Titre : Deep inside he cried

Auteur : Moon-dragon

Genre :Angst/Drama

Rating : T/M

Ancienne traductrice : Ansha, (8 chapitres); Morsure Amical (9 au 13 ½)

Nouvelles traductrice : Kyu , Manelle,Vif d'or

Bêta lectrice : Vif d'or

Bêta correctrice: Lune d'argent

État de la fic Anglaise : 30 chapitres - Fini

État de la fic Française : 13; Traduit : 9/17,19; En cours de traduction : le 18,20;

Merci à tous celles qui ont mit un message. Continuez surtout.

À mardi prochain

Eni et Onarluca

Chapitre 13 – Le retour de Padfoot

Soudainement, dans le bureau de Dumbledore, il y eu un bruit de chute et Sirius Black apparut dans l'air, tenant un sac de sorbets aux citrons qui avaient été son Portoloin pour Poudlard.

"Je crois, Albus, que vous devriez arrêter d'utiliser des bonbons moldus pour faire ces choses-là ! "

Dumbledore sourit, mais ses yeux n'avaient pas scintillé comme ils le faisaient normalement.

"Sirius – c'est à propos d'Harry. Est-ce que tu peux t'asseoir ?"

Sirius blanchit et regarda Dumbledore avec angoisse.

"Qu'est-ce qui c'est passé Albus? Est-ce qu'il va bien ?"

"Oui. Il va bien. Physiquement."

Sirius fut visiblement soulagé et se laissa aller dans sa chaise. Puis il s'était redressé et dit avec un regard noir.

"Je l'étranglerai s'il s'est mal conduit en classe..."

"Non, ce n'est rien dans ce genre. C'est... une chose difficile à dire, Sirius, alors s'il te plaît, garde ton calme et ne m'interromps pas."

Sirius semblait tendu et anxieux, mais il se rassit silencieusement et attendit plus ou moins patiemment que Dumbledore commence ses explications.

"La nuit dernière, Harry a quitté les cachots," Dumbledore ignora un grommellement de Sirius et continua.

" Il est monté jusqu'en haut de la tour d'astronomie et il a…sauté. Merci Merlin, Severus a eu la présence d'esprit de lui lancer un sort de lévitation, et maintenant, Harry récupère. Cependant, vues les circonstances, je préfèrerais qu'il reste avec toi."

Le directeur fit une pause pendant un moment et regarda Sirius au-dessus de ses lunettes en demi-lune.

"Veux-tu le voir ?"

§§§§§§

McGonnagall était venue dans la chambre de Draco et avait ramené Harry dans la tour Gryffondor le matin même. Elle lui avait dit qu'il pouvait dormir tard, mais qu'elle serait plus heureuse de le voir avec ses amis.

Harry n'essaya pas de dire quelque chose. Elle ne voulait pas l'écouter.

Harry attendait Sirius. Il pouvait avoir confiance en Sirius. D'accord, il avait demandé à Draco de ne rien dire à Sirius, mais maintenant qu'il avait essayé d'attenter à sa vie tout le personnel de Poudlard devait être au courant, et Sirius aussi.

Il fixait le plafond depuis au moins 45 minutes quand il entendit quelqu'un frapper à la porte, et la voix de Sirius retentit.

"Harry, tu es là ?"

§§§§§§

Sirius poussa la porte et regarda le fils de son meilleur ami. Et, les mots 'J'espère qu'il ne va pas mourir de la même façon que James' lui traversèrent l'esprit, il secoua la tête pour effacer ces pensées. Mais elles ne voulaient pas partir.

Il s'assit maladroitement sur le rebord du lit d'Harry, en ramenant à lui rapidement ses jambes. Il avait fait les cent pas, trop longtemps.

Il avait pensé dire "Comment te sens-tu?" ou "Oh mon Dieu, Harry, est-ce que tu vas bien ?". Cependant les mots qui sont sortis étaient : "Par l'Enfer, Pourquoi m'as-tu Fais Une Farce Comme Ca ?"

Harry avait reculé dans le lit. C'était comme dans le pire de ses cauchemars. Oh mon Dieu, il aurait dû savoir que Sirius aurait honte de lui. Sirius si courageux, si loyal – pas comme lui. Bien sûr qu'il ne pourrait pas comprendre ! Qui le voudrait ?

Il était censé faire des excuses. Il était censé dire à Sirius qu'il n'avait pas voulu blesser qui que se soit. Mais un nœud dans sa gorge l'en empêchait.

"Va te faire foutre ! Qu'est-ce qui te fait penser que tu pourrais comprendre ? Personne ne sait ce qui se passe, vous m'accusez juste ! Je vous déteste tous!"

Sirius avait regardé fixement son filleul, de la douleur et de la fureur se montrant dans ses yeux. Une petite voix à dans son esprit lui avait dit de faire des excuses mais il ne le fit pas.

"Nous nous sommes appliqués à te protéger depuis que tu es né! Comment oses-tu nous critiquer ? Et Dumbledore, à qui tu ne t'es même pas excusé !"

"Oh, je suis désolé, j'ai pensé que les personnes qui ont essayé de se tuer n'avaient pas à faire d'excuses à celles qui l'ont poussé à ça!"

Sirius foudroya Harry de la même manière que Snape.

"Ne me parle pas tant que tu n'as pas décidé de me faire tes excuses," dit-il d'un air glacial. "J'ai honte de toi." Murmura-t-il en marchant dans la pièce,

"Je regrette que ce n'était pas toi au lieu de James."

§§§§§§

Remus essaya de calmer Sirius.

"Il me manque tant, Remy. Ils disent qu'Harry est comme lui, mais il ne l'est pas. Non vraiment. James ne blesserait jamais les gens comme ça. Pourquoi cela ne pouvait pas être Harry ?"

L'animagus se mit à sangloter et Remus enveloppa Sirius de ses bras.

"Je sais, Siri. Je sais."

§§§§§§

Harry passa la lame fraîche sur sa peau blessée et chaude. Cela était si bon, si vivant. Il était vivant, n'est-ce pas ? La mort ne rendrait pas son père à Sirius et Remus. Il ne le valait pas. C'était cela ? Bien sûr Harry avait entendu ce que Sirius avait dit quand il avait quitté le dortoir. Cela l'avait blessé encore plus - Sirius l'avait dit sans vouloir être entendu donc cela devait être sérieux.

Avec un soupir, il s'enveloppa dans ses bras aux bandages tachés de sang par les Moldus (ils l'avaient blessé plus) il retourna au lit, espérant pouvoir dormir.

Mais la paix qu'il cherchait, s'obstinait à fuir loin de lui.

§§§§§§

Tue-les tous

"NOOONNNNNNNN!"

"Ferme-la, Potter. Avant que nous ne venions et le fassions pour toi."

"Désolé"

§0§0§0§0§0§ 5 minutes Plus tard §0§0§0§0§0§

Tue-les tous

"NOOONNNNNNNNNNNN!"

Il y avait le silence et ensuite des pas. Beaucoup de pas.

Et ensuite la peine.

§0§0§0§0§0§ 10 minutes plus tard §0§0§0§0§0§

Harry trébucha dans la salle commune, vers le trou du portrait et rata l'atterrissage. Tout lui faisait mal. Les coups de fouet sur son dos, que ses charmes de dissimulation les plus forts avaient caché à chacun, s'étaient rouverts, comme pour ses bras. Il se sentait frigorifié, malade et humilié. Quand ils avaient commencé à le frapper, cela lui avait rappelé Vernon et il vomit partout sur le plancher. Un sort le nettoierait - mais pas sa mémoire : il le revivrait chaque fois qu'une main serait levée contre lui.

Il commença à aller vers la chambre de Draco et s'était arrêté à mi-chemin en bas. Draco en avait probablement plus qu'assez de ce petit pleurnichard d'Harry. Après tout, il était un Serpentard. Et Harry...n'était rien. Les Gryffondors, Serdaigles et Poufsouffles le détestaient maintenant. Il devait juste disparaître. Comme une acceptation, son estomac gronda.

Avec un petit gémissement, les jambes d'Harry le lâchèrent et il glissa sur le plancher, reposant contre les pierres fraîches.

§§§§§§

Snape patrouillait dans les couloirs de nouveau. A sa grande déception, il n'avait pas réussi à attraper d'étudiants hors de leurs lits. Peut-être devrait-il voler la carte de Potter qui montrait la position de chaque occupant instantanément. Elle serait très utile...

Les pensées de Snape furent dérangées par un petit gémissement. Accélérant son allure, il se dépêcha d'aller où il l'avait entendu et il vit Harry, son pyjama trempé de sang, effondré contre le mur.

"Par l'Enfer. Pas encore!" Murmura-t-il en avançant rapidement vers le garçon.

"Harry ? Harry!"

Harry vit le visage flou de Snape. Oh non, cela devait être un cauchemar! Pas encore!

Snape soupira. Le garçon semblait être entouré par des imbéciles qui n'avaient aucune idée de comment s'occuper de lui. Son Parrain n'était-il pas venu ?

Il fut brusquement tiré de ses pensées quand il vit Harry perdre conscience de nouveau et, soulevant l'enfant dans ses bras, il se dépêcha de retourner dans ses quartiers.

À suivre