Note du jour :Pourquoi mes points-virgules '' '' disparaissent presque toujours quand je poste sur ff ?
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Comme promis, voici la commande faite par Pandadoudoucornu. Je pense que tu te souviens à peu près de ce que tu m'avais demandé. Je te laisse me dire plus tard ce que tu (n') as (pas) aimé.
Note : Le poème ne va pas avec le texte mais je le trouve magnifique et c'est un poème que Harry trouve aussi magnifique puisqu'il va le montrer à ….
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Note#1 : Je crois que c'est le gage le plus long que j'ai écrit jusqu'ici...
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Réponses aux reviews au bas du chapitre.
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UA à partir du T4 -
T5
Créature!Fic
Dark!Harry, Fred&George
Grey!Sirius, McGonagall, Cédric,Neville & co
Bashing!Dumbles,Ronnie,Hermie,Ginny
HPTN et TNHP / mention d'inceste GW/FW mention de FG/GW/FW
Gage – 62
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''Bright star, would I were stedfast as thou art –
Not in lone splendour hung aloft the night ''
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Les vacances étaient passées comme un rêve pour certains. D'autres en revanche, avaient vécu un véritable Enfer avant d'apprendre une nouvelle très choquante. Harry faisait parti de cette seconde catégorie. Il avait à peine passé une semaine chez les Dursley avant d'être secouru par... vraiment ?_, une escouade de Mangemorts d'élites fous furieux. Harry s'était étonné de s'entendre aussi facilement avec eux mais ça avait été le cas. Surtout grâce au Sauvetage qu'ils avaient réalisé en fait. Et puis, Harry avait appris LA Vérité. Et il l'avait autant haïs qu'apprécié. On lui avait encore menti. Ce n'était qu'une fois de plus ceci dit. À présent au moins, il savait.
Maintenant, Harry marchait tranquillement vers la table des lions, à l'extrémité de ladite table et le plus loin possible de celle des enseignants – il était donc juste à côté des portes. Il sentait peser sur lui une bonne cinquantaine de regards curieux mais les ignora soigneusement et s'installa avec grâce, passant sa main sur son pantalon d'uniforme pour en effacer les plis. Il attrapa délicatement ses longs cheveux noirs – qui avaient visiblement bien poussé pendant les vacances_, pour les ramener sur un côté et entreprit d'observer le plafond, l'air profondément blasé.
De l'autre côté de la salle, les Serpentards dévisageaient l'adolescent qui venait d'entrer avec curiosité. C'était Potter, mais d'une certaine façon, ça n'était pas lui. Il était .. et bien.. différent. Les aînés de 6° et 7° années avaient reçu l'ordre que Potter était intouchable. Ils ne savaient pas pourquoi. Maintenant, cependant, ils pouvaient voir que le Garçon-Qui-A-Survécu était différent. Plus grand. Une carrure élancée un peu plus musclée. Bien que relativement frêle. De longs cheveux noirs disciplinés. De beaux yeux verts glacés et un look vestimentaire totalement différent. Potter – parce qu'on ne pouvait plus vraiment l'appeler ''Golden boy'' avec ce look ténébreux_, portait l'uniforme mais y avait apporté de légères modifications ( qui n'étaient pas vraiment acceptées par la directrice adjointe mais hey qui étaient-ils pour le faire remarquer ? ) car, après tout, bien que cela ne plaise pas franchement aux deux plus hauts gradés de l'école, ça n'était pas interdit dans la Charte de Poudlard. Des chaînes pendaient à son pantalon légèrement moulant et une autre était attachée à sa chemise où pendait une croix gothique. Les yeux verts étaient soulignés par un fin trait d'eyeliner. Il portait des chaussures noire de mode moldue que Theodore Nott reconnut comme étant des Dr Martens. Quelque chose attira l'attention du vert et argent sur le visage du Survivant – outre la profondeur de son magnifique regard_, et ce quelque chose se présenta sous la forme d'un piercing transperçant la lèvre inférieure du Survivant. Potter leva les yeux vers eux lorsqu'on l'interpella et les dévisagea curieusement un instant avant de regarder les jumeaux Weasley qui arrivaient, un large sourire aux lèvres.
« Ryry ! Ça c'est du changement ! S'exclama Fred.
_ Si je n'étais pas déjà lié, je te croquerais sûrement. » plaisanta George, faisant rosir son frère jumeaux.
Harry éclata de rire puis leur tira la langue, espiègle, révélant une pierre précieuse sur ladite langue et des soupirs d'aises résonnèrent dans la Grande Salle en imaginant à quoi pourrait servir cette bouche dans une autre situation. Quoi ? Harry Potter était passé d'adorable petite chose fragile à incroyablement chaud. C'était pas leur faute à eux ! ' Les hormones, ça travaille merde ! ' Harry, inconscient de la chose – ou l'ignorant tout simplement_, fit comme si de rien n'était et les étreignit avec force lorsque ceux-ci se penchèrent vers lui.
« Vous êtes sûr de vous ? Chuchota doucement Harry.
_ Ryry... soupira George. On n'a jamais -
_ été aussi sûr.
_ On sait ce qu'on veut et ce qu'on veut, c'est rester avec toi. En plus, on ne doit pas s'ennuyer avec ta famille. » conclurent-ils en chœur.
Harry les relâcha en leur offrant un sourire authentique. Hors de cette petite bulle, on songea que tout allait bien finalement et que Harry Potter n'avait pas tant changé que ça, mais tout espoir fut réduit à néant lorsque d'autres élèves arrivèrent. Le visage d'Harry se ferma brutalement, de même que ceux des jumeaux. Leurs beaux visages furent bientôt dénudés de la moindre émotion et il s'assirent en silence. Un bloc d'élèves bruyants passèrent devant eux sans les voir et vinrent s'asseoir plus loin à la table des lions, près des enseignants. Parmi eux; Hermione Granger, Ronald Weasley et Ginnevra Weasley.
Le repas allait débuter lorsque Mlle-Granger-plus-que-probablement-future-Mme-Weasley se leva et quitta son siège pour se diriger vers sa directrice de maison. Harry plissa les yeux à ce geste et donna un léger coup de coude aux jumeaux, leur indiquant Granger d'une inclinaison de tête. Les deux rouquins penchèrent la tête sur le côté puis reniflèrent de mépris, attirant l'attention des premiers années qu'ils avaient tous trois accueilli un peu plus tôt. Harry aimait les premiers années. Ils étaient petits et mignons et Harry était décidé à ne plus laisser des gosses se faire manipuler par le Directeur-Mêle-Tout-Dumbledore. Et Harry avait la chance de son côté; il était doux et attentionné, amical et serviable ( tout dépendait avec qui bien sûr ). et il était subtile aussi. ' Bonne chance, directeur '. Harry vit le regard du professeur de métamorphose survoler leur table pour s'arrêter sur lui et Harry modela un sourire timide en agitant doucement la main. Il n'avait rien à craindre de la femme. Minerva McGonagall n'était pas comme on le pensait généralement. McGonagall acquiesça puis réprimanda Granger pour leur faire perdre du temps inutilement. La remarque ne fut pas perdue et tira quelques ricanements dans la salle alors qu'Hermione rougissait, pas habituée à être ainsi réprimandée. Elle repartie néanmoins la tête haute à sa table. Bien entendu, le directeur s'en mêla mais Minerva l'ignora et se rassit en silence, les lèvres pincées. La Famille McGonagall n'était pas si lumineuse qu'on pouvait le croire. Tout comme la Famille Potter. Et bien, beaucoup avaient été pro-light, mais ça avait reflué avec la montée au pouvoir de Dumbledore. Charlus et Dorea Potter – les grands-parents d'Harry_, étaient neutres et James et bien lui... Bref ! Harry secoua la tête avec force. Il sentit son miroir à triple faces – oui oui, ça existait_, vibrer dans sa poche et soupira son père savait pourtant que c'était l'heure du dîner. Maintenant, qui était-ce ? Son père ou Sirius ?
Il échangea un regard avec les jumeaux et articula silencieusement, ce à quoi ils acquiescèrent avant de reprendre leur repas dans la joie et la bonne humeur.
Après le dîner – où Harry apprit aux jumeaux que Cédric avait été accepté dans son école de pâtisserie et qu'il régalait presque tous les soirs le QG_, les premiers années suivirent le nouveau Trio d'Or ( Harry-Fred&George ) sans même attendre les préfets de 5ème année – Granger et Weasley n°6_, s'attirant des regards curieux et des sourires camouflés des autres élèves.
Hermione fit une drôle de tête en voyant les jumeaux guider les premiers années avec un bel inconnu. Elle était assez irritée par ce fait; elle avait bossé comme une malade pour devenir préfète. Elle avait accepté des travaux supplémentaires du directeur pour gagner ce titre ! Un mal pour un bien comme on dit : être préfet restait gravé dans le curriculum vitae. Ron ne méritait pas cette place mais le directeur espérait ainsi tempérer sa jalousie vis-à-vis d'Harry et peut-être provoquer celle de ce dernier. Enfin, ça s'annonçait difficile si Harry décidait de ne pas venir.. Frustrée, Hermione suivit le reste des étudiants Gryffondors, essayant naturellement ( & vainement ) de se frayer un chemin vers la tête du groupe pour reprendre le contrôle des choses. Ce fut un échec cuisant.
Cette nuit-là, Harry se coucha, heureux et épuisé. Il n'avait pas fait grand-chose, mais son pouvoir d'empathie avait poussé au maximum ses barrières d'occlumentie et Harry avait été poussé dans ses retranchements. Un léger sourire étira les lèvres du Survivant en se remémorant les dernières heures; beaucoup de Gryffondors avaient essayé de l'approcher dans la Salle Commune mais ils les avaient tous ignoré – hormis les premiers années, les jumeaux ( qui étaient de toute façon restés collés à lui ) et Neville, venu le saluer avec un franc sourire amusé. En même temps, ils étaient les seuls à l'avoir reconnu. Pourtant, il n'avait physiquement pas tant changé que ça. Il avait veillé à ne jamais regarder Granger et Weasley dans les yeux pour plus de tranquillité. Tant qu'il pouvait les éviter, il le ferait. Granger et Weaslette avaient même eu le culot de venir le draguer ! Harry n'avait même pas daigner ouvrir les yeux, se prélassant paresseusement entre Fred et George qui ronronnaient dans son cou. Oui, les jumeaux avaient réussi à cacher à leurs parents et Dumbledore le double héritage magique qu'ils avaient reçu pendant les vacances. Oh, pas de grands combattants mais des créatures très espiègles. Les Rétrogrades ( cf Rétrograde pour plus d'info ) étaient des créatures très sensibles et soumises, très câlines aussi. Il s'agissait de jeunes hommes capable de se transformer en félins. Étant de nature soumis, ils faisaient de parfaits compagnons pour les dominants nés. George était le dominant dans sa relation avec Fred mais si Fenrir rejoignait la partie – et Harry avait la nette impression que Fenrir avait trouvé ses deux compagnons_, alors George ne serait plus le premier dominant. Harry lui, était un bêta. Il n'était pas un rétrograde comme les jumeaux, mais un Kitsune de l'Ombre, une créature de nature neutre mais que l'on avait tendance à penser noire.
De ce fait, il avait plusieurs pouvoirs, mais pour en revenir à sa position dans un couple, il en avait conclu avec son kit intérieur qu'il était un bêta. Avec un compagnon soumis, il serait un dominant mais dominant n'était pas sa véritable position. Il n'était pas comme George qui était un soumis mais avait accepté de dominer son frère, non, lui, était naturellement dominant avec les soumis ( pour cette raison que les jumeaux Weasley étaient aussi dociles et câlins avec lui ).
Le lendemain fut une journée calme, si l'on ne prenait pas en compte le fait que Harry avait foncé dans Théodore Nott, un Serpentard de son année et perdu connaissance en respirant sa merveilleuse odeur.
L'héritier Nott cligna des yeux en sentant le jeune lion s'affaisser contre lui et jura à demi-voix en le découvrant inconscient. Zut, il ne pouvait pas le laisser là ! Tant pis pour les potions ! Le lion était plus important. C'est ainsi que Harry fit la connaissance de Théodore Nott junior – son compagnon d'âme pour ceux que ça intéresserait ! L'Héritier Nott avait à peu près la même carrure que lui mais ses courts cheveux châtains-bruns étaient absolument indomptables et ses yeux avaient une teinte caramel. Ses beaux yeux marrons...
Harry se morigéna mentalement; il ne devait pas se laisser déconcentrer. Il fut sorti de ses pensées par la voix fluette du professeur d'enchantements :
« Messieurs Entwhistle et Potter, vous travaillerez sur le sortilège de foudre. »
Harry échangea un sourire avec Kevin, à côté de qui il s'était installé au début de l'heure. Il y eut des hoquets de surprises chez les lions et bientôt, Granger et Weasley firent perdre dix points en bondissant de leurs chaises :
« Harry !
_ Mon pote !
_ Mr Weasley ! Miss Granger !
_ ... »
Harry posa sur ses deux ex-meilleurs amis un regard ennuyé et dénudé d'émotion avant de se détourner en les snobant complètement, préférant se concentrer sur son exercice plutôt que ce pathétique spectacle d'hypocrisie dégoulinante de bons sentiments.
Les Serdaigles observèrent cet échange avec intérêt. Entre ça et le rapprochement de Potter avec les jumeaux... Cela annonçait un changement de hiérarchie chez les Gryffondors. C'était synonymes de grands changements à venir.
Harry quitta la salle d'un pas guilleret; il avait fait gagné quinze points à Gryffondor sous le regard frustré de Granger. Cela allait devenir l'un de ses passes-temps préférés. Quel plaisir sans fin !
Un grand sourire le prit alors qu'il faisait son chemin vers le Lac Noir de Poudlard.
« Boujour, Poulpe. »
C'était étrange pour un calmar géant d'aimer se faire appeler ''poulpe'', m'enfin, ça devait faire parti de l'étrange humour de ce dernier. Pour toute réponse, le calmar tournoya sur lui-même en agitant joyeusement ses tentacules. Harry sourit et plongea la main dans sa besace – un sac sans fond spécial_, et en sortit des petits poissons qu'il balança dans le bec de la créature.
_ Tu as du te sentir un peu seul cet été. Hagrid est rentré chez lui, n'est-ce pas ?
Le calmar le regarda sans faillir et Harry acquiesça.
_ Je m'en doutais. Mais heureusement que d'autres créatures peuplent le lac.
Le jeune homme vint s'installer en tailleur et laissa sa magie valser dans l'air et rejoindre celle – plus faible_, du calmar. Elle s'enroulaient ensemble et Harry sourit timidement, profondément plongé en transe. Les heures filèrent sans qu'il ne cherche à les retenir. Il était venu ici juste après ses cours et il était désormais l'heure de dîner.
Poulpe somnolait face à lui. Harry toucha doucement son tentacule et se redressa en faisant craquer sa nuque.
_ Je vais devoir y aller, Poulpe. Nous nous verrons demain.
Le calmar géant tournoya sur lui-même pour le saluer, créant un mini-Tsunami. Harry hocha la tête et rentra à nouveau dans le château sans voir la silhouette qui l'observait quelques mètres plus loin.
En ce moment, Harry détestait encore plus le directeur. C'était lui qui décidait des plats présents lors des repas de Poudlard. Et oui, il y avait de la viande à table, mais pas de viande crue. Harry avait faim. Terriblement faim. Alors, sans en faire part à personne – même pas aux jumeaux ou à Neville_, il se leva et quitta son banc pour sortir de la Grande Salle dans un silence religieux. Il fit son chemin dans ce même silence et gagna rapidement la Forêt Interdite. Se délestant de sa chemise, sa cravate et son blason, le jeune homme cacha ses affaires dans l'écorce d'un arbre. Puis il s'avança dans les ombres et plongea dans l'obscurité, se transformant rapidement en un renard au pelage sombre. Ses trois queues s'agitaient librement, créant des flammes violettes dans leurs sillages. Le jeune Kitsune de l'Ombre huma l'air et s'élança sous le couvert des arbres.
''And watching with eternal lids apart,
Like Nature's patient, sleepless Eremite,
The moving waters at their priestlike task
Of pure ablution round earth's human shores,
Or gazing on the new soft-fallen mask''
Cinq jours qu'ils étaient rentrés de vacances. Cinq jours qu'Harry ne parlaient plus aux Gryffondors si ce n'est aux jumeaux, Neville et aux premiers années dont il était si friand. Ron et Hermione ne comprenaient pas. Ginny non plus. Et Hermione, frustrée, usait de tous ses moyens de préfète pour coincer Harry et le contraindre à leur parler. Malheureusement, Harry était malin et disparaissait toujours quand elle pensait le coincer. Ron aussi était frustré mais lui était nerveux et colérique. Son impulsivité mettait à mal ses efforts. Harry usait de divers subterfuges pour leur échapper à chaque fois. De plus, en tant que fils d'un Héritier de deux héritiers de Poudlard et fils adoptif ( ou plutôt héritier parce que - /SPOIL/) des Maraudeurs encore en vie, Harry connaissait bien les passages secrets. Il avait utilisé un sortilège de Magie Noire pour dupliquer la carte des Maraudeurs et en donner un exemplaire aux jumeaux. Pourquoi magie noire et pas simple sortilège de copie ? Parce que les maraudeurs étaient de véritables génies et que de simples sorts de magie Blanche n'auraient jamais suffi. Pour en revenir à nos hippogriffes, Harry évitait habilement les camarades gryffons qu'il souhaitait ignorer – soit une bonne partie_, et jetait un regard noir à ses camarades lorsque ceux-ci s'aventuraient un peu trop près de lui. Harry éprouvait un profond sentiment de répulsion vis-à-vis d'une grande majorité d'entre eux, notamment parce que Hermione et Ronald étaient ceux qui avaient bien souvent insisté pour l'envoyer sur des mission mortellement dangereuses. Pour sa part, sa première année lui avait largement suffit. Parfaitement. Harry aimait bien les aventures mais ça dépendait avec qui et il aimait tout autant combattre, mais pas contre son propre clan ! Harry secoua la tête lorsque Weasley n°7 – aussi rebaptisée Weaslette_, passa dans un couloir, visiblement à la recherche de quelqu'un. Le jeune homme renifla de mépris et partit en direction de la Grande Salle, saluant un Marcus Flint et un Alexander Dolohov très surpris lorsqu'il pénétra dans la pièce pour rejoindre ses camarades. Il marqua un temps d'arrêt, hésitant entre sa table et celle d'un bon ami qu'il s'était fait en quatrième année.
Avec un sourire d'excuse à Zacharias Smith de Poufsouffle, il se dirigea vers sa propre table pour s'asseoir au milieu des premiers années visiblement très nerveux. Normal en somme; ils allaient avoir Snape. Le premier cours avait apparemment été une catastrophe, disait-on. Le point positif était que grâce au nouveau Trio d'Or, peu de premiers années avaient des préjugés à l'encontre des verts et argents et étaient, de ce fait, beaucoup plus respectueux à l'encontre des aînés de cette maison, à la grande surprise de ces derniers. Harry esquissa un sourire moqueur en se souvenant de la tête de Weasley n°6 & 7 lorsque trois Gryffondors avaient joyeusement salué l'équipe de Quiditch de Serpentards alors que Harry et les jumeaux faisaient visiter les lieux aux sept nouveaux gryffondors ( les quatre autres premiers années avaient suivi la démarche des trois autres avec plus de réserve ). Ronald avait crié au meurtre mais le trio d'or et les premiers années l'avaient dépassé en l'ignorant totalement. Comme s'il n'existait pas.
Harry aimait de plus en plus les premiers années. Ils étaient assez intelligents cette année. Suffisamment en tout cas pour voir au travers du masque du directeur. De ce fait, il était d'autant plus proche des premiers années de sa maison. Approcher les premiers années des autres maisons ne fut pas trop difficile. Bien sûr, les aînés gardaient un œil sur les ''recrues'' comme un dragon couvait ses œufs mais Harry y allait tranquillement. Les trois semaines qui suivirent ne furent qu'approches furtives et salutations au détour d'un couloir. Il se présenta comme Harry, juste Harry. On comprit son désir d'anonymat. Bien sûr, Harry n'était pas stupide. Il savait très bien que plusieurs trouvaient leur compte à traîner avec lui, en particulier les héritiers de sang-pur, mais ça ne dérangeait pas Harry : il n'en avait que faire. Tant qu'ils ne le trahissaient pas et se laissaient pas manipuler par le vieil homme pervers. Harry tremblait d'un bonheur pur et simple à chaque nouvelle déconfiture du vieil homme.
Le coup de grâce ( ou presque ) lui fut donné un 30 octobre dans la Grande Salle sous la forme du Chef de la Justice Magique, Amelia Bones, escortée par trois de ses meilleurs aurors – réputés pour leur neutralité_, et cinq autres qui devaient rester avec elle durant tout le voyage, pénétra dans la Salle à l'heure du déjeuner.
« Ma chère Amelia, que puis-je faire pour vous ? » La pressa le directeur de Poudlard.
La chef du DJM lui adressa un regard perçant et pinça les lèvres.
_ Tout d'abord, je vous prierai de vous adresser à moi correctement, Mr le Directeur. Maintenant, nous sommes ici pour lancer une procédure d'éloignement à votre encontre. Messieurs Cunningam, Brighton et Shineway resteront ici durant cinq mois afin d'enquêter et de s'assurer que vous ne causer pas de tort à autrui. »
Dumbledore fronça les sourcils. Qui pouvait donc avoir le culot de l'attaquer ainsi ? Surtout que, au vu des mines sombres des aurores et d'Amelia Bones, la 'victime' devait avoir des preuves irréfutables. Ils eurent tous la réponse lorsque le NTO ( Nouveau Trio d'Or ) quitta la table des lions pour s'arrêter un bref instant au niveau des employés du Ministère et les saluer respectueusement selon les traditions ancestrales des sang-purs. Et c'est dans un silence solennel que le Trio d'Or quitta la salle alors même qu'on spéculait sur ce qui avait pu pousser Harry Potter à porter plainte contre son mentor. À partir de cet instant, les choses évoluèrent grandement. Les aînés de Serpentards dévisageaient toujours curieusement le Survivant mais se rapprochaient lentement de lui et observaient le moindre de ses faits et gestes. Harry avait bien rit lorsque Bletchley s'était pris une porte, trop occupé qu'il était à baver sur lui. Bletchley était mignon. Pas son compagnon, certes, mais les kitsune étaient cependant réputés ( en plus de leurs grands pouvoirs ) pour forte libido. Le directeur quant à lui avait plusieurs fois essayé de traîner Harry dans son bureau, malheureusement toujours en public ( et avait donc lamentablement échoué ) et les aurors faisaient très bien leur travail. Harry lui, se rapprochait également de son compagnon d'âme. Ils avaient réussi à devenir de bons camarades. Harry laissait tomber sa froide façade qu'il avait mis en place depuis la rentrée, lorsqu'il était face à Theo. Des rêves humides venaient hanter ses nuits. Lui qui avait toujours eu peur de ce que pourrait lui faire l'oncle Vernon, rêvait maintenant de... choses avec Theo. Était-ce normal ?... de faire des rêves érotique le mettant en scène lui et son compagnon d'âme ? Les jumeaux s'étaient fichus de lui lorsqu'ils l'avaient trouvé un matin ( Harry squattait le dortoir des 7° années à la rentrée ) gémissant et se contorsionnant dans son lit. On peut dire qu'ils s'étaient occupés de lui. Harry n'avait honte de dire qu'il avait aimé. Il avait aimé ? Que diable ! Il avait adoré !
« Harry ? »
Le brun aux yeux verts leva les yeux pour tomber dans les orbes caramel de l'autre brun ébouriffé et un sourire chaleureux étira ses lèvres.
_ Salut Theo, tu était en cours d'arithmancie ?
Theo acquiesça et tous deux se mirent en marche vers la Grande Salle pour le déjeuner. On s'était habitué à le voir avec des élèves de différentes maisons. Theo aimait beaucoup Harry. Le lamia* qui était en lui appréciait beaucoup le brun et le considérait comme son compagnon. La créature en Theo considérait Harry comme son égal, du fait de leur rang commun en tant que bêta. Pourtant, Theo était aussi un succube, ce qui compliquait légèrement les choses. Dominant, ou soumis ? Telle était la question. Une question importante dans un couple de créatures magiques.
« J'ai entendu dire que Finnigan avait encore fait brûler la salle d'enchantements. » entama l'héritier Nott en pénétrant dans la Grande Salle au bras du jeune Lord Potter.
C'était devenu une habitude de les voir se comporter comme un couple – ce qu'ils n'étaient pas encore. Flint et Higgs étaient cependant tombés avec des Serdaigles sur une scène particulière du Survivant exprimant sa demande de courtisage. Theodore avait accepté bien entendu. Son père avait été on ne peut plus ravi.
Harry ricana.
_ Ouais, comme toujours. Et le pire, c'est qu'il ne le fait même pas exprès.
Harry avait du se livrer à son courtisé. Notamment au sujet de son papa. Ou plutôt au sujet de ses trois papa. Oui, définitivement étrange. Même pour le Monde Magique. Et pourtant ! Ce fait s'expliquait par le faire que ses trois géniteurs aient été des créatures magiques. James Potter était mort, gracieuseté d'un certain vieil homme et d'une putain de fausse prophétie. Néanmoins, ses deux autres papa étaient encore en vie et Harry avait enfin pu connaître l'amour d'une famille. Une famille étrange, certes, mais une famille quand même. Avec deux personnes qu'il n'aurait jamais cru capable d'amour. Lors les mangemorts du premier cercle étaient venus le chercher chez les Dursley, Harry était tellement blessé qu'il ne pouvait plus bouger. S'ils avaient voulu le tuer, ils n'auraient eu aucun mal. Et puis, ses nuits avaient été comblées par les terreurs nocturnes - dont il souffrait encore_, comme toujours. Et il avait dormi entre ses deux papa. Ses cauchemars avaient un peu diminué à cela, mais jamais disparu. Harry était obligé de placer un charme de silence autour de ses rideaux entre ses cauchemars et ses rêves érotiques.
_ À quelle table allons-nous aujourd'hui ?
Le Survivant leva les yeux vers son compagnon et désigna la table des bleus et bronze.
_ Serdaigle.
Theo hocha la tête, approbateur et tous deux firent leur chemin à la table des aigles avant de s'installer, Theo lorgnant sur son bracelet. Ce matin, Harry était venu lui remettre un nouveau cadeau. Les dons de courtisage avaient plusieurs but, ils permettaient de se faire une idée des goûts, de la richesse ou encore de la personnalité du brun. Harry lui avait déjà offert une plume rare et magnifiquement stylisée ainsi qu'un livre sur la medicomagie – Theo voulait devenir médicomage. Malgré cela, Harry n'avait pas tant fait étalage de son immense fortune. Il avait montré un certaine sensibilité en lui offrant un bouquet de fleurs et des poèmes magnifiquement écrits – qu'ils soient signés de sa main ou non. Le dernier en date était ''Bright star'' de John Keats, un poète anglais du XIXème siècle. Theo ne l'avouerait jamais – et certainement pas devant ses camarades et aînés qui l'avaient bien charrié_, mais il avait rougit violemment devant certains poèmes écrit s ou choisis par le brun. Amour accompli et désirs inassouvis, Harry Potter exprimait tout. Il se livrait complètement à lui. Et Theo acceptait tout de lui. Et il était flatté d'être la cause des rougissements d'Harry ou de sa légère maladresse lorsque les jumeaux Weasley le titillaient à ce sujet. La froide façade que s'était construit le Survivant fondait presque comme neige au soleil lorsqu'il était dans les parages. Theo se souvenait encore de la réaction d'Harry lorsqu'il était soudainement apparu derrière lui au détour d'un couloir : Harry avait sursauté puis heurté l'armure en ferrailles qui s'était éparpillée au sol en grinçant après Harry. Le Kitsune de l'Ombre pouvait vraiment être adorable parfois. Son bracelet était d'un blanc incroyable, symbole de pureté et il était orné de runes de protections que Harry avait lui-même placé. Les Serdaigles les accueillaient assez bien pour la plupart et manger avec eux étaient un véritable plaisir. Malheureusement, cette bonne humeur ne pouvait éternellement durer et ce fut ce midi-là que Ronald Weasley décida de passer à l'attaque alors que seuls les professeurs Flitwick et Chourave étaient présents. Le rouquin quitta sa place pour se diriger avec assurance à la table des aigles, un air colérique au visage.
_ Je crois que tu nous dois des explications. Dit-il en posant sa main sur l'épaule d'Harry.
Il ne le vit pas venir, pas plus qu'il ne le sentit arriver. En une fraction de seconde, il se retrouva affalé sur la table des Serpentards – celle-ci étant située juste derrière celle des bleus et bronze_, un peu sonné, et des verts et argents stupéfaits. Ron se redressa tant bien que mal, mais il le fit, envoyant un regard courroucé vers son ex-meilleur ami, qui ne lui avait pas adressé ne serait-ce qu'un seul regard, ce bâtard...
_ Mr Potter ! Haleta Mme Chourave. Mais enfin !
Harry leva de grands yeux blasés et un sourire penaud à son professeur de botanique.
_ Désolé professeur. Magie accidentelle.
Flitwick sembla comprendre de quoi il en retournait exactement puisqu'il acquiesça avant de se tourner vers sa collègue pour chuchoter à voix basse.
_ Qu'est-ce qui te prend ? Pourquoi nous ignores-tu ? Tu -
Le regard froid que lui envoya Harry le fit taire. C'était pire qu'un regard noir. Puis Harry sembla se reprendre et un sourire amusé se peignit sur ses lèvres.
_ Tu me poses sérieusement la question ? Minauda le brun, d'une voix doucereuse.
Le silence se proliféra lorsque Ron hocha stupidement la tête.
_ Alors réfléchis ! Cracha Harry en se tournant cette fois-ci complètement ver lui.
Seul le silence lui répondit, Ron étant figé de surprise. Harry se força à respirer normalement pour se calmer et reprit plus tranquillement :
« Sache qu'avec les dossiers que nous avons sur vous, toi, ta sœur et ta... urgh... potentielle conjointe auriez droit à un allé simple pour Azkaban, annonça-t-il dans le silence pesant. Je ne sais pas encore ce que je vais faire de ces informations. Es-tu sûr de vouloir poursuivre sur une pente aussi glissante ?
Le visage de Ron avait perdu toute couleur suite au discours d'Harry et aux chuchotis de la Grande Salle.
Qu'avaient donc bien pu faire les Weasley 6 & 7 et Granger qui puissent être considérés comme assez criminel pour être passible d'une peine à Azkaban ? Inquiet, le regard de Ron se posa partout, évitant soigneusement le regard de son ex meilleur ami. Puis ses yeux se posèrent un instant sur le bracelet blanc de Theodore et sur les mains entrelacées des deux garçons.
« Que – depuis quand es-tu comme ça ?! Demanda Ron, s'empourprant de fureur.
_ Comme ça ? Demanda Harry sans comprendre, avant de tilter. Ah. T'es sérieux, Ronald ( il ignora la grimace de ce dernier à l'entente de son nom complet ). Tu es vraiment étroit d'esprit.
_ En plus tu es avec ce -
_ Je te déconseille d'insulter l'héritier Nott, Ronald. Theo est la personne que je courtise et il est mon compagnon. Je ne te laisserai pas l'insulter ou lui faire du mal. »
Le ton froid et mortellement sérieux du brun était sans appel et il fit frissonner les personnes alentours.
« Ala ? On dirait que Ronnie -
_ A encore fait un caprice. » retentirent deux voix jumelles.
Ron grimaça. Il n'emporterait pas celle-ci.
À la fin du déjeuner, Harry fut à nouveau dérangé et plissa dangereusement les yeux en reconnaissant l'individu.
« Harry mon garçon ( Harry se crispa ). Tu vas me suivre dans mon bureau. Ce que tu as fait à Ron n'était pas très gentil. »
Harry ne bougea pas. Il n'en eut pas besoin. Les aurors furent devant lui en une seconde, formant une barrière protectrice entre lui et Dumbledore.
_ Monsieur le directeur, dois-je vous rappeler que vous êtes sujet une procédure d'éloignement envers Mr Potter ? Si vous voulez lui parler en privé, ce devra être fait en présence d'aurors et de professeurs de son choix.
_ Enfin,, messieurs. Je veux seulement apprendre à Mr Potter que ce qu'il a fait à Mr Weasley est ma -
_ Je crois que vous oubliez Directeur que Mr Weasley est partiellement en tort. Insulter ce jeune homme et vous contrariez fortement son compagnon d'âme, l'informa Gunningam, faisant pâlir Albus.
Harry en aurait presque rit. Les compagnons d'âme existaient pour tous les êtres magiques et même les moldus mais rarement avait-on la chance de les rencontrer. Le monde était après tout une vaste étendue. On avait cependant beaucoup plus de chances de rencontre son ''âme sœur'' si l'on entrait dans un héritage magique.
_ Je doute que Mr Potter sache de quoi -
_ Navré de vous interrompre monsieur le directeur, l'interrompit froidement Harry, ses yeux verts glacés rivés sur le vieil homme. Mais malgré toutes les tentatives de Miss Granger pour me faire haïr cet endroit, je connais l'importance de fréquenter une bibliothèque. Alors, désolé de vous contredire mais je sais parfaitement ce que son des compagnons d'âmes.
Harry se leva, remerciant d'un regard les aurors et invita le verts et argent à se lever également.
_ Pour ce qui est de la punition pour avoir attaquer Ronald, j'irai consulter ma directrice de maison dans la soirée afin de trouver une punition appropriée. Je ne prendrais rien de vous.
Nouvelle attaque verbale où Harry montra clairement qu'il ne faisait nullement confiance au vieil homme. Qu'avait-il donc bien pu se passer pour en arriver là ? Songèrent les étudiants.
Harry marqua une nouvelle pause, tournant le dos au directeur et inclina la tête sur le côté, ses cheveux venant masquer son expression, révélant seulement son sourire espiègle.
« Au fait Monsieur le Directeur. Vous le saviez vous, que les gobelins deviennent très bavards quand on sait par où les prendre ? »
Bien qu'il ne le vit pas, Harry devina que le directeur était encore plus pâle et décida de l'achever proprement.
« Et ils sont furieux contre vous. Pour ce que vous avez osé faire. Je crois que eux n'hésiteront pas à vous attaquer en justice. Et je pense pas que même le mépris des sorciers pour les gobelins ne vous sauvera de leur fureur. »
Sur cette dernière remarque, les deux héritiers quittèrent la pièce dans un silence stupéfait.
Ronald était stupide. Ses deux acolytes Granger et n°7 aussi étaient stupides. Harry le savait. Ce qu'il ignorait, c'était le degré d'imbécilité chronique qu'ils pouvaient dégager en une seule fois ! On était en mars et les aurors ne revenaient plus qu'une à deux fois par semaine, contrairement à avant où ils étaient présents h/24. Harry était inquiet de ne pas voir son compagnon ils avaient rendez-vous tous les jours au lac depuis qu'ils étaient presque officiellement en couple. Il avait déjà cherché dans les 6 premiers étages et venait de monter les escaliers pour atteindre le 7ème lorsqu'il entendit des éclats de voix qui le stoppèrent net, lui permettant de voir la scène à quelques pas de lui, le figeant dans un mélange de respect et de fureur.
« !
_ Vous n'le méritez pas ! J'comprends même pas comme Harry a pu vous supporter aussi longtemps. Vous êtes pathétique ! Cracha Theo. Vous rapprocher de quelqu'un pour la gloire et l'argent.
_ Ta gueule PD ! »
L'insulte fut ponctué par un nouveau coup dans la mâchoire qui envoya valser le brun. L'adolescent était à terre, se tenant le ventre alors que l'hématome se formait sur sa joue. Harry tremblait de fureur. Ils avaient osé touché son compagnon ! Ils étaient tellement morts ! La joue de Theo était violacée. Ils avaient déjà eu le temps de le frapper avant son arrivée. Étaient-ils ici depuis longtemps ? Probablement pas. Harry était certain que si ça avait été le cas, Theo serait en sang. Bien sûr, son nez saignait, et Harry était furieux, mais venant de Weasley, il s'attendait à pire. Ce qui signifiait qu'ils étaient là depuis peu. Ils avaient du le coincer alors que Theo quittait la salle sur demande. Le corps tremblant de rage, Harry se dirigea d'un pas lourd vers le couloir sombre sans prendre ambage du silence pesant qu'avait provoqué son arrivée derrière Theo. Les trois lions blêmirent devant le regard glacés du Survivant. Harry prit Theo dans ses bras, lui chuchotant des paroles rassurante et tempérant immédiatement le tempérament des créatures intérieures de Theo. Lorsque le vert et argent fut moins agité, Harry le déposa contre le mur avant de pivoter vers les trois autres adolescents, ses yeux verts glacés brillant comme des néons dans l'obscurité. Les trois lions frémirent et les deux jeunes filles reculèrent d'un pas, heurtant le mur du cul-de-sac du couloir dans lequel ils se trouvaient.
« Je vous avais prévenu, commença Harry d'une voix basse et rauque, de ne pas vous en prendre à mon compagnon. Vous n'aviez pas droit. Lâcha-t-il en tremblant de rage.
_ Mec -
_ Mais comme d'habitude, comme les stupides Gryffons que vous êtes, vous avez préféré ignorer mes conseils pourtant bénéfiques. Vous n'êtes pas très intelligent. Franchement, vous faîtes à notre maison. Vous en prendre ainsi à Theo était la pire chose à faire.
Harry ponctua sa phrase par un regard sombre à faire frissonner son père et Granger & Weaslette couinèrent en remarquant l'aura mortellement noire qui émanait du brun. Une brume noire l'enveloppa au niveau du sol et Ron gémit de dépit : Harry était une créature magique à n'en pas douter.
« Je vais vous donner un dernier avertissement, petits lions. Si vous l'ignorez malgré tout et que vous vous obstinez, je me réserverais le droit de vous supprimer. » susurra Harry au creux de l'oreille de son ex meilleur ami.
Ron déglutit bruyamment. Quand il avaient pris Nott à parti un peu plus tôt, il ne pensaient pas que Harry les retrouveraient aussi tôt. La brume noire qui les entourait prit lentement forme, se divisant en trois enveloppe humaine entièrement sombre. Les trois ombres se solidifièrent et vinrent chacune attraper une personne. Ainsi, Ronald et Ginny Weasley ainsi que Hermione Granger furent escortés en silence – à cause d'un sortilège puisque les filles avaient amorcé un cri_, dans la Salle sur Demande alors que Harry, qui était déjà entré dans la pièce, déposait Theo sur un lit à baldaquin et entreprenait de soigner rapidement le plus jeune. Il aviserait dans la soirée pour de nouveaux soins. Alors qu'il passait de la pommade sur le corps endolori de son euh.. amoureux, les trois ombres se délestèrent sans plus d'attention de leur paquet qu'ils avaient attaché avec des cordes. Harry vint se poster devant le lit qu'occupait Theo et dévisagea curieusement les trois lionceaux à terre et face à lui. Ginny le regardait avec de grands yeux globuleux et Hermione avait les yeux écarquillés de stupeur, tout comme Ronald visiblement.
Harry décida de leur facilité la tâche – à savoir réaliser l'ampleur de leur bêtises et des retombées futures_, en leur faisant quelques petites.. révélations. La seule chose qu'il regrettait était de ne pas avoir de pop corn et que Theo soit inconscient.
« Vous n'avez pas l'air d'être au courant, alors je vais devoir vous le dire mais... vous attaquez à nous... était la pire chose que vous pouviez faire. »
Voyant que Ronald voulait parler – probablement pour dire une connerie, Harry soupira et leur retira le sortilège de silence placé par l'une des ombres qu'il avait modelé.
Les trois ombres étaient d'ailleurs en train de se la couler douce au bar matérialisé par la Salle des Exigences. Le seul son qui quitta les lèvres du rouquin fut un rire hystérique après quoi Harry décida de lui remettre le sortilège en lui lançant un regard noir pour lui avoir fait perdre du temps inutilement.
« Non, en fait, vous n'avez pas l'air de savoir qui sont mes parents. Et vous avez attaqué Theo, comme ça, sans savoir au préalable dans quoi vous vous engagiez. »
En disant cela, la colère enfouie était remontée et les caractéristiques animales du kitsune étaient quelques peu ressorties. Des oreilles duveteuses avaient remplacées celles plus humaines du Survivant et trois queues de renards étaient apparues dans le bas du dos du garçons. Hermione et Ginny ouvrirent la bouche sous la surprise et voulurent dire quelque chose mais aucun son ne s'échappa de leurs lèvres closes. Finalement, voyant qu'Hermione ne rêvassait plus, Harry consentit à lui retirer le sortilège.
_ De quoi parles-tu Harry ? Tu es le fils de James Potter et Lily Evans(1). Et pourquoi nous as-tu ?
_ Tu es stupide Granger. Je ne poserais pas la question si c'était aussi évident. Je ne suis pas comme toi. Non. Ma mère n'est pas la Lily Evans. Je n'ai pas de mère.
_ Tu dis des bêtises Harry, le coupa doucement Hermione. On a tous une mère. Et tu as les yeux de ta mère.
Harry avait-il déjà dit qu'il n'aimait pas être interrompu ? Ce devait être pour ça que la jeune fille se tassa sur elle-même en rencontrant son regard froid et perçant.
_ Ne m'interromps pas Granger. Mes papa étaient James Potter et Tom Riddle ( Harry ne s'étonna même pas de la stupidité de la jeune Weasley lorsque celle-ci ne broncha même pas au dernier nom, alors même qu'elle était la seule à connaître le véritable nom du Lord Noir ). Et l'homme qui m'a porté en lui et qui est donc mon troisième papa est Rodolphus Lestrange.
Le jeune ne laissa pas son ex meilleure amie l'interrompre et poursuivit :
« Vois-tu, en général l'enfant garde les yeux du père qui l'a porté en lui. J'ai donc les yeux de Papa Rodolphus. Pas de Lily Evans, bien que je la remercie et la respecte pour son sacrifice. »
Harry ricana en rencontrant les yeux exorbitant de la lionne. Naturellement, Ginny s'était évanouie et Ronald semblait hors service. C'était si amusant !
_ Tu ne peux pas être sérieux !
_ Oh que si. Oh, d'ailleurs, vous vous imaginez bien que vous ne pouvez pas laisser échapper cette information à d'autres, pas vrai ? Fred et George seraient furieux si vous le faisiez.
_ Quoi !? Fit Ron. Ils sont au courant ! Oh les ptits - ( regard noir d'Harry )... ne crois pas nous faire taire Harry. On va le dire à Dumbledore !
La menace n'eut aucun effet sur le brun. Si ce n'est qu'il n'en rit que plus fort.
_ Dumbledore ne fera rien pour vous. Dès qu'il comprendra que vous ne lui êtes plus utile il vous jettera comme des déchets et ne se souciera plus des ennuis que vous pourrez avoir. Ne croyez pas que je n'ai pas prie mes précautions. Vous ne parlerez pas. C'est une promesse.
Un filet doré s'échappa du corps d'Harry et enveloppa la salle et les trois lions avant de disparaître.
_ Qu – Qu'est-ce que tu as fait !?
_ Je vous empêche de parler de choses gênantes à des personnes gênantes. Répondit simplement le brun avec un regard vide.
Hermione prit peur. Si elle ne pouvait pas parler au professeur, ils ne pourraient jamais récupérer le Harry qu'ils connaissaient tous.
_ Tu – tu n'es pas Harry. Harry n'est pas comme ça ! Harry est -
_ Stupide ? Innocent ? Naïf ? Oui je sais merci. Mais vois-tu, je sais très bien ce que toi et ces deux abrutis avez accepté de faire depuis que nous nous connaissons ou presque et ce pour quelques faveurs en retour. Quel bande d'imbéciles vous faîtes. Enfin, je ne vous en veux pas pour ça. Il faut des imbéciles pour faire le monde. Heureusement, je n'en fais plus parti. Je ne serai pas dans le camp des loosers. Quant à toi, je te conseille d'éviter de me parler pendant quelques jours car même si cela ne se voit pas je suis furieux pour ce que vous avez fait à Theo. Et ne pense pas que je ne vengerai pas mon compagnon. Je vais juste attendre le moment le plus propice pour cela. Même si pour ce faire je dois attendre que nous soyons tous diplômé.
L'Héritier des Potter se retourna pour vérifier les blessures de Theo.
_ Au fait, juste pour que tu le saches, vos souvenirs de cette rencontre seront également verrouille de sortes que vous saurez qu'elle a eu lieu mais ne serez pas en mesure de les communiquer ou de les partager à qui que ce soit. Et tu sais c'est quoi le meilleur ? L'interrogea Harry en tournant la tête vers la lionne intelligente.
La préfète secoua la tête, des larmes de frustration coulant de ses yeux.
_ C'est que ce n'est même pas de la magie noire. Oh et, juste pour te prévenir. Vous n'avez pas intérêt à causer du tort aux jumeaux. Sinon, je pourrais décider de vous montrer ce qu'est réellement la magie noire.
Sur ces entre-faits, et après avoir arraché à Granger et à Weasley la promesse de ne pas s'en prendre à Fred et George, le garçon aux yeux verts se dirigea vers Weaslette et sortit sa baguette qu'il pointa sur elle sous les cris de n°6.
« Enervatum. »
La rouquine papillonna des yeux, désorientée puis couina en se souvenant de ce qui s'était passé plus tôt.
_ Bien, maintenant que vous êtes tous réveillés, vous allez répéter après moi.
_ Et pourquoi on ferait – hum !
Harry adressa un sourire concerné à Ronald avant de prendre la parole.
« Nous avons interpellé Nott au détour d'un couloir. »
Les trois élèves répétèrent la phrase malgré eux.
« Nous lui en voulions. Il n'avait pas le droit de nous prendre Harry. On avait des objectifs pour lui. À cause de Nott, Harry s'est éloigné. Le directeur n'était pas content. Alors on réussi à amené Nott dans un couloir. Et là, on lui a fait payé. Mais Harry est arrivé et il vu ce qu'on avait fait à son copain. Il s'est énervé et a frappé Ron. »
Pour se donner bonne conscience – enfin, surtout pour rendre crédible la version qu'ils donneraient_, Harry décocha un coup de pied dans le ventre du rouquin. Nul doute qu'il aurait un beau bleu un peu plus tard.
« Après ça, Harry avait l'air très en colère mais il est juste parti en emportant Nott avec lui. »
Les trois Gryffondors répétèrent docilement la dernière phrase d'Harry, récoltant un sourire approbateur de ce dernier.
« Bien bien, n'hésitez pas à donner vos impressions aux aurors quand ils vous interrogeront. N'hésitez pas à leur dire ce que vous pensez de tout ça et pourquoi vous avez fait tout ça. Surtout quand ils vous parleront du directeur. Vous serez après tout sous veritaserum, aucun moyen de mentir. Aller, mes ombres vont détacher et moi je vais vous souhaiter une bonne fin de journée, malgré tout. »
Sur ce, Harry quitta la pièce, laissant ses ombres relâcher dans le couloirs les trois lionceaux tandis que lui-même adressait à sa chef de maison une note lui demandant de prévenir Cunningam d'une agression sur Theo.
La porte du repère des Serpents s'ouvrit bascula brusquement pour laisser passer l'Héritier du Lord Noir. Harry traversa la salle commune des verts et argents son paquet dans ses bras et ignora les Serpentards au profit de trouver la porte du dortoir des garçons. Il la trouva rapidement et se hâta de s'y rendre, déposant le succube dans le lit qui lui avait été assigné, puis se posa à ses côtés après avoir fait disparaître leurs chaussures et le T-Shirt de Theo. Le rouge et or fit apparaître une trousse de premiers soins et passa sa baguette dans le dos du Serpentard qu'il avait redressé pour panser les blessures causées par ces abrutis. L'autre adolescent se laissa faire docilement. Une fois les premiers soins accomplis, Harry se rallongea, plaquant son compagnon contre lui et le serra doucement dans ses bras. Il avait été tellement inquiet quand il l'avait cherché dans tout le château. Les quelques premiers années qu'il avait croisé avaient du être effrayés puisqu'ils s'étaient hâtés de s'écarter de sa route. Il devrait probablement leur parler le lendemain. Ouais, ça sonnait comme un bon plan. Mais sérieusement... Theo aurait pu être gravement blessé si sa créature intérieure et son bracelet ne l'avaient pas protégé de la majorité des maléfices jetés par n°6 & 7. L'appréhension qu'il avait ressenti en le trouvant face à Weasley et Granger redescendit brusquement et Harry embrassa doucement le sommet du crâne de Theo, lui arrachant un soupir d'aise. Harry resserra sa prise sur l'autre adolescent et leurs doigts s'entrelacèrent alors même que Theo venait nicher son nez dans le cou de son compagnon.
Oui, Harry n'imaginait pas sa vie sans le vert et argent. Et il ferait payer à ces vermines, pour oser s'approcher de lui.
''Of Snow upon the mountains and the moors -
No – yet still stedfast, still unchangeable,
Pillow'd upon my fair love's ripening breast,
To feel for ever its soft swell and fall,
Awake for ever in a sweet unrest,
Still, still to hear her tender-taken breath,
And so live ever – or else swoon to death.''
John Keats, Bright Star
Voilà, je crois qu'on peut dire que c'est une à peu près bonne fin.
J'ai eu du mal à l'écrire. Pourtant, j'ai apprécié le faire, mais j'ai eu du mal.
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J'espère que c'était à peu près ce que tu voulais, Panda ? ? Sinon, ben, je suis.. désolée ? *.*
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= à la base, j'avais songé à mettre Tom avec Lily mais au bout de longues discussions intérieures j'ai décidé d'un pairing très hétéroclite.
Réponses aux reviews :
History : Hey, contente que tu aies aimé =)
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Pandadoudoucornu : Yeppa, la voici. Alors, qu'en as-tu pensé ? N'hésite pas à me frapper mentalement si ça ne t'a pas plu ( si tu pouvais y aller en douceur ça m'arrangerait quand même un peu ). ah ouais, la philo, c'est cool. Je me disais ça quand j'étais en première et que j'en faisais pas encore. Malheureusement, j'ai eu la même prof que ma sœur ( qui a été diplômée dix ans plus tôt ) et notre prof est très ennuyeuse. J'sais pas mes amis qui ne sont pas dans ce lycée font des débats et euh... ben... ils parlent ! Même l'autre prof du lycée il parle avec ses élèves ! Notre, prof, son cours c'est : elle parle et les élèves prennent des notes. Comment tu veux qu'on accroche à un tel cours ? Bah, après, si t'as des astuces pour rester concentrer je suis ouverte, hein.
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Baekjeong : C'est vrai. Et bien, le lieu n'est pas stipulé, donc tu peux toujours imaginé l'endroit où il l'a ouvert mais c'est vrai que j'ai moi-même regretté de ne pas mentionné la réaction des autres élèves ~ Ushishishi ~ À la table des Gryffondor ? Et bien... j'imagine que Ron et Ginny auraient fait un AVC s'ils l'avaient vu. Dean et Seamus auraient sans doute éclaté de rire. Hermione aurait pincé les lèvres et err... après je sais pas trop. Toi, t'en penses quoi ?
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Tahury : Salut, ouais, tout-à-fait d'accord, c'est trop bon ! Mais j'suis dégoûté, au centre commercial à côté de chez moi, y a une sorte de stand où des asiatiques font des sushi et tout, mais comme d'habitude c'est hyper-cher. Et j'suis fauchée Ouiiinn x_x
Vouiiip, Harry qui s'évanouit, ça n'arrive pas si souvent qu'on ne pourrait le croire.
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Hinanoyuki : Heya ~ voici une idée intéressante.. je prends ! Show privé ou public ?
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8 541 words
Publié le : 25.04.2016
