Et oui! J'avais rien à faire alors pour vous faire plaisir, j'ai bel et bien reprit l'écriture de cette, je me flatte moi-même, fabuleuse histoire. Alors, comme j'ai jamais répondu aux reviews, je vais le faire maintenant:
Moe et Mary, merci beaucoup. Mel-Tao, j'ai rien compris ''
Cemenwen, merci pour tes encouragements et ta précision, c'est très apprécié.
Seddy, c'était court et précis! lol
Aurélien52, très marrant.
Elenthya, merci pour ton éternel soutient, j'espère que tu lis encore!
Si j'ai oublié quelqu'un, dsl, c'était pour les reviews du chapitre 6&7.
Inspiré d'une scène de just my luck
Mains Froides Cœur Chaud
Chapitre 8
Leçon 7
Horo n'allait pas à l'école. Ce n'était pas de la rébellion ni de l'école buissonnière, c'était une question d'argent. Lui et Pirika étaient loin de ce que l'on pouvait qualifier de riche. Alors ils ne pouvaient payer le collège à Pirika, qui restait donc journées longues au Flame Inn à jouer les bonnes à tout faire avec Tamao. Pendant ce temps, Horo leur ramassait un peu d'argent, pour la survit quoi, dans une petite boutique de sport d'hiver qui venait d'ouvrir, la nouvelle saison se rapprochant à grands pas. Au début, le gérant avait un peu hésiter à l'engager; après tout c'était illégal, il n'avait ni l'âge, ni diplômes, ni études derrière lui. Mais il avait un talent sans pareil pour réparer les planches et trouver d'un seul coup d'œil celle qui conviendrait à un tel client. De plus, c'était un garçon bourré de charisme et l'employeur devait s'avouer que lui-même avait été charmé par sa gentillesse, quoi qu'il fut un peu trop excité à son goût. Mais il ne regretta pas de l'avoir engagé; les clients affluaient et nombreux furent les petits garçons et parfois même fillettes qui demandaient à avoir « Howo » et personne d'autre.
Horo était donc très chargé pendant ces semaines d'automne qui suivaient ces si belles vacances : de sept à dix-huit heures avec les clients et de dix-huit heures quinze à vingt-deux heures à l'arrière avec les planches convalescentes. Et des pauses d'à peine quinze minutes pour manger. Mais Horo ne se plaignait pas. Non seulement il adorait ce travail mais aussi était-ce nécessaire pour ce faire une bonne paye puisqu'il était payé au salaire minimum.
Il revenait donc au Flame Inn crevé mais heureux. Il saluait Tamao qui était dans la cuisine à astiquer ses comptoirs où dehors à racler les feuilles à la lueur d'un minable lampadaire, se douchait puis montait se coucher. Le lendemain il se levait de bonne heure, avalait un morceau au passage, empoignait son lunch et repartait. Certes, il se trouvait un peu sous-alimenté mais sa sœur quand à elle trouvaient ces quantités tout à fait raisonnables. Elle ne semblait pas comprendre que lui n'était pas anorexique.
Puis venaient la fin de semaine! La vénérée fin de semaine où Horo paraissait au lit mais jamais assez longtemps pour rater le doux son de la voix de Tamao prononçant ces mots bénis «Le petit déjeuner est servi». Suivit immédiatement bien sûr de l'aussi douce voix de Ren : «Idiot, ramène ton cul, on va tous bouffer froid par ta faute!». Et de la plus-que-douce voix d'Anna : «Horo/horo/Usui, oublie pas de faire la lessive ce week-end-ci où je te fais avaler tes chaussettes!».
Quelles merveilleuses matinées qu'étaient celles des les samedis!
«Baka, arrête de rêver!»
La voix de Ren fusa dans sa tête, aussi agréable qu'une migraine.
«Leçon 7; faire remarquer à la cible que tu l'apprécies par le langage des signes…»
Le langage des signes? Il avait déjà de la misère à parler anglais…
«Donc, exprès pour toi et parce que je tiens à la réussite du projet, j'ai réussi à subtiliser à Pirika ces revues qu'elle a sûrement lues avec Tamao…»
Non mais il rêvait? Ce connard était allé fouiller dans la chambre de sa sœur.
«Aussi les ai-je lu avec attention afin de découvrir une brèche dans le génial stratagème des femmes pour qu'on ne puisse les aimer.»
Bon sang, qu'il apprenne le français ce mec. Il y comprenait rien à tout ce charabia.
«Retiens donc ceci sal vaurien : les femmes considèrent qu'un homme levant les bras pour s'étirer ou se gratter les cheveux, particulièrement le gauche, est attiré par elles. Tu dois donc t'assurer de lever le bras gauche quand elle se retrouve face à toi…»
Génial. Pourquoi pas lui dire directement «je t'aime» avec ça? Ça revenait pas au même?
«Ta compris, nouille molle?»
«Oui, monsieur.»
Horo avait très vite compris qu'il valait mieux garder ses commentaires pour lui-même.
«Maintenant va faire la lessive!»
O0oiIlIio0O
Sal esclave, fais ceci, fais cela et gnagnagna! Il en avait marre de ce faire traiter ainsi, marre de ce chinois, marre de cette bonne femme…
«Horo-kun? Qu'est-ce que tu fais dans la buanderie?»
«Oh, heu, Tamao! Je, oh!» ( ceci est, selon mon ordi, du néerlandais!)
Il rattrapa de justesse la boîte de détergent.
«Ha c'est vrai, c'est ta journée de corvée. Oh, attends, il faut que je mette ce chandail dans cette brassée. C'est du noir, non?»
«Du hein? Ha oui, c'est du noir, oui, oui.»
Tamao s'écarta dans le couloir pour enlever son t-shirt, alors qu'Horo versait le savon dans la laveuse. Mais il était plutôt déconcentré; il y avait un miroir dans le corridor et Horo pouvait tout voir. Cela incluait Tamao évidemment, qui ne se rendait compte de rien. Sa tête réapparut dans l'embrasure de la porte et elle lança son chandail au garçon avant de s'enfuir à toute jambe. Horo l'attrapa et le mis dans la lessive… et se rendit compte qu'il avait vidé tout le détergent dans la machine. Bof, qu'est-ce que ça pourrait faire? Le linge serait juste plus propre. Il referma donc le couvercle et appuya sur le bouton start.
Il s'accota les fesses sur la machine et chercha de quoi réfléchir en attendant que la brassée soit propre. Mais il n'eut pas à chercher longtemps puisqu'il sentit quelque chose de mouillé sur son derrière. Il se retourna et constata des milliers de petites bulles de savon qui sortaient du couvercle de la laveuse. Et ça allait en s'empirant. Les bulles devinrent de plus en plus grosses et nombreuses. Certaines commençaient à s'envoler dans la pièce alors que d'autres recouvraient le plancher.
«Oh non, non, non, non! Hi, baka! Arrête! Stop! Oh merde! Ça parle quelle langue une laveuse?»
Les bulles s'accumulaient dans la petite pièce et Horo en avait déjà jusqu'au cheville et certaines plantées dans les cheveux ou sur son linge.
«Tout va bien là-dedans?»
Tamao arrivait dans le couloir. Elle n'avait pas l'air de se douter de rien vu l'air de sa voix. Horo s'empressa de refermer la porte.
«Si, si, je t'assure. Tout se passe à merveille, on a pas besoin de toi!»
Tamao haussa des sourcils devant la porte claquée à son nez. De l'autre côté lui parvenaient des «hi» et des «baka» et des «non» et des «comment ça s'arrête ce truc?» et etc. À l'intérieur, Horo en était rendu au moyen ultime, ouvrir la laveuse. Avec un peu de chance elle s'arrêterait. Mais elle ne s'arrêta pas et ce gest idiot ne fit que projeter des milliards de bulles dans la pièce.
«Tu es certain?»
«Oui oui, je vais arranger ça, va-t'en!»
Tamao ouvrit la porte et resta bouche-bée devant le spectacle : une buanderie remplie de bulles de savon et un Horo déconfit, recouvert de mousse. Elle croisa les bras et sourit, comme attendrie par la stupidité du garçon. Il soupira.
«Pas un mot à Anna, hein? Souffla-t-il.»
Tamao marcha tranquillement vers la machine et appuya sur le bouton start à nouveau, ce qui arrêta le processus. Horo se laissa glisser sur le plancher où il se retrouva assis, la mousse jusqu'au cou, accoté dos sur la laveuse. La jeune fille s'assit à côté de lui en riant.
«C'était la brassée la plus drôle de toute ma vie! Fit-elle en lui souriant.»
«Peut-être mais je suis fait. Anna va me tuer.»
Il essaya de lui rendre son sourire mais en réalité il était plutôt déçu d'être si bon à rien dans une maison; incapable de faire à manger, de laver du linge, et puis quoi encore?
«T'en fais pas, elle fait vraiment peur mais elle ne ferait pas de mal à une mouche.»
«Pff! Laisse-moi rire.»
Il y eût un moment de silence. Puis un sourire espiègle. Horo lança de la mousse sur Tamao. Celle-ci émit un petit cri de surprise puis se retourna pour l'éclabousser à son tour. Comme deux enfants qui jouent dans les feuilles d'automne. Horo s'étira et se gratta les cheveux. Mais son geste s'interrompit lorsqu'il prit conscience de ce qu'il faisait; il levait le bras gauche. Mais s'était totalement inconscient. Il n'y avait même pas pensé!
Après tout, la nature est bien faite.
Tout à coup, Yoh arriva dans le pan de la porte.
«Horo, j'ai absolument besoin de mon… oh. J'arrive au mauvais moment, désolé.»
Tamao rougit jusqu'à la racine des cheveux et se releva brusquement.
«Ce n'est rien de cela, Yoh-kun. La laveuse a eu un bris et le savon s'est répendu partout. Horo et moi essayions simplement de retrouver un … un torchon, oui, que nous avions échappé dans la mousse.»
Yoh sourit sceptiquement et repartit en murmurant «oui, oui, c'est ça».
Il me semble que rendu au huitième chapitre, si vous lisez encore, c'est que vous aimez bien, non? Alors pourquoi pas me laisser une petite review? Parce que les hits ne cessent d'augmenter, mais jamais personne ne me laisse de commentaires. Ça me ferait plaisir et ça ne vous prendrait qu'une seconde ou deux.
PS: le neuvième chapitre est presque finit, et je ne vous le met que si les reviews montent à 20. u.u na!
