Je me possède aucun des personnages du film.

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de Man from U.N.C.L.E (film de 2015). Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.

Alors les mots de cette liste sont le résultat des soirées drabbles du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur !

Et N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS FROM U.N.C.L.E

Prompt : "[*nom du perso*] grogna en regardant son réveil, il était une heure du matin" (217 mots)

Des coups répétés contre la porte de sa chambre réveillèrent Illya assez brusquement. Lui qui dormait d'habitude assez peu, il lui fallut du temps pour appréhender le fait que les coups étaient bien réels. Illya grogna en regardant son réveil, il était une heure du matin… Qui donc pouvait bien tambouriner à sa porte avec autant d'acharnement à une heure pareille ! Le russe soupira et se leva tout en glissant la main sous son oreiller. Il en retira son arme et se dirigea vers la porte, il l'ouvrit tout en restant plaqué contre le mur et vit une silhouette tituber à l'intérieur. Il reconnut la stature, le costume trois pièces et eut juste le temps de tendre les mains pour réceptionner Napoléon avant que celui-ci ne s'écroule sur le sol.

- Cowboy ?

Comprenant qu'il se passait quelque chose, il ferma sa porte d'un coup de pied et agrippa mieux son ami pour le redresser.

- Cowboy, mais qu'est-ce qu'il se passe, tu…

L'odeur du sang le coupa dans sa phrase.

- Tu es blessé ?

L'agent de la CIA lui répondit par un grognement qui ne le rassura pas l'agent du KGB. Il le remit sur ses pieds et le traîna jusqu'à son lit. Dans quoi avait-il réussi à mettre les pieds cette fois-ci ?

...

Bûche (161 mots)

Illya, assis sur le canapé, observait Napoléon avec son tablier rose sur son costume trois pièces, une vision toujours détonante. Depuis de nombreuses heures, il s'affairait dans la cuisine. Il avait fait revenir des gambas persillées, poêlé du foie gras et finissait de dresser les deux petites assiettes.

- A table !

Le russe se leva. Il devait bien admette qu'il ne connaissait rien aux fêtes de Noël, ce n'était pas quelque chose qu'il avait beaucoup fêté dans sa jeunesse et son ami avait bien décidé de lui faire un vrai réveillon de Noël. Après les entrées, il lui servit un filet de rôti de porc avec des pommes dauphines maison et termina le tout par une bûche au chocolat qu'il avait préparé toute une partie de l'après-midi. Quand Illya laissa échapper un soupir de contentement, Napoléon sourit.

- Je pense qu'elle est bonne.

- Oui, excellente cowboy

- Parfait, au prochain réveillon, c'est toi qui nous fais le menu !

...

Epuré (279 mots)

Illya aimait les meubles aux formes simples, modernes et épurées. Il fallait que tout soit carré et fonctionnel. Napoléon en tant qu'ancien voleur d'art patenté aimait le style ancien, le baroque et les ornements plus chargés. Alors bien évidement, quand Gaby avait décidé de leur demander conseil et de venir l'aider à aménager son petit appartement loué par Waverly, fatalement, ils avaient fait comme lorsqu'ils avaient tenté de lui trouver une tenue pour son infiltration, ils s'étaient disputés.

Au début, l'allemande avait souri. C'était toujours amusant de voir qu'ils n'étaient d'accord sur rien, mais qu'ils s'aimaient et étaient devenus deux meilleurs amis, deux frères… Sauf qu'au bout de trois heures, elle en avait clairement assez. Ses tentatives pour les faire taire ayant échoué, elle passa à la tactique suivante.

- Bon écoutez, ce n'est plus la peine, je vais rendre les clés à Warverly et m'installer chez Ilya !

Sa phrase eut pour mérite de faire taire ses deux amis et elle vit le russe pâlir d'un coup. Illya l'aimait tout autant qu'elle pouvait l'aimer, mais aucun des deux n'avaient franchi le dernier pas pour se l'avouer vraiment… Ils ne s'étaient même jamais embrassés, malgré que l'envie soit là et que leurs lèvres se soient effleurées. Gaby souriait, amusé de la réaction d'Illya qui ne parlait toujours pas. Napoléon rit doucement et donna une tape dans le dos de son ami.

- Parfait ! Quand on en sera au mariage dites-le moi, je m'occuperais de la décoration !

Illya lui adressa un regard furieux et Gaby se mit à rire avant de les rejoindre pour les prendre chacun par un bras… Qu'est-ce qu'elle pouvait tenir à ces deux-là !

...

Chaise, Main, Absence (302 mots)

Illya devait bien admettre qu'il était déroutant d'être assis à son bureau et de regarder cette chaise vide derrière le bureau d'en face. Depuis un an qu'ils travaillaient ensemble au sein de cette nouvelle agence internationale, cette chaise là n'avait jamais été vide. Elle était occupé par Napoléon qui ne cessait de le taquiner, mais dont le sourire complice avait fait découvrir à l'agent russe ce que c'était d'avoir un ami, un vrai ami… Un ami qui était là quand les cauchemars le réveillaient en pleine nuit, qui prenait ses mains quand les crises d'angoisse étaient à deux doigts de lui faire perdre pied… Un ami dont l'absence commençait à peser. Oh Illya ne se faisait pas d'illusion, il savait parfaitement que la CIA et le KGB n'accepteraient pas de se priver de leurs meilleurs éléments bien longtemps, mais il aurait aimé être là avant que la CIA ne le force à partir… Il aurait aimé lui dire au revoir, peut-être même le serrer dans ses bras, mais il n'en avait pas eu l'occasion. Waverly lui avait bien dit que ce n'était pas un adieu, qu'il devait être de retour dans deux jours, mais là ça en faisait dix et Illya tremblait parce que ça voulait dire deux choses : Soit la CIA l'empêchait de revenir, soit la CIA l'avait perdu en mission et les mots de Napoléon lui revinrent en mémoire !

- Je suis obligé d'être bon parce que je ne suis pas vrai agent, je ne suis qu'un pion à qui ils ont évité la prison, je ne peux compter que sur moi-même. Si je me fais prendre, personne ne viendra me chercher… Aucune équipe de secours, je suis seul…

Et Illya vida d'un geste brusque tout ce qui se trouvait sur son bureau… Il devait le retrouver !

...

Le dîner aux chandelles tourne à la catastrophe (263 mots)

Illya avait fini par se lancer… ça lui avait prit six, mais ce soir, il avait décidé de franchir le pas. Déjà parce qu'il aimait Gaby, profondément, sincèrement et viscéralement… mais aussi parce que Napoléon le taquinait depuis six mois. Lui qui était un charmeur, un homme à femme, il le chambrait gentiment en demandant s'il comptait lui avouer ses sentiments avant leur retraite. Surtout que Gaby était tout aussi amoureuse du russe, mais que la jeune femme n'était pas plus douée pour se déclarer.

Alors ce soir, c'était le soir ! Illya avait préparé une table décorée de rose rouge, il avait acheté un petit cadeau : un bracelet lui avait suggéré Napoléon : « Evite les bagues ça fait trop mariage ». Il avait même cuisiné, empruntant là aussi les fiches de Napoléon. Tout était prêt, il ne manquait plus que Gaby. Elle arriva, vêtue d'une robe courte verte, se laissa porter par le dîner complimenta Illya pour son dessert. Ce dernier rougit et se lança. Sauf qu'il n'eut pas le temps d'arriver à la fin de sa déclaration, parce que ce fut à cet instant que la porte d'entrée explosa. La colosse russe repéra quatre types en noir, armés et eut juste le temps de tirer Gaby vers lui et de renverser la table pour se protéger derrière tout en soufflant.

- Bon sang, je suis sûr que ce sont des russes !

- Pourquoi ? Demanda Gaby en sortant une arme de sous sa robe au grand étonnement d'Illya.

- Parce qu'ils ne connaissent pas la Saint Valentin !