Titre : Deep inside he cried
Auteur : Moon-dragon
Genre :Angst/Drama
Rating : T/M
Ancienne traductrice : Ansha, (8 chapitres); Ancienne Traductrice : Morsure Amical (chapitre 9 à 13 ½ )
Bêta : Lune d'argent
État de la fic Anglaise : 30 chapitres - Fini
État de la fic Française : 8; Traduit : 9 au 12; En cours de traduction :
Nous sommes dans le regret de vous informer, qu'à partir de maintenant cette histoire n'a plus de traductrice.
Heureusement il reste encore 4 chapitres de traduit, ce qui nous fait 1 mois de parution.
Si dans c'est délai nous n'avons toujours pas trouvé une autre traductrice, nous serons dans l'obligation de mettre cette histoire en suspend.
Nous sommes vraiment désolées de cette nouvelle, qui nous attriste tout autant que vous. Mais quoi qu'il arrive, nous vous promettons de la finir.
Nous vous tenons bien sur au courant.
Veuillez nous excuser.
Bonne lecture et à mardi prochain.
Eni et Onarluca
Chapitre 8 : Draco révèle la vérité
Snape se tourna vers Draco, les yeux flamboyants de colère. Le garçon fit un pas en arrière, mal à l'aise, et le visage de Snape s'adoucit.
- Je ne vais pas te frapper... ni quiconque... A part peut-être celui qui a fait ça à Potter.
Draco se relaxa visiblement.
- Peux-tu passer à travers le feu et me rapporter quelques bouteilles dans mon bureau? Le mot de passe est Salazar. J'ai besoin d'une potion de Crithia, d'Aconit et des onguents d'Asphodèle et de Belladine.
Draco acquiesça de la tête et fit un pas dans le feu.
Aussitôt qu'il fut parti, Snape permit à sa colère et à sa peur de reprendre position de son visage. Le garçon était mal en point et il n'y avait malheureusement personne d'autre que lui qui pouvait soigner Harry. Mais ce qui l'inquiétait était le fait que personne d'autre n'était au courant de cela et qu'Harry avait réussi à garder le secret. Malgré son état, il avait réussi à lancer un sortilège de dissimulation si puissant que même Dumbledore ne pouvait l'annuler.
Snape ne savait que faire.
D'un côté, Draco lui avait dit de ne le dire ni à Dumbledore, ni à Black, mais le directeur devrait être au courant. Bien sûr, cela devait être l'affreuse famille de Lily qui l'avait mis dans cet état et quelqu'un devrait être au courant avant les prochaines vacances. Quoique, maintenant qu'il y pensait, il se souvint que Potter restait toujours à Hogwarts pendant les vacances.
C'était juste une question de le dire ou non à Dumbledore.
Habituellement, Snape aurait juste envoyé Malfoy à l'infirmerie avec Potter et aurait laissé Pomfrey et les deux garçons se débrouiller. Mais cette fois, l'infirmière ne pouvait rien faire pour Harry. Il était vraiment très mal en point. Snape soupira. Il pensait vraiment à mettre au courant le Directeur maintenant au cas où le garçon ne passerait pas la nuit: mais si les rôles étaient inversés, il savait qu'il n'aurait pas voulu que quiconque en parle à Dumbledore.
Ses pensées furent interrompues par Draco, qui trébuchait en sortant de la cheminée, les bras encombrés de potions. Heureusement, les bonnes. En même temps, la réponse à sa question précédente s'imposa dans son esprit.
- Draco. J'ai besoin que tu me rendes une autre faveur. Va en salle des professeurs et ramène le professeur Lupin ici, s'il te plaît.
Snape finit de guérir les diverses coupures et contusions d'Harry (du moins, les plus sérieuses) environ dix minutes plus tard. Maintenant, tout ce qu'il pouvait faire était de laisser le garçon dormir.
Malfoy revient alors, seul.
- Le Loup-Garou est sorti, monsieur.
- Le Professeur Lupin pour toi, le réprimanda Snape.
Malfoy bouda, mais Snape l'ignora, se tournant vers Harry.
- Que s'est-il passé, Draco?
Le blond soupira.
- Pour commencer, je l'ai entendu être malade dans le train qui nous menait ici. Je suis rentré dans les toilettes une fois qu'il fut sorti, et il y avait du tissu avec du maquillage dans la poubelle. J'ai deviné qu'il utilisait cela car il ne pouvait pas faire de magie avant d'arriver à Hogwarts.
Ensuite, j'ai vu que tout le monde l'ignorait à sa table. Il ne voulait pas le laisser s'asseoir. Je pense qu'il était trop effrayé pour manger parce qu'il ne voulait pas rester avec sa Maison plus longtemps que nécessaire. Puis j'ai entendu ses prétendus amis utiliser le sortilège Extranus sur lui. Je... j'ai une sorte de charme sur l'un des miroirs que l'on utilise pour espionner les Gryffindor.
Il a hurlé comme s'il était sous le Cruciatus, puis il s'est évanoui et a vomi. J'ai réalisé qu'il devait déjà souffrir pour que le sortilège lui fasse cet effet-là. Mais je n'y ai pas fait très attention jusqu'au soir où on s'est battus.
Draco se tut. Snape s'éclaircit la gorge et il continua.
- C'était le soir où vous nous avez trouvés. Je marchais dans les couloirs en réfléchissant. On s'est percutés et je me suis mis en colère, je sais pas pourquoi. Je suppose que je m'en prenais à lui à cause de mes problèmes familiaux. J'ai commencé à lui hurler dessus, à insulter ses parents...
Snape grimaça.
- C'est n'est pas vraiment sympa Draco.
Draco hocha la tête.
- Il m'a giflé et je lui ai donné un coup de pied dans les cotes. Je n'avais jamais vu quelqu'un avoir si mal.
- Peut-être parce que plusieurs d'entre elles étaient déjà cassées.
- Ouais... puis vous êtes arrivé. Cette nuit, j'ai senti qu'il se passait quelque chose. Bien, en fait, j'avais vu la réaction des Gryffindor quand vous leur avez enlevé des points, et ce n'était pas vraiment plaisant.
Tout le monde l'insultait. Ils le traitaient de tous les noms, disaient que ses parents auraient eu honte de lui, qu'il n'était pas un vrai Gryffindor... Ce soir, je l'ai trouvé dans l'ombre, près du portrait qui garde l'entrée de sa Salle Commune. Il avait pleuré, je crois. Personne ne voulait le laisser entrer: ils avaient changé le mot de passe. Je l'ai emmené ici je lui ai demandé ce qu'il se passait. Il a joué l'innocent jusqu'à ce que je mentionne le Cruciatus. Je lui ai demandé ce qui pouvait être pire et il m'a juste regardé. Son regard était creux et mort. Il m'a finalement dit qu'il avait été sous le Cruciatus, l'année dernière, lors de la résurrection de Voldemort. Puis, je me suis rappelé des charmes dissimulateurs dont vous aviez parlé, alors j'ai essayé de l'annuler. Il ne s'est rien passé. Il a vu ou senti le sortilège et il m'a dit que maintenant je savais qu'il n'était pas un Death Eater déguisé. Il s'est relevé et est presque tombé dans les pommes. Je l'ai attrapé et il a commencé à hurler et à pleurer. Je l'ai traîné jusqu'au lit et lui ai demandé ce qui n'allait pas. Il a lui-même retiré le charme et m'a demandé de l'aider sans en parler à Dumbledore ou Sirius.
Draco fit une pause.
- C'est Sirius Black, hein? Pettigrow est déjà venu au manoir de mon père et j'ai su que Black était innocent.
Snape l'ignora pendant une longue minute, fixant Harry. Il ferma les yeux, semblant désolé. Posant une main sur le front du garçon, il prit une longue inspiration puis souffla doucement. Il ne pouvait sentir la vie émaner du corps d'Harry. Normalement, il y a une sorte de connexion entre les gens : une étincelle de lumière. Mais, il n'y avait rien.
- Oh merde! Je crois que j'ai le Garçon-Qui-A-Survécu mort entre mes mains, murmura Snape de manière inaudible.
Draco sembla perplexe.
- Qu'est ce qui se passe?
Si... il y avait quelque chose. Une légère impulsion montrant qu'Harry revenait.
Snape se tourna vers Draco.
- Je pense... qu'une petite vengeance envers les Gryffindor s'impose, dit-il, avec un sourire malveillant.
Il fut stupéfait en voyant que Draco ne semblait pas si enthousiaste.
- Mais, vous ne pensez pas que cela va les pousser à le haïr encore plus? Demanda-t-il.
Snape regarda curieusement le plus jeune, si différent de son père.
" Qui aurait pu le deviner... Draco volant au secours d'Harry... Après toutes ses années où Albus le disait, voilà que cela venait d'arriver... "
Il étouffa un rire, mais son instant de gaieté se volatilisa quand il posa le regard sur Harry. Le garçon avait été battu et meurtri à plus d'endroits que Snape ne le croyait possible. Le guérir prendrait du temps. Et il ne fallait pas que ses ennemis puissent le retrouver.
Comme s'il lisait dans les pensées de son professeur, Draco dit doucement.
- Il peut rester là autant de temps qu'il veut. Il sera en sécurité ici.
Snape regarda Draco pendant un long moment, et pour la première fois en onze ans, cinq mois et six jours, afficha un véritable sourire.
À suivre
