Je me possède aucun des personnages du film

Petit recueil de drabbles prenant place dans l'univers de Man from U.N.C.L.E. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, on vous donne un mot et vous avez 7 minutes pour écrire un texte.

Alors les mots de cette liste sont le résultat des soirées drabbles du groupe papotage, lecture, écriture et bonne humeur !

Et N'hésitez pas à me proposer des mots si vous en avez envie.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Si vous cherchez à mettre de l'ordre dans mes fics, faites un tour sur mon profil, la liste est à jour et vous avez un ordre pour les lires biens que la plupart soit des OS.


QUELQUES MOTS FROM U.N.C.L.E

Colère (197 mots)

On lui avait dit pendant des années que sa colère poussé à son paroxysme était ce qui faisait sa force. On lui avait dit que sa rage était sa meilleure arme et que tous les autres types de sentiments étaient proscrits et inutiles. Pourtant en étant obligé de travailler avec Napoléon et Gaby, Illya avait découverts que les sentiments « inutiles » étaient doux, apaisants et bienfaisant… L'amitié, l'amour… on lui avait dit que ce n'était pas pour lui… mais le colosse russe comprenait maintenant que c'était faux, que c'était bien plus précieux que la colère, la rage et la destruction… Pourtant c'était bien la colère qui était à nouveau sur le point de le submerger, la colère et la haine… parce qu'on voulait lui reprendre le reste… Gaby avait été enlevé par ce sale type et Napoléon… Napoléon avait disparu et l'absence de son meilleur ami creusait un gouffre dans sa poitrine… Si jamais il lui était arrivé quelque chose, si jamais ce salopard l'avait fait tué, Illya savait que l'ancien lui-même allait sortir de sa boîte tel un Diable grimaçant de fête foraine… et il serait dangereux… bien plus dangereux qu'il ne l'avait jamais été…

...

Piscine (227 mots)

Le cœur d'Illya battait fort et trop vite, beaucoup trop vite. Il fallait dire que tout avait dérapé et que la salve de coup de feu qui avait retentit à l'étage l'avait terrifié. Il le savait… Il le savait que cette mission était mal montée. On ne tente pas une infiltration en ayant encore des inconnus dans l'équation, parce que les inconnus pouvaient mener au drame… et le drame était en train de se jouer.

D'un coup d'épaule, le russe explosa la porte et entra brutalement dans la pièce. De son œil acéré, il repéra l'un de leur ennemi, debout, une arme à la main et ne lui laissa pas le temps de réagir. Il leva son arme et l'abattit de sang froid. Son regard balaya la salle. Il n'y avait pas d'autres menaces, par contre, il repéra Napoléon, étendu sur le sol, inerte… étendu sur le sol dans une piscine de son sang et son cœur rata un battement.

- Non ! Solo ! Non !

Oubliant toute prudence, le russe se précipita vers son ami et l'agrippa pour le tirer dans ses bras.

- Solo ! Cowboy…

Il y avait du sang, tellement de sang… Ses doigts tremblants se glissèrent derrière son oreille… Cela lui prit quelques secondes, mais il sentit un pouls, rapide et faible…

- Accroche-toi cowboy, on va se sortir de là…Accroche-toi.

...

Alarme (159 mots)

Entrer sans faire de bruits, maîtriser toutes les alarmes et percer le coffre en seulement quelques secondes faisait parti des talents de Napoléon. Pendant ses nombreuses années avant de se faire prendre, il avait perfectionné ses dons et il était bon, réellement bon, ce qu'il avait donc envie de montrer au russe qui l'accompagnait. Illya le regarda avec un air renfrogné, admira le fait que le coffre ne lui résista pas plus d'une minute, mais regarda autour de lui.

- Et s'il y a une alarme silencieuse ?

- Ce modèle n'a pas d'alarme silencieuse, répliqua l'américain.

- Vous en êtes sûr ?

- Parfaitement, je… commença Napoléon juste avant qu'une alarme du diable ne retentisse dans tout le bâtiment.

Il se figea et Illya lui tourna un regard sombre.

- Vous disiez ?

Napoléon ronchonna.

- Normalement, il n'y a pas d'alarme silencieuse.

- Eh bien, ils l'ont perfectionné cowboy ! Sortons d'ici ! Et vite !

...

Patibulaire (165 mots)

Napoléon tourna dans la ruelle et tomba nez à nez avec quatre types solidement baraqué et à la mine patibulaire. Apparemment, il avait été repéré et on avait décidé de l'éliminer. Il fit un sourire, marquant sa décontraction et observa les quatre hommes.

- Nous pouvons encore régler tout cela à l'amiable, messieurs, vous savez ?

Les quatre types ne bougèrent pas et Napoléon haussa les épaules.

- Bien dans ce cas, je dois vous signalé qu'il y a bien plus sombre et patibulaire que vous dans votre dos.

- Ça ne marchera pas.

- Oh moi ce que j'en dis, répondit Napoléon en haussant les épaules juste avant que l'un des types ne s'écroule lourdement sur le sol.

Les trois autre se retournèrent vivement et tombèrent nez à nez avec Illya qui en assomma un deuxième avant d'empoigner le troisième et de le projeter sur le quatrième. Ils s'écroulèrent au sol.

- Je vous avais bien dit qu'il y avait pire, leur répliqua Napoléon.

...

Polissonne (128 mots)

Gaby avait été la mieux placée dans l'équipe pour s'infiltrer chez leur cible. Il fallait dire que Lord Barker résistait difficilement à des œillades appuyées et il ne lui avait fallu moins d'une demi-heure pour se retrouver chez lui, moins d'une heure pour arriver à son coffre, seulement voilà, elle n'eut pas le temps d'en craquer la combinaison qu'une voix retentit dans son dos.

- Eh bien polissonne, c'est donc mon argent qui vous intéresse ? Vous venez de faire une grossière erreur !

Il claqua des doigts et quatre gardes du corps entrèrent dans la pièce. Gaby déglutit et se releva au ralenti. Elle espérait vraiment que Napoléon et Illya ne l'avait pas perdu et qu'ils étaient au pied de la maison. Elle allait avoir besoin d'eux.