AVERTISSEMENT: Je ne possède pas Harry Potter, même si j'avoue que j'adorerais. Je ne possède pas non plus les séries, livres ou films que je pourrais utiliser dans mon histoire.
A SAVOIR:
- Pour le fourchelangue : §serpent§
- Ce chapitre contient plusieurs passages venant du canon, et plus exactement d'Harry Potter et la chambre des secrets.
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Réponses aux Reviews
nanounne972 : Merci. Je note.
tenshi-no-yoru : j'espère que la suite te plaira. Je note pour les formes, j'aime vraiment certaines. encore un super chapitre, je veux vraiment voir comment tous ce petit monde va évoluer et a quelle genre d événement il vont être confronter. J'aime ton imagination pour Hermione ;)
Pims10 : je ne sais pas s'il y aura des enfants dans leur futur mais je garde l'idée.
Isabelle6116 : Je note pour les formes animagus ainsi que pour les héritages, j'aime l'idée pour la coupe.
masterSei : merci, j'espère que la suite te plaira. Mon Hermione est différente à cause de son traumatisme avec le Troll.
adenoide : J'ai prévu de m'amuser avec les héritages
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Chapitre 08 Deuxième Année Partie 01
La deuxième année était finie, ils étaient tous dans le train pour le retour chez eux, ils étaient maintenant neuf dans leur petit groupe et Hadrian sentait que c'était parfait, ce n'était pas un nombre magique à proprement parlé comme trois, sept ou encore treize mais il avait ses propres avantages, c'était le meilleur nombre se situant entre sept et treize, et c'était le triple de trois, il y avait trois filles pour six garçons, ou trois groupes de trois. Ils étaient parfaits à leur façon et c'était le meilleur. Ils représentaient aussi toutes les maisons avec le plus de Serdaigle, en effet Angèle était une joyeuse Poufsouffle avec des tendances Serdaigle et début Octobre une première année de Serdaigle avait été ajouté au groupe.
Les premières semaines avaient été chargées, surtout avec la mise en place de l'entrainement physique du matin. Maintenant le groupe se réunissait dans la pièce qu'ils avaient choisit en première année dès 6h00 le matin, ils sortaient discrètement de leur maison et retrouvaient Hadrian pour aller dans la salle d'entrainement de son coffre où ils courraient puis faisaient un peu de fitness, de la musculation et/ou du yoga pendant quarante-cinq minutes, ils prenaient leur douche et se préparaient avant de faire un peu de méditation pendant trente minutes puis il était temps de rejoindre les autres étudiants de l'école pour le petit déjeuner, ils avaient souvent encore entre trente minutes et une heure avant leur premier cour, à ce moment-là, ils allaient souvent mettre le nez dans leur devoir ou un livre. Lorsqu'ils avaient une heure de libre dans leur emploi du temps, ils faisaient leur devoir ainsi à la fin de la journée de cours ils se réunissaient à nouveau.
Normalement une journée de cours commençait à 9h00 et finissait 16h30 avec une pause le matin, le déjeuner et une pause l'après-midi, dès la fin de la journée ils étaient dans leur salle où ils faisaient leur devoir et/ou révision pendant une heure puis après cela pendant une autre heure ils étudiaient les cours non magique, cela avait rapidement intéressé les trois sang-purs lorsqu'ils avaient pu découvrir tout ce que les non magique étaient capable de faire. Ils dinaient dans la grande salle puis revenaient dans la chambre où ils passaient une heure à apprendre de la magie et une autre heure à faire des jeux, à se détendre avant de devoir retourner dans leur maison respective. Avant de dormir, ils méditaient encore une fois, Hadrian leur avait expliqué le processus pour devenir Animagus et ils étaient d'accord avec lui que la méthode de la méditation était la meilleure et surtout la plus avantageuse.
Le weekend était différent puisqu'ils avaient plus de temps libre, ils avaient été décidés de suivre le programme estival des garçons pour cela, le matin c'était entrainement puis apprentissage que ce soit magique ou mondain, et l'après-midi c'était détente avec des jeux, des films, ... Hadrian leur avait montré sa télévision qu'il avait réussit à faire fonctionner dans un environnement magique, elle se trouvait dans sa malle, dans la zone salon, il avait déplacé les portraits de ses parents pour cela, ainsi même eux pouvaient profiter d'un bon film avec les enfants. La première fois qu'ils avaient sorti les vélos leur resteraient sûrement en mémoire pendant longtemps.
**SOUVENIRS**
Cela faisait déjà deux semaines qu'ils étaient revenus à Poudlard et aujourd'hui c'était un magnifique samedi après-midi, aucun des membres du groupe n'avait envie de s'enfermer alors ils décidèrent d'aller dehors, en fin de matinée, ils demandèrent aux elfes de leur préparer un panier de pique-nique et ils se rendirent près du lac où ils installèrent une couverture sur le sol, c'était les deniers jours de soleil avant que le froid écossais s'installe.
Au bout d'un moment, ils eurent envie de s'amuser un peu alors Mora leur apporta les vélos, si on demandait Hermione dirait qu'elle les avait apporté dans sa malle lorsqu'elle avait découvert les charmes d'agrandissement existant. Les trois nés-moldus apprirent aux sang-purs à faire du vélo ainsi qu'à Hadrian puisqu'il n'avait pas prit le temps d'apprendre, bon fallait avouer que pour faciliter les choses, les engins avaient été modifiés magiquement pour être sécurisé avec un meilleur équilibre, ainsi le vélo restait debout sans trop d'aide, ils avaient juste besoin de comprendre les freins, les pédales et les différentes vitesses.
Ils se promenèrent sur le terrain de l'école, autour de Poudlard et du lac, il y avait beaucoup d'espace sans avoir besoin d'entrer dans la forêt interdite. Rapidement ils attirèrent plusieurs étudiants mais aussi des professeurs. Les nés-moldus étaient intéressés de savoir comment ils avaient apporté cela et s'ils pouvaient faire de même, les sang-mêlés connaissant la vie non magique étaient les mêmes, par contre ceux vivant que dans le monde magique se demandaient ce qu'étaient ces engins. Le groupe fut accosté par McGonagall qui posa quelques questions mais rapidement on lui expliqua qu'il n'y avait pas de danger.
Bien sûr il y eut des grognements venant de quelques imbéciles de sang-purs comme Weasley et Malefoy, alors qu'ils étaient diamétralement opposés on pouvait aussi voir beaucoup de ressemblance entre les deux garçons. Le premier était jaloux, surtout lorsqu'il vit que deux de ces frères s'amusaient avec Harry Potter sur les engins bizarres, il était aussi un bigot croyant que tout lui était dû et qu'il devait être le meilleur ami de Potter pour avoir tout ce qu'il voulait. Le second était aussi un gamin jaloux mais d'une autre façon, il avait été élevé pour croire qu'en tant qu'héritier Malefoy il était obligatoirement le meilleur.
Le reste du weekend fut passé à l'extérieur avec les vélos mais aussi plusieurs jeux dont le ballon de foot, les nés-moldus apprirent à ceux qui étaient intéressés leur jeux, on put voir Dean Thomas, un Gryffondor de l'année de Neville, être au paradis, le gamin adorait le football et cela lui manquait de ne pas pouvoir y jouer. Hadrian lui offrit le ballon. Il était prévu que lorsque le froid était bien installé, le jeune sorcier et ses amis joueraient à quelques jeux dans la grande salle en présence des autres étudiants.
**SOUVENIRS**
Il ne fallait pas oublier les professeurs, les élèves devaient toujours supporter Binns et Snape mais cette année il y avait eu la surprise avec leur nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal : Gilderoy Lockhart, l'auteur des livres absurde qu'ils avaient dû acheter pour leur cour. Et dire que c'était un imbécile serait un euphémisme, Hadrian ne pensait pas que l'on pouvait faire pire que Quirrell avec son bégaiement, sans oublier Voldemort qui le squattait pendant l'année, mais c'était fait... Lockhart était une catastrophe, c'était un homme inepte qui ne pensait qu'à sa gloire et cela qu'importe s'il était ridicule, et maintenant qu'il était à Poudlard il avait une certaine ... obsession pour Harry Potter, il faisait toujours de son mieux pour être vu avec, dès qu'il le pouvait il essayait de le toucher et de lui parler, soi-disant pour lui donner des conseils sur la célébrité. Hadrian, et ses amis, avait des frissons dans le dos, et un très mauvais pressentiment, lorsque cet homme était proche de lui. Il faisait tout son possible pour être loin de lui, et il était aidé par ses amis pour cela. Plus les jours passaient et plus Hadrian pensait à des idées de farces à jouer sur l'homme.
La première leçon de DCFM avait une horreur. Hadrian se souviendrait toujours du premier cours...
**SOUVENIRS**
Après le déjeuner, ils sortirent dans la cour, sous le ciel maussade. Pendant qu'Hermione se replongeait dans Voyages avec les vampires avec Théo, ils s'étaient donnés pour mission de trouver toutes les erreurs de l'homme dans les livres qu'ils avaient été forcé d'acheter, Harry et Kévin parlèrent de ce qu'ils allaient faire ce weekend. Bientôt, cependant, Harry se sentit observé. Il tourna la tête et vit un garçon de petite taille aux cheveux clairs qu'il avait aperçu lors du tri. Le garçon le regardaient fixement, comme paralysé. Il tenait entre les mains un appareil photo de Moldu et devint cramoisi lorsqu'il vit Harry se tourner vers lui.
- Ça va, Harry ? Je ... Je m'appelle Colin Crivey, dit-il, le souffle court, en esquissant un pas en avant. Je suis à Gryffondor. Tu crois que ... ça ne te dérangerait pas si ... si je prenais une phot de toi ? demanda-t-il, levant son appareil, le regard plein d'espoir.
- Une photo ? répéta Harry intrigué.
- Pour prouver que je t'ai rencontré, dit Colin avec enthousiasme, en s'approchant un peu plus près. Je sais tout sur toi. Tout le monde m'a raconté comment tu as survécu quand Tu-Sais-Qui a essayé de te tuer, comment il a disparu, ta cicatrice sur le front et tout ça. (Son regard scrutait les cheveux d'Harry) Et puis j'ai un copain qui m'a dit que si je développe ma pellicule dans la bonne potion, la photo bougera. C'est vraiment bien, ici, hein ? J'ai toujours fait des trucs un peu bizarre, mais je ne savais pas que j'étais sorcier jusqu'à ce que je reçoive la lettre de Poudlard. Mon père est laitier, il n'y croyait pas non plus. Alors j'essaye de prendre le plus de photos possible pour lui envoyer. Et si je pouvais en avoir une de toit, ce serait formidable...
Il lança à Harry un regard implorant.
- Peut-être que ton copain pourrait la prendre, comme ça, je me mettrais à côté de toi. Tu voudrais bien me la dédicacer ?
- Une photo dédicacée ? Tu dédicaces des photos, maintenant, Potter ?
Sonore et cinglante, la voix de Drago Malefoy résonna dans toute la cour. Il s'était arrêté derrière Colin, flanqué comme toujours de Crabbe et Goyle, ses deux amis aux allures de voyous.
- Tout le monde en rang, Harry Potter distribue des photos dédicacées ! lança Malefoy à la cantonade.
- Mais bon sang, vous allez la fermer ! Je peux en placer une maintenant ? s'écria Harry.
Il avait obtenu le silence autour de lui rapidement. En même temps, il était rare de voir Harry dire un mot plus haut que l'autre.
- Entre le gamin là qui me laisse pas en placer une et l'abruti consanguin qui débarque je suis servit, grogna le sorcier.
- Comment ... commença Malefoy.
- Chut je parle ! coupa Harry. Colin ? C'est ça ? Tout d'abord... Ne me fixe pas comme ça c'est sacrément flippant. Ensuite ... Tu sais tout de moi ? Tu me connais d'où ? On t'a parlé de moi donc tu sais tout ? C'est assez stupide de croire cela ! Je ne sais pas qui tu es et là tu débarque pour me demander une photo et tu me parles de mes parents, de ma cicatrice et celui qui a assassiné mes parents... Peut-être que pour toi, ainsi que beaucoup trop de personne, c'est un signe joyeux et autres, mais pour moi c'est juste le rappel constant que mes parents ont été assassinés et que j'ai survécu par je ne sais quel miracle. Je te prierais donc de ne plus me parler de ça. Enfin une photo ? Pour prouver à ton père ? Connais-tu la vie privée ? Et le statut du secret ? Si ta réponse est non, je te conseille d'aller à la bibliothèque et de te renseigner.
Après cela, Harry se tourna vers Malfoy.
- Et toi ? Tu n'as pas une vie autre que venir me voir ? Tu as un faible pour moi ou quoi ? Si c'est cela je suis désolé de te dire que tu n'es pas mon genre. Pas un grand fan des fils à papa incapable de penser par eux-mêmes.
Il vit que le sorcier blond bégayer, chercher une réponse et les gens autour d'eux rirent. Mais cela ne dura pas longtemps car Gilderoy Lockhart s'approcha d'eux à grands pars, les pans de sa robe turquoise flottant derrière lui.
- Qui dédicace des photos ? demanda-t-il.
Harry voulut dire quelque chose, mais il fut interrompu par Lockhart qui le prit par les épaules et lança d'un ton joyeux :
- Je n'aurais pas dû poser la question ! Nous voici à nouveau réunis, Harry !
Immobilisé au côté de Lockhart, qui n'avait pas l'air de vouloir le lâcher, Harry vit Malfoy s'éloigner.
- Allons-y, Crivey, dit Lockhart avec un grand sourire. Un double portrait, on ne peut pas rêver mieux, et nous le signerons tous les deux.
Colin brandit maladroitement son appareil et prit sa photo au moment où la cloche retentissait derrière eux pour signaler la reprises des cours.
- Allez, c'est l'heure, cria Lockhart à l'adresse des élèves.
L'homme essaya d'entrainer Harry dans un couloir mais celui-ci réussit à se dégager.
- Un petit conseil, reprit Lockhart, dédicacer des photos à ce stade de ta carrière, ce n'est pas très raisonnable. On va dire que tu as la grosse tête; si tu veux mon avis. Le jour viendra peut-être où, comme moi, tu auras besoin d'avoir toujours des photos dans ta poche, mais je crois que tu n'en es pas encore là, ajouta-t-il avec un petit rire entendu.
Rapidement, Harry partit avec ses amis pour la salle de cours, malheureusement c'était DCFM. Lorsque tout le monde se fut assis, Lockhart s'éclaircit bruyamment la gorge et le silence se fit. Il tendit la main, prit sur la table d'une élèves son exemplaire de Randonnées avec les Trolls et montra à tout le monde sa propre photo qui clignait de l'œil sur la couverture du livre.
- Ça, c'est moi, dit-il, le doigt pointé sur la photo et en clignant de l'œil à son tour. Gilderoy Lockhart, Ordre de Merlin troisième classe, membre honoraire de la Ligue de Défense contre les Forces du Mal et cinq fois lauréat du prix du sourire le plus charmeur, décerné par les lectrice de Sorcière-Hebdo, mais ne parlons pas de ça. Croyez-moi, lorsque j'ai réussi à me débarrasser du Spectre de la mort, ce n'était pas par un simple sourire.
Il attendit les rires, mais il n'y eut que quelques faibles sourires. Kévin se pencha vers Harry assis côté de lui.
- Je ne sais pas comment il a fait mais en tout cas je sais comment il fait pour se débarrasser de moi ... à ce rythme c'est moi qui va fuir...
- Je vois que vous avez tous acheté la collection complète de mes livres. C'est très bien. J'ai pensé que nous pourrions commencer le premier cours avec un petit questionnaire. Rien de bien méchant. Simplement pour vérifier si vous avez bien lu ce que j'ai écrit et voir ce que vous avez retenu.
- En même temps pas comme si on avait le choix puisque tu les as mis sur la liste, marmonna Harry.
Il distribua les questionnaires, puis retourna s'asseoir derrière son bureau.
- Allez-y, vous avez une demi-heure pour réponse à toutes les questions.
Harry jeta un coup d'œil à son papier et lut :
1) Quelle est la couleur préférée de Gilderoy Lockhart ?
2) Quel est l'ambition secrète de Gilderoy Lockhart ?
3) A votre avis, quel est le plus grand exploit réalisé par Gilderoy Lockhart à ce jour ?
Il y avait ainsi trois pages des questions jusqu'à la dernière :
54) Quel est la date de l'anniversaire de Gilderoy Lockhart et quel serait à ses yeux le cadeau idéal ?
Harry ne savait pas s'il devait rire ou pleurer. Pour une fois, il aurait voulu pouvoir être Hadrian car alors il se serait lâcher dans ses réponses... A la place, il décida de méditer pour faire passer le temps. C'était toujours ça de prit. Il revint à la réalité lorsque Kévin lui donna un petit coup dans les côtes.
- Et maintenant, au travail...
Lockhart se pencha et posa sur son bureau une grande cage couverte d'un morceau de tissu.
- Il est de mon devoir de vous armer contre les créatures les plus répugnantes qui soient connues dans le monde des sorciers ! Vous aurez peut-être dans cette classe les plus belles peurs de votre vie. Mais sachez que rien de fâcheux ne peut vous arriver tant que vous êtes en ma présence. Tout ce que je vous demande, c'est de garder votre calme.
Il eut le silence dans la salle, tous se demandant ce qui pouvait être horrible tout en étant assez petit pour être dans une cage.
- Je vous demande de ne pas crier, dit Lockhart vois grave. Ça pourrait les énerver.
Sous le regard des élèves qui retenaient leur souffle, Lockhart découvrit alors la cage.
- Eh oui, en effet, dit-il d'un ton solennel, ce sont bel et bien des lutins de Cornouailles fraîchement capturés.
Hadrian, Kévin et Hermione fixèrent l'homme incrédule. Kévin ne put se retenir. Il laissa échapper un éclat de rire que même Lockhart ne pouvait confondre avec un hurlement de terreur.
- Oui ? Vous avez quelques chose à dire ? demanda-t-il à Kévin avec un sourire.
- Ils ne sont pas... Ile ne sont pas très dangereux, répondit Kévin en s'étranglant de rire. Vous dîtes les créatures les "plus répugnantes", je m'attendais à un Détraqueur, ou au moins un Epouvantard... mais des Lutins ...
- N'en soyez pas si sûr ! dit Lockhart après avoir laisser passer un frisson devant les propositions de son élève, il gita l'index d'un air agacé. Ce sont parfois de petites pestes parfaitement diaboliques !
Hauts d'une vingtaine de centimètres, les lutins avaient une couleur bleu électrique, avec des têtes pointues et des voix si aiguës qu'on avait l'impression d'entendre des perruches se disputer. Dès que la cage fut découvertes, ils se mirent à piailler, et à s'agiter en tous sens, tapant sur les barreaux et faisant toutes sortes de grimaces bizarres aux élèves assis devant eux.
- Maintenant, on va voir comment allez vous débrouiller avec eux, dit Lockhart d'une vois forte.
- Il ne veut pas... commença Kévin
- Si il va ... reprit Hermione.
- Il est assez idiot pour ça finit Harry.
Et en effet, Lockhart avait ouvert la cage. Ce fut un charivari indescriptible. Les lutins se répandirent dans toute la classe en filant comme des fusées. Hadrian leva rapidement un bouclier autour de lui, Hermione et Kévin pour être protégés. Deux lutins attrapèrent Michael Corner par les oreilles et le soulevèrent dans les airs. Deux autres cassèrent les carreaux et s'enfuirent par les fenêtres en répandant une pluie de verre brisé sur le dernier rang. Quand autres, ils entreprirent de dévaster complètement la salle avec plus d'efficacité qu'un rhinocéros fou furieux. Ils attrapèrent les encriers et les renversèrent un peu partout, lacérèrent les livres et les papiers, arrachèrent les tableaux des murs, retournèrent la corbeille à papiers, s'emparèrent des sacs et des livres encore intacts et allèrent les jeter par les fenêtres. En quelques minutes, la moitié des élèves avait disparu sous les tables et Michael se balançait au lustre.
- Allons, allons, attrapez-les ! Vite, voyons, attrapez-les, ce ne sont que des lutins ! hurla Lockhart.
- Ce n'était pas les créatures "les plus répugnantes qui soient connues dans le monde sorcier" il y a quelques minutes ? chuchota Hermione aux garçons.
- Je suis déçu... dit tristement Harry.
- Pourquoi ? s'étonna Kévin.
- Je n'ai pas de Popcorn pour assister aux spectacles.
Ses deux amis éclatèrent de rire.
Ils virent Lockhart retrousser ses manches et brandir sa baguette magique pour crier :
- Mutinlutin Malinpesti !
- C'est un vrai sort vous croyez ? questionna Hermione.
La formule n'eut aucun effet. L'un des lutins arracha la baguette magique des mains de Lockhart et la jeta par la fenêtre. Gilderoy Lockhart étouffa une exclamation et plongea sous son bureau, évitant de justesse d'être écrasé par Michael qui venait de tomber avec le lustre.
Lorsque la cloche sonna, ce fut la rué hors de la classe.
**SOUVENIRS**
Depuis ce désastre, le professeur Lockhart n'avait plus amené de créatures vivantes en classe. Il se contentait de lire des passages de ses livres à ses élèves en reconstituant les scènes qui le mettaient le mieux en valeur. Il avait demandé à Harry d'être son partenaire dans ces mises en scènes mais celui-ci avait refusé.
Ainsi passèrent les premières semaines jusqu'à un soir où Hadrian, Kévin et Hermione revinrent avant le couvre-feu pour trouver une petite fille devant l'entrée de leur maison, au début ils pensèrent qu'elle n'avait pas réussit à répondre à l'énigme mais rapidement ils comprirent qu'il y avait un problème lorsqu'ils virent qu'elle ne portait pas grand chose et qu'elle était pied nu. Ils s'étaient approchés pour lui parler.
**SOUVENIRS**
Hadrian regarda l'enfant devant lui, il savait qu'elle devait être une première année car il ne la reconnaissait pas. Elle était petite, dans sa vraie taille elle devait lui arriver à peine au niveau des épaules, elle avait de long cheveux lisse blond platine, presque blanc, et des yeux bleus gris. Elle avait l'air délicate mais ce qui posait vraiment problème au garçon était son manque de chaussure et de robe, elle ne portait que son uniforme basique donc une jupe, un chemisier et une cravate au couleur de Serdaigle. Elle avait aussi des boucles d'oreilles en forme de radis et un collier fait avec des bouchons de bièraubeurre. Il regarda Hermione et Kévin, il fit un signe à la sorcière pour qu'elle lui parle.
- Bonjour, je suis Hermione. Voici Harry et Kévin. Tu t'appelles comment ?
- Je suis Luna Lovegood.
- Bonjour Luna. Peux-tu me dire ce que tu fais ici ?
- Je suis bloquée... Je n'arrive pas à entrer, je crois que la statue est confuse.
- Et tes chaussures ?
- Oh ce sont les Joncheruines.
- Les Joncheruines ?
- Oui, eux et les Nargoles ont embrouillés les esprits et aidés à prendre mes affaires.
Les trois deuxièmes se regardèrent. Hadrian comprenait que la jeune fille était victime d'intimidation et de harcèlement, et s'il y avait quelque chose qu'il détestait c'était bien les brutes. Il s'approcha du corbeau gardant l'entrée, il obtint une énigme et la porte s'ouvrit. Il décida d'être gentil pour le moment, il s'approcha du tableau gardant la porte pour le bureau du professeur Flitwick et demanda à parler à l'enseignant pour une urgence, celui-ci arriva rapidement. Hadrian lui expliqua ce qu'il avait vu et comprit.
**SOUVENIRS**
Depuis ce jour là, Luna était devenu un membre permanent de leur groupe, ses affaires avaient été récupérées et protégées par Hadrian et ainsi personne ne pouvait plus rien lui prendre. Elle avait rapidement rejoint le groupe pour l'entrainement matinal mais aussi toutes leurs activités. Plus elle se sentait en sécurité et acceptée et moins elle parlait de Nargoles ou encore de Joncheruines... Après quelques discussions Hadrian avait comprit que Luna avait créé une façade pour se protéger après la mort de sa mère lorsqu'elle avait neuf ans. Son père avait toujours été un excentrique qui aimait sa femme et sa fille mais il avait perdu une grande partie de sa santé mentale avec le décès de son âme-sœur, il continuait à vivre seulement pour Luna, alors petit à petit, pour faire face à la perte de sa mère mais aussi une grande partie de son père elle avait commencé à se créer une façade faîte de la même excentricité que son père, cela lui permettait d'avoir quelque chose encore en commun avec lui.
De plus, elle était une voyante, il n'avait pas fallut longtemps au jeune Evans pour comprendre qu'elle possédait le même don que les femmes de sa famille, il avait lu assez de journaux privés pour reconnaître les signes, il avait encore plus envie de la protéger. Il allait faire de son mieux pour qu'elle n'ai pas à souffrir du cadeau que la magie lui avait fait.
En effet, être voyant était un don magique difficile à supporter pour la plupart des sorciers, ils n'étaient pas fait pour voir, et comprendre ce qui pouvait avoir lieu, en fonction de la puissance de ce don, les voyants pouvaient perdre leur capacité à savoir qui, quand ou où ils étaient, ils avaient besoin de quelqu'un pour leur servir de guide pour les ramener à leur conscience. Heureusement Luna n'était pas une voyante de la force de Cassandre, elle était capable de savoir à qui faire confiance, si on lui mentait et parfois elle avait savait des choses sans véritables raisons, enfin à certains moments elle pouvait connaitre les différents chemins possible pour une personne qui lui était proche... Normalement une voyante voyait son don apparaître petit à petit à partir de sept ans et se construisait en augmentant à chaque héritage magique et cela jusqu'au dernier.
Les héritages magiques pouvait avoir lieu plusieurs fois dans la vie d'un sorcier et cela à partir de sept ans, parfois neuf ans, en fonction de la puissance du sorcier, le premier était rarement visible, c'était juste une petite augmentation de la magie de l'enfant qui lui permettait d'avoir plus de magie accidentel, il fallait après cela quelques années pour que cela s'installe, c'était une des raisons pour laquelle on ne commençait à enseigner la véritable magie qu'à onze ans, qui était l'âge moyen pour que le noyau s'installe. Après cela, il y avait la possibilité d'avoir un ou plusieurs héritage pendant que le sorcier grandissait, le dernier étant une obligation pour tout sorcier et avait lieu lors de leur dix-septième anniversaire.
Tout dépendait de la puissance du sorcier, mais aussi de ce qu'il faisait pendant sa maturité, quelqu'un comme Ronald Weasley aura deux voir trois héritages dont le premier avait eu lieu à neuf ans, puis peut-être un autre à treize ans et enfin dix-sept ans, en vérité il n'aurait la possibilité du second que s'il travaillait plus sur sa magie, celle-ci étant comme un muscle elle pouvait croître si on la nourrissait comme il fallait. Drago Malefoy, lui allait avoir trois héritages mais peu de chance d'en avoir plus car même s'il travaillait sa magie régulièrement, la consanguinité des sang-purs gâchait un peu les choses.
Les sang-purs n'avaient plus autant d'héritages que dans le passé à quelques exceptions près. Les Potter étaient une des rares familles à avoir un héritage à treize ans et à quinze ans en plus de celui de sept ans, de neuf ans et de dix-sept ans, ils étaient puissants mais surtout faisaient ce qu'il fallait pour aider leur noyau à croître correctement. Sirius Black avait obtenu la même chose grâce James qui l'avait entrainé dans les mêmes exercices.
Dans la même continuité, William et Charles Weasley n'avaient pas obtenu d'héritage à treize ans mais en avaient eu un à quinze ans car ils avaient fait travaillé leur noyau avec tout le travail qu'ils faisaient, pour devenir Briseur de Malédictions à Gringotts ou Manieur de Dragon en Roumanie il fallait beaucoup de travail et d'entrainement.
Il est à savoir qu'un héritage magique est la façon dont la magie aide à débloquer le noyau magique d'un sorcier, étape par étape, pour qu'il ne soit pas surchargé et qu'il grandisse avec, sinon imaginé un enfant de trois ou quatre ans avec la puissance d'un Dumbledore adulte, ou même un Voldemort... Le statut du secret aurait été détruit depuis longtemps, de même que l'apparition de dégât inimaginable.
L'héritage magique, en plus de déverrouiller le noyau d'un sorcier, pouvait aussi habitué celui-ci avec certains dons comme la voyance, mais aussi la nécromancie ou la magie élémentaire, et tellement d'autres qui dépendaient de différentes choses, d'autres dons étaient beaucoup plus naturel comme les Métamorphomages qui pouvaient changer à volonté dès le plus jeune âge en fonction de la force de leur cadeau, ou les Fourchelangues qui pouvaient parler aux serpents, et autres reptiles de la même famille, très tôt, ...
Maintenant pourquoi toute cette explication, c'est parce que lorsque Luna avait perdu sa mère, elle était elle-même présente, elle avait assisté à l'incident. Selena Lovegood était une enchanteresse et une créatrice de sort, malheureusement cela pouvait s'avérer dangereux, ce jour là elle avait inventé un sort et elle le testait quand celui-ci lui avait échappé et avait causé un contre coup magique qui avait tué la femme mais aussi blessé la jeune enfant de neuf ans qui été présente, cela avait déclenché une partie de son héritage magique et avait déverrouillé son don de voyance dans son entièreté bien trop tôt.
Dans le petit groupe de neuf étudiants, ceux qui avaient eu treize ans, comme Fred, Georges et Hermione, n'avaient pas obtenu d'héritage magique mais il était presque sûre qu'ils en auraient un lors de leur quinze ans avec l'entrainement qu'ils venaient de débuter, en fait de ce groupe seulement Hadrian était sûr d'en obtenir un et Angèle et Luna avaient de grandes chances d'y avoir droit aussi puisqu'elles auront eu plus de temps pour faire travailler leur noyau magique avec l'entrainement d'Hadrian. Par contre il y avait de grandes chances que tout le groupe y passe lors de leur quinzième anniversaire.
Avec ce nouvel ajout, ils reprirent leur routine, le temps était encore assez passable pour profiter de l'extérieur, il faisait froid mais ils avaient eu de la chance de ne pas avoir de pluie pendant le weekend. Il avait été décidé qu'à partir de Novembre, les après-midi du samedi et du dimanche seront dédiés à des jeux dans la Grande Salle. Ils pensaient même à faire un peu de travaux manuels comme du dessin, de la peinture, ...
C'était maintenant le 31 octobre, pour ce jour, le groupe avait décidé de faire une farce à toute l'école mais aussi à Lockhart en particulier. Ils avaient aussi choisit de faire une soirée pyjama ensemble puisque c'était un vendredi, ils avaient leur journée de cours puis le soir après le repas, ils quitteront discrètement leur maison avec l'aide de leurs elfes et retrouveront Hadrian dans sa malle, celui-ci leur réservait une petite surprise.
Certains soirs, depuis le début de l'année, Hadrian avait présenté quelques films à ces amis dont Alice aux Pays des Merveilles, L'étrange Noël de Monsieur Jack (1993), Edward aux mains d'argent (1990), Beetljuice (1988), le Magicien d'Oz (1985), la Famille Addams (1991), ou encore les Valeurs de la Famille Addams (1993), il pensait que cela pouvait leur donner des idées parfaites pour leur farce et cela avait vrai.
Ainsi le vendredi matin, les étudiants avaient découvert que les chats étaient maintenant entièrement noir et au moment de l'arrivée du courrier ils virent que les chouettes et hiboux étaient de la même couleur. Comme l'année précédente, on entendit des chansons dans l'école pour signaler le premier et le dernier cours du matin et de l'après-midi, ils avaient choisi This Halloween du film L'étrange Noël de Monsieur Jack pour cet événement, mais l'amusement commença vraiment avec le repas du soir, tout d'abord Gilderoy Lockhart arriva, dans toute sa gloire, et alors qu'il passa la porte de la Grande Salle il commença à se transformer à chaque pas qu'il faisait dans la pièce au moment où il arriva à la table des professeurs il ressemblait à la méchante sorcière de l'Est avec sa peau verte, son nez crochu, ses verrues, son chapeau pointu noir et bien sûr sa robe noire, lorsqu'il fut remarqué il eut des chuchotements puis des gloussements et enfin des rires à travers toute la salle, même les professeurs avaient du mal à se retenir, il fallait dire qu'il avait réussit à se faire détester par toute la population, hors quelques fan-girls irréductibles.
Le repas commença et avec lui vint les transformations de tous le monde, on vit apparaître des Mercredi Vendredi Addams, des Pugsley Addams, des Reines de cœur, des vampires, des loups-garous, des sorcières version mondaines, des fantômes, ... Mais ce n'était pas tout, nos neuf amis avaient aussi prit la potion mais avait choisit leur costume ainsi ils étaient devenu pour les filles : Hermione Morticia Addams, Luna Alice, et Angèle Sally ; et pour les garçons : Fred & Georges Tweedeldee et Tweedeldum, Théo le Chapelier, Neville Edward, Kévin Gomez Addams et Hadrian Monsieur Jack. Pour finir on pouvait voir que même les professeurs avaient eu droit au même sort puisque l'on vit sur la table un vampire, Beeteljuice, une chèvre, la Reine de Cœur, Fétide Addams, Un lion Peureux, l'Homme de Fer, l'Epouvantail, ... Il eut des cris au début, puis les nés-moldus, ainsi que les sang-mêlés ayant des connaissances mondaines, commencèrent à reconnaître les personnages.
Les neuf n'avaient pas fini, ils avaient décidés de se faire une farce à eux pour ainsi éviter les doutes et subitement ils commencèrent à chanter Day-O (Beetlejuice) en commençant par Hermione transformer en Morticia Addams... C'était tout un spectacle à voir puisqu'ils étaient tous assis à leur table de maison quand cela commença pour se retrouver devant la table des professeurs au final. Bien sûr ils n'allaient pas finir ainsi et ce fut encore plus drôle quand ils entrèrent dans le rôle de leur personnage avec Kévin appelant Hermione "Cara Mia" et lui embrassant le bras et remontant, Théo ayant un air de folie et parlant de thé, ou encore Fred et Georges s'amusant avec leur personnage et ayant l'air ... stupide. Très rapidement, ils quittèrent la Grande Salle sous les applaudissements et les rires des élèves.
Bien sûr la bonne humeur ne devait pas durer puisqu'en se promenant dans l'école ils rencontrèrent quelque chose de cauchemardesque : La chambre des Secrets avait été ouverte !
**SOUVENIRS**
Ils venaient de quitter la Grande Salle, ils étaient en train de rire de leur farce et avaient décidé de partir vers leur pièce lorsqu'Hadrian entendit quelque chose.
- ... déchire... écorche... tue...
C'était une voix froide et mortelle. Il s'immobilisa et tendit l'oreille, en scrutant la pénombre du couloir.
- Harry, qu'est-ce que ..
- C'est une voix. Je... Cela me dit quelque chose... Taisez-vous ...
- ... si affamé... depuis si longtemps ...
- Ecoutez ! dit Harry.
- ... tuer... il est temps de tuer...
La voix devenait de plus en plus faible. Elle s'éloignait, Hadrian en était sûr. Elle montait quelque part dans le château. Un mélange de peur et d'excitation le saisit tandis qu'il regardait le plafond obscur. Comment la voix pouvait s'élever dans les étages ?
- Par ici !
Il monta l'escalier quatre à quatre, se précipita dans les escaliers et monta au premier étage, suivi de ses amis.
- Harry, qu'est-ce que... commença Hermione.
- CHUT !
Harry tendit à nouveau l'oreille. Il entendait la voix qui continuait de s'éloigner en montant dans les étages.
- ... Je sens l'odeur du sang... L'ODEUR DU SANG !
"C'était quoi ce bordel ! pensa Hadrian. Je sais que je connais cette voix, ce son ... Pourquoi cela ne veut pas me revenir ... Et les autres n'ont pas l'air d'entendre..." Il continua à monter et se retrouva au deuxième étage. Il parcourut précipitamment tout l'étage, et ne s'arrêta enfin que lorsqu'ils eurent tourné l'angle d'un dernier couloir désert.
- Harry, qu'est-ce que ça veut dire ? demanda Neville. Je n'ai rien entendu...
Mais Angèle poussa soudain un cri, l'index pointé devant elle.
- Regardez ! s'écria-t-elle
Quelque chose brillait sur le mur en face d'eux. Ils s'approchèrent lentement, scrutant la pénombre. Tracée en grosses lettres entre deux fenêtres, une inscription scintillait dans la lueur des torches qui éclairaient le passage !
LA CHAMBRE DES SECRETS A ETE OUVERTE.
ENNEMIS DE L'HERITIER, PRENEZ GARDE.
- Qu'est-ce que c'est que ça, là, en dessous ? dit Théo d'une voix tremblante.
Lorsqu'ils s'approchèrent un peu plus, Théo faillit tomber en glissant dans une flaque d'eau, mais Hermione et Neville le rattrapèrent de justesse. Ils se penchèrent alors sur une forme noire qui se dessinait sous le message et tous firent aussitôt un bond en arrière, les pieds en plein dans la flaque.
Miss Teigne, la chatte du concierge, était pendue par la queue à une torchère. Elle était raide comme une planche, les yeux grands ouverts.
Pendant quelques instants, ils restèrent figés de terreur.
- Filons d'ici, dit enfin Théo.
- On devrait peut-être essayer de ... suggéra maladroitement Neville.
- Fais-moi confiance, il ne faut surtout pas qu'on nous trouve ici, répliqua Théo.
Mais il était trop tard. Un grondement semblable à un lointain coup de tonnerre, leur indiqua que le festin venait de se terminer. De chaque extrémité du couloir leur parvenaient les conversations joyeuses des élèves repus et le bruit de centaines de pieds qui montaient les escaliers. Un instant plus tard, un flot d'élèves se déversait dans le couloir?
Les conversations et les bruits s'évanouirent peu à peu lorsque les premiers arrivants aperçurent la chatte pendue au mur. Hadrian, Hermione, Neville, Kévin, Luna, Angèle, Fred, Georges et Théo étaient au milieu du couloir dans le silence qui régnait à présent. Autour d'eux, la foule, qui avait reprit sa véritable apparence, se pressait pour contempler le sinistre spectacle.
D'une voix forte, quelqu'un rompit le silence.
- Ennemis de l'héritier, prenez garde ! Bientôt, ce sera le tour des Sang-de-Bourbe !
C'était Drago Malefoy, qui s'était faufilé jusqu'au premier rang. Ses yeux froids flamboyaient et son visage habituellement pâle s'était empourpré. Avec un grand sourire, il regarda longuement la chatte immobile, pendue au mur.
- Qu'est-ce qui se passe, ici ?
Attiré par les cris de Malefoy, Argus Rusard se fraya un chemin dans la foule d'élèves. Lorsqu'il vit Miss Teigne, il recula, horrifié, en se couvrant le visage de ses mains.
- Ma chatte ! Ma chatte ! Qu'est-ce qui est arrivé à ma chatte ? hurla-t-il.
Ses yeux exorbités se posèrent alors sur Hadrian.
- Vous ! cria-t-il d'une voix stridente. C'est vous qui avez assassiné ma chatte ! Vous l'avez tuée ! Et maintenant, c'est moi qui vais vous tuer ! JE vais ...
- Argus !
Dumbledore venait d'arriver dans le couloir, suivi de plusieurs professeurs. Un instant plus tard, il avait détaché Miss Teigne de la torchère.
- Venez avec moi, Argus, dit-il à Rusard. Vous aussi Mr Potter.
Lockhart s'avança d'un air empressé.
-Mon bureau est juste à coté, Monsieur le Directeur. Si vous souhaitez l'utiliser...
- Merci Gilderoy, dit Dumbledore.
Les élèves silencieux s'écartèrent pour laisser passer Dumbledore. Lockhart, l'air important et surexcité, emboîta le pas, suivi par les professeurs McGonagall et Snape. Le directeur se retourna lorsqu'il vit que l'élève qu'il avait nommé ne venait pas.
- Mr Potter ? Je crois vous avoir dit de me suivre.
- Pourquoi le ferais-je Monsieur ? Pourquoi seulement moi ? Vous n'avez aucune raison valable pour vouloir me voir seul Monsieur.
- Je pense qu'il serait mieux que nous parlions de cela à l'écart Mr Potter, dit Dumbledore.
- Je n'ai rien fait qui mérite que je sois prit à parti. De plus votre concierge vient de me menacer de mort pour quelque chose que je n'ai pas fait. J'aimerais comprendre pourquoi c'est moi que l'on veut questionner.
Hadrian se doutait que l'homme voulait que les élèves se montent contre lui, c'était la seule raison logique pour le pousser à le mettre en avant comme ça, surtout lorsqu'il ne pouvait pas savoir qu'il avait découvert l'animal et qu'en plus il était clair qu'il ne pouvait pas avoir été seul à ce moment-là.
- Mr Potter, comment osez vous parler ainsi au Directeur ? s'exclama McGonagall.
- Je suis parfaitement poli Madame mais je crois que je suis en droit de ne pas vouloir être montrer du doigt comme le fait le Directeur en ce moment. Je n'ai rien fait à part me faire insulter et menacer de mort. Je pense qu'avant de vouloir me montrer comme le coupable il devrait plutôt parler à quelqu'un comme Mr Malefoy qui était en train de se réjouir juste avant l'arrivé de Mr Rusard pour le message en disant que les nés-moldus seront les prochains... Enfin il a utilisé un terme beaucoup plus ... offensant que je préférerais pas dire moi-même.
- Avez-vous des preuves pour porter de telles accusations ? demanda la femme.
- Hummmm... Je ne sais pas ... Vous pourriez peut-être demander à tous les élèves présents actuellement. Je ne sais pas ce qu'est la Chambre des Secrets, je ne sais pas qui est l'héritier et je ne vois pas ce que j'aurais contre les nés-moldu lorsque l'on sait que ma propre mère en était une, de même que trois de mes plus proches amis.
Il savait que ce qu'il faisait sortait de son rôle d'Harry Potter mais il n'allait pas laisser ces personnes l'accuser devant les élèves de l'école.
- Je ne cherche pas à être impoli mais j'étais de retour pour aller m'isoler, le directeur a réclamé ma présence à cette soirée alors qu'il savait très bien que je ne voulais pas être présent, j'ai fini déguisé et j'ai dû chanter, ainsi que danser, devant toute l'école alors que je pense que j'avais mieux à faire.
- Ha oui ... Et qu'aviez vous de mieux à faire que de participer à une soirée obligatoire avec vos camarades Mr Potter ? s'écria McGonagall.
- Vous allez me faire le coup chaque année ? L'année dernière j'ai réussi à y échapper, même si j'ai du sauver une élève d'un Troll, je ne me suis pas pris la tête cette année, je suis venu, j'ai vu et franchement je n'avais qu'une envie c'était de partir... Je vais vous redire ce que j'ai dit il y a un an. Je pense que ma soirée serait mieux à m'isoler pour me souvenir de mes parents qui sont morts pour me sauver la vie un 31 octobre, jour où je suis devenu orphelin plutôt que de faire la fête et de manger des bonbons pendant que le peuple sorcier oublie les sacrifices que ma famille a dû faire, ainsi que beaucoup d'autres ! Est-ce une raison valable pour vous ?
Hadrian savait qu'il s'énervait mais il pensait que c'était aussi l'excuse parfaite pour ses propos... On ne penserait jamais que c'était un comportement normal, on croirait facilement que cela était dû à l'émotion particulière qu'il devait subir cette nuit particulière.
Il eut un silence choqué à sa réponse, les professeurs ne savaient que dire et les élèves retenaient leurs souffles dans l'attente. Snape avait un petit sourire fière devant les propos du fils de sa meilleure amie, c'était, à son avis, du Lily tout cracher. Elle n'aurait pas accepté de se faire menacer et accuser sans rien faire.
- Mr Potter, je vous demande de me suivre. J'ai des questions à vous poser, reprit Dumbledore.
- Et je vous ai dit Monsieur que j'accepte d'y répondre ici et maintenant, je n'ai rien à cacher. J'aimerais aussi savoir ce que vous allez faire pour punir Mr Malefoy et ses injures.
- Je n'ai pas de preuves.
- Donc la parole de vos élèves ne valent rien ? C'est bon à savoir.
Hadrian pouvait voir que cela énervait beaucoup d'étudiants car encore une fois le directeur ne faisait rien contre les insultes, brimades et autres humiliations.
- Que voulez-vous savoir ? Sachant que j'ai quitté la Grande Salle il y a peu et je ne vois pas comment j'aurais eu le temps de faire le trajet de là-bas à ici tout en faisant tout cela, dit Harry en montrant le mur. De plus je n'étais pas seul, mes amis se trouvaient avec moi.
Harry se doutait que Dumbledore avait un but à le montrer ainsi, il voulait le faire accuser d'être l'héritier par l'école... Pourquoi ? C'était la question.
- Je pense Albus qu'il est clair que Mr Potter n'a rien fait et je crois qu'il est temps de le laisser partir. De plus je retire 10 points à Mr Malefoy pour ses propos et si j'entends à nouveau ce genre de chose il aura droit à des retenus en supplément. Maintenant je vous demande à tous d'aller dans vos salles communes.
C'était le professeur Flitwick qui avait prit les choses en main. Il n'allait pas laisser le directeur s'en prendre à son élève. Il avait droit à son temps pour penser à ses parents.
**SOUVENIRS**
Après cela, tout le monde était retourné dans sa salle commune, le petit groupe s'était comme prévu retrouvé dans la malle mais il n'y avait plus vraiment de joie. Il avait passé la soirée à discuter avec Lily et James pour essayer de comprendre même s'ils n'étaient pas idiot et avaient comprit que cela devait avoir un lien avec Voldemort puisqu'Harry était le véritable héritier et il n'avait pas ouvert la Chambre donc il ne restait que lui.
Pendant plusieurs jours, on ne parla plus que de ce qui était arrivé à Miss Teigne. Rusard faisait les cent pas à l'endroit où on l'avait retrouvée, comme s'il espérait que le coupable reviendrait sur les lieux de son crime. Harry l'avait vu récurer le mur avec du Nettoie-Tout magique de la mère Grattesec mais il n'avait pas réussi à effacer le message. Il continuait de briller que la pierre avec autant d'éclat qu'au premier jour. Lorsque Rusard n'était pas en train de surveiller les lieux du crime, il rôdait dans les couloirs à pas furtifs, les yeux rougis et se précipitait sur des élèves sans méfiance en essayant de leur donner des retenues pour des motifs aussi divers que "respirait trop fort" ou "paraissait heureux".
On voyait tous les élèves se passionner pour la Chambre des Secrets, voulant savoir ce que c'était. On avait apprit que tous les exemplaires de L'Histoire de Poudlard avaient été empruntés en un temps record après Halloween, et pendant un cours du professeur Binns quelqu'un avait même demandé des informations sur le sujet argumentant que les légendes étaient fondés sur des faits et ainsi le professeur avait parlé.
Il avait expliqué que c'était une légende extravagante, tellement ridicule... sur le fait que Salazar Serpentard aurait aménagés une salle cachée dans le château, une salle dont les autres ne connaissaient pas l'existence. Serpentard aurait ensuite scellé l'entrée de la Chambre des Secrets de telle sorte que personne ne puisse l'ouvrir jusqu'à ce que son authentique héritier arrive à l'école. Seul l'héritier de Serpentard aurait le pouvoir d'ouvrir la chambre et d'utiliser la chose horrible qu'elle contient pour chasser de l'école ceux qui ne seraient pas dignes d'étudier la magie.
Cela n'avait servit qu'à relancer les rumeurs... Ronald Weasley était sur le sentier de la guerre, déclarant à qui voulait l'entendre que Drago Malefoy était l'héritier... Peu l'écoutaient et encore moins le croyaient. Il avait tenté plusieurs fois d'approcher Harry pour lui donner son avis et essayer de se rapprocher du garçon par la même occasion.
Si cela ne suffisait pas, Harry avait eu droit à un passage à l'infirmerie, et avait apprit où était passé ses cadeaux d'anniversaire et comment de la magie avait été faite en son absence le 31 juillet dernier.
**SOUVENIRS**
Les jumeaux avaient convaincu le groupe d'assister à leur match de Quidditch, en effet à par eux, il n'y avait pas de grand fan de ce sport parmi le groupe mais exceptionnellement tout le monde avait accepté d'assister, et supporter, au match des Gryffondor contre Serpentard. Tout se passa assez bien, cette année l'équipe avait un bon chercheur et c'était ce qui leur manquait depuis le départ de Charlie Weasley il y a deux ans.
Harry était sur le terrain discutant avec Kévin lorsqu'il entendit des cris derrière lui, il se retourna pour voir ce qui se passait. Un cognard était devenu fou. Les gens s'écartèrent de peur de recevoir un coup lorsque l'on se rendit compte qu'il fonçait droit sur le jeune Potter. Il fit un bon pour l'éviter mais celui-ci revint à la charge, les jumeaux reprirent leur batte et frappèrent dedans mais rien n'y fit il revenait toujours à la charge avec Harry comme cible. Puis ce fut le drame, il ne put l'éviter et le cognard fonça droit sur son bras, le cassant. On entendit un Crac ! retentissant dans le silence choqué de la foule.
Harry atterrit en arrière avec un bruit sourd à cause de la force du choc, il tomba dans la boue qui recouvrait le terrai et roula par terre, son bras tordu formant un angle inquiétant. Terrassé par la douleur, il entendit vaguement les cris qui retentissaient autour de lui. Il sentit sa tête tourner, il dut perdre un instant conscience car lorsqu'il releva les yeux il vit une rangée de dents étincelantes.
- Oh non, pas vous, gémit-il.
- Il ne sait plus ce qu'il dit, lança Lockhart d'une voix claironnante à l'adresse des élèves les entourant, l'air anxieux. Ne t'inquiète pas, Harry. Je vais soigner ton bras.
- Non ! protesta Harry, je préfère le garder comme ça !
Il essaya de se relever, mais la douleur était atroce. Il entendit alors un déclic familier à côté de lui.
- Je n'ai pas besoin de photos maintenant, Colin ! s'écria-t-il avec force.
- Reste allongé, Harry, dit Lockhart d'une voix apaisante. C'est un sortilège très simple que j'ai souvent utilisé.
- Je préfère aller à l'infirmerie, dit Harry les dents serrées.
- Ce sera préférable, professeur, approuva une Hermione secoué par ce qu'elle venait de voir.
A travers les rangées de jambes alignées autour de lui, Harry aperçut Fred et Georges qui s'efforçaient à grande peine d'enfermer dans sa boîte le Cognard fou toujours acharné à en découdre.
- Reculez-vous, dit Lockhart en retroussant les manches de sa robe d'un vert de jade.
- Non pas ça ... protesta Harry.
Mais Lockhart continua à faire des moulinets avec sa baguette magique qu'il pointa soudain sur le bras d'Harry, celui-ci sachant qu'il ne pouvait se lever décida de rouler pour éviter tout ce que l'homme lui lançait. Cela fit mal. Et alors que le professeur allait s'acharner et recommencer, Kévin et Neville se mirent devant lui, protégeant Harry de leur corps et empêchant ainsi Lockhart de faire quoi que ce soit. Rapidement les jumeaux furent là et prirent Harry pour le transporter à l'infirmerie.
Madame Pomfresh était furieuse.
- Vous auriez dû venir immédiatement ici ! fulmina-t-elle en agitant sa baguette magique autour du bras d'Harry. Je ne sais pas ce que vous avez fait mais vous avez empirer les dégâts. Cela va faire mal pour remettre les os qui ont bougé avant de pouvoir ressouder tout cela.
- Allez dire ça à cet abruti de Lockhart, il allait jeter un sort sur mon bras, je devais éviter tout ce qu'il allait faire, il aurait été capable de faire disparaitre les os de mon corps vu comment il est doué ! grogna Harry. Vous allez y arriver, n'est-ce-pas ?
- J'y arriverai, sans aucun doute, mais ce sera douloureux, dit Madame Pomfresh en se calmant mais ayant toujours un air sombre. Il faudra passer la nuit ici.
Harry se changea en pyjama grâce à l'aide des jumeaux qui étaient toujours là puis il se laissa tomber sur le lit. Il ne pouvait pas prendre de potion anti-douleur à cause du Poussoss qu'il devait prendre après qui ne se mélangeait pas bien avec. Il ne se souvient pas vraiment de ce qui se passa, il souffrait, il serrait les dents pour ne laisser passer aucun signe de douleur pendant que l'infirmière lançait plusieurs sorts, il sentit les os de son bras bouger pour se réaligner puis finalement elle arrêta et lui donna un bol dans lequel elle avait verser le liquide fumant de la potion qui repousser les os, et les consolidait. Lorsqu'il avala le liquide, Harry avait la bouche en feu et il se mit à tousser. Madame Pomfresh s'en alla et laissa le soin aux garçons Weasley d'aider Harry à avaler un peu d'eau.
- J'aimerais bien savoir ce qui s'est passé avec ce Cognard, dit sombrement Fred.
- De même ... Il avait l'air de t'avoir pour cible...
A ce moment, la porte de l'infirmerie s'ouvrit à la volée. Passablement énervé, le reste du groupe venaient d'entrer. Ils allaient commencer à parler lorsque Madame Pomfresh surgit soudain en hurlant :
- Ce garçon a besoin de repos ! Allez dehors ! DEHORS !
Et Harry se retrouva tout seul, sans autre distraction que la douleur lancinante qui lui transperçait le bras.
Des heures plus tard, Harry se réveilla soudain dans le noir et laissa échapper un petit cri de douleur. Il avait l'impression à présent que son bras était rempli d'échardes. Pendant un instant, il cru que c'était ce qui l'avait réveillé. Mais il poussa un cri d'horreur en se rendant compte que quelqu'un était en train de lui éponger le front dans l'obscurité.
- Laissez-moi tranquille ! s'exclama Harry. Qui es-tu ? Que veux-tu ?
- Dobby est Dobby !
Harry secoua la tête un instant dans l'espoir de s'éclaircir les idées. Il fixa la petite créature assise à côté de lui, elle avait de grandes oreilles semblables à celles d'une chauve-souris, et des yeux verts globuleux de la taille d'une balle de tennis. Harry comprit aussitôt que c'était un elfe de maison.
- Heu... Bonjour ... Dobby, dit Harry, pas très à l'aise.
- Harry Potter, dit la créature d'une petite voix aiguë qu'on devait sûrement entendre dans toute l'infirmerie. Oh, Monsieur, il y a si longtemps que Dobby rêvait de faire votre connaissance... C'est un si grand honneur ...
- M... merci, répondit Harry en essayant de redresser. Alors ... Dobby ... Je ne veux pas paraître discourtois mais je ne crois pas que le moment soit bien choisi pour recevoir un elfe de maison.
- Eh bien voilà, Monsieur, répondit l'elfe avec gravité. Dobby est venu vous dire ... Ah, c'est très difficile, Monsieur... Dobby se demande par où commencer...
- Par le début serait bien !
- Dobby a entendu que Harry Potter avait à nouveau affronté le Seigneur des Ténèbres... et qu'il avait réussi à lui échapper une fois de plus, dit Dobby d'une voix rauque.
Harry approuva d'un signe de tête et des larmes brillèrent soudain dans les yeux de Dobby.
- Ah, Monsieur, sanglota-t-il en s'essuyant le visage avec un coin de la taie d'oreiller crasseuse qui lui tenait lieu de vêtement. Harry Potter est vaillant et audacieux ! Il a déjà bravé tant de dangers ! Mais Dobby est venu protéger Harry Potter, il est venu l'avertir, même s'il doit se pincer les oreilles dans la porte du four pour se punir ... Harry Potter ne doit pas rester à Poudlard.
Il y eut un long silence.
- Qu... Quoi ? dit Harry. Si je pouvais je ne serais pas là ... Mais je n'ai pas le choix.
- Non, non, non, couina Dobby en hochant la tête si fort que ses oreilles battaient comme des ailes. Harry Potter doit aller là où il est en sécurité. Il est trop grand, trop généreux, pour qu'on prenne le risque de le perdre. Et si Harry Potter reste à Poudlard, il courra un danger mortel.
- Pourquoi ?
- Il existe un complot, Harry Potter. Un complot qui provoquera des évènements terrifiants à l'école, cela à déjà commencer, murmura Dobby en se mettant soudain à trembler de tous ses membres. Il y a des mois maintenant que Dobby est au courant. Harry Potter ne doit pas mettre sa vie en péril. Il est trop important, Monsieur !
- Tu parles de la Chambre, n'est-ce pas ? Qui est à l'origine de ce complot ?
Un drôle de bruit s'échappa de la gorge de Dobby qui se cogna frénétiquement la tête contre le mur.
- D'accord, d'accord ! s'exclama Harry en saisissant l'elfe par le bras pour l'éloigner du mur. Vous ne pouvez pas me le dire, je comprends très bien. Mais pourquoi prenez-vous la peine de me prévenir, moi ?
Une pensée désagréable lui vint à l'esprit.
- Attendez... Est-ce que ça aurait quelque chose à voir avec Voldy ? Un signe de tête suffira.
Lentement Dobby fit "non" de la tête.
- Non ... Cela ne concerne pas le Seigneur des ténèbres, Monsieur.
Mais les yeux de Dobby étaient grands ouverts comme s'il essayait de suggérer quelque chose à Harry, et pour le moment celui-ci ne voyait pas ce que c'était... Il n'était pas en état pour réfléchir correctement.
- Harry Potter doit partir de l'école. Dobby voulait mettre en garde Harry Potter avant qu'il ne vienne à l'école mais Dobby n'a pas réussit. Dobby pensait que si Harry Potter n'avait pas son courrier alors Harry Potter penserait qu'il n'avait pas d'amis et n'aurait pas envie de venir à Poudlard mais Harry Potter est à l'école.
- C'est vous qui avez intercepté mon courrier ?
- Dobby les a apportées avec lui, Monsieur, dit l'elfe.
Il fit un rapide pas en arrière pour rester hors de portée de Harry et tira plusieurs enveloppes mais aussi quelques colis miniaturisés de sa taie d'oreiller. Harry reconnut l'écriture propre et nette d'Hermione, celle plus noble de Neville ou encore celle un peu plus désordonnée de Fred et Georges. Il savait maintenant où avait atterrit ses cadeaux d'anniversaire. heureusement qu'il avait eu l'idée de créer les journaux pour qu'ils puissent communiquer.
- Harry Potter aura son courrier, Monsieur, à condition qu'il donne sa parole à Dobby qu'il quittera Poudlard. Ah, Monsieur, il ne pas que vous affrontiez un tel danger ! Promettez-moi que vous ne resterez pas ici !
- Je ne promettrai rien du tout ! répliqua Harry avec colère. Rendez-moi ce qui m'appartient tout de de suite.
- Harry Potter doit retourner chez lui ! Dobby croyait que son Cognard suffirait à ...
- TON Cognard ? s'exclama Harry en sentant sa colère monter d'un cran. Qu'est-ce que tu veux dire ? C'est toi qui a essayé de me tuer avec ce Cognard ?
- Pas de vous tuer, Monsieur, surtout pas vous tuer ! dit Dobby l'air choqué. Dobby veut sauver la vie d'Harry Potter ! Mieux vaut qu'il rentre chez lui grièvement blessé plutôt que de rester ici, Monsieur ! Dobby voulait simplement que Harry Potter soit suffisamment blessé pour être renvoyé chez lui !
- Ah, bon, c'est tout ? dit Harry furieux. Et j'imagine que tu ne veux pas me dire exactement pourquoi tu tiens tant à me renvoyer chez moi en morceaux ?
- Ah, si seulement Harry Potter savait ! gémit Dobby en versant à nouveau des larmes sur sa taie d'oreiller en lambeaux. S'il savait ce qu'il représente pour nous, les humbles, les esclaves, nous le rebut du monde de la magie ! Dobby se souvient comment c'était quand Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom était au sommet de sa puissance ! Nous, les elfes de maison étions traités comme de la vermine, Monsieur ! Oh, bien sûr, Dobby est toujours traité ainsi, admit-il en s'essuyant le visage avec sa taie d'oreiller, mais pour beaucoup d'entre nous, la vie s'est améliorée depuis que vous avez triomphé de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Harry Potter a survécu et le pouvoir du Seigneur des Ténèbres a été brisé. Ce fut une aube nouvelle, Monsieur, et Harry Potter brillait comme une flamme d'espérance pour ceux d'entre nous qui pensaient que jamais les jours sombres ne finiraient... Mais maintenant, à Poudlard, des choses terribles se préparent, peut-être même qu'elles se produisent en cet instant, et Dobby ne peut pas laisser Harry Potter demeurer ici, à présent que l'histoire est sur le point de se répéter, à présent que la Chambre des Secrets a été ouverte une nouvelle fois ...
A cet instant, Dobby se figea, comme frappé d'horreur, puis il se saisit sur la table de chevet la carafe d'eau qu'il abattit sur sa propre tête. Il s'effondra sous le choc et réapparut un instant plus tard en louchant et en marmonnant :
- Méchant Dobby, très méchant Dobby ...
- Donc, il a bien eut accès à al Chambre des Secrets...murmura Harry. Et... tu dis qu'elle a été ouverte une nouvelle fois ? Ça veut dure qu'elle avait déjà été ouverte dans le passé ? Raconte-moi, Dobby. Qui est-ce Dobby ? Qui a ouvert la Chambre ? Et qui l'avait ouverte avant ?
- Dobby ne peut rien dire, Monsieur, Dobby ne doit rien dire ! couina l'elfe. Rentrez chez vous, Harry Potter, rentrez chez vous !
- Il n'en est pas question ! répliqua Harry d'un ton sans appel. Certains de mes plus proches amis sont nés de parents moldus, ils seront les premières cibles ...
- Harry Potter risque sa propre vie pour ses amis ! gémit Dobby dans une sorte d'extase pitoyable. Il est si noble ! Si courageux ! Mais il doit sauver sa propre vie, il el faut ! Harry Potter ne doit pas ...
Dobby se figea soudain, ses grandes oreilles frémissantes. Harry avait également entendu les bruits de pas qui provenaient du couloir.
- Dobby soit partir ! souffla l'elfe, l'air terrifié.
Il y eut un craquement sonore. Harry se laissa retomber sure le lit, les yeux fixés sur la porte de l'infirmerie tandis que les pas se rapprochaient. Un instant plus tard, Dumbledore pénétra dans la salle à reculons. Il était vêtu d'une longue robe de chambre et coiffé d'un bonnet de nuit. Il portait l'extrémité d'un objet long qui semblait être une statue. Le professeur McGonagall apparut à son tour, portant l'autre bout de la statue qu'ils déposèrent sur un lit.
- Allez chercher Madame Pomfresh, murmura Dumbledore.
Le professeur McGonagall passa devant le lit de Harry et disparut. Harry resta immobile en faisant semblant de dormir. Il entendit des voix qui parlaient précipitamment et le professeur McGonagall revint dans la salle, suivie de Madame Pomfresh qui enfilait un cardigan sur sa chemise de nuit.
- Que s'est-il passé ? chuchota Madame Pomfresh en se penchant sur la statue.
- Une nouvelle agression, répondit Dumbledore. Minerva l'a trouvé dans l'escalier.
- Il y avait une grappe de raisins à côté de lui, dit le professeur McGonagall. Je pense qu'il voulait rendre visite à Potter.
Harry sentit son estomac se contracter douloureusement. Avec précaution, il se souleva de quelques centimètres pour voir la statue allongée sur le lit. La lueur d'un rayon de lune lui permit de reconnaître le visage de Colin Crivey. Il avait les yeux grands ouverts et les mains tendues devant lui tenaient son appareil photo.
- Pétrifié ? murmura Madame Pomfresh.
- Oui, répondit McGonagall, mais ... je frissonne rien que d'y penser ... Si Albus n'était pas descendu à ce moment-là, qui sait qui aurait pu ...
Tous trois observèrent longuement Colin Crivey. Puis Dumbledore se pencha et arracha l'appareil photo de ses mains figées.
- Vous pensez qu'il aurait pu prendre une photo de son agresseur ? demanda précipitamment McGonagall.
Dumbledore ne répondit pas. Il ouvrit l'appareil.
- Miséricorde ! s'exclama Pomfresh.
Un jet de vapeur jaillit en sifflant de l'appareil photo et Harry sentit une odeur âcre de plastique brûlé.
- Fondu, dit Pomfresh d'un air songeur. La pellicule a entièrement fondu...
- Qu'est-ce que cela signifie, Albus ? demanda le professeur McGonagall d'une voix inquiète.
- Cela signifie, répondit Dumbledore, que la Chambre des Secrets a bel et bien été ouverte une deuxième fois.
Madame Pomfresh plaqua une main contre sa bouche. Le professeur McGonagall regarda Dumbledore avec de grands yeux ronds.
- Mais Albus ... qui ...
- La question n'est pas de savoir qui, répliqua Dumbledore, les yeux fixés sur Colin, mais de savoir comment ...
Harry arrêta de prêter attention à la conversation après cela. Il avait besoin de se reposer et de réfléchir.
**SOUVENIRS**
Bien sûr dès qu'il sortit de l'infirmerie, Harry avait parlé avec sa mère. En effet, il savait qu'il était le véritable héritier de Serpentard mais ce n'était pas lui qui avait ouvert la Chambre donc en toute logique c'était Voldemort mais d'après Dobby ce n'était pas lui non plus ... Alors qui ? ... Sa mère lui avait dit qu'elle n'avait jamais prit le temps de mettre les pieds dans la Chambre, elle savait qu'elle existait mais à l'époque ce n'était pas sa priorité. A partir de là, Harry commença à lire tous les journaux de la famille Evans, cherchant particulièrement toutes les informations en lien avec la chambre de Salazar Serpentard, il demanda à Lewis de lui envoyer des copies de tout ceux se trouvant dans son coffre dans l'espoir de trouver des informations sur ce qui se passait à l'école.
Rapidement, il avait comprit que Dumbledore faisant son maximum pour garder les événements secrets et tant que c'était des nés-moldus qui étaient touchés il n'avait pas grand chose à craindre dans cette société qui prônait le sang avant tout.
Les jours avançaient et bien sûr l'état de Colin était connu de tous. Les rumeurs et les soupçons se multipliaient et les élèves de premières années ne se déplaçaient plus qu'en groupes, pas peur d'être attaqués s'ils s'aventuraient seuls dans le château. Un trafic de talismans, amulettes et autres gris-gris s'était organisé dans le dos des professeurs.
Enfin Décembre était là, et alors que les affiches pour savoir qui restaient pour les vacances étaient installés, il était rapidement clair que peu avait envie de rester dans l'école cette année mais quelques élèves se démarquaient. Harry et toute la bande décidèrent de rester, mais aussi le reste des Weasley, et plus étrange Malefoy et ses sbires choisirent de ne pas rentrer pour les fêtes. C'était ... Inattendu.
Harry avait discuter de ce qui c'était passé dans l'infirmerie avec ses amis et grâce à leurs elfes de maison ils avaient apprit que Dobby appartenait à la famille Malefoy donc il était logique de comprendre qu'ils avaient un lien avec ce qui se passait mais Harry était sûr que ce n'était pas Drago, ou son père, qui avait ouvert la Chambre. Aider ? peut-être... Fait le travail eux-mêmes ? Impossible !
Juste avant le départ en vacances, une nouvelle surprise eu lieu. Ils virent qu'un club de Duel avait ouvert. Bien sûr ils en étaient heureux puisque cela couplé à leur entrainement ne pouvait qu'être un plus pour eux. Malheureusement ils ont vite déchanté en apprenant que c'était Lockhart qui allait gérer ce fameux club et donc ils choisirent de ne pas y aller. Il n'était clairement pas possible d'apprendre quelque chose avec cet homme et cela ne sera qu'une perte de temps surtout qu'ils voulaient éviter de se trouver trop longtemps près de lui. Il dégageait vraiment des ondes désagréables.
Ils avaient bien fait de ne pas y aller lorsqu'ils entendirent ce qui c'était passé sur place. Un véritable cauchemar. Lockhart avait choisit Snape comme "assistant" et heureusement le ridicule ne tue pas car ils auraient encore perdu un professeur de DCFM, pas qu'il manquerait à beaucoup de personne. Au final cela s'était terminé par un duel entre Ronald Weasley et Drago Malefoy, ce dernier avait utilisé le sort Serpensortia ! qui appelait, ou conjurait, un serpent, celui pas content d'être là avait tenté d'attaquer le rouquin et l'abruti de professeur avait bien sûr tenté de faire quelque chose, au final le serpent s'était retrouvé jeté parmi les élèves et Justin Finch-Fletchley avait faillit être mordu sans la rapidité du professeur Snape.
Quelques rumeurs éclatèrent comme quoi Harry était l'héritier, d'où et pourquoi c'était une énigme mais rapidement le petit groupe démenti cela en rappelant que lorsque Crivey fut attaqué Harry se trouvait à l'infirmerie à se faire soigner le bras, cela aida quelque peu. Il fallut aussi rappeler que les meilleurs amis d'Harry, et sa mère, étaient des nés-moldus. Le soir du départ en vacances le petit groupe décida que tout le monde avait besoin de rire donc ils décidèrent de faire une farce à l'école.
Après réflexion, ils décidèrent de rester sur ce qui avait été fait l'année précédente mais en changeant quelques petites choses. Ainsi le matin, les habitants de Poudlard trouvèrent de la neige dans les couloirs de l'école et des chants de Noël résonnait pour signifier le début ou la fin des cours. Le véritable changement de cette année était l'illusion qu'Harry avait réussit à créer, en effet il avait fait en sorte qu'un traineau avec des rennes vole dans la Grande Salle et à l'avant on pouvait voir Rudolph le Rennes au nez rouge et on entendait des "Ho-Ho-Ho", le cou du spectacle fut lorsque des petits paquets tombèrent du traineau devant chaque élève, ce n'était pas grand chose juste une grenouille au chocolat mais la farce était lorsqu'elle était mangée, vous vous retrouviez avec un bonnet de noël, des bois de cerfs, une guirlande, du gui, ... ou tout autre accessoire représentant cette fête, sans oublier les vêtements qui se coloraient pour devenir rouge, vert et blanc. Les professeurs n'eurent pas besoin de manger les friandises pour se retrouver changer. Hagrid devint un grand Père Noël avec sa barbe qui devint toute blanche de même que ses cheveux, Dumbledore se retrouva en Père Fouettard, McGonagall devint la Mère Noël, ... quelques un était les lutins du Père Noël, pour Snape Harry avait choisit de le transformer en la version Monsieur Jack de Noël. Cela fit rire tout le monde et détendit les élèves avant leur retour à la maison.
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Je sais que normalement cette année là le 31 octobre est un Lundi mais cela ne m'arrangeait pas donc cela sera un Vendredi.
- J'avoue que je viens de prendre le passage d'Halloween dans le canon mais je ne trouve pas ce passage logique, pourquoi les élèves ont besoin de traverse le couloir du 2eme étage pour retourner dans leur maison, surtout les Serpentard ou les Poufsouffle ? Pas logique !
- Des idées pour les farces ?
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- J'ai coupé le chapitre car il devenait un peu trop long à mon goût.
