NDLR : Ecrit à la va-vite vers deux heures du matin.

La crypte.

Je caresse tes cheveux ; une boucle s'agite, lourde, retombe de mes mains malhabiles et j'ai brusquement l'impression que cette petite partie de toi est encore vivante. Tu les agitais souvent, tes boucles. Tes cheveux qui riaient dans le vent, ou qui dansaient de droite à gauche quand tu faisais ta moue exaspérée parce que je n'avais pas écrit ma rédaction de potion. Pour cela tu étais la meilleur d'entre nous.

Mes doigts s'enroulent autour de tes cheveux, mais ils y sont insensibles, je crois tenir de l'air. Le froid est si intense dans cette crypte ; je suis glacé. Mon cœur s'est même arrêté de battre. Il a cessé de battre depuis que j'ai vu ton visage figé, gelé. Tu ressembles à une statue de marbre. Je te trouve toujours aussi belle, mais cette beauté me fait mal : tu es aussi lointaine que les galaxies alentour. Mon cœur s'est arrêté de battre comme le tien.

Le caveau résonne de mon unique souffle et je pleure encore. Tu étais la meilleur de tous. Ta fois t'a conduite à donner ta vie pour un morceau de métal. Mais tu verras que ton sacrifice n'aura pas été inutile, mon aimée. Tu avais raison de me faire confiance, à moi qui suis le dernier survivant de notre trio de jeunes Gryffondor intrépides.

Je coupe une boucle de tes cheveux, pardonne-moi. C'est que j'en ai besoin pour me donner la force, vois-tu. Je la glisse contre ma poitrine, juste sur mon cœur. Je dépose le bouquet de roses rouges à tes pieds et puis j'ouvre la petite boite qui contient la bague de fiançailles que je n'ai jamais osé t'offrir. J'attendais la fin de la guerre. Je la glisse à ton doigt, Dieu, que ta main est raide ! et que la mienne tremble. Il me semble que tu souris… Ma bien-aimée, nous allons bientôt être réunis pour l'éternité, mais avant je dois accomplir un dernier devoir…

La guerre est finie, à présent : Voldemort, j'arrive ! Tu vas sentir une ultime fois le pouvoir de l'amour. Je n'ai plus peur, je n'ai plus peur… J'arrive !

Ron sortit de la crypte glacée en serrant contre lui deux petites boucles de cheveux, l'une brune et l'autre auburn : sa détermination.


Tom : Ne me dit pas que je vais me faire assassiner par une belette armée de deux bouclettes de cheveux !

L'Auteur : Ben…Si ?

Tom : Goodeness… (donne un grand coup de batte de base-ball dans l'ordinateur)

L'Auteur : Nuuuhh ! Oo