Bonjour,

Nous voilà déjà à l'avant dernier OS, et je ne pouvais pas passer à côté de la cuisine. Balthazar adore ça, et l'imaginer cuisiner avec Hélène c'est assez sympas.

Bonne Lecture.


En ce début d'après-midi, Balthazar était dans sa cuisine, il sortait tout ce dont il allait avoir besoin pour faire toutes sortes de cookies, autres gâteaux et recettes pour Noël en attendant son commis préféré, sa jolie capitaine, Hélène Bach.

Son bras n'était plus en écharpe, mais il le savait, il devait rester prudent. En effet, après son accident, il avait respecter, pour une fois, à la lettre les consignes qu'on lui avait donné, voulant se débarrasser au plus vite de cet équipement contraignant.

Avoir son bras en écharpe l'avait énormément limité dans ses mouvements, mais maintenant qu'il en était débarrassé, il allait en profiter grandement pour faire ce qu'il voulait. Le tout en ne forçant pas trop, car il le savait, son épaule était encore sensible, mais il était absolument hors de question qu'il se retrouve de nouveau dans cette situation, il avait assez donné.

Et une fois qu'il avait tout sortit, il pu entendre trois coups rapide frappés à sa porte et il alla ouvrir presque en courant, il savait qui était derrière et il avait hâte de la retrouver. En plus cette après midi qu'ils allaient passer ensemble allait aussi leur permettre d'avoir une conversation sérieuse, du genre vraiment sérieuse sur ce qu'ils envisageaient réellement pour la suite de leur relation.

Derrière la porte, c'était bien elle et il sourit immédiatement en la voyant. Sourire qu'elle lui rendit avant de passer ses bras autour de son cou pour le serrer contre elle, respirant doucement son odeur. Elle était bien là, elle pourrait y rester des heures.

"Bonjour" elle se recula doucement pour le regarder avant d'unir délicatement leurs lèvres "Tu vas bien ?" demanda-t-elle

"Avec toi dans mes bras comment je pourrais aller mal ?" taquina doucement le légiste avant d'embrasser de nouveau délicatement Hélène

"Je sais pas" elle se mit à rire doucement "On va cuisiner ? Tu risques d'avoir du boulot avec un commis comme moi"

"T'en fais pas pour ça, tout vas bien se passer" il ferma la porte alors qu'elle se dirigeait vers la cuisine.

Il y croyait dur comme fer, cela allait bien se passer. Mais ce n'était pas forcément gagné, car Hélène étant son assistante aujourd'hui, il allait pouvoir se laisser distraire assez facilement. En même temps, elle était très jolie et il allait vouloir passer son temps à tout faire avec elle, l'embêter et la taquiner doucement, parce qu'elle était tellement réceptive et que ça lui faisait beaucoup de bien.

"Je vois que tu as mit des vêtements qui ne risquent pas grand chose" commenta le légiste taquin "C'est une bonne chose, mais mets quand même un tablier"

"Eh, commence pas à m'embêter" elle fit la moue "Tu sais je peux toujours repasser par la porte et tu ne me vois pas avant demain"

"Alors ça, tu vois, c'est pas possible" il s'approcha d'elle "Je vais t'attacher pour que tu restes avec moi" il passa ses bras autour de la taille d'Hélène "Maintenant que je t'ai, je te garde" il la serra doucement.

"Oh c'est mignon" taquina Hélène "Moi aussi je te garde" elle sourit "Mais si tu veux qu'on cuisine, il faut que tu me lâches"

Ils rigolèrent tous les deux et Raphaël là lâcha doucement avant de lui donner de quoi faire une pâte à cookie pour de simples cookies aux pépites de chocolat. Autant faire simple pour commencer. Il lui donna petit à petit les instructions avec les quantités, il la laissait faire au maximum, n'intervenant que peu, il préférait l'observer. Elle avait attaché ses cheveux dans un chignon, ce qui changeait de son habituelle queue de cheval avec laquelle il la voyait tous les jours, mais il adorait ça. Et il allait encore plus adorer ce qui allait venir.

"Maintenant, pour bien mélanger tu vas laisser tomber le fouet et tu vas le faire avec tes mains" il sourit alors qu'elle levait un sourcil interrogative.

"Comment ça ?" demanda-t-elle "Je suis pas sûr d'avoir tout compris"

"Tu enlèves le fouet du bol, tu plonge tes mains dedans et tu pétris la pâte" il sourit "Ca va être un peu mieux, et après on fera des petites boules et on mettra à cuire"

Ah ok, maintenant elle avait tout compris, elle retira le fouet du bol et plongea ses mains dans la pâte, avant de commencer à mélanger doucement sous le regard attentif de Balthazar qui l'observait faire.

Seulement, il trouvait qu'elle n'y mettait pas assez de cœur, donc il alla se placer derrière elle, se collant contre son dos, avant de glisser ses mains sur celle d'Hélène qui pétrissait toujours la pâte.

"Qu'est-ce-que tu fais ?" demanda la blonde, en réprimant un frisson. Elle pouvait sentir le souffle chaud de son légiste dans son cou, contre sa joue, et cela la perturbait fortement.

"Je t'aide, il faut y mettre un peu plus de cœur et d'énergie" il prit ses mains pour l'aider avec la pâte "Pourquoi ? Ça te perturbe de me sentir aussi proche ?" demanda-t-il taquin, se collant un peu plus à elle.

"Arrête…" murmura Hélène de plus en plus perturbée essayant de se concentrer sur ce que faisait ses mains, plutôt que sur l'effet qu'il lui faisait.

Sauf que c'était compliqué, parce que, non seulement elle voyait et sentait les mains de Balthazar qui l'aidait dans ses mouvements, la caressant au passage, mais aussi, elle le sentait, dans son dos, proche, très proche et son souffle chaud qui la faisait frissonner. Il était en train de transformer, ce qui, à la base, était, en quelque sorte, un cours de cuisine, enfin, si elle pouvait penser cela, en un moment plutôt sensuel, et si elle s'écoutait, elle pourrait tout laisser tomber et l'embrasser à en perdre la tête.

"Oui, je te perturbe" sourit le légiste un poil moqueur avant de l'embrasser sur la joue "Mais depuis que je suis là, c'est beaucoup mieux. On va pouvoir faire les boules et enfourner. On a d'autres gâteaux à faire."

Il finit par se détacher d'Hélène pour aller chercher une plaque recouverte de papier cuisson, au plus grand soulagement de cette dernière qui souffla un bon coup, comme si, tout le temps où il était contre elle, elle avait eu un peu de mal à respirer.

Ils terminèrent de préparer les cookies et Balthazar enfourna la première tournée, laissant le reste sur le côté, sans s'empêcher de manger un petit bout de pâte, alors qu'Hélène roulait des yeux en le voyant faire. Il ne changerait jamais, et en vrai, pour rien au monde elle ne voulait le changer.

Il lui expliqua la deuxième recette qu'il comptait faire, des cookies très Noël cette fois-ci. Des petites étoiles, sapins et autres bonhommes allaient prendre forme sous leurs doigts. Et cette fois, pour plus d'efficacité, et surtout parce qu'il voulait en faire beaucoup, Balthazar s'était installé en face d'Hélène et faisait lui aussi, une pâte.

Une fois leurs pâtes faites, il fallait les étaler, et donc, utiliser de la farine pour ne pas qu'elle colle au plan de travail. Et en grand enfant, Balthazar visa sa capitaine adorée, avec une pincée de farine en plein visage.

"Non mais Raphaël sérieusement ?" demanda Hélène "On t'a jamais appris qu'on ne jouait pas avec la nourriture ?"

"T'aurais vu ta tête c'était très drôle" il rigola doucement "Pardon mais c'était trop tentant de le faire"

Alors là, il allait voir ce qu'il allait voir, elle n'était pas du tout du genre a jouer avec la nourriture, au non, loin de là même, mais Raphaël Balthazar l'avait cherché et il allait la trouver. Il lui avait envoyé de la farine en pleine face et il allait le payer cher.

Pour le moment, elle faisait comme si de rien n'était, comme si, c'était déjà oublié alors qu'en fait, elle préparait sa douce vengeance en étalant sa pâte. Elle prit une bonne poignée de farine, qu'elle semblait destinée à tout autre chose, avant d'appeler le légiste pour qu'il vérifie si elle faisait tout bien. Et pour son plus grand bonheur le légiste ne resta pas en face, non, au contraire, il se plaça juste à côté d'elle et elle en profita donc pour lui envoyer sa farine en pleine face.

Elle était morte de rire alors qu'il essayait d'enlever la farine de son visage. Elle l'avait bien eu cette fois, il y avait un partout et quand elle ne s'y attendait plus, c'est-à-dire, certainement pas aujourd'hui, il se vengerait, il était hors de question de finir sur un match nul.

Ils prirent le temps de terminer leurs gâteaux avant d'enfourner le tout, pendant que les premier cookies refroidissait. Et comme ils avaient fini - il s'occuperait du reste demain - il lui proposa de se poser un peu dans son canapé le temps que tout cuise, après tout il voulait lui faire goûter son travail, et puis, ils avaient bien mérité un peu de repos.

Il l'observait avec tendresse et elle rougissait doucement, gênée par le regard doux, tendre et, aller elle pouvait oser le penser amoureux, qu'il posait sur elle. Ils avaient besoin de parler, c'était un fait, elle était ultra sûr de ses sentiments, et avec ce qui c'était passé hier, elle pensait que lui aussi, était amoureux, mais il fallait avoir une véritable discussion sérieuse sur ce point.

"Tu rougis c'est mignon" commenta Balthazar en la regardant "T'es belle, comme ça, quand tu rougis… Non t'es belle tout le temps, c'est un fait indéniable" il ne pouvait s'empêcher de la fixer, pour lui, elle était d'un autre monde.

"Arrête ton numéro de charme. Tu as déjà ta place dans ma vie et mon cœur" Hélène essayait de faire partir le rouge de ses joues, en vain. "T'as pas besoin de faire ça, Raphaël, je te l'ai dit, je veux que tu sois mon cadeau de noël parce que…" elle souffla un bon coup pour se donner du courage "Je t'aime, Raphaël Balthazar, depuis longtemps, et j'attendais qu'une chose, qu'on se lance… T'avais raison, Noël c'est une belle occasion" elle sourit timidement, attendant sa réponse

"J'ai envie de te séduire, encore et encore, chaque jour qui passe, jusqu'au dernier" ce n'était pas un je t'aime, mais pour lui, cela voulait tout dire. "Je suis ton cadeau de noël, et tu es le miens" il s'approcha doucement d'elle "Bon le Père Noël est un peu passé en avance sur ce coup là, mais tu sais quoi tant mieux, parce que il m'a apporté le cadeau que j'avais mit en haut de ma liste" il plaisantait mais dans ses yeux, elle lisait qu'il était très sérieux à propos d'eux.

Il avait encore des tas de choses à lui dire, beaucoup de choses, mais la sonnerie du minuteur le coupa, les derniers gâteaux étaient près. Il alla alors les sortir du four et en donna quelques-uns à Hélène, dans une petite boîte pour qu'elle puisse les rapporter chez elle.

"Voilà, pour ma cuisinière assistante préférée" il sourit et l'embrassa avec tendresse "Surtout pour la plus belle en fait"

"Merci Raphaël" elle sourit avant de l'embrasser à son tour "Et dis moi, tu vas faire quoi du reste ?" demanda-t-elle

"Il y en a pour demain, bien sûr, pour tout le monde" il sourit "Et ensuite il y en a pour le Père Noël, il faudra bien qu'il reprenne des forces. Elle est longue sa tournée" ajouta le légiste en rigolant doucement

"Sérieusement ? Tu vas laisser des cookies pour le père noël ?" demanda Hélène en haussant un sourcil "T'es vraiment un enfant en fait, t'as pas grandi" constata la blonde

"Ouais, mais c'est pour ça que tu m'aimes" il se pencha pour l'embrasser de nouveau, décidément il y prenait goût.

Ils restèrent encore de longues minutes ensemble avant qu'elle ne finisse par le laisser à regret tant elle se sentait bien dans ses bras. Elle ne voulait pas se séparer de lui, mais il le fallait bien, et puis il lui avait dit vouloir préparer des surprises pour demain, et même si elle était un peu curieuse, elle le laissait faire. Et puis, il fallait se séparer pour mieux se retrouver…


Et voilà

On se retrouve demain, pour le dernier OS, celui du réveillon

Kiss