Je me possède aucun des personnages du film.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de Man from U.N.C.L.E (film de 2015). Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.

Alors les mots de cette liste sont le résultat des soirées drabbles du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur !

Et N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.

QUELQUES MOTS FROM U.N.C.L.E

Monoï (118 mots)

Gaby portait un maillot de bain d'une seule pièce couleur lagon. Elle réajusta ses grandes lunettes de soleil et effleura la fleur de monoï qu'elle avait glissé dans ses cheveux. Elle en aimait l'odeur qu'elle retrouvait dans la composition de l'huile bronzante qu'elle était en train d'appliquer. Elle en passait sur son bras droit lorsqu'Illya lui demanda :

- Je peux vous aider mademoiselle ?

Elle fit semblant d'accepter et apprécia les massages doux et sensuels de l'agent russe. Elle aimait de plus en plus cette mission, elle aurait même bien aimé qu'elle se prolonge, mais quand Napoléon déboula à toute allure depuis l'hôtel, elle comprit que les vacances étaient finies, leur cible était dans le coin !

...

Urgence (197 mots)

Illya appuya à fond sur l'accélérateur. Il voulait aller vite, mais pourtant il avait l'impression que cette fichue camionnette n'avançait pas. Il se traînait et cela lui permettait de ne pas quitter le récepteur qu'il tenait à la main des yeux. Un récepteur sur lequel le point qui clignotait était immobile depuis trop longtemps. Merde ! Il s'était fait avoir par cette fille, elle les avait trahis… La mission tombait en lambeaux et Napoléon ne bougeait pas. L'américain serait sûrement contrarié de savoir que l'espion russe avait glissé une puce dans sa chaussure, mais au moins cela lui donnait sa position… Sa position qui ne bougeait pas… Une boule se noua dans l'estomac d'Illya. Il avait pu s'enfuir… mais et si Napoléon n'avait pas pu, lui… Est-ce que c'était l'emplacement de son corps sur ce fichu récepteur… Illya secoua la tête. Pourquoi diable était-il aussi bouleversé par cette idée ? En théorie, ils travaillaient pour deux gouvernements ennemis… En théorie, ils étaient ennemis et pourtant Illya était terrifié par l'idée d'arriver trop tard, alors il accéléra de nouveau ! Il y avait urgence, il devait lui venir en aide, il ne pouvait pas s'être fait tuer !

...

Amande (133 mots)

Napoléon observait Illya affalé dans le canapé. Il grignotait des amandes dont il brisait la coque d'une pression de son poing. Son ami avait réellement la force d'un colosse et il sourit en se rappelant que le premier jour de leur rencontre, il avait arraché la porte du coffre de sa voiture à main nue. Napoléon sourit, ouvrit le tiroir, prit un instrument pour briser les coques et enjamba le canapé pour se laisser tomber à côté de lui. Sans un mot, il lui tendit l'instrument et Illya fronça les sourcils.

- Je n'en ai pas besoin.

- Je vois ça, mais ça te rendrait un peu plus humain Péril.

Le russe adressa à son ami un regard en coin. Il soupira et lui prit des mains.

- Comment ça marche alors ?

...

Ravioles (284 mots)

Napoléon devait bien reconnaître qu'il avait toujours bien aimé cuisiner, surtout s'il le faisait pour des invités. Habituellement, il savait que les jeunes femmes qu'il invitait étaient toutes émoustillées de le voir faire la cuisine avec autant de talent. Ce soir, il s'était attaqué à la confection de ravioles au jambon de parme et au parmesan. Il avait débité le jambon en fines lamelles et découpait les pates avec application quand une voix bougonne retentit.

- Tu ne pouvais pas juste mettre des nouilles dans une casserole ?

Napoléon soupira et redressa la tête, sans cesser de cuisiner, en direction du canapé où était étendu Illya. Avec son bras droit retenu par une attelle et le plâtre à sa jambe gauche, l'agent russe paraissait de fort méchante humeur.

- Ecoute, j'ai pour habitude de prendre soin de mes hôtes, tu es moins sexy que les dernières, mais tu es mon invité. J'ai promis à Waverly de te dorloter pendant quinze jours, je te dorlote ! Et cela passe par un bon repas !

L'agent blessé soupira et son ami ajouta.

- Tu n'avais qu'à pas tenter d'arrêter ce camion à toi tout seul ! Un poil de plus et ça finissait en crêpes !

Illya ouvrit la bouche pour protester et se ravisa.

- Et elles sont à quoi tes nouilles ?

- Mes ravioles tu veux dire ? Eh bien tu le découvriras dans ton assiette, fais une sieste en attendant !

- Une sieste ! S'exclama le russe, et tu comptes quand même me faire manger avant demain ?

- La cuisine c'est comme les fractures, ça prend du temps…

- Eh ben, à ce rythme là, je vais finir momifier !

...

Prompt : « Déjà deux heures qu'il attendait » (201 mots)

Pour la centième fois, Illya baissa les yeux sur sa montre. Déjà deux heures qu'il attendait et le russe ne pouvait nier qu'il était en train de se faire de plus en plus de souci. Napoléon avait le chic pour le mettre en boule avec son air trop détaché qui donnait l'impression de ne rien prendre au sérieux. Cependant, le russe savait que ce n'était qu'une apparence et qu'il était la personne la plus fiable qu'il connaissait… Alors autant de retard n'était pas une bonne nouvelle… Il devait sans doute lui être arrivé quelque chose et dans le boulot qu'ils faisaient, ce quelque chose pouvait rapidement être mortel… Illya secoua la tête, tentant de chasser cette horrible pensée de son esprit. Son ami ne pouvait pas être mort… mais dans tous les cas, il ne savait pas où il était et il n'avait rien pour le contacter… Attendre était la seule chose qu'il pouvait faire et cela lui compressa la poitrine à tel point qu'il eut l'impression qu'il ne pouvait plus respirer. Il ne pouvait pas rester là à ne rien faire ! Il devait forcément exister une piste pour retrouver Napoléon ! Il refusait d'attendre une heure de plus !