Pseudo/Heero/...Je n'arrive même plus à prononcer son nom tellement je la HAIS!
C'est pas grave mon chou, moi 'aive très bien à suporter cett épreucve!Florinoir!
/Quatre/ AAAaah, pitiééééééééé!
Titre: Pleurer à l'intérieur
Genre: torture, OOC, shonen ai, angst...Hee-chou est encore plus nain que d'habitude...
/Heero/ J'ai des muscles par contre, et je compte bien te le prouver!
Source: Ils ont de gros joujoux Bandai qui cassent tout! Et puis des fringues horribles...
/Duo/ On fait pa la guerre en étant fashion...
Gundam Wings
Disclamer: Ben pas grand chose est à moi...
Bonne lecture!
/Heero/ Mens pas...
Wufei avait sacrifié beaucoup de choses à la guerre. Sa personne, pour commencer. Involontairement, il y avait eu son clan, sa colonie entière. Il avait donné un bonheur hypothétique dans le but de venger une famille, une femme trop vite partie. Il avait presque finit par croire que pour arriver à ses fins, tout pouvait être concédé.
C'était lors de moments comme celui-ci qu'il s'apercevait qu'il n'y croyait pas encore.
- Non! Il n'en est pas question!
Les poings serrés, le regard lançant des éclairs, le Chinois fermement campé devant l'ordinateur fixait les Mads stoïques.
- 05, nous comprenons que l'idée puisse vous paraître un peu hasardeuse, mais il s'agit pourtant de la solution la plus probablement efficace...
- C'est d'un enfant dont nous parlons!
- Erreur, il s'agit de 01 qui a techniquement le même âge que vous et qui a, de plus, une formation de tueur...
- 02 et 03 aussi!
- Mais 01 a moins de chances de se faire repérer...
- Mais vous ne comprenez donc pas que...
- Qu'il y a-t-il à comprendre 05?
Wufei referma la bouche rageur. Il ne pouvait pas leur dire qu'Heero réapprenait à vivre. Pour les Mads, seule la victoire comptait. Ces hommes avaient sacrifiés leurs vies à l'indépendance des collonies, rien ne les arrêteraient. Une attitude qu'il trouvait admirable en règle générale, mais dans ce cas là, il en entrevoyait la cruauté.
Pour gagner il fallait parfois vendre son âme.
Et sacrifier celles des autres.
Le Chinois serra les poings.
- Bien, c'est décidé. La mission doit être accomplie dans une semaine au plus tard.
L'écran montra de nouveau l'image d'une drôle de bestiole jaune avec une queue ressemblant à un éclair stylisé occupée à... se reproduire avec une autre étrange chose ressemblant vaguement à un hamster orange. Duo avait encore frappé... Wufei se demanda un instant comment le Heero adolescent aurait réagit avant de s'assombrir à nouveau. Les Mads n'avaient pas reparlé de l'antidote.
Il soupira et se prépara mentalement à la discution qui allait suivre concernant l'ordre de mission. Puis il se dirigea vers le salon où les autres écoutaient les bandes.
- Les Mads ont décidés qu'Heero accomplirait le travail. Annonça-t-il sans préambule, le goût de fiel lui remontant encore dans la bouche;
Un silence acceuillit ses paroles alors que tous les regards se braquaient sur lui.
Puis Duo et Quatre explosèrent.
- Mais ça va PAS !
- PAS QUESTION!
- J'ai eu la même réaction...Mais ils ne veulent rien entendre. Pour eux, Heero est le meilleur choix.
Le concerné resta impassible. Trowa proposa.
- Je peux effectuer la mission aussi bien que lui.
- Moi aussi, merde! L'autre tronche d'aménite avariée et le fer à repasser cybernétique déréglé ont pas pensé qu'on étaient aussi des tueurs!
- Heero passerait plus inaperçu qu'un adolescent.
- Mais..!
- J'accomplirais la mission.
Tous les regards furent sur le garçon. Il releva ses orbes marines ves eux et continua clairement en les regardant bien.
- Odin m'a apprit comment faire. Je l'ai déjà fait.
Il hésita un peu, bougeant inconfortablement sur sa chaise. Il voyait bien qu'ils étaient loins d'être d'accord avec lui... Il ajouta.
- Ca...n'aura pas d'incidence..avec mon...Enfin... Hum...J'arriverai à faire la part des choses.
- Heero... Tu n'es pas obligé de...
- Cet homme fournit Oz en armes. C'est un ennemi...Et je fais toujours..partit de l'équipe...
L'enfant s'interdit de prendre un ton interrogateur. Il approuvait de toute façon.
- Je dois faire...ma part de travail... Vous comprenez?
Il les regarda de nouveau, plaidant leurs approbations, chose qu'il n'aurait même pas envisagé de faire quelques jours auparavant. Les autres se concertèrent du regard, pesant le pour et le contre. Ils finirent tous par regarder Wufei, lui laissant le mot final. C'était lui qui était devenu le plus proche d'Heero, le plus apte à décider quel était le meilleur choix.
Le Chinois réfléchit à toute allure. ce n'était pas une décision facile, et il aurait bien aimé que la tâche ne lui fut pas incombée... Son esprit se révoltait à la seule idée de faire accomplir un assassinat à un enfant. Mais son côté rationnel lui disait que c'était la meilleure solution, tant au niveau pratique que pour le mental d'Heero; il n'était pas du tout un gosse ordinaire, même si il avait changé. Et justement à cause de ce changement, il avait besoin de savoir qu'ils lui faisaient confiance. Qu'il faisait effectivement partit de l'équipe, même avec son problème.
- Heero,tu es sûr de toi?
- Oui. J'accomplirais la mission.
Wufei retint un soupir entre la résignation et la culpabilité.
- Aors c'est d'accord.
- WUFEI! T'es pas bien ou quoi! Et toi Heero! Merde, t'es pas obligé!
- Nous sommes en guerre Duo...
Quatre baissa la tête, vaincu.
- Je suis formellement contre... Mais je me range à l'avis d'Heero et Wufei.
Trowa hocha la tête en signe d'assentiment.
Duo se détourna et grommella.
- Ok, vu que tout le monde est pour... Putain de guerre!
L'ombre attérit souplement dans la cave, le petit corps n'ayant eu aucun mal à passer par la lucarne donnant sur une petite cour intérieure. Après trois jours d'études des plans de la maison de la cible, ils avaient conclu que le plus sûr était d'accéder à la cour lors du changement de garde -une branche d'arbre permettait l'entrée incognito pour peu que l'on soit discret et très souple- .Les brillants yeux marines scannèrent le réduit sombre, repérèrent la porte menant aux parties domestiques. Il crocheta la serrure et entra à pas de loups dans le couloir menant au petit salon. A cette heure là, tout le monde dormait, aussi bien la vieille cuisinière que le propriétaire des lieux. La femme et la fille de Lianel Joclart étaient toujours en voyage. Heero savait que la chambe de sa cible se trouvait à l'étage, à côté du bureau et en face de la bibliothèque. Il monta les marches, le silencieu dans la main. D'un geste habitué il l'avait vissé, se rappelant Odin et ses cours, ses félicitations bourrues lors d'une mission réussie. Il savait maintenant que l'homme avait agit d'une façon ignoble en dressant un enfant à tuer. Mais il n'arrivait pas à détester la seule figure paternelle qu'il ait jamais connut.
Et puis ce n'était pas comme si Odin lui avait tout apprit... Il connaissait déjà le travail...
Il ôta les pensées désagréables de sa tête, se focalisant sur sa mission.
Eliminer le fournisseur d'arme.
Silencieux comme une ombre, et de plus aidé par la moquette crème étouffant ses pas, il parcourut le couloir jusqu'à arriver à la porte de chêne qui menait à la chambre de Joclart.
La porte n'était pas fermée. Il l'ouvrit avec beaucoup de précaution, effectuant l'habituelle préparation mentale avant de commettre un assassinat. C'était une cible qu'on tuait, un objectif à éliminer. Lianel Joclart n'était plus ni homme, ni père, ni mari. Dépersonnaliser la mission rendait la tâche beaucoup plus facile, la main plus sûre.
Il avait plus que jamais besoin de ce conditionnement; n'ayant plus les certitudes de son dressage.
Apprendre à être humain était pesant...
Il se rapprocha du lit, de la forme qui modelait les couvertures. Avec toute la dextérité que la pratique conférait à son geste, il souleva un pan de drap, s'assurant à la lueur d'un lampadère de l'exactitude de l'identité de la cible. Il brandit alors son arme, le plaçant à moins d'un centimètre de la tempe et tira deux coups successifs. L'objectif ne s'éveilla même pas, mort avant que sa conscience n'enregistre l'impact.
Heero s'assura de n'avoir laissé aucunes marques et ressortit de la pièce, toujours dans un silence absolu.
Il referma sans bruits la porte, se tourna vers l'escalier...
Une porte au bout du corridor s'ouvrit.
Le garçon se tendit. Il n'eut que le temps de se réfugier dans la pièce qu'il venait de quitter, laissant la porte juste un peu entrebaillée.
Il entendit des pas étouffés, un baillement enfantin.
La fille! Elle devait être en voyage avec sa mère!
Se maudissant de ne pas avoir vérifié plus profondemment ses sources, il recula vers derrière la porte, espérant, en s'attendant toutefois au pire, que l'enfant ne remarque pas l'inhabituelle ouverture de la chambre paternelle.
- Papa...T'es réveillé?
Heero se plaqua contre le mur.
la porte s'ouvrit plus sous la poussée d'une petite main malingre et pâle, griffée.
Il entendit le froissement de la chemise de nuit, une petite toux entrecoupée par un baillement.
- Papa?
Fondu contre le mur dans sa combinaison noire, Heero vit des pieds nus sous une large chemise de nuit blanche à motifs animaliers apparaître. La petite fille était au milieu de la pièce et se dirigea à pas fatigués vers le lit de son père. Le brun osa lever les yeux vers sa tête, une petite chose recouverte de longs cheveux châtains.
- Papa, j'ai soif...Tu veux pas venir avec moi dans la cuisine pour boire? J'ai peur du monstre sous l'évier...
Heero sentit une drôle de boule lui remonter dans la gorge. Ce n'était pas vraiment le fait de savoir que cette pauvre gosse n'aurait plus son père pour la protéger de ses terreurs enfantines... Il connaissait cette voix. Il connaissait cette longue chevelure un peu filasse...
La fillette se décala sur le côté, secouant l'épaule recouverte de l'adulte.
Heero sentit tout le sang de son corps s'immobiliser. Il ne pouvait plus bouger. Plus ôter ses yeux du profil de l'enfant.
Une cicatrice balafrant sa joue, une peau irrégulière couverte de pustules...
Non... Nononononononononononononoooooooooooooon...
- ...Papa.. Pourquoi tu te réveilles pas? Papa...j'ai peur...Tu sais que j'aime pas les blagues comme ça...
Elle secoua plus fort.
- Papa!
L'épaule s'affaissa, tournant le reste du corps sur le dos. La petite fille toucha les cheveux de son père, les trouva poisseux. A la lueur de la lampe, elle s'aperçut que ses doigts étaient rouges. la tempe de son père rouge. Un rouge humide, visqueux...Et l'homme ne réagissait toujours pas...
- Pa...pa..?
Elle connaissait cette sensation poisseuse... On l'avait suffisamment faite saigner pour qu'elle sâche ce qu'était le sang.
Son père saignait de la tête... Mais ne criait pas de douleur... Ne se crispait même pas...
- PAPA! REVEILLE TOI S'TE PLAIS PAPA!
Elle alla pour le resecouer plus rudement puis poussa un cri et courru, sa vision brouillée de larmes de panique. De l'aide! il fallait de l'aide!
- MADAME CLESHTERY! MADAME CLESHTERYYYYYYYYYYYYYY!
Les pas dégringolèrent l'escalier.
Heero alla dans la bibliotèque. Il entendit plusieurs personnes monter sous les pleurs de terreur de l'enfant, attendit que la vielle cuisinière et la petite fille pénètrent dans le lieu du crime. Il decendit alors l'escalier, se crispant en entendant un cri, des questions hystériques et des cavalcades vers le téléphone et les surveillants.
Il resortit par où il était entré, évitant de justesse les gardes en alerte après le cri de l'employée.
Il redescendit de l'aute côté de l'arbre.
Courrut jusqu'à la voiture stationnée quelques patés de maisons plus loin.
Mais ce n'était pas vraiment lui qui effectuait les gestes de survie, pas lui qui murmura "mission accomplie" à Trowa avant que le véhicule ne démarre.
Son corps était passé en mode automatique. Son esprit hurlait, cognait des images entre elles, le visage de Timmy, celui de Laurenna, des sourires, des pleurs, tout qui tournoyait, frappait, hurlait...
Et cette pensée écoeurante, horrifiante...
Après avoir tué un ange, il avait tué la raison de vivre d'un autre...
TBC...
