Source: Chéri, j'ai rétréci Hee-chan!

/Heero/ D'un: t'as pas de chéri. De deux: C'était facile et stupide. De trois: OMAE O KOROSUUUUUUUUUUUUUU!

Disclamer: La peluche est à moi! Mwehehehehehehehehehe!

/Duo/ DONNE!

/Flo/ NAN!

RAR à la fin du chapître!


/Voilà Heero. Tu partage cette chambre avec Wufei.

Le garçon eut un léger hochement de tête. Il n'avait pas desséré les lèvres de tout le trajet.

/Bien... Tu n'as pas d'affaires à ta taille alors nous t'en fournirons demain... Je te laisse...

Quatre ferma la porte en soupirant. Ce que l'enfant pouvait être...froid! Et dire qu'ils avaient cru être confrontés au pire bloc de glace jamais vu en cotoyant l'adolescent japonais!

Allah, le Heero d'avant paraissait presque chaleureux comparé à la version miniature!

L'Arabe secoua la tête et descendit rejoindre ses coéquipiers.

... Qui étaient en train de se disputer...

/Ce n'est pas une raison Maxwell!

/Ben si! Déjà que l'ado voulait me buter, le petit va pas pouvoir me supporter! Il est bien mieux avec un gars associal dans son genre!

/Je ne suis pas au même point que Yuy!

/Ben, presque...

/Je vais te faire bouffer...

/La natte... Que des promesses...

Trowa saisit d'un geste habitué le bras du Chinois alors qu'il tirait son sabre en montrant les dents tandis que Duo lui faisait un sourire goguenard, ayant prévu l'action du français.

/Un jour, Barton ne sera plus là pour te protéger de ma juste colère! Et tu tatera de...

Et Wufei déversa un flot de menaces de tortures qui fit même grimacer Trowa alors que le natté prenait des notes, intérieurement soufflé; c'est qu'il s'y connaissait plus que lui, le Wuffy!

Le blond arriva alors que le Chinois décrivait de façon particulièrement précise une torture chinoise nécessitant une chaise percée et un bambou. Il leva les yeux au ciel et toussota exagérement:

/Heero est dans votre chambre. Demain nous irons lui acheter de quoi s'habiller et le materiel pour la mission. Je propose qu'on aille tous se reposer. Il nous faut plus de forces, n'oubliez pas que nous ne sommes plus que quatre à être en état de piloter...

Tous écoutèrent la voix de la raison et allèrent se coucher.


La mission que devrait accomplir le petit Heero était la surveillance d'un fournisseur d'arme d'Oz. La résistance était à peu près sûre de sa culpabilité, mais subsistait des doutes. L'homme était en apparence au dessus de tout soupçons.

Il habitait en face d'un parc de jeu, d'où l'utilité de la nouvelle apparence du pilote. Mais restait un problème de taille; Le garçon n'avait pas du tout le comportement d'un enfant de neuf ans...

Après une longue négociation, il avait été décidé que le "petit" resterait avec ses coéquipiers. Sally leur avait fait parvenir les analyses du produit injecté à Heero lors de sa captivité. Apparament, c'était un produit qui agissait sur le cerveau, nottament sur la partie liée aux souvenirs. Les Mads avaient mis des espions sur le coup.

Le professeur J s'était de suite attelé à la confection d'un antidote quant à son propre sérum.


Wufei gromellait en allant jusqu'à sa chambre. Il détestait avoir à partager un endroit aussi intime. Il ouvrit la porte... et se retrouva menacé d'une arme...

Pour ça, il a pas changé...

Le gamin, voyant que ce n'était qu'un de ses nouveaux coéquipiers abaissa le canon et se réallongea sur le matelas sans un mot. Le Chinois soupira et se prépara pour la nuit.

Comme à chaque fois, il se demanda pourquoi il se donnait la peine de faire comme s'il allait dormir. Il avait toujours été insomniaque.

Il jeta un oeil au métis. Il était sur le dos, bien droit, les yeux fixé sur le plafond de la pièce.

Le visage vide.

/Tu devrais dormir.

Le garçon se tourna vers lui sans répondre. Wufei ne l'aurait avoué pour rien au monde, mais il se sentait vraiment mal à l'aise sous le regard du Japonais. Déjà quand il était adolescent. Un regard déterminé, froid, profond. Ses pupilles étaint des lasers bleu marine.

Wufei avait toujours accordé une importance aux yeux, miroirs de l'âme.

Les regards des quatre autres pilotes étaient exeptionnels.

Les améthystes de Maxwell, rares, ensorcelantes, tantôt pétillantes de malice et de joie, tantôt brûlantes de sauvagerie, de folie, de râge, de passion. Parfois voilées par la tristesse.

Les émeraudes de Barton, calmes, sages, gardées de toutes traces d'émotions pour le néophyte. Mais pouvant s'assombrir de colère, briller lorsqu'il se retenait de sourire, s'éclairer de sérénité.

Les turquoises de Winner. Respirant la bonté et la raison. D'apparence fragiles avec le flot d'émotions que l'on pouvait y voir mais en fait brillantes d'une force et d'un courage admirable. Les yeux de l'empathe étaient le reflet de leur propriétaire.

Oui, tous ses collègues étaient hors du commun, tout comme leurs regards.

Mais celui de Yuy l'avait vraiment marqué. Il ne saurait pas en définir la raison profonde, mais toujours était-il qu'il lui était difficile de soutenir une joute visuelle avec le Japonais.

Autant il aimait combattre ainsi avec Maxwell, autant il appréhendait autant qu'il cherchait ces duels des yeux avec Yuy. Barton et Winner étaient des adversaires de tailles, presque invincibles à ce jeu là. Trowa vous écrasait de sa neutralité, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Quatre vous fixait de ses pupilles presque translucides de telle façon que vous baissez finalement les vôtres, vous sentant particulierement stupide et honteux.

Wufei préfèrait les affrontements directs. En cela, Duo était idéal, sautant sur le défi. Et Heero aussi. Sous son indifférence, le pilote 01 ne savait refuser un duel.

Maxwell combattait avec ses améthystes malicieuses en apparence, mais brûlantes en fait. Yuy...

Ce qui génait Wufei, c'était le regard brut, sans fioriture que lui lançait le Japonais.

L'Américain gardait une lueur joueuse.

Avec Yuy, il n'y avait pas d'échapatoire.

Wufei secoua la tête et soutint les yeux du garçon. Froids. Ne pouvant appartenir qu'au Zero Un. Mais l'adolescent avait une lueur chaude, qui gagnait en intensité à leur contact.

Ceux de l'enfant étaient définitivement glacials.

Au bout d'un moment le petit eut un imperceptible tremblement et le Chinois vit son visage se crisper légèrement.

/Yuy?


Un regard noir et bouillonant s'ancre dans le sien. Chang veut s'amuser. Parfait. Un défi. Quoi qu'il veuille me prouver je ne céderais pas.

Encore des souvenirs de son lui d'avant. Il semblait apprécier ces stupidités. Impossible. Un soldat n'a pas de préférances. Un outil fait ce pourquoi il a été crée et c'est tout.

Parce que quand on apprécie on s'attache. Quand on s'attache on souffre.

Si on souffre, cela veut dire qu'on ressent.

Un violent éclair de douleur lui vrilla le crâne.

"Le Zero Un doit être une machine. Il n'est pas humain. Formaté pour la guerre. Recommencez les tests. Il doit être comme nous vous l'avons commandé. Nous ne souffrirons aucunes défaillances chez nos soldats."

" Agis selon ta conscience"

Odin lui avait dit ça avant de mourir. Il lui avait aussi dit qu'il avait apprécié le temps passé avec lui. Tout ce qu'on lui avait interdit de penser.

Mais il était vrai qu'avec le tueur blond, il avait abandonné tant de choses de son conditionnement initial.

Ca avait été horriblement douloureux.

La mort de l'homme lui avait fait comprendre que cela avait été une erreur que de vouloir s'humaniser.

A cause de cela, il n'avait pu sauver son nouvel utilisateur.

Le lui adolescent avait semblé être en train d'oublier ce qu'il était. Il le voyait dans les flashs qu'il avait d'"avant". Il ressentait aussi le trouble et l'incertitude de l'autre. L'autre qui se laissait, bien malgrès lui, aller à apprécier le contact des autres pilotes. Et qui en souffrait, donc, sachant qu'il ne pourrait jamais être digne d'eux et leur amitié.

Nouvelle douleur fulgurante.

Reprendre le contrôle.

05 le fixait. Il devait se demander ce qui lui prennait. Il l'avait vu exprimer de la douleur.

"- Zero un. Faiblesse innaceptable. Punition."

Douleur qui s'accentue.

Reprends le contrôle!

"-Innadmissible. Quelle inaptitude. Les inutiles doivent être erradiqués. Observe, Zero un, observe ce que deviennnent les inaptes."

Non. Non. Nonononononononononon...


/Yuy! Yuy!

L'enfant s'était mit à trembler de plus en plus fort, serrant les dents.

Quatre ouvrit brusquement la porte de leur chambre et se précipita vers le petit métis.

/Wufei, va chercher les calmants que Sally a laissé, vite!

Le Chinois se précipita dans la salle de bain et ramena ce que l'empathe avait demandé, croisant Duo et Trowa dans le couloir qui le regardait, intrigués.

/Wu, c'est quoi le...

/Plus tard!


Près du garçon, le blond avait monté ses barrières au maximum, mais peinait quand même.

Il ressentait un tel tumulte dans l'esprit d'Heero!

Et ce n'était pas comme à la base, le conflit entre les brides de conscience de l'adolescent et l'enfant. C'était... un déferlement de douleur, de désespoir... Et Quatre sentait que l'enfant luttait frénétiquement pour retrouver le contrôle. Il sut soudain ce qu'il devait faire pour le calmer:

/Zero Un. Reprends toi.

Wufei qui arrivait à ce moment là ecarquilla les yeux en entendant la voix de l'empathe.

Sèche, froide, claquante comme un coup de fouet.

Et les tremblements convulsifs du petit s'apaisèrent.

Le blond fit signe au Chinois de lui donner les calmants qu'il fit avaler au Japonais, toujours en usant de ce ton dur.

Une fois l'enfant endormi, Quatre sortit de la pièce et glissa contre le mur du couloir, secoué. Trowa et Duo s'accroupirent en face de lui, inquiets.

/Ca va, ça va, les rassura l'Arabe en souriant faiblement, c'est juste le contrecoup... Je... Allah, je déteste n'avoir que ce moyen là!

/De quoi tu parles?

/Heero... Son esprit est si chaotique... C'est un enfant qu'on a cherché à déshumaniser... J'ai clairement ressenti qu'il était...bridé... Je ne trouve pas d'autres mots... C'est pour ça que nous n'avions pas réussi à calmer sa dernière crise, quand il était encore adolescent. Les paroles de réconfort empirent son état. Le produit que lui a injecté Oz agissait déjà sur son mental.

/Winner, cette version de Yuy n'avait pas encore rencontré le professeur J, que je sâche...

/Je sais...

/Bah, on a tous eu une enfance plus ou moins pourrie, et perso, j'ai jamais crû qu'Heero était comme ça juste à cause de l'ordure cybernétisée... Bon, l'est calmé, je propose qu'on aille tous se pieuter et qu'on en touche un mot à Sally, demain. Wu, fais quand même gaffe à lui, ok?

/Hm...

Tous écoutèrent Duo et rejoignirent leurs chambres.


Le lendemain, Trowa et Wufei furent désignés pour aller chercher le materiel technique alors que Quatre et Duo emmenait Heero apprendre à se comporter comme un enfant de neuf ans.

Le Japonais s'était reveillé avec un vague souvenir de sa crise et les autres n'y avait pas fait allusion, sentant que le petit, déjà suffisament renfermé, n'en deviendrait que plus froid.

Les trois jeunes gens étaient donc en plein centre commercial, en face d'un grand magasin spécialisé dans l'enfance.

/Voilà Hee-chan! T'es devant les portes du paradis pour chiards!

/Duo!

l'enfant n'eut même pas un haussement de sourcil et entra dans le complexe sans attendre les autres.

Les deux pilotes se regardèrent avant de soupirer et le suivre.


/Wow! Quat'! 'Garde moi ce truc! Une poupée qui appele sa mère, qui mange et qui vomit!

/Duo, un peu de sérieux! Allah! Ma soeur m'avait offert un dromadaire en peluche similaire pour mes cinq ans!

/Hey! T'as vu ce TRUC!

Heero suivait tant bien que mal les deux piles électriques qui étaient censé lui servir de chaperons. Mais quel comportement infantile! Et ça se prétendait soldats! L'enfant ne revenait pas de voir tant de stupidités de la part des deux pilotes. Coment l'autre lui avait-il pu apprécier faire équipe avec eux! Il fit errer son regard dans le magasin.

Pleins d'enfants, de parents, de cris, de pleurs, de rires, ...

Et dire qu'il allait devoir se comporter come un véritable gamin... Il avait déjà du se faire passer pour le fils d'Odin mais on ne lui avait jamais demandé de... jouer! Il ne savait même pas comment faire! Enfin, c'était nécessaire pour la mission...

Son regard fut soudain attiré par une peluche marron representant un petit chiot qui tirait la langue.

"- Ch'est pour mgoi! Merchi merchimerchi!

- Tais-toi. On va t'entendre.

- Oh pargon... Merchi Toya... Ch'est le plus beau cadreau du monge!"

Sa main se tendit indépendamment de sa volonté vers le jouet. Il la prit et la serra dans un geste presque inconscient, perdu dans ses pensées.

"- Comment t'asch fait?

- T'occupe.

- Toya... Merchi...

- Arrête ça et dors. Ne leur donnons pas une raison supplémentaire de nous éliminer."

La douleur revint. Sa tête le lançait de nouveau,il n'allait pas tarder à perdre le contrôle. Il lâcha la peluche et se recomposa une expression neutre avant de rejoindre les deux autres pilotes qui continuaient à s'extasier.

/Bien Heero, as-tu vu quelque chose suceptible de te plaire?

/Ca n'a pas à me plaire. Le materiel doit être adapté à la mission.

/D'accord... Allons au rayon jeux de plein air alors...

Quatre et le garçon se dirigèrent vers le fond du magasin.

/Je vous rejoint les mecs!

/D'accord Duo, viens Heero.

Le châtain attendit qu'ils aient quitté le rayon et recula jusqu'à l'endroit où il avait vu le Japonais marquer un arrêt. Il avisa une petite peluche duveteuse en forme de chiot. Il la ramassa et, la cachant dans sa veste, parti retrouver les autres.

TBC...


RAR!

Nicole Pavlovna:MDR! Réfrigirant le chiard, hein?

/Heero/ Qui c'est que tu traîte de chiard!

Ravie que tu aime! Ce chapître sert pas à grand chose mais bon, faut mettre en place certains trucs...

Mais vous devriez bientôt enlever les doudounes! ;p

Shamandalie: /Heero/ Ouais, elle a raison d'abord! T'es pire qu'elle!

Aurais-tu oublié Le cadeau de Heero? Et Seul dans le noir!

/Duo/ Deux/Zero, la balle est pour l'attaque!

Hee-chou-mamourounet-qu'est-tout-mimi-même-sorti-du-congélo, t'as pas fini d'en bouffer, des surnoms à la con!

/Heero/ Sérénité, calme... Ne pas gaspiller mes balles pour ces cas...

lihiel: Pas taper, le voilà! Merci!

Merciiii à toutes, et vous genez pas pour continuer:p!

Au prochain chapître, en espérant mettre moins de temps...