Je sais c'est étrange, je poste le 12 avant le 11 mais je n'ai pas terminé le 11 alors que j'ai déjà fini le 12,13,14,15 et 17 que je posterai bientôt. D'ailleurs, je crois que je posterai le 11 plus tard en fait... enfin bref, ils ne se suivent pas de toute façon donc aucune importance.

Julia13verseau : Yata ! Contente que ça te plaise. J'adore les couples Harry x méchant Serpentard, surtout que là ce sont carrément des mangemorts. Mouh ~ c'était pour laisser votre imagination faire la suite. Je suis légèrement sadique sur les bords, j'aime couper à des moments comme ça.

Chloe : Tant mieux si ça t'as plu. C'est vrai que, j'ai beau me l'imaginer parfaitement, j'aimerai bien voir ça tête à Sevi-chan.

History : Yooosh ! Et ça ne va pas s'arrêter !

.

Note# UA à partir du T4

Pairing : AD/HP

.

Gage – 11

.

.

.

« Chaton... »

Harry esquissa un sourire amusé alors qu'il se redressait, les draps en soie glissant sur son corps dénudé. Il se pencha en avant pour déposer un baiser sur les lèvres délicates de l'aristocrate. L'homme, encore plongé dans les limbes du sommeil et les restes de la nuit orgasmique qu'ils avaient passé la veille, émit un râle de contentement. Il ouvrit lentement les yeux, prenant garde à la lumière du jour et un sourire ravi gagna ses lèvres lorsqu'il avisa Harry, agenouillé face à lui. Le jeune homme en question esquissa un sourire joueur et se redressa. Se relevant, il quitta le lit, indifférent à sa propre nudité tandis qu'il approchait la porte de la salle de bain d'une démarche féline.

Antonin s'était entre temps redressé sur les coudes et gardait les yeux rivés sur la fine et gracieuse silhouette nue qui s'éloignait un peu plus à chaque seconde. Le polonais n'aimait pas être séparé trop longtemps du plus jeune son instinct protecteur revenait toujours au galop. Il avait songé déjà plusieurs fois à remercier les jumeaux Weasley mais ses collègues, eux aussi présents dans le château se seraient bien moqués de lui, l'impitoyable tueur à gages et employé au Ministère en tant que Langue-de-Plomb. Harry savait qui était Dolohov et quel était son métier. Il savait que l'homme avait du sang sur les mains mais il l'aimait. Et puis, contrairement à ses collègues, Anton' ne portait pas la Marque des Ténèbres appartenant déjà au Monde sombre de la Mafia, il n'avait pu contracté un autre contrat d'Appartenance. ' Et c'est mieux ainsi ' songea le tueur à gages en se souvenant des nombreux inconvénients à être marqué comme du bétail ( bien qu'il porte tout de même un tatouage pour montrer son appartenance à la Mafia russe ). Ainsi, il ne pouvait ressentir la douleur d'un appel du Seigneur des Ténèbres ( bien que celui-ci soit présumé – et probablement, mort ). Voldy ne pouvait pas non plus trop le malmener sous peine d'avoir la Mafia Magique et Moldue sur le dos. Et enfin, en plus de ne pas être lié par un contrat magique au Lord, Voldy n'avait aucun droit de vie sur lui. Un rire grave emplit la pièce quand il réalisa que c'était véritablement grâce aux Jumeaux qu'il entretenait ( secrètement pour l'instant ) une relation amoureuse avec le petit brun.

C'était arrivé trois mois plus tôt les jumeaux traînaient en compagnie d'Harry dans la Cour de Métamorphose aussi appelée Petite Cour et semblaient se chamailler autour d'un sujet quelconque lorsque Fred avait interpellé ''Monsieur Dolohov'' – ce dernier fumant en compagnie de ses collègues. Les hommes avaient immédiatement porté leur attention sur Anton' et les trois gamins et avaient reconnu les Weasley et le gosse Potter. Ce dernier gigotait mal-à-l'aise tandis que les jumeaux le poussaient devant eux, un sourire démoniaque aux lèvres et s'entretenaient avec le Langue-de-Plomb. Les jumeaux s'étaient ensuite éclipsés en un clin d'œil un peu plus loin ( pour l'espionner ), laissant Harry seul avec Dolohov. Le premier avait hésité un petit instant avant de demander au second la définition d'un mot qui lui trottait en tête depuis un moment déjà. Anton' avait rit en entendant le mot en question – attisant la curiosité de ses collègues hormis Greyback qui du fait de sa nature avait bien entendu et se fendait la poire tout seul_, et s'était penché vers l'adolescent pour lui chuchoter à l'oreille la réponse. Harry avait bien sûr rougi violemment et s'était mis à bégayer. Pour ne pas se séparer ainsi, Harry avait alors questionné l'homme sur son métier au sein du Ministère ou plutôt sur son parcours sachant que l'homme n'avait pas le droit de dévoiler sa tâche les Langues-de-Plomb semblaient passionner le plus jeune. Par la suite, ils s'étaient plusieurs fois retrouvés à la Bibliothèque en après-midi ou début de soirée quand le Survivant devait travailler sur des devoirs et s'étaient, de fil en aiguille, suffisamment rapprochés pour qu'une solide relation s'établisse entre eux.

Un sourire lubrique étira les lèvres de l'homme alors qu'il se redressa à son tour et se levait, les draps glissant et dévoilant un corps musclé tout en finesse quoique plus imposant que celui de son jeune amant. Son membre se redressa alors qu'il entendait le bruit de l'eau de la douche et son imagination se mit immédiatement en marche. Il lutta quelques secondes avant que finalement, son instinct ne reprenne le dessus et qu'il pose une main sur la poignée, ouvrant la porte dans un geste brusque. L'une de ses mains vint automatiquement se poser sur son membre dressé. La vision était juste le symbole même de la Luxure. Dans la grande douche il y avait Harry. Un Harry nu bien évidemment, mais assis contre le mur de la douche, les jambes écartées et tenant le pommeau de douche allumé contre lui. Les yeux à demi clos et les lèvres entrouvertes en une expression de pure débauche était quelque chose qu'il n'était pas prêt d'oublier. L'adolescent rouvrit légèrement les yeux [tandis que l'eau chaude coulait sur son corps brûlant de désir] pour les river sur le corps nu de l'homme qu'il aimait [corps&âme]. Un sourire malicieux se grava sur le visage fin du Gryffondor (&Serpentard dans l'âme/Tais-toi.) :

« Je t'attendais. »

Anton' eut du mal à ne pas fondre sur sa proie. Cette journée s'annonçait aussi bien que la soirée de la veille. Tant pis pour les deux premiers cours d'Harry.

La porte se referma.

.

.

.

Voilà, fait, préparé, servi brûlant.