Hello ! Ceci n'est pas un gage et n'a pas de rapport direct avec un complot organisé par les jumeaux W mais étant donné qu'il y a un fond de Harry x supposé mangemorts, je le mets dans ce recueil. Voilà.

Univers : T3 – UA à partir du T... peu importe en fait.

Warning : Mention de violence sur mineur & moresome bien qu'il n'y ai pas de scène explicite. De toute façon, c'est juste mentionné, vous avez vu l'âge de Ryry ? Merde quoi, je veux bien admettre que les gens sont précoce mais pas à ce point. Je crois. . .

Pairing : FG/AD/HP/RL

PS : l'OS se termine étrangement, normal, c'est plus une sorte de tranche de vie, vraiment courte. Pas spécialement d'Happy End, juste un... aperçu.

Contexte : Je ne pense pas me répéter dans dans l'OS donc voilà le contexte : des langues de Plomb et haut-placés du Ministère sont présents à Poudlard pour parler du fonctionnement du Gouvernement Sorcier.

_ Léger Bashing

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Gage – 13

( OS )

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Harry tremblait de la tête aux pieds devant l'entrée de la Grande Salle Mr et Mrs Dursley. Le teint pâle, le regard hanté, Neville comprit tout de suite qui étaient ces moldus au vu des réactions en chaîne de son camarade. Dans un geste rassurant, il pressa doucement le bras de son ami qui lui adressa l'esquisse d'un sourire reconnaissant. Le couple qui venait d'arriver – une girafe et un morse, paraissait extrêmement irrité. Dans la Grande Salle, personne ne parlait en dehors de légers bourdonnements. Dumbledore, qui se tenait à une dizaine de mètres d'eux, continua d'avancer et dépassa bientôt Harry alors que celui-ci blêmissait en lisant la rage et le dégoût dans le regard de son oncle.

« Harry mon garçon, va donc saluer ton oncle et ta tante. Je pense que vous devez parler. » annonça d'emblée le directeur, stupéfiant les élèves.

Le Survivant avait été élevé chez les moldus ? D'ailleurs, pourquoi étaient-ils autorisés à venir ?

Harry, dos au directeur, le maudit pour sept génération et plissa dangereusement les yeux avant de prendre une inspiration sous les yeux inquiet de ses meilleurs amis, son jumeau d'âme Neville et tous ses camarades, et se leva, la mort dans l'âme. Tout son corps tremblait et son teint blafard accompagné d'un regard hagard ne rassura aucunement les lions qui – toutes années supérieures confondues_, savaient bien ( pour avoir vu revenir Harry du bureau du directeur, chaque dernier jour de l'année, déprimé de ne pas avoir pu le convaincre de rester pour les vacances d'été ) que cela ne devait pas se passer si bien que cela chez lui. Le dos voûté, le regard rivé au sol, Harry arriva bien trop rapidement à son goût au niveau de son oncle ivre de rage et de sa tante dédaigneuse. D'un petite voix – si petite que les élèves les plus proches durent tendre le cou pour bien l'entendre, Harry salua ses tuteurs :

« Bonjour tante Pétunia ( celle-ci renifla, méprisante ), oncle Vernon. »

Ce qui se passa alors. . . resta gravé dans les murs de Poudlard. Sans que quiconque n'ait pu réagir, trop choqué par ce qui allait suivre, ''l'oncle Vernon'' leva sa grande main et donna un violent coup de poing dans le visage de son neveu -

« Harry ! » cria Ron.

. . qui fut propulsé au sol sous la puissance de son coup. La scène avait figé tout le monde sous la surprise et la colère et personne ne parvint à dégainer avant que l'oncle n'ait envoyé plusieurs coups de pieds. Neville fut le premier à réagir et s'élança pour récupérer un Harry sonné, paralysé et replié sur lui-même tandis que plusieurs Langues-de-Plomb avaient dégainé et que l'un d'eux – Théodore Nott Senior_, lançait un sort d'entrave qui figea l'oncle. La violence sur enfant était l'un des actes criminel les plus violemment reprochés dans le monde sorcier. Un tel acte – surtout venant d'un membre de la famille, pouvait être passible du baiser du Détraqueur. Harry venait de se redresser à l'aide de Neville et était à présent assis au sol, Ron et les jumeaux les encadrant. Harry passa lentement sa manche trop grande sous son nez en sang – probablement cassé vu la douleur qu'il lui infligeait, puis la passa sur sa lèvre en sang, se tenant le ventre de l'autre main, là où le dernier coup l'avait touché. Neville soupira en remarquant que les yeux d'Harry était à nouveau vides et que le garçon semblait en état post-traumatique. C'est pour cela qu'Harry ne réagit pas lorsque Mr Dursley, immobilisé mais pas bâillonné, vociféra :

« Comme oses-tu nous faire venir dans ton école pour anormalité !? »

Cette phrase jeta un froid dans la Grande Salle où plus personne n'osait parler. Bizarrement, on ressentait la puissante aura noire qui émanait de la table des Serpentards et de celle des membres du Ministère.

_ Comme si on en avait déjà pas assez avec toi dans les pattes chaque été ! Va donc rejoindre tes monstres de parents et -

Harry se raidit dans les bras de Neville mais ne dit rien, c'est un sortilège de silence qui toucha de plein fouet le père Dursley. Zabini père venait de dégainer.

_ Comment osez-vous lever la main sur un enfant ?

Le regard de l'italien brillait de colère.

Dursley ouvrit la bouche pour brailler mais aucun son n'en sortit. Harry se recroquevilla un peu plus en sentant la fureur de l'oncle Vernon mais garda la tête basse, enfouie dans le cou de l'Héritier Londubat. Theodore Nott senior baissa les yeux vers la masse stupéfixée.

_ Vous devriez avoir honte, susurra-t-il d'une voix dangereusement basse.

_ Allons ~ Allons, calmons-nous, intervint le directeur. Je suis sûr que c'est une erreur. Mr. Dursley n'a certainement pas voulu effrayer son neveu. Fit-il avec un regard appuyé aux Dursley qui déglutirent.

Tout le monde tomba à la renverse ( c'est une image ), mais Antonin Dolohov prit doucement la parole d'une voix doucereuse et glacée :

« Que dîtes-vous, Mr. Le Directeur ? Il est clair que c'était tout-à-fait volontaire. Cet. . . homme ( il dévisagea V. Dursley avec dégoût, se demandant si ce n'était pas une insulte pour les hommes et même les moldus en général ) est clairement un homme violent. Quant à cette femme. . . Legilimen ! » Personne n'eut le temps de réagir, mais ce n'était, après tout, pas comme si la pratique de la légilimencie sur moldus était proscrite. Antonin se retrouva à flotter dans les bribes de souvenirs de cette femme abjecte. Sans que l'on ne s'en rendre compte, deux autres personnes le rejoignirent dans la salle souvenirs.

#1 :

Pétunia Dursley frappa durement contre la porte d'un petit placard et le déverrouilla d'un geste brusque.

« DEBOUT ! Et dépêche-toi de préparer le petit déjeuner. »

Un enfant d'environ cinq ans ( ou qui semblait en avoir cinq ) en sortit, des vêtements trop grands pour son apparence frêle et un bandeau blanc imprégné de sang autour du crâne.

« Oui tante Pétunia. » répondit doucement l'enfant.

La femme pinça les lèvres et lui jeta un regard méprisant avant de retourner s'affairer dans le salon.

#2 :

« MONSTRE ! »

Pétunia ne bougea pas alors que son mari jetait telle une poupée de chiffon leur jeune neveu contre un mur, l'assommant avant de le rouer de coups.

D'autres souvenirs suivirent, tous plus horribles les uns comme les autres. En ressortant, Rabastan, chancelant, trébucha en arrière, seulement rattrapé par un Dolohov pâle comme la mort alors que les yeux ambrés de Fenrir brillaient comme mille feux.

_ Vous avez laissé un enfant être ''élevé'' chez des monstres pareils ? ! gronda sourdement le loup-garou.

_ Et bien vous savez, la protection du sang laissée par sa mère – tenta de se rattraper le vieil homme avant d'être coupé dans ses excuses.

_ Et cette protection l'aurait protégée contre sa propre famille ? Demanda Rabastan, d'une voix rendue basse et rauque par la colère. Vous avez renvoyé cet enfant chez lui même après avoir appris ce qui se passait là-bas ?

Et ce disant, tandis que Rabastan pointait sa baguette sur le directeur ( et Minerva ne comptait pas lui venir en aide, elle avait toujours été contre cet envoi ), Anton et Greyback approchèrent les deux jeunes garçons bruns à même le sol, entourés de trois grands rouquins et s'accroupirent face à eux :

_ Louveteau. l'interpella doucement Fenrir en passant une main dans les cheveux ébouriffés du garçon maltraité.

Harry frissonna et ouvrit doucement un œil vert larmoyant.

« Tu peux le lâcher Neville, nous allons l'emmener à l'infirmerie. » fit Greyback en prenant délicatement le petit corps meurtri et incroyablement léger contre lui.

Neville opina lentement et laissa le loup-garou le débarrasser de sa charge, puis remua son épaule engourdie. Fenrir et Antonin se redressèrent et quittèrent la salle silencieuse, aussitôt imité par le plus jeune Lestrange. Leur chaton avait été blessé. Et Harry se révélait bien plus vulnérable qu'on ne voulait bien le croire. Il lui faudrait certainement du temps, beaucoup de temps pour recommencer à avancer.

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