Youhou! Dans la douleur et les cris outragés des bishos, voilà la suite...Ô Muse alcolique, BOSSE MIEUX BORDEL!!

/Muse/T'as bon dos..Hic!! D'me fout'..Hic!! Tout sur l'mien...Hic!!!

Bon, j'espère quand même que ça ira... Bonne lecture!

Warning: Non, pas de sexe, mwéhéhéhéhéhéé...

/Heero/Coincée...

Ta gueu... Hem, voilà le pourquoi du warning...Je suis grossière.Mes plus plates excuses(me suis déjà fait engueuler pour ça).


Duo fronça les sourcils, inhabituellement grave.

- Putain de merde...

Il frappa du poing sur la table et réitérat l'insulte d'une voix grondante. Puis il sembla perdre toute colère et son regard se voila d'une grande tristesse. En face de lui, les autres n'étaient guère mieux; Quatre avait la main pressée sur son coeur, ses aquamarines pleine de chagrin. Trowa, caché derrière sa mèche, ne montrait son trouble que par sa physionomie anormalement voûtée et Wufei... Wufei n'avait pas relevé la tête depuis qu'il leur avait narré le pourquoi de l'état d'Heero.

- C'est vraiment...

Duo eut un petit rire amer.

- Merde, j'suis l'premier à ricaner de la notion les mecs mais... C'est vraiment... injuste! C'est...Il... Il a tellement la poisse que çen est...

Le natté ne termina pas sa phrase. Il était écoeuré, désolé et en rogne. Il avait envie de faire un barbecue de Mads et de se foutre au milieu du feu pour faire bonne mesure...

- Rap'lez moi pourquoi on l'a laissé y aller déjà?

Il s'en voulut aussitôt en voyant Wufei s'applatir encore plus sur la table.

- Merde... Hey, Wu, j'disais pas ça... Enfin... C'est pas ta faute vieux, c'est juste que...

- Non Duo... Tu as raison... C'est de ma faute... J'ai insisté pour qu'il y aille...

- Et moi je n'ai pas été ainsi convainquant... Wufei, ne te blâmes pas...

- Assez vous trois.

Ils levèrent tous la tête vers Trowa.

- Heero a insisté, pas toi. Les Mads ont ordonnés, nous avons protesté, et au final, Heero à tranché. Vous semblez oublier qui il est...

- Mais Trowa! Protesta Quatre, Il est dans un état bien trop fragile!! Nous aurions dû nous en apercevoir, et agir en conséquence!! C'est justement parce que nous voyions en lui le Heero Yuy que nous connaissions que ce fiasco est arrivé!!

Le brun soupira et se décolla du mur. D'une voix moins séche que précédamment, il argua.

- Heero n'est pas dans cet état parce qu'il a tué, Quatre. N'oublie pas que les assassinats étaient son vécu et ce avant l'âge auquel l'incident l'a projeté. Le problème n'est pas là...

- Mais...

- Tro marque un point, Quat'... Aussi tordu que ce soit, les trucs comme ça faisaient partit de son pain quotidien... De même que pour moi le fait d'buter avant d'l'être, tu vois le truc? Au final, ôter une vie... Ben on s'y habitue...

Le blond ouvrit la bouche puis la referma. Il ne pouvait réfuter l'argument... Ne pensaient-il pas en terme d'effectifs à éliminer? Il n'avait peut-être pas commencé à tuer aussi jeune que Heero, Duo ou Trowa mais... Il n'avait que quinze ans... Et il avait descendu ses premières armures à douze ans... La seule différence était que lui avait été élevé dans une famille pacifiste et, plus important, doté du don d'empathie.

Non, ôter une vie n'était pas un problème crucial en temps de guerre. La personne de l'autre camp est un ennemi à abattre, les civils prit entre deux feux des dommages collatéraux, regrettables, mais inévitables. Il fallait combattre, les remords viendraient après, quand on aurait le temps...

- Oui, vous avez raison...

- ...Laurenna... C'est elle le problème... Elle et tout ce qu'elle fait ressortir... Murmura Wufei.

- Ouais... Mais elle a fait ressortir quel genre de merdes aussi, la gamine?

- Le père de l'ange... Il a dit qu'il avait tué le père de l'ange... Se rappela le Chinois en fronçant les sourcils.

- Quoi, la gosse ressemblait à un ange? Tu m'avais dis qu'elle était pas trop gâtée par la nature...

- Elle ne l'était pas...

Quatre se mordit la lèvre inférieure, songeur.

- J'ai ressentit une chose étrange en lui... Il avait fait ce rêve, sur son passé... Un entrainement très dur, très cruel... Tous ces enfants frappés à morts, obligés de se relever jusqu'à épuisement total... Puis presque tous éliminé parce que jugés trop faibles...

Le blond s'ébroua, ayant fallit revivre ce cauchemard.

- Bref, il n'y avait que du froid... Une volonté de ne pas perdre face à ces boureaux... Mais sinon, tout recouvert... d'une froideur... Puis plus tard, lors d'autres rêves, d'autres moments ou je le sentais se remémorer des choses, il y avait une certaine chaleur... Puis ensuite encore ce froid... mais pire... Et je me rappelle... Ange, tu dis Wufei?

- Oui.

- Cette chaleur semblait liée à ce terme... Et...

Les yeux outremers s'ouvrirent tout à fait et Quatre souffla.

- Timmy...

- Quoi?

- Winner, qu'est ce que tu racontes?

- Qui est Timmy?

Le blond se leva et partit vers l'escalier.

- Il faut que je parle à Heero! Je vous dirais tout... Mais il faut que je lui parle d'abord, pour être sûr!

Et sans entendre les protestations de ses amis impatients il monta vers la chambre où l'enfant restait enfermé.


Zero Un n'avait trop sû comment réagir face à cette expression quasiment aveuglante. N'ayant quasiment pas vu de sourire sincère et innocent de sa "vie", sa première réaction fut celle qui lui venait pour toutes choses étrangères à son dressage.

La méfiance.

L'autre avait essayé de se rapprocher. Zero Un avait braqué son arme sur lui. Aussitôt, Six-Cent-Trois avait stoppé, son sourire banni de ses lèvres.

- Jre... Jre m'errcchruse de t'arvoiiir fait peuurrr...

Zero Un, bien qu'il n'en montra rien, ressentit un certain étonnement.

... Peur..? Qu'est qu'il racontait?

- Jre... Vroulaiis... Juchte... Pus êtrrr'... Sheul...

Puis l'autre retourna au fond de sa cellule, tête baissée. Il semblait si abbatu, rampant presque, faisant ces drôles de sons comme s'il avait du mal à respirer... Zero Un, toujours l'arme braquée, le regarda se rencogner dans le coin le plus sombre et vit le corps ravagé se mettre à trembler, les sons se faire plus gémissant, plus entrecoupés...

Ce n'était pas son problème. L'autre était un faible, il ne durerait pas longtemps. Zero Un retourna au nettoiement de son arme.

Les gémissements continuèrent.

Ca ne le regardait pas. Ca ne le regardait pas.

- Arrête.

Les pleurs pathétiques stoppèrent, remplacés par des reniflements. Zero Un fronça les sourcils. Il ne comprenait pas pourquoi il avait parlé. Les couinements de l'autre l'avait exaspéré alors qu'il aurait dû y rester indifférent!

-P..Parrrdoonchhh...

Zero Un serra les dents, une inexpliquable et toute nouvelle colère se levant en lui.

- Arrête juste. Sifflat-il.

L'autre se rapprocha à nouveau de lui, quittant sa position foétale. Son visage ravagé était silloné de traits luisants, ses yeux humides et son nez rouge.

Il avait l'air si perdu que toute cette étrange colère déserta Zero Un...

Pour la première fois, il ne savait que faire. Il devrait logiquement ignorer l'interférance ou l'éliminer. La deuxième option semblant impossible, il aurait dû adopter la première en attendant que l'autre soit emmené ailleurs.

Mais il n'y arrivait pas... Il ne pouvait pas entendre l'autre gémir et y rester insensible...

- J'rraime pas ichi... J'raimais pas là-bas non plussh... Chr'étais tout blanc... Et ichi chr'est touuuut noirrrrh...

Zero Un pencha la tête, ne pouvant retenir le geste innaproprié.

- Th'rrres trroujourrs ressshté ichi?

- Hn.

Il avait répondu. Stupide.Inutile. Et pourtant... Il ne sut pourquoi mais voir le visage de l'autre s'éclairer d'un sourire fit en valoir la peine sa marque d'intêret.

- Crrombiiiiiiiien?

- Tu ne te taîs jamais?

- Chhr'est pas drrrôle shi oon...shi on mmeubllllleeee pas le shilenche!!

Le coin de la lèvre droite de Zero Un fut prit d'un imperceptible spasme en entendant la fin de la phrase de Six-Cent-Trois, prononcé sur un ton plus snob, comme immitant le ton d'un professeur.

- A...Alorrrrsh?

- Depuis un an. Mon entraînement est presque effectif.

Six-Cent-Trois ouvrit de grands yeux et se rapprocha pour en entendre plus et en apprendre davantage encore sur lui-même et sa vie d'avant au petit soldat taciturne.

Offrant ainsi la première semblance d'un dialogue à Zero Un...


Quatre entra dans la chambre doucement, repérant la petite forme sur l'un des lits.

- Heero...

- ...

Le blond soupira, ne sachant trop comment amener la conversation sur le sujet. Il avança et s'assit précautionneusement au bord du lit, puis se lança.

- Heero...

- La mission est accomplie. La cible éliminée...

La voix avait peut-être reprit sa neutralité mais Quatre sentit bien le flash violent de douleur dans l'esprit du garçon.

- Heero... Nous sommes tellement désolés...

- ... Pas de raison de l'être. La mission a été un succés et votre confiance récompensée...

Cette fois le ton était plus rauque, plus haché.

- Tu sais que ce n'est pas de ça dont je veux parler...

- ...

Quatre soupira et murmura comme à regrets.

- ...Timmy.

La forme du garçon s'immobilisa totalement, son choc parvenant au blond sous la forme d'un hoquet.

- ... Tu n'as pas le droit de fouiller dans ma tête...

La voix à moitié étouffée était maintenant petite, vulnérable... Quatre se mordit la lèvre, un familier sentiment de culpabilité accompagnant toujours ses incursions volontaires ou non dans l'esprit des gens.

- Je suis désolé...Je ne contrôle pas toujours... Je te jure que je ne voulais pas voir si profondémment, juste de quoi t'aider...

Aucunes réponses ne lui parvint.

Quatre soupira.

- Si tu veux que je te laisse, je partirai... Mais j'aimerais, nous aimerions tant t'aider Heero!! Wufei nous aparlé de la petite et... Si nous avions seulement sû...

- ... C'est pas de votre faute... J'aurais du plus surveiller, j'aurais pas du parler à Laurenna... Mais...

- ... Est-ce... Elle te faisait penser...à Timmy..?

Heero bougea légèrement, de manière à pouvoir voir Quatre. Son regard marine luisait étrangement dans la petite lueur que leur procurait le filet de lumière de l'escalier.

- ... Oui... Elle m'a fait penser à Timmy... Je... Je voudrais pouvoir... réfléchir... seul...un peu... Est-ce que..?

Quatre sourit et se leva.

- C'est ok Heero, je veux juste que tu sâche que nous sommes là, d'accord?

Le brun hocha imperceptiblement la tête après une hésitation. Le blond sortit, refermant doucement la porte, le laissant dans le noir. Heero aimait l'obscurité. Il pouvait s'y cacher, du moins avoir l'illusion d'être seul avec lui-même. Odin lui avait une nuit confié que le noir lui semblait bien plus rassurant que le blanc, la vie noctambule plus franche et pure que celle diurne. Il disait que les créatures peuplant la terre et les colonies ne se dévoilaient vraiment que dans le noir.

"- Ais plus la trouille du gars respectable que tu croise le jour que du junky qui te bloque la route la nuit, gamin. Les gens comme nous savent plus y faire avec les déchets d'la lune que les pourritures au soleil, crois moi..."

Heero n'avait alors pas très bien saisit; après tout, les dealers attaquaient aussi bien de jours que de nuit dans le milieu dans lequel ils gravitaient. Ils étaient allés sur L2, bon sang, là-bas, les criminels en tout genre, quasiment toute la population de la "colonie poubelle", bossaient jours et nuits non-stop...

Il avait comprit bien assez tôt; un sourire au grand jour équivalait à un grand coup de poignard dans le dos. Heero avait pu saisir la métaphore, nottament lors de la dernière mission d'Odin.

Entouré par l'obscurité, le petit brun réflechit longuement. L'assassinat du père de Laurenna lui avait porté un rude coup, un peu similaire à celui, horriblement profond que lui avait causé la mort...Non, le meurtre de Timmy...

Les yeux grands ouverts sur les ombres, il repensa à ces derniers jours avec les pilotes. Ils avaient été douloureux, ces moments à réapprendre à agir comme un humain. Ils lui avaient fait se souvenir des instants agréables en compagnie d'Odin, à ceux passés en compagnie de Timmy... Et au sentiment de vide intense lors de leur perte...

Etre soldat et humain n'était pas chose facile... Mais les deux côtés pouvaient cohabiter dans une étrange entente... Ce n'était pas parfait, c'était douloureux, comme le disait Duo, mais cahin-cahas, ça collait... Même si on en payait le prix toute sa vie...

Heero avait comprit pourquoi les pilote se donnaient la peine de garder leur côté sentimental alors qu'il aurait été plus facile de l'oublier pour devenir une machine telle qu'il aurait dû être; parce que quelque part, les moments de joies, les rares parcelles de bohneur étaient imcomparables... Sans prix... Elles étaient ce pourquoi ils avaient décidés de participer pleinement à cette guerre, ce pourquoi ils étaient si efficaces dans ou hors de leurs Gundams...

"-Tu vois, c'est vach'ment paradoxal comme truc en fait... Plus on détruit, plus on s'rapproche du but qu'on s'est fixé... Au début, j'm'en foutais royal de cette guerre à la con, j'veux dire, merde quoi, L2 rest'ra toujours la colonie Poubelle... Mais e voyant tous ces gens qui y croyaient et qu'en crevaient avec le sourire et l'espoir dans les yeux... Merde, même en voyant l'amanite avariée en causer avec c'te passion... Ben ça donne envie... Franch'ment, se battre pour le bohneur de la population blablabla... Les discours comme ça, ça m'fais marrer... Mais tu sais quoi? Ben j'ai finit par... Y croire moi aussi... "

Duo s'était gratté le crâne et avait ricané avec un clin d'oeil en parlant de la colère de Quatre si il apprenait tous les viiiilains mots qu'il avait dit au pitit Hee-chou mais ses paroles venaient du coeur et étaient resté dans la mémoire du japonais.

En se rappelant du grand sourire de Timmy, du petit rictus en coin et de l'ébourriffement de cheveux affectueux d'Odin, ces mots avaient prit sens.

Les émotions en valaient la peine. Parce qu'elles incluaient le fait de se sentir heureux. De sourire, d'apprécier le sourire des autres.

Des conneries sentimentalistes si essentielles pourtant.

Heero avait souffert. Il avait même faillit en crever. Sa tête avait frolé l'explosion.

Mais son conditionnement avait craqué.

Grace à eux.

Au sourire chaleureux de Quatre, aux plaisanteries de Duo, au soutien silencieux de Trowa et à la compréhension de Wufei.

Wufei qui était resté avec lui, ne le laissant jamais en période de crise, Wufei qui l'avait confronté à ses émotions et avait comprit qu'il fallait plus qu'une crise pour le changer.

Heero ferma brièvement les yeux. Puis les rouvrit, déterminé.

Alors lorsque la porte s'ouvrit doucement et que le Chinois passa la tête, il trouva le garçon assit en tailleur sur le lit, le fixant.

Il s'avança dans la pièce et attendit.

- Demain... Demain, on pourra...aller...ailleurs..? Pour parler...

- Oui.

TBC...


Versez le sirop d'érable et le miel dans le lait les gars...

/Heero/ Faites jouer les violons...

/Duo/ Pousser les fleurs...

/Trowa/ Apportez les chérubins...

/Quatre/L'herbe et les hippies... Ben quoi, c'est vers chez moi que ça pousse...

/Wufei/Onna, c'était d'un mielleux...

/Relena/Un peu d'action que diable!!

/Mads/Et nous, on est passés où?!

Bon c'est finit le bureau des plaintes?! Vous voulez que je me la joue Saw?!

/Persos/...

Braves petits..MWAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHHAHAHA!!!

Okay, je recommence avec ma psycho à deux balles... Je m'entraîne à ête rasoir dans une conversation, hahahahahahahhaha...Hahem...