Titre : Deep inside he cried
Auteur : Moon-dragon
Genre :Angst/Drama
Rating : T/M
Ancienne traductrice : Ansha, (8 chapitres); Morsure Amical (9 au 13 ½)
Nouvelles traductrice : Kyu , Manelle, Vif d'or
Bêta lectrice : Vif d'or
Bêta correctrice: Lune d'argent
État de la fic Anglaise : 30 chapitres - Fini
État de la fic Française : 23; Traduit : jusqu'au 26,29; En cours de traduction : le 27,28,30;
Chapitre Traduit par : Yellowsnake
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Merci à toute pour vos reviews!
Et très bonne lecture
Eni et Onarluca
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ATTENTION! ATTENTION!
A PARTIR DE SAMEDI, PARADISE OF READERS SE MET EN PAUSE JUSQU'À JUIN POUR DIVERS RAISON, PREPARATION D'EXAMEN, DEMENAGEMENT, SANTE, ET TOUT SIMPLEMENT REPOS BIEN MERITE.
MAIS N'AYEZ CRAINTE, NOUS REVIENDRONS AVEC PLUSIEURS SURPRISES!
NE NOUS EN VEUILLEZ PAS, MIEUX VAUT UNE PAUSE, QU'UN DEPART!
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Chap. 23 : Après la Bataille
L'obscurité.
Il ne pouvait pas bouger.
C'était comme si quelqu'un lui avait mis des tiges métalliques à travers ses os et qu'il commençait à les enflammer.
« Nous allons vous faire crier, Mr Potter. »
Voldemort.
Les Mangemorts ; les souvenirs ; le couteau.
Alors il était mort ?
Il y eut un sanglot étouffé venant de sa gauche. Il força ses yeux à s'ouvrir et gémit à cause de la douleur. Il ne pouvait atteindre ses lunettes, mais une tignasse rousse dans la chaise à côté de lui fit réaliser qui c'était.
« Ron ? »
Ron leva brusquement les yeux.
« Oh, Harry ! Tu es réveillé ! Je suis… Je suis vraiment désolé ! »
Et après cela il fondit en larmes.
« Je… J'ai vraiment été un… un salaud et… je n'ai pas réalisé… tout est de ma faute… je suis vraiment désolé, Harry, je suis vraiment désolé ! »
« Ron ? De quoi est-ce que tu parles ? »
« J'ai été si mesquin envers toi, et c'était la faute de Percy… c'était un Mangemort, Harry, et nous ne nous en sommes jamais rendu compte, et j'ai cru tout ce qu'il me disait, et c'est entièrement ma faute, et je suis tellement désolé, et… »
« TAIS-TOI ! » brailla Harry, et il tomba immédiatement en arrière contre son oreiller. Il continua d'une voix plus douce,
« La famille est le lien le plus fort. J'aurais probablement fait la même chose que toi. Ne te blâme pas Ron, eh mec, ce n'était pas ta faute. La seule personne à accuser est Voldemort. »
« ET TU L'AS TUE ! » Ron rayonnait à présent, des larmes continuaient à descendre le long de son visage couvert de taches de rousseurs. Harry était incapable de cacher son sourire.
« Et vous, Mr Weasley, êtes en train de priver le Garçon-Qui-A-Encore-Survécu de son besoin de dormir ?" dit une voix soyeuse. Avec un petit cri aigu, Ron disparut en murmurant « A plus Harry… Je suis vraiment désolé… »
Snape s'assit à la place de Ron et posa son regard impénétrable sur Harry.
« Comment te sens-tu ? »
« Je viens juste de retrouver mon meilleur ami. Je me sens… mieux. »
Snape fit un signe de tête, et Harry le regarda plus attentivement.
« Et vous, Mr ? Est-ce que vous allez bien ? »
Snape sourit, encore, sincèrement.
« Je dois t'avouer que je suis fatigué et que j'ai une légère gueule de bois. Les festivités se sont poursuivies jusqu'aux premières lueurs du matin… et la bataille a eu lieu il y a maintenant une semaine. J'ai surtout été occupé à préparer des remèdes anti-Gueule de bois et pas seulement pour ton parrain. »
Le sourire d'Harry trembla légèrement et Snape soupira.
« Ils se sentent tous terriblement mal, Harry. En particulier Mr Weasley, même si ce n'est pas de sa faute, il porte l'entière responsabilité du garçon qu'était son frère. »
Devant le regard confus de Harry, il s'expliqua.
« La famille Weasley a renié Percy après qu'il ait tout avoué sous Veritaserum. Ensuite, il a reçu le Baiser du Détraqueur. »
Harry frissonna involontairement. C'était un destin tragique. Mais, c'est ainsi…
« Il donnait des informations sur l'école à Voldemort, n'est-ce pas ? »
Snape acquiesça.
« Mais, honnêtement Harry, comment te sens-tu ? Je sais que tu n'es pas bien, et tu aurais besoin de dire à quelqu'un tout ce qu'il s'est passé. »
Harry soupira et se tourna, son dos faisant ainsi face à Snape.
« J'étais tout seul. Ils ont fait ce qu'ils voulaient de moi et j'étais tout seul. Je n'ai aucun compte à rendre à aucun d'entre vous. »
Et Snape ne put obtenir aucune autre réponse venant de lui.
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Madame Pomfresh refusa à quiconque de voir Harry. Elle était inquiète pour lui. Il refusait de se nourrir et était peu disposé à la laisser le soigner. Ses yeux étaient vides de tout éclat et il ne parlait toujours pas. Au fond, il semblait n'avoir aucune envie de vivre.
Dumbledore était allé le voir ; tout comme McGonagall, Chourave, Flitwick et presque chaque membre du corps enseignant. Certains repartaient les yeux rougis, d'autres semblaient choqués, mais aucun ne sortait avec le sourire. Mme Pomfresh avait elle-même essayé de lui parler, pour découvrir ce qu'il s'était passé, mais il répondait pas monosyllabes et finalement se détournait, mettant ainsi fin à la discussion. La seule chose amusante qui se produisit dans l'Aile de l'Infirmerie fut quand Trelawney vint voir Harry pour lui dire qu'elle avait vu ce qui allait se passer. Sans cligner des yeux, il l'envoya littéralement voler la tête la première hors de l'infirmerie. Elle atterrit dans sa Tour, cligna des yeux de confusion et dit : « Oh, bien sûr, je l'avais prédit. »
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Dumbledore, assis dans son bureau, considérait Snape par-dessus le bord de sa tasse de thé favorite.
« Severus, le garçon est en train de dépérir ! Il ne nous parlera pas, il n'acceptera pas de soins médicaux ou même de la nourriture. Il mourra bientôt s'il ne se ressaisit pas ! »
Snape inclina la tête.
« Tout le monde est allé le voir. Il n'expliquera rien de ce qu'il s'est passé ; pas à Weasley ou Granger, pas à Malfoy ou moi, à personne. J'ai essayé d'être doux, menaçant, implorant. Je ne sais plus quoi faire Albus ! »
Dumbledore caressa pensivement sa barbe.
« Alors… nous devons avoir recours à la force. »
Cette nuit-là, Mme Pomfresh assomma Harry et le força à manger en utilisant la magie. Snape ne pouvait pas se résoudre à aller voir ça. La sinistre routine continua pendant presque une semaine. Et, un jour, comme Snape arrivait, Harry le regarda.
« Ils m'ont forcé à manger, n'est-ce pas ? »
Snape ne pouvait se résoudre à mentir à Harry. Fixant le sol, il hocha la tête sans un mot. Un fracas se fit entendre quand un tableau derrière Snape tomba sur le sol, et Harry cracha avec colère :
« J'ai tué cette saleté de Voldemort ! J'ai endossé la responsabilité d'un adulte depuis aussi longtemps que je me souvienne, alors pourquoi vous ne pouvez pas me traiter comme un adulte quand je ne demande que ça ? »
« Harry… si c'était quelqu'un d'autre, se serait pareil, quel que soit son âge. »
Harry le regarda avec mépris.
« C'est vous qui le dites. »
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Quand Harry se rendit à la salle de bain le lendemain matin afin de mener à bien son ancien rituel de se faire vomir et se couper, il eut une mauvaise surprise. Sa baguette avait disparu et il n'y avait aucun objet tranchant. Il voulut frapper le miroir avec son poing, mais soit il était incassable, soit lui-même était trop faible. Probablement pour la première raison. De plus, il ne pouvait pas vomir. Il supposa que Mme Pomfresh lui avait fait avaler une potion anti-nausées.
Déprimé et n'ayant aucun moyen de se soulager, il s'effondra sur son lit et s'endormit.
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Snape regarda tristement la baguette d'Harry qui reposait sur sa table. Ils ne pouvaient pas la lui laisser parce qu'il l'utiliserait certainement pour se faire du mal ou se tuer. Mais peut-être y avait-il un moyen. Un moyen assez risqué… mais c'est toujours mieux que rien.
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Harry était allongé et regardait le plafond. Vu qu'il restait alité, ses ongles étaient longs et il s'en était servi pour creuser les bandes de chair de ses bras. La douleur était bonne, oh tellement bonne.
Soudain, des bruits de pas retentirent, et Harry se raidit. Des bruits de pas dans la nuit ne présageaient rien de bon quand on vivait chez les Dursley.
Mais c'était juste Snape.
« Harry ? Tu es réveillé ? »
Harry hocha brièvement la tête.
« Je te propose un marché. »
Harry le regarda un instant.
« Je ne veux pas me suicider pour le moment vous savez. Je veux juste que les choses redeviennent comme avant. «
Snape regarda tristement Harry.
« Je te crois Harry, mais on ne peut pas te laisser récupérer ta baguette… »
Il n'apprécia pas l'étincelle qu'il vit dans les yeux d'Harry.
« Oh, mais vous pouvez, Mr. Regardez ? « Il tendit la main et la baguette de Snape fila à toute vitesse dans sa main. « Ce n'est peut-être pas la mienne… mais ça fera l'affaire. «
Snape déglutit. Le-Garçon-Qui-A-Vaincu Voldemort tenait la baguette près de la tête de Snape, et avait un regard meurtrier.
Oh merde.
À suivre
