OOC ! Légèrement psychopathes Gryffondors ( tout du moins, l'un d'entre eux est instable (son oncle a du le frapper trop fort) et la légère folie (particulièrement bien cachée) du jeune homme plaît beaucoup à une certaine paire de rouquins. Psychopathe!Harry Bashing Dumbledore, Molly, Ron, Ginny

HUMOR

Gage – 18

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« Hé Harry, tu as finalement réussi ou pas ? »

Fenrir Greyback ouvrit un œil en entendant deux voix synchrones parler à proximité. Il ne les avait pas entendu arriver. Lui et ses collègues mangemorts – et membres du Ministère_, avaient été invités à parler du fonctionnement du Gouvernement aux étudiants de Poudlard et, bien qu'ils aient durement réfléchi aux possibilités (Dumbledore voulait sûrement les piéger, eux, les mangemorts), ils n'avaient pu refuser. Après tout, Fudge était un tel idiot il les avait poussé à accepter afin de faire main basse sur Poudlard. Heureusement, le travail à Poudlard n'était pas très prenant. Ils devaient donner quelques cours et avaient beaucoup, beaucoup de temps libre bien qu'ils ne puissent pas vraiment quitter Poudlard. Un putain de piège. Là, tout de suite, ils – Grey et ses collègues_, profitaient du soleil dans la Cour de Métamorphose, assis sur un muret.

Ils virent alors trois jeunes quitter l'intérieur du château pour la cour mais seul l'un d'entre eux put les entendre.

« Non. Ça m'énerve, il me manque un ingrédient. Je ne veux pas que ça le tue. Juste qu'il souffre. Beaucoup.

_ Et. . Tu n'as pas peur qu'il te dénonce ? Se risqua Fred Weasley. Tu risques Azkaban rien pour la fabrication de potions interdites.

_ Bien sûr que non. Un oubliette et tout est fini.

_ Harry. . Intervint alors George Weasley. Je ne veux pas te traiter d'idiot mais tu as encore la trace sur ta baguette. Et si enquête il y a, sortilège de révélation des derniers sorts utilisés, il y aura.

' Harry ' qu'il supposait être Harry Potter ( bien qu'il ait du mal à imaginer les trois adolescents avoir une conversation de ce genre ), s'arrêta brusquement et se tourna vers les jumeaux, un sourire joueur aux lèvres.

_ Mais voyons George. . Qui te parle d'utiliser une baguette, quand tout ce que tu as à faire est de souhaiter très fort et de faire un geste de la main ?

L'enfant aux cheveux noirs soupira, faussement exaspéré puis agita la main entre lui et les deux rouquins.

_ Peut-être veux-tu que je te prouve que la magie sans baguette est facile. Que dirais-tu de -

_ NON ! C'est bon j'te crois.

Un sourire lumineux, presque innocent étira les lèvres du quatrième année. Presque, hein. Celui-ci fouilla dans un sac sans fond accroché à son pantalon et en sortit deux fioles.

_ De toute façon au pire, j'ai toujours un stock de poison mis de côté.

' Harry ' leur tendit alors les deux fioles et en sortit une autre.

_ La fiole rouge, c'est un poison mortel. La bleue est une poison non mortel. Elle va paralyser tout le système nerveux et torturer la victime jusqu'à ce qu'elle crache les infos. L'argenté. . L'argenté et bien, elle agit un peu comme de l'acide. Balance-là contre la cible et celle-ci hurlera de douleur. La verte, c'est l'antidote pour les trois.

Fenrir était sidéré. Comment un si jeune gamin – enfin, trois jeunes gamins, avait-il pu berné tout le monde, alliés comme ennemis ou plutôt supposés alliés et supposés ennemis. Le loup-garou s'empressa de rapporter la conversation qu'il avait surpris entre les gosses à ses collègues qui ne possédaient pas sa super ouïe mais ceux-ci parurent sceptiques.

« Enfin Grey', c'est tout de même le Golden-Boy et les fils Weasley ! » répliqua Rockwood, bien vite approuvé par d'autres.

Lucius pourtant, restait réservé. Il avait vu le regard du gosse en deuxième année. Il l'avait vu brillé d'un étrange éclat. Si ces trois gosses jouaient réellement un rôle, ils étaient vraiment doués.

Justement, les gosses en question venaient de les apercevoir et avançaient tranquillement vers eux, mettant fin aux chuchotements des adultes. Les trois Gryffondors se plantèrent face aux anciens Serpentards et les dévisagèrent en silence, si différents de leurs attitudes habituelles.

« Potter, Weasley ? » fit Rodolphus au bout de deux minutes de regards vides.

Les trois jeunes hommes échangèrent un regard puis Potter sortit une énième fiole de son sac sans fond et la déboucha. Les sorciers se tendirent et posèrent une main sur le baguette mais le gamin se contenta de la renifler avant d'acquiescer pour lui-même et de tendre l'autre main vers l'un des rouquin. Fred lui tendit un morceau de tissus et Potter versa à peine trois gouttes dessus. À peine le liquide jaune eut-il touché le tissus qu'un bruit de désintégration fit frissonner de plaisir les Mangemorts – qui se demandèrent alors comment trois gamins avaient-ils pu entrer en possession d'une telle potion. Le petit brun releva enfin les yeux vers eux, les fixant d'un regard vide avant de reboucher la fiole et de la balancer au plus proche. Celui-ci l'attrapa de justesse, ne tenant pas à ce qu'elle se brise et interrogea l'enfant du regard. Avait-il voulu le tuer, lui ?

_ Ah. Fit mollement le garçon. J'ai oublié que la fiole était très fragile. Ça aurait été bête que vous mourriez.

Derrière lui, les jumeaux pouffèrent de rire.

_ Ceci, poursuivit Harry en désignant la fiole jaune (un dérivé de la fiole argentée), est une potion d'acidité. Elle n'a pas encore de nom, continua-t-il. Du coup, elle s'appellera comme ça pour l'instant.

Les frères Lestrange furent les premiers à comprendre ce que cela impliquait.

_ Tu veux dire que - . . c'est toi qui a. .

Les jumeaux Weasley mimèrent des applaudissement derrière Harry et celui-ci croisa les bras.

_ Vous savez, fit-il soudainement. J'ai trouvé ça très étrange quand le directeur a soudainement décidé que les nés-moldus et sang-mêlés élevés dans le monde moldu méritaient d'avoir une éducation sorcière en recevant des cours sur le fonctionnement du Gouvernement. Particulièrement quand j'ai vu la liste d'invités. Et leurs noms.

Étrangement intelligent pour le ''gamin têtu et arrogant'' que leur dépeignait Severus à longueur de réunion.

_ Il serait vraiment dommage, enchaîna le jeune adolescent, que personne n'arrête ce.. cher directeur ( Bizarrement, ce fut le seul moment où Harry laissa échapper un peu d'émotion (surtout du dégoût en fait) aux mots ''cher directeur'' ) lorsque celui-ci décidera de vérifier lui-même qu'aucun d'entre vous ne porte. . un certain tatouage.

Le sens de la phrase mit un certain temps à monter au cerveau mais quand ce fut fait, ce fut Augustus Rockwood qui demanda doucement :

« Que voulez-vous ? »

Un sourire – le premier depuis qu'ils étaient là, étira les lèvres du brun. Un sourire de prédateur. Fred désigna la fiole d'un signe du menton.

_ Vous voyez cette fiole ?

Rabastan Lestrange hocha la tête.

_ Et bien, vous allez devoir vous en servir contre quelqu'un. Fit George.

Là, ils les intéressait. Harry ricana à nouveau.

_ Nous avons entendu dire que. . Vous étiez en contact avec une personne censée être morte.

Les Mangemorts pâlirent brutalement. Il ne parlait quand même pas du Seign -

_ Un certain. . . rat.

Ah. Manifestement non. Le Survivant, le prétendu Golden-BOy se pencha soudainement en avant et planta ses yeux verts-avada dans ceux de ses interlocuteurs :

« Livrez-nous Peter Pettigrow. . . En vie. »

L'adolescent finit par se redresser marmonnant un '' Et reconnaissable '' et tourna les talons avec les deux rouquins. Pourtant, il s'arrêta au bout de quelques pas.

_ Sinon, je pourrais bien décider de me servir de cette fiole, chantonna-t-il en secouant une fiole au liquide rouge, en en versant dans votre tasse de thé au petit déjeuner.

On pouvait clairement sentir son sourire sans même le voir en face. Et avant que quiconque n'ait eu le temps de protester, Harry conclut :

« D'ailleurs. . Le poison est indétectable. Bonne chance pour faire goûter tous vos plats. »

Les Mangemorts attendirent que les trois gosses aient disparu de leur champs de vision pour se concerter. Comment des êtres démoniaques comme eux avaient pu rester cachés aussi longtemps ? La réponse était évidente ils étaient des génies.

« Je crois. . Commença doucement Antonin. Je crois qu'on ferait mieux de les écouter. »

Tous se tournèrent vers lui.

_ Anton', c'est moi où. . Tu as peur d'eux ?

Rosier paraissait incrédule mais Dolohov lui renvoya son regard.

_ Pas toi ? Attends, ces mecs sont tarés ! De vrais psychopathes ! Désolé, mais je tiens pas à mourir parce que j'aurai refusé de livrer Pettigrow. D'ailleurs, ce gars ne nous sert à rien. Autant se débarrasser d'un poids mort. Ces gamins sont bien plus amusants.

Hum. . . En y réfléchissant. . . pourquoi pas.

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Possible suite au prochain chap.

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BONUS :

Le Trio babillaient joyeusement dans la Cour lorsqu'ils se firent interpellés par les adultes. Après s'être échangés un regard malicieux, ils vinrent rapidement à la rencontre de ceux-ci.

« Messieurs. Les saluèrent les trois garçons, en s'inclinant respectueusement.

_ Pourrait-on savoir comment vous êtes entrés en possession de ce genre de. . Potions ? » les interrogea Selwyn.

Le sourire des jumeaux s'agrandit, devenant grotesque.

« Mais enfin – commença George.

_ C'est Harry ! Poursuivit Fred.

_ Il s'est mis en tête – reprit le premier.

_ D'inventer pleins de poisons ! »

La réponse les laissa perplexe.

_ Et. . Pourrait-on savoir pourquoi vous inventer des Potions de ce genre, Mr Potter ?

Harry se gratta le crâne puis fixa Avery dans le blanc des yeux, lui offrant un regard vide.

_ Je compte assassiner mon oncle et ma tante.

Les Mangemorts s'étranglèrent avec leurs salives.

_ Je blague.

Mais le regard du gosse était toujours vide et sa voix toujours plate, et les mangemorts ne savaient pas s'il plaisantaient vraiment.

_ Parce que si je devais les tuer j'utiliserai un poison à long terme. Pour les tuer lentement. Très lentement. Et les faire souffrir atrocement. Expliqua tranquillement le jeune garçon, toujours aussi inexpressif.

Sur ce, il tourna les talons, suivi de près par les jumeaux.

Il y eut un silence puis. . .

« Ben Merde alors ! »

Oui. . Merde alors.