrian se souvenait de ce premier cour.


**SOUVENIRS**

Aujourd'hui, il avait Potion avec les Poufsouffle, Hadrian avait hâte, il adorait faire des potions autant qu'il aimait se battre en duel. De plus, sa mère lui avait dit que Severus Snape avait été son meilleur ami, ils avaient grandit dans la même rue et il lui avait expliqué qu'elle était une sorcière.

Le cours avait lieu dans l'un des cachots. Il y faisait plus froid que dans le reste du château et les animaux qui flottaient dans des bocaux de formol alignés le long des murs rendaient l'endroit encore plus effrayant. Snape commença par faire l'appel. Lorsqu'il fut arrivé au nom de Harry, il marqua une pause.

- Ah oui, dit-il. Harry Potter. Notre nouvelle ... célébrité.

Il y eut quelques ricanements. Snape acheva de faire l'appel et releva la tête. Ses yeux étaient aussi noirs que ceux de Hagrid mais ils n'avaient pas la même chaleur. Ils étaient vides et froids comme l'entrée d'un tunnel.

- Vous êtes ici pour apprendre la science subtile et l'art rigoureux de la préparation des potions, dit-il.

Sa voix était à peine plus élevée qu'un murmure, mais on entendait distinctivement chaque mot, il avait le don de maintenir sans effort le silence dans une classe.

- Ici, on ne s'amuse pas à agiter des baguettes magiques, je m'attends donc à ce que vous ne compreniez pas grand-chose à la beauté d'un chaudron qui bouillonne doucement en laissant échapper des volutes scintillantes, ni à la délicatesse d'un liquide qui s'insinue dans les veines d'un homme pour ensorceler peu à peu son esprit et lui emprisonner les sens... Je pourrais vous apprendre à mettre la gloire en bouteille, à distiller la grandeur, et même à enfermer la mort dans un flacon si vous étiez autre chose qu'une de ces bandes de cornichons à qui je dispense habituellement mes cours.

Cette entrée en matière fut suivit d'un long silence.

- Potter ! dit soudain Snape. Qu'est-ce que j'obtiens quand j'ajoute de la racine d'asphodèle en poudre à une infusion d'armoise ?

- Une potion de sommeil, commença Hadrian, plus exactement la Goutte du Mort Vivant.

- Où iriez-vous si je vous demandais de me rapporter un bézoard ?

- Votre placard à ingrédient, s'il n'y en a pas, je regarderais mon set et enfin si vraiment je n'ai pas le choix dans l'estomac d'une chèvre.

- Quelle est la différence entre le napel et le tue-loup ?

- Aucune Monsieur. On peut aussi l'appeler Aconit.

Le professeur et l'élève se fixèrent. Le premier étonné et le second se demandant s'il y aurait d'autre question.

- Bien... En espérant que ce n'est pas de la triche bien sûr.

- Merci... Professeur.

Hadrian connaissait le langage des fleurs et avait comprit le message de l'enseignant. Il devait lui parler dès qu'il pourrait.

Après cela ils avaient dû préparer une potion destinée à soigner les furoncles. Cela ne s'était pas trop mal passait. A la fin, les élèves avaient fournit des flacons de potions et nettoyé leur matériel.

- Potter, restez !

Une fois tous le monde partit, le professeur avait sortit sa baguette et avait lancé quelques sorts de protection et d'intimité.

- Je crois que l'on doit parler Potter.

- Peut-être ... Mais est-ce que je peux vous faire confiance professeur c'est la grande question.

- Comment osez-vous ? s'insurgea le Maître de Potion

- Je dois me protéger, comme vous devez faire de même. Mais avant de parler de nous, j'ai un autre sujet. Je me permet de demander car je pense que c'est important. J'aimerais savoir si vous avez parlé avec Théodore Nott ?

- Pourquoi cela ?

- Il est maltraité !

- Que ... Comment ...

- J'ai vu les marques. Je sais que vous pouvez comprendre.

Severus fixa le gamin Potter devant lui, il ne s'attendait pas à ça.

- Mr Potter. J'exige des explications ! Et maintenant !

- Alors il me faudra un serment de secret. J'accepte d'en faire un aussi si vous le voulez.

L'homme fixa l'enfant devant lui. Il dut réfléchir pour savoir ce qu'il devait faire.

- Bien. J'accepte.

Ils firent le serment. Hadrian lui parla de sa vie avant ses sept ans puis après. Il enleva son glamour et lui présenta Hadrian Evans. Il resta dans la pièce presque une heure, heureusement cela avait été son dernier cour de la journée. Ils avaient parlé et Severus avait promit de s'occuper de Theodore.

**SOUVENIRS**


Après ce premier cour, Severus était devenu neutre avec Hadrian pendant les cours, faisant comme s'il n'existait pas, il le pouvait pas montrer la moindre préférence envers l'enfant mais une fois par semaine il donnait une heure de colle et ainsi il parlait avec lui. Hadrian lui avait même montré sa malle et Severus avait pu discuter avec Lily et James avait pu s'excuser.

Lorsqu'il était en classe avec les Gryffondor, métamorphose et Botanique, Hadrian s'installait avec Neville, il apprenait ainsi à le connaître. Avec les Serpentard, Sortilège et Histoire de la magie, il se mettait avec Theodore Nott s'il le pouvait et le reste du temps il était avec Kevin. Le fils Potter avait rapidement obtenu la réputation d'un élève solitaire, timide et taciturne avec comme seul vrai proche Kevin, son colocataire.

Une fois par semaine, Hadrian retrouvait les garçons pour qu'ils fassent leurs devoirs ensemble, c'était le vendredi après-midi.

Et c'est comme cela que passa les semaines jusqu'à Halloween, leçon après leçon, faire connaissance avec ces camarades, évitant les harceleurs et apprendre à connaître le meilleur ami de sa mère.

Puis vint Halloween, Hadrian avait prévenu à l'avance qu'il n'allait pas être présent pour la fête. Bien sûr on lui avait demandé pourquoi.


**SOUVENIRS**

Dans une semaine, c'était Halloween, la Grande salle avait obtenu les décorations pour la fameuse fête et il était allé voir son chef de maison lui annonçant son absence, celui-ci compréhensif lui avait dit qu'il préviendrait le directeur et la sous-directrice pour lui. Deux jours plus tard il était convoqué dans le bureau du directeur, il demanda au professeur Flitwick de l'accompagner, l'homme donna le mot-de-passe pour monter jusqu'à la porte où il frappa.

- Entrez !

Ils entrèrent dans une belle pièce, derrière le bureau était assis Albus Dumbledore, debout derrière lui il y avait Minerva McGonagall.

- Filius vous pouvez nous laisser, dit le directeur.

- Mr Potter m'a demandé de rester.

- Ha... Bien. Harry mon cher garçon. Bienvenu. J'espère que Poudlard te plait.

- Beaucoup Monsieur Le Directeur. Par contre j'aimerais savoir... Est-ce que vous parlez à tous vos élèves ainsi ? Je ne vous connais pas et j'avoue que je me sens un peu mal à l'aise.

- Comment osez-vous Mr Potter ? s'écria McGonagall.

- Minerva ! Il a raison et tu le sais, répondit Flitwick.

- J'ai connu tes parents et toi bien sûr, lorsque tu étais tout petit.

- Peut-être Monsieur, mais ... c'était il y a longtemps, s'il vous plait. Tant que nous sommes à l'école, je vous prie de m'appeler Mr Potter, c'est un cadre professionnel. Tout mes enseignants m'ont appelé ainsi.

- Je ... Je vois.

- Pourquoi vouliez vous me voir Monsieur ?

- Et bien ... J'aurais voulu savoir pourquoi vous ne vouliez pas aller à la fête d'Halloween ? C'est une soirée obligatoire et tous vos amis seront là.

- Albus ? s'insurgea le professeur de sortilège. Vous osez demander cela.

- Filius ? demandèrent les deux professeurs.

- Monsieur, Madame, je ne souhaite pas faire la fête le jour de l'anniversaire de la mort de mes parents et de ma survit à une tentative de meurtre. Peut-être que pour vous c'est un jour de fête mais pour moi c'est un jour de grande tristesse, déclara Hadrian.

Il reçut différents types de regards : compréhensif de Flitwick, choqué de McGonagall et étonné de Dumbledore.

La conversation avait vite tourné court après cela. Hadrian avait obtenu l'autorisation pour son absence et il était reparti.

**SOUVENIRS**


La soirée d'Halloween avait été ... étonnante, choquante,... horrifiante. Alors qu'il se baladait dans les couloirs de l'école, il avait croisé un Troll se promenant lui aussi, il était entré dans des toilettes et alors qu'Hadrian allait partir pour prévenir les professeurs il avait entendu un hurlement, quelqu'un était dans la même pièce que le monstre. Il était entré à temps pour voir Hermione Granger se prendre un coup et atterrir dans le mur, assommée, et alors qu'elle allait recevoir un autre coup, celui-ci sûrement mortel. Hadrian avait réagit. Il avait sortit sa véritable baguette et avec quelques sorts la bête était à terre. En effet, il avait réussit à congeler le sol mouillé le rendant glissant puis à appeler les différents morceaux de porcelaine et de mur sur le Troll, l'assommant rapidement. Il avait rangé sa baguette pour sortir celle de houx avant de s'approcher d'Hermione. Il avait appelé un elfe de maison en urgence pour faire venir les professeurs.

Hermione avait finit à l'infirmerie pendant trois semaines, elle avait eut beaucoup de blessures du côté droit : jambe, bassin, bras et côtes, tout était cassé, brisé et/ou déchiré. Elle était dans un mauvais état et tout cela à cause Ronald Weasley. Hadrian avait prit la décision de lui apporter ses cours lorsqu'il avait apprit de Neville qu'aucun Gryffondor ne faisait quoi que ce soit et que Ronald avait dit que le Rat de Bibliothèque n'était pas un lion et que de toute façon elle n'aurait manqué à personne. Harry Potter ne pouvait rien faire mais Hadrian Evans avait sortit le Maraudeur en lui. Pendant toute la période où Hermione était bloquée dans un lit à l'infirmerie, le gamin avait été victime de diverses farces, il avait obtenu des oreilles de différents animaux, changé de couleur, obtenu des plumes et/ou de la fourrure, parlé différentes langues, ... Chaque jour une nouvelle chose lui tombait dessus et les professeurs ne pouvaient rien faire. Au début les Jumeaux Weasley avaient été accusés mais il avait été rapidement prouvé que ce n'était pas eux.

Hermione était sortie différente, la fille autoritaire avait disparu, elle était beaucoup plus timide, voir craintive. Très vite, elle avait demandé à repasser par le chapeau car elle ne supportait pas d'être dans la même maison que Ronald Weasley, il ne s'était jamais excusé, elle le haïssait à un niveau phénoménale. Bien sûr Dumbledore et McGonagall avaient essayé de lui faire changer d'avis avec un discours sur le pardon et l'acceptation mais au final elle avait obtenu gain de cause et le lion était devenu un corbeau sous la protection de Kevin et Harry, elle gardait seulement contact avec Neville et les jumeaux à Gryffondor mais elle évitait tous les autres. Elle ne disait presque plus rien, sauf à ses amis, elle se cachait, elle s'était toujours sentie mal dans sa peau mais maintenant c'était pire. L'infirmière avait fait beaucoup, grâce à elle, la jeune sorcière pouvait marcher sans boiter, elle avait tout réparer mais n'avait pas pu empêcher les cicatrices, la pauvre enfant avait maintenant des marques sur tout le côté droit, de fines traces peu visibles mais bien présentes, le visage avait une seule marque mais les cheveux la cachait, pour le reste, elle portait des collants et des manches longues.

Severus avait aussi parlé avec Théo, lui donnant des potions pour le guérir mais aussi l'aider à prendre du poids, mais vu son âge, il y avait peu de chance qu'il soit grand ou autre chose que mince lorsqu'il sera plus vieux.

Après cela, les semaines avaient reprit jusqu'à Noël, le groupe de quatre garçons avait maintenant une fille. Ils passaient presque tous leurs temps ensemble, choquant tous le monde à cause du mélange de maison, la plupart du temps, ils mangeaient à la table des Serdaigle ou dans les cuisines, évitant ainsi les problèmes. Petit à petit, ils avaient commencé à étudier dans une salle vide dans un couloir du quatrième étage, elle était dans une impasse, et si poussiéreuse que cela se voyait qu'elle avait été abandonnée depuis longtemps. Hadrian avait demandé à Mora de la nettoyer, puis elle avait apporté des bureaux, des sièges, un canapé et des fauteuils et même quelques bibliothèques pour ranger des livres s'ils le voulaient. Pour sécuriser la pièce, le sorcier avait demandé à son elfe de protéger la pièce empêchant tous le monde d'entrer sauf le groupe d'amis. Hadrian avait décidé de commencer à leur apprendre la méditation, il espérait pouvoir leur faire confiance un jour et pour cela il fallait qu'ils soient capable de protéger leurs esprits. Théo était le plus avancé, Neville avait quelques bases mais les deux première générations n'y connaissaient rien.

Ainsi, en plus de se voir pour faire leur devoirs, ils méditaient et passaient du temps ensemble juste pour s'amuser. Ils apprenaient à se connaître et devenaient de plus en plus proche. Tous avaient des secrets et des failles cachées. Théodore était un enfant battu par son père qui le haïssait pour avoir tué sa mère en naissant. Neville était rabaissé par sa grand-mère et son oncle, car il n'était pas assez... pas assez sorcier, pas assez fort... pas assez comme son père. Hermione avait souvent été humiliée et harcelée à cause de son amour des livres et son intelligence, de plus ses parents étaient peu présent et enfin Kévin... Il était un enfant des bas quartiers de Londres, sa mère était une femme pauvre subissant les coups de son alcoolique de mari, il avait quatre frères et sœurs ainées et une petite sœur, mais il n'était proche que de la dernière, elle avait un an de moins que lui et se nommait Angèle, elle était son petit ange comme il disait, il pensait qu'elle était aussi une sorcière, il l'espérait, ainsi elle serait à Poudlard avec lui pendant l'année à partir de septembre prochain.

Hadrian leur avait parlé de ses parents, et surtout du groupe d'amis de son père, les Maraudeurs, expliquant qu'il voulait faire de même, il voulait faire des farces à l'école mais il ne voulait pas que l'on sache que c'était lui. Ils avaient accepté. Il fallut attendre les vacances de Noël pour voir la première farce. Le vendredi, veille de départ de ceux qui rentraient chez eux, les étudiants avaient été surprit par ce qu'ils avaient vu. Il y avait de la neige dans tous les couloirs, elle continuait de tomber mais ce n'était pas aussi froid que dehors ; à 9h, 12h, 13h30 et 16h30, on avait pu entendre des chants de Noël résonner dans tout l'école annonçant ainsi le début des cours ou la fin et surtout ne dérangeant aucun cours. Et enfin au moment du repas, des bonhommes de neige s'étaient formés pour créer une chorale entonnant de nouveaux chants. C'était magnifique. Ce que peu de gens avaient vu c'était le M stylisé tracé dans les étoiles sur le plafond de la Grande Salle.

Hadrian avait envoyé à Noël une lettre aux jumeaux leur disant que l'héritier des Maraudeurs était dans l'école, qu'ils pouvaient répondre en envoyant à la réponse directement à l'héritier. Grâce à cela, Hadrian avait pu entrer en contact avec eux, il n'avait aucun regret, il devenait rapidement de très bons amis. Il avait reçu plusieurs cadeaux pour la première fois. Il avait obtenu pour Hermione et Kévin un livre sur l'Occlumancie, pour Théo un livre de Potion et pour Neville un livre de Botanique, en plus de cela il avait offert à Severus Snape une copie d'un livre de Potion écrit par Salazar Serpentard et pour les jumeaux un coffret de farces et attrapes non magique. Il avait reçut des photos de sa mère lorsqu'elle était enfant de la part de son professeur de Potion, Kévin lui avait donné un couteau suisse, Hermione avait obtenu pour lui un ensemble de plume haut de gamme et enfin Neville lui avait trouvé des photos de ses parents lorsqu'ils étaient à Poudlard. Enfin il avait reçut, ou plutôt récupéré la cape d'invisibilité appartenant à la famille Potter. Une nuit il s'était senti obligé d'aller se promener, il était entré dans une pièce et avait découvert le Miroir de Rised, bien sûr, comme de par hasard, Albus Dumbledore était présent pour lui expliquer le fonctionnement de l'objet. Ses parents lui avaient expliqué qu'il avait été ensorcelé pour y aller, c'était assez puissant pour passer à travers la potion que Lily avait préparé pour lui, sûrement un Imperium.

Après cela, l'école avait reprit. Les semaines étaient passés tranquillement. Le groupe s'était agrandi avec les jumeaux Weasley, Hermione était toujours la seule fille. Ils avaient fait une nouvelle farce lors de Mardi Gras en mettant des masques, des boas de plumes, des colliers de perles, ... à toutes les armures, mais aussi aux statuts, se trouvant dans l'école, même la gargouille du bureau du directeur avait obtenu son masque. En plus, des banderoles avaient décoré la Grande Salle, c'était coloré et joyeux.

Ils avaient recommencé à Pâques, la veille du retour à la maison, les étudiants avaient trouvé, dès le matin, les armures portant des oreilles de lapin blanche, le sol du hall et de la Grande Salle recouvert d'une belle herbe verte avec des petites fleurs de printemps, on voyait des lapins et des poussins se promener, à 16h30, à la fin des cours, une annonce avait été affiché sur les portes du grand hall annonçant le départ d'une grande chasse aux œufs de Pâques dans les salles communes, le hall, la Grande Salle, autour des serres de Botanique et autour de la cabane de Hagrid. Ils avaient peut-être caché des œufs au chocolat pour s'amuser mais ils ne voulaient pas que les élèves soient en danger.

Dumbledore et les professeurs voulaient trouver qui avaient fait cela, mais avec le niveau de magie affiché, ils pensaient tous que c'était des élèves de 6eme ou 7eme année, ils n'imaginaient pas non plus que les elfes de maisons avaient aidé, en effet, les petits êtres n'avaient pas de soucis avec les farces tant que cela était joyeux et surtout ne blessaient personne, de plus pour les remercier, Hadrian avait donné des livres de recettes à chaque fois, ils promettaient aussi de garder le secret, surtout que cela venait d'un descendant des fondateurs, un petit plus qui aidait pas mal le jeune garçon. C'était la magie des elfes qui permettait d'en faire autant en si peu de temps.

Autre que les grosses farces, il y avait de temps en temps des farces "punitions" lorsque les élèves faisaient quelques choses de mal et que les enseignants ne faisaient rien. Cela avait permit qu'à la fin de l'année l'animosité entre les différentes maisons ai diminué, en effet maintenant les insultes, les coups et les sorts étaient punis par le petit groupe. Au début cela avait été juste Ronald mais après il y avait eu Draco, et cela avait continué avec beaucoup plus de Serpentard et de Gryffondor, quelques Serdaigle et de Poufsouffle avaient aussi eu leur part de brute, et pas seulement en premier année. On avait pu voir tout au long de l'année des étudiants colorés, poilus, plumeux, ... rien de grave mais toujours ridicule.

La fin de l'année apporta l'horreur à Hadrian, les jumeaux avaient découvert qu'il y avait un Cerbère dans le couloir du troisième étage, le même que le directeur avait annoncé comme interdit sous peine de mourir d'une mort très douloureuse lors du tout premier festin. Peu de temps après les examens de fin d'année, Hadrian avait été "forcé" d'aller dans ce couloir. Il se souviendrait toute sa vie de ce qui avait eu lieu.


**SOUVENIRS**

Hadrian se réveilla en plein milieu de la nuit et se prépara, il avait besoin d'aller quelque part. Il sortit de son dortoir se dirigea vers le troisième étage. Il entra, le Cerbère dormait, il y avait une harpe qui jouait dans un coin. Il savait ce qu'il devait faire. Il passa la trappe se trouvant aux pattes de l'animal, atterrit sur une plante, rapidement il comprit que c'était un filet du diable. Il sortit sa baguette, fit de la lumière et tomba. Il était devant une porte, il passa et entra dans une pièce avec une autre porte. Il l'essaya, c'était fermé à clef, il vit des dizaines de clef avec des ailes volant dans les airs, et un balai sur le mur, il prit le balai, attrapa la clef et ouvrit la porte. Il était maintenant dans une pièce avec un échiquier géant. Il regarda le jeu, il ne voulait pas jouer alors il lança un bombarda sur la porte du fond et fonça avec le balai qu'il avait gardé. Il se trouva dans une nouvelle chambre, c'était un troll mais il était déjà assommé. Il passa la porte suivante. Dès qu'il eut franchi le seuil de la porte, de grandes flammes jaillirent derrière eux. Mais ce n'était pas un feu ordinaire : celui-ci était violet. Au même moment, d'autres flammes, noires cette fois, s'élevèrent dans l'encadrement de la porte du fond. Il était prit au piège.

Il vit un parchemin sur une table sur laquelle étaient alignés sept bouteilles de différentes formes.

Devant est le danger, le salut est derrière.

Deux sauront parmi nous conduire à la lumière,

L'une d'entre les sept en avant protège

Et une autre en arrière abolira le piège,

Deux ne pourront t'offrir que simple vin d'ortie

Trois sont mortels poisons, promesse d'agonie,

Choisis, si tu veux fuir un éternel supplice,

Pour t'aider dans ce choix, tu auras quatre indices.

Le premier : si rusée que soit leur perfidie,

Les poisons sont à gauche des deux vins d'ortie,

Le second : différente à chaque extrémité,

Si tu vas de l'avant, nille n'est ton alliée.

Le troisième : elles sont de tailles inégales,

Ni naine, ni géante en son sein n'est fatale.

Quatre enfin : les deuxièmes, à gauche comme à droite,

Sont jumelles de goût, mais d'aspect disparates.

Hadrian poussa un soupir. De la logique, ils savaient que les sorciers ne possédaient pas de logique. Il relut le parchemin plusieurs fois, puis examina attentivement les bouteilles en marmonnant pour lui-même. Il avait comprit. La plus petite bouteille permettait de passer les flammes noires et la bouteille ronde, à droite de la rangée faisait passer les flammes violettes.

Il prit celle pour les flammes noires et l'avala. Il eut l'impression d'avoir plongé dans un bain glacé. Il reposa la bouteille, contracta ses muscles et s'avança à travers le feu. Les flammes lui léchèrent le corps, mais il ne sentit aucune chaleur. Pendant quelques instants, il ne vit plus que la couleur noire du feu magique, puis il se retrouva de l'autre côté, dans la dernière salle. Il sentit le flou de sa tête disparaître.

Quelqu'un était déjà là.

C'était Quirrell.

- Vous ? ...

Quirrell sourit, le visage parfaitement calme.

- Oui, c'est moi, dit-il tranquillement. Je me demandais si vous alliez me rejoindre ici, Potter.

Quirrell éclata de rire, non pas du petit rire grêle et tremblant qu'on lui connaissait, mais d'un rire franc et glacial. Il claqua des doigts. Aussitôt, des cordes surgirent de nulle part et ligotèrent solidement Harry.

- Vous êtes un peu trop curieux pour vivre bien longtemps, Potter. Quelle idée de vous promener dans les couloirs le soir d'Halloween ! Il me semblait que vous m'aviez surpris pendant que j'allais voir ce qui protégeait la Pierre.

- C'est vous qui avez fait entrer le troll ?

- Bien sûr. J'ai un don avec les trolls. Vous avez dû constater ce que j'ai fait à celui qui se trouve dans l'autre salle, là-bas ? Malheureusement, pendant que tout le monde le cherchait partout, Snape, qui me soupçonnait déjà, est monté directement au deuxième étage pour m'empêcher d'entrer dans le fameux couloir. Et non seulement mon troll n'a pas réussi à vous tuer mais ce chien à trois têtes n'est même pas parvenu à arracher la jambe de Snape. Et maintenant... Je dois examiner cet intéressant miroir.

A ce moment-là seulement, Harry se rendit compte que le Miroir de Rised se trouvait derrière Quirrell.

- Ce miroir est la clé qui mène à la Pierre, murmura Quirrell en le contournant pour s'y regarder. On peut faire confiance à Dumbledore pour manigancer ce genre de choses... Mais il est à Londres... Et quand il reviendra, je serai loin.

La seule chose que pouvait tente Harry, c'était de faire parler Quirrell pour l'empêcher de se concentrer sur le miroir, et gagner du temps. Il devait réussir à se détacher.

- Pourquoi ?

- Pour mon maître bien sûr.

Quirrell scruta à nouveau le miroir d'air avide.

- Je vois la Pierre... Je suis en train de l'offrir à mon maître... Mais où est-elle ?

Harry essaya de se débarrasser de ses liens, mais il n'y avait rien à faire. Il fallait absolument qu'il détourne l'attention de Quirrell du miroir. La Pierre ? De quelle pierre parlait Quirrell ? Harry réfléchissait, il ne connaissait qu'une légende sur une pierre mais Dumbledore n'était pas assez stupide pour l'apporter dans une école... Enfin il l'espérait.

- Votre Maître ?

- C'est un grand sorcier et moi, je suis faible. J'ai du mal à suivre les instructions de mon Maître. Il est toujours avec moi, où que j'aille, répondit tranquillement Quirrell. Je l'ai rencontré quand je voyageais autour du monde. J'étais un jeune homme stupide, à l'époque, plein d'idées ridicules sur les notions de bien et de mal. Lors Voldemort m'a montré à quel point j'avais tord. Il n'y a pas de bien et de mal, il n'y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour le rechercher... Depuis ce temps-là, je l'ai servi fidèlement, bien que je l'aie laissé tomber à plusieurs reprises. Il a dû sévir.

Quirrell fut soudain parcouru d'un frisson.

- Il ne pardonne pas facilement les erreurs. Le jour où je n'ai pas réussi à voler la Pierre, à Gringotts, il était très mécontent. Il m'a puni. Et il a décidé de me surveiller de plus près...

La voix de Quirrell faiblit.

- Je ne comprends pas. Est-ce que la Pierre est à l'intérieur du miroir ? Faut-il que je le casse ?

Hadrian réfléchissait à toute vitesse. Ce qu'il désirait le plus au monde, en cet instant, c'était de trouver la Pierre avant Quirrell, surtout si c'était celle à laquelle il pensait. Par conséquent s'il se regardait dans le miroir, il se verrait en train de la trouver, il verrait donc du même coup l'endroit où elle était cachée ! Mais comment se regarder dans le miroir sans que Quirrell s'aperçoive de ce qu'il avait en tête ?

Il essaya de se glisser discrètement vers la gauche pour se mettre face au miroir sans que Quirrell le remarque, mais les cordes étaient trop serrées autour de ses chevilles. Il trébucha et tomba. Quirrell ne fit pas attention à lui. Il continuait de se parler à lui-même.

- Comment fonctionne ce miroir ? Quel est son secret ? Aidez-moi, Maître !

Hadrian, horrifié, entendit alors une voix lui répondre et la voix semblait venir de Quirrell lui-même. L'homme avait dit que son maître était toujours avec lui.

- Sers-toi du garçon... Sers-toi du garçon...

Quirrell se tourna vers Harry.

- Bien. Potter, venez ici.

Il frappa dans ses mains et les cordes qui ligotaient Harry tombaient aussitôt sur le sol. Harry se releva lentement.

- Venez ici, répéta Quirrell. Regardez dans le miroir et dîtes-moi ce que vous y voyez.

Harry s'approcha de lui. Il devait lui mentir, gagner du temps, trouver une solution.

Quirrell se tenait derrière Harry, tout près de lui, et celui-ci sentit une étrange odeur qui semblait provenir de son ferma les yeux et fit un pas vers le miroir et les rouvrit.

Il vit tout d'abord son reflet, pâle et terrifié. Mais un instant plus tard, le reflet changea. C'était Hadrian Evans en plus âgé, il portait un pantalon de cuir noir avec des bottes de en cuir de dragon et un trench en cuir noir, il vit des étuis sur ses cuisses avec des lames, il tenait une baguette dans sa main, ses cheveux étaient long et on les voyait bouger comme s'il y avait du vent. Autour de lui, il avait plusieurs personnes, il reconnut les jumeaux, Neville, Hermione, Kévin et Théo mais aussi l'ombre de deux autres personnes. Ils étaient magnifiques, fières et féroces. Son reflet lui sourit. Il se vit alors mettre la main dans sa poche et en retirer une Pierre rouge sang. Son reflet lui adressa un clin d'œil et remit la Pierre dans sa poche. Au même moment, Harry sentit quelque chose de lourd tomber dans sa vraie poche. Il ne savait pas comment, il n'arrivait pas à le croire mais maintenant, c'était lui qui avait la Pierre ! Il devait faire quelque chose.

- Alors ? dit Quirrell avec impatience. Qu'est-ce que vous voyez ?

Hadrian rassembla tout son courage.

- Je me vois avec mes amis et ma famille, prétendit-il.

Quirrell poussa à nouveau un juron.

- Poussez-vous, dit-il.

En s'éloignant du miroir, Harry sentit la Pierre contre sa jambe. Allait-il tenter de prendre la fuit ? Mais il avait à peine fait quelques pas qu'une voix aiguë s'exprima alors que Quirrell n'avait pas ouvert la bouche.

- Il ment... Il ment ... dit la voix.

- Potter, revenez ici, cria Quirrell. Et dites-moi la vérité ! Qu'est-ce que vous avez vu ?

La voix aiguë s'éleva à nouveau.

- Laisse-moi lui parler face à face.

- Maître, vous n'avez pas assez de forces, dit Quirrell.

- J'en ai assez pour ça...

Hadrian fixa l'homme se demandait ce qui allait se passer. Il vit Quirrell lever les bras et commencer à défaire son turban. Bientôt, le turban tomba et la tête de Quirrell parut soudain étrangement petite. Puis il pivota sur ses talons.

Hadrian était choqué par ce qu'il voyait. Derrière la tête de Quirrell, au lieu de son crâne, il y avait un visage, le visage le plus terrifiant que Harry eût jamais vu. Il était d'une blancheur de craie avec des yeux rouges flamboyants et des fentes en guise de narines, comme sur la tête d'un serpent.

- Harry Potter ... murmura le visage.

Hadrian monta toutes ses barrières d'Occlumancie pour bloquer tout sentiment et émotion, son visage devint de glace, il fit descendre doucement sa vraie baguette dans sa main, il avait réussit à se déplacer pour que sa main soit caché de l'être devant lui.

- Tu vois ce que je suis devenu ? dit le visage. Ombre et vapeur... Je ne prends forme qu'en partageant le corps de quelqu'un d'autre... Heureusement, il en reste toujours qui sont prêts à m'accueillir dans leur cœur et leur tête... Le sang de licorne m'a redonné des forces, ces dernières semaines...

Licorne ? Sang ? Cela expliquait ce qu'il avait entendu, il était content de ne pas avoir été dans la forêt interdite cette année.

- Et lorsque j'aurais l'élixir de vie, je pourrai recréer un corps qui sera bien à moi ...

Elixir de vie ? Et merde... C'était ce qu'il pensait... Dumbledore avait été assez stupide pour apporter la Pierre Philosophale dans une école et attirer Voldemort. Quel crétin !

- Maintenant ... Donne-moi cette Pierre qui se trouve dans ta poche.

Il savait donc. Harry fit un pas en arrière, gardant toujours sa baguette cachée.

- Ne sois pas stupide, dit le visage avec colère. Tu ferais mieux de sauver ta vie et de me rejoindre... Ou alors, tu connaîtras le même sort que tes parents... Ils sont morts en me suppliant de leur faire grâce...

- Je sais que tu mens... Je me souviens de cette nuit ... Je me souviens des derniers mots de ma mère.

Quirrell reculait vers lui pour que Voldemort ne le perde pas de vue. Le visage maléfique souriant, à présent.

- Comme c'est émouvant... siffla-t-il. J'apprécie toujours le courage... Oui, mon garçon, tes parents ont été courageux... J'ai d'abord tué ton père et il m'a résisté avec une grande bravoure... Quand à ta mère, je n'avais pas prévu qu'elle meure... mais elle essayait de te protéger... Alors donne-moi la Pierre sinon, elle sera morte en vain. Fais preuve d'intelligence comme le Serdaigle que tu es.

- Je sais tout cela... Je viens de te dire que je me souvenais. Je ne te donnerais jamais cette Pierre. Je ne suis peut-être pas un Gryffondor comme mes parents mais cela ne veut pas dire que je suis incapable de te combattre.

- Attrape-le ! cria Voldemort.

Hadrian leva sa baguette et commença à lancer des sorts.

- Reducto !

Il toucha l'homme aux bras qu'ils tendaient vers lui pour essayer de l'attraper. Hadrian avait mit assez de puissance pour lui arracher la main droite qui allait saisir le poignet d'Harry. Quirrell hurla de douleur et tomba en arrière avec un bras qui saignait.

- Maître... Maître...

Hadrian fixa Quirrell.

- Attrape-le ! Tu seras soigné lorsque tu auras la Pierre, s'écria Voldemort.

Quirrell se leva et fonça à nouveau sur Harry et avec sa main gauche il attrapa le poignet du jeune sorcier, celui-ci sentit une douleur aiguë à l'endroit de sa cicatrice. Il avait l'impression que sa tête allait se fendre en deux. Il serra les dents et fortifia encore plus ses barrières d'Occlumancie pour essayer de garder la douleur à l'écart. Rapidement, à sa grande surprise, Quirrell le lâcha. Il eut soudain beaucoup moins mal à la tête. Quirrell, en revanche, était plié en deux par la douleur, le regard fixé sur sa main qui se couvrait d'ampoules à vue d'œil, comme brûlés par une flamme.

- Attrape-le ! ATTRAPE-LE ! répéta Voldemort.

Hadrian profita de l'inattention de Quirrell. Il visa le torse de l'homme.

- Incendio !

Il le toucha, ses vêtements prirent feu. A nouveau Quirrell plongea sur Harry. Il le fit tomber à terre et essaya de l'immobiliser mais échoua à cause de la douleur entre son bras perdu, sa main brûlé et ses affaires en feu, mais fit perdre au jeune homme sa baguette. Il toucha à nouveau Harry mais il semblait à une effroyable souffrance.

- Maître ! Je n'arrive pas à le tenir, gémit-il. Ma main... Ma main !

- Alors, tue-le, imbécile ! Qu'on en finisse ! couina Voldemort de sa voix suraiguë.

Quirrell leva le bras pour lancer un maléfice mortel, mais Harry d'un geste instinctif, plaqua les mains contre le visage de son ennemi.

- AAAAAAAAAAAAAARG !

Quirrell roula sur le sol, le visage également brûlé. Harry se rendit compte que son adversaire ne pouvait pas le toucher sans souffrir de terribles brûlures. Il se releva, attrapa sa baguette et lança à nouveau Incendio ! sur Quirrell. Il regarda autour de lui pendant que l'homme hurlait sur le sol avec Voldemort criant :

- TUE-LE ! TUE-LE !

Il devait protéger la Pierre. Il appela son elfe et lui dit d'apporter l'objet dans sa malle puis il fit exploser le miroir avec un Reducto ! en plein centre, il vola en éclat, quelques morceaux le touchèrent. Il regarda Quirrell brûler vif devant lui lorsque soudainement il vit une brume noire sortir du corps, elle avait le visage de Voldemort.

- Tu me le paieras Potter ! Je reviendrais et je me vengerais !

Et avec ces mots il disparu à travers le mur. Hadrian décida de laisser le corps sur le sol et commença à faire demi-tour. Heureusement, le balai était toujours dans la pièce des Potions, il put le prendre pour revenir vers la sortie.

**SOUVENIRS**


Après cela il s'était dirigé vers l'infirmerie, il avait réveillé la guérisseuse et lui avait expliqué ce qui s'était passé. Elle l'avait mit dans un lit, soigné et donné une potion de sommeil sans rêve. Le lendemain, il trouva Dumbledore a son chevet. Hadrian avait dit que l'homme était mort à cause de son toucher, qu'il s'était mit à brûler lorsqu'il avait posé ses mains sur lui. Cela avait été horrible. Harry Potter n'était pas un méchant garçon, il devait être horrifié pour avoir tué quelqu'un. Hadrian Evans, par contre, croyait qu'il était nécessaire de faire tout ce qu'il pouvait pour se protéger, ainsi que les êtres qui lui étaient importants. Il savait qu'il n'aurait aucun problème à blesser, ou tuer, si lui ou ses amis étaient en danger. Le combat avait été court mais il avait ouvert de nouvelles... perspectives. Il devrait prendre un peu de temps pour penser à tout cela mais il n'avait aucun remord pour ce qu'il avait fait.

Il avait posé quelques questions à Dumbledore sur Voldemort et sa survit, sur la Pierre et sa perte, et même sur la nuit qui avait changé sa vie. Il n'avait obtenu aucune réponse, pas qu'il s'attendait à grand chose. Il avait eu l'impression d'être un enfant ou un chien que l'on renvoie à la niche jusqu'à la prochaine fois, il ne manquait que la petite tape sur le crâne pour le féliciter. Hadrian avait aussi parlé des Dursley, du fait qu'il ne voulait pas y retourner et que cela ne se passait pas bien avec eux. La réponse était comme il s'y attendait : il exagérait, que c'était sa famille et qu'il fallait pardonner car la famille s'aimait envers et contre tout... blablabla...

Les derniers jours avaient été tranquille, il était rapidement sorti de l'infirmerie et après avoir réunit ses amis, il leur avait tout raconté pour qu'il reste sur leurs gardes. Après cela, Hadrian avait offert à ses amis quelque chose qu'il avait créé avec l'aide de ses parents. En effet, pendant toute l'année, Hadrian prenait le temps pour se retrouver dans sa malle pour avancer dans ses études magiques et non magiques et cela plusieurs fois par semaine. Depuis quelques temps, il avait eu l'idée de créer un moyen de communication pour l'été, son père lui avait parlé de miroir qu'il utilisait avec Sirius mais c'était un peu au-dessus de lui, surtout pour en lier autant, par contre, avec son niveau en runes anciennes, il avait pu lier plusieurs carnets pour communiquer ensemble. Juste avant le départ, il offrit donc un carnet à chacun de ses amis, et si l'un d'eux écrivait cela apparaîtrait sur les autres, chacun avait sa couleur et son nom s'afficherait devant. Neville était or, Théo argent, Hermione bleu, Kevin bronze, les jumeaux rouge et Hadrian noir. Cela devrait être beaucoup plus efficace que les chouettes.

Et maintenant, ils étaient dans le train, s'approchant de plus en plus de Londres, et leur séparation. Et alors qu'il était plongé dans ses pensées, il sentit quelque chose se poser sur ses genoux, il baissa les yeux et vit la tête de Théo, celui-ci venait de s'allonger sur la banquette, la tête sur les genoux d'Hadrian et les pieds sur ceux de Neville. En face d'eux, il y avait Hermione entre Georges et Fred et installez prêt de la fenêtre, directement en face d'Hadrian était Kévin, il était plongé dans un livre d'Occlumancie avancé. Harry commença à caresser les cheveux de Théo.

C'était quelque chose d'étonnant dans leur groupe mais ils étaient tous assez tactiles les uns envers les autres, mais pas avec les gens en dehors d'eux. Parfois ce n'était rien, juste une petite touche en passant sur le bras ou l'épaule mais lorsqu'il n'y avait qu'eux, ils étaient souvent proche les uns des autres, appuyé sur un voisin, se touchant et se câlinant, comme par exemple en ce moment avec Théo qui cherchait du réconfort avec les douces caresses d'Hadrian ou Hermione installée entre les jumeaux, la tête sur l'épaule de l'un et les pieds sur l'autre tout en lisant un livre.

Hadrian aimait ce moment de tranquillité, mais il sentait qu'il manquait encore quelque chose ... ou plutôt quelqu'un pour que leur groupe soit complet. Mais bientôt...


-`ღ´- (∩`-´)⊃━ ゚.*・。゚ -`ღ´-

- Quel forme aurait-il comme Animagus ? Je pense à un loup ou un félin comme une panthère ou un jaguar, quelque chose de dangereux, un prédateur. Ou même plusieurs formes ?

- Que pensez-vous des farces ? Je prends des idées pour ceux qui veulent.

- J'ai résumé l'année, et je ferais de même avec le reste car je ne compte pas modifier de trop le canon. Qu'en pensez-vous ?

- Et voilà mes personnages, qu'en pensez-vous ? Bien sûr ce n'est que la base d'entre eux mais vous pouvez déjà avoir une idée de certains.