Salut tout le monde, désolé pour le retard ! J'ai une explication en béton tout de même : voilà, notre neufbox a lâché. 5 jours sans internet ni téléphone fixe. Je n'avais franchement pas besoin qu'on me rappelle que je suis une sorte de geek-presque-asociale-hors-période-de-cours. Bref, sans internet, adieu fanfiction . net. Et c'est bien souvent quand on n'a pas internet qu'on a pleeiin de recherches à faire ( ben oui, comme par hasard ). Bref, c'était la merde.

Non, nous n'avons pas de nouvelle boxe ni rien, juste un ''web trotter''. Je répondrais aux reviews dans le prochain ! Bye !

Note du Jour : Bon, okay, ce texte n'a presque rien à voir avec ce recueil mais dès qu'il est fait mention de la présence de mangemorts / ex-mangemorts à Poudlard, vous pouvez être sûr que le texte sera mis dans ce recueil.

Ce truc traîne sur mon pc depuis plusieurs mois déjà et je n'ai pourtant jamais réussi à y mettre un point final. C'est à présent chose faite même si je ne suis pas particulièrement satisfaite du résultat.

Bon, je ne sais pas si vous êtes en vacances, personnellement, il me reste un oral mais j'espère que ça s'est bien déroulé pour vous.

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Battu!Harry / Bashing!Dumby, Ronnie, Ginny (?), Hermy.

T4 UA

Gage – 78

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Un bruit mât, comme une chute de corps résonna dans la Grande Salle et stoppa les chuchotis. Cela faisait trois jours que la reprise des cours avait eu lieu et l'école déplorait alors un élève manquant. Il n'était pas venu et lorsque l'on avait posé la question, le directeur n'avait fait que sourire l'air de rien en disant qu'il aurait du retard. Ses deux meilleurs amis n'avaient pas paru inquiet, accentuant l'humeur sombre des autres étudiants et les rendant suspicieux. Au contraire, les deux lions semblaient se pavaner en l'absence de leur meilleur ami. Comme si le château leur appartenait. Il y avait d'ailleurs eu une scène publique, la veille dans la Grande Salle, qui n'avait fait que renforcer la suspicion des élèves. Une dispute entre les frères Weasley avait éclatée, avec comme sujet principal le Survivant, l'élève manquant. L'un des jumeaux avait fini par clore la dispute en envoyant son poing dans le nez de son petit-frère, Ronald. Le lui brisant assurément le nez. Qui aurait cru que Fred – le plus chétif, avait autant de force ?

Le corps, qui venait d'atterrir entre la table des Serpentards et celle des invités plongea la Salle dans une ambiance malsaine, mélange d'appréhension et de malaise profond. On ne voyait pas son visage mais déjà, quelques Serpentards avaient en avaient une idée précise mais... comment se pouvait-il qu'il soit dans cet état si ceux-ci avaient raison ? Theodore Nott junior quitta son banc d'un pas fébrile pour aller s'accroupir devant le corps inconscient. La petite figure était frêle et flottait dans sa chemise à carreau trop grande et déchirée. Théodore ravala un haut-le-cœur en voyant tout le sang qui formait une mare autour de la silhouette écarlate. La victime avait des cheveux noirs mi-longs qui lui tombaient dans les yeux. Le corps était étendu sur le ventre, mais sa tête était tournée sur le côté de sorte que l'on aurait pu le reconnaître si sa chevelure de jais n'était pas tombée sur son visage tuméfié. Theo, après un moment d'hésitation, tendit la main pour retourner la personne afin de voir son visage.

Un hoquet de stupeur général résonna dans la Salle lorsque l'identité du blessé fut rendue publique et Theo eut un mouvement de recul qui passa inaperçu dans la foulée. Heureusement, les stupides lions et les blaireaux ne pouvaient rien voir d'où ils étaient ( leur épargnant ainsi une migraine monstrueuse à leurs cris de harpies en furie ) et il y eut beaucoup moins de bruit. Theo ravala son hoquet et envoya un regard mi-inquiet , mi-paniqué aux préfets de Serpentard. Flint fut le premier à réagir et interpella Mrs Pomfrey alors que Theo vérifiait le pouls du plus jeune. Un soupir de soulagement le trahit lorsqu'il eut pris connaissance de l'état du Survivant. Son cœur battait toujours. Faiblement, mais il était présent.

Sergio Zabini se leva prestement de sa chaise pour suivre le mouvement de Poppy. Il n'était pas médecin, pas même diplômé en médicomagie, mais il avait suivi une formation avec l'infirmière la femme qui l'avait soigné à de nombreuses reprises lorsqu'il était pensionnaire à Poudlard. La femme allait en avoir du travail, songea-t-il en s'approchant de la masse ensanglantée.

Harry gémit pitoyablement en sentant de longs doigts fins parcourir son corps meurtri et écarter les pans de la chemise à carreaux, anciens vestiges de son cousin Dudley. Les tissus collaient à ses plaies et tiraient douloureusement dessus, les brûlant. Le plus jeune voulut ouvrir les yeux mais ses paupières restèrent résolument closes, trop lourdes, et il parvint seulement à les plisser un peu plus. Il entendait des voix parler au dessus de lui mais ne pouvait se concentrer sur elle. Il en déduisit seulement qu'il n'était plus chez les Dursley et ne prit même pas la peine de se demander comment il avait fait : il avait toujours été l'anormalité de service, ce n'était donc pas une nouveauté. Sa douleur irradiait par tous les pores de sa peau et sa tête n'était qu'une bouilloire chauffée à blanc. Son œil à demi-valide était imprégné de sang et Harry se retrouva à prier un quelconque dieu pour que la douleur cesse. Soudain, il ne sentit plus rien. Et il ne sut pas s'il devait en être soulagé ou effrayé.

Poppy se précipita vers les Serpentards lorsque Flint l'interpella. Tous avaient entendu le ''pop'' quelques secondes plus tôt et tous avaient vu les Serpentards, les aigles et les invités se figer, mais personne n'en avait su l'origine. Et Poppy comprit pourquoi lorsqu'elle arriva devant la masse recroquevillée qu'était Potter.

« Merlin.. » chuchota-t-elle, le souffle court.

Theo ne dit rien, se contentant d'essayer d'écarter les pans de la chemise avec le moins de douleur possible, ne pouvant tout simplement pas faire disparaître le t-shirt ( la douleur serait encore pire et il savait que Potter était toujours un peu conscient ). Il caressa doucement les cheveux du blessé mais retira sa main quelques secondes plus tard lorsqu'il sentit un liquide visqueux courir sur sa main. Il fallut quelques instants de plus pour que le vert et argent décide d'ignorer le sang qui imprégnait ses mains pour recommencer son action précédente – s'étant rendu compte que la tension quittait le corps du lion lorsqu'il lui caressait les cheveux. Debout à côté de lui ( Theo était à genoux ), Poppy Pomfrey lâcha une série de jurons qui auraient fait pâlir Mrs Black, bientôt imitée par Zabini père. La vieille femme se tourna vers la table professorale et s'adressa à Minerva McGongall, ignorant purement et simplement le directeur, Albus Dumbledore :

« Il va falloir le faire transférer à Ste Mangouste ou appeler des medicomages en urgence. Il y a certaines choses pour lesquelles je ne peux rien faire.

_ Qui est-ce Poppy ?

_ Le seul qui soit absent aujourd'hui, Minnie. »

Minerva écarquilla les yeux et se leva, une main sur la bouche. Ron et Hermione bondirent de leur banc et se précipitèrent vers la victime. Il furent cependant arrêtés à quelques mètres du jeune homme et expulsés en arrière par un bouclier fait de Magie pure, qui enveloppa Harry et engloba les personnes à proximité. Harry laissa sa magie l'envelopper dans un cocon de chaleur. Il en avait besoin. Theo gémit en se sentant emporté dans cette vague de bien-être. Il se souvenait de sa mère, l'enveloppant dans une étreinte maternelle. Il ressentit aussi l'immense détresse psychologie du Survivant avec une pointe de douleur dans la poitrine et accentua ses caresses dans la chevelure teintée de sang.

_ Allons, je suis sûr que vous exagérez Poppy, fit la voix calme du directeur, ignorant les deux autres lions un peu assommés par leur vol plané. Je suis sûr que Harry s'est juste batt -

Mais Poppy le coupa, le regard brûlant de colère :

« Nous vous avions dit de ne pas le renvoyer là-bas !

_ Il vous avait supplié, Albus. Renchérit Minerva à la grande incompréhension des élèves.

_ Voyons mesd -

_ Toutes les blessures occasionnées ont été faite à la moldue, directeur. Que ce soit des coups de pieds, de poings ou même des objets contondants. Je suis même certaine que si nous creusons plus, je peux prouver qu'ils viennent des Dursley ! » cracha rageusement l'infirmière.

Sur ce, elle laissa la suite à Minerva, partant sans un regard avec Sergio Zabini, le corps inerte d'Harry flottant derrière lui.

Le silence qui régna ensuite fut des plus pesants, alors que Theodore Nott junior, plus pâle que la Mort et les mains teintées du sang d'un camarade regagnait sa place en chancelant, vite soutenu par un Marcus Flint en à peine meilleur état. Les yeux écarquillés et le souffle court, Theo se repassait en boucle dans sa tête la scène qui venait de se dérouler. Elle avait paru durant un temps infini, mais s'était en réalité produite en quelques minutes.

Pourquoi Potter était-il dans cet état ?

Comment le Sauveur du Monde Sorcier s'était-il retrouvé ainsi ?

Et que voulait dire Pomfrey par là ?

Theo ne dit rien mais n'en pensait pas moins et était inquiet. Dans quels ennuis Potter s'était-il encore fourré ? Quelle terrible vérité se cachait derrière le masque du Survivant ? En un mot : Dursley. McGonagall et Bumbledore ( c'était en tout cas le surnom que lui avaient donné les Serpentards bien à l'abri dans la Salle Commune ) se disputaient assez vertement en ce moment-même dans la Grande Salle à Propos des ''Dursley''.

« Ne pensez pas que je vais vous laisser renvoyer cet enfant là-bas l'année prochaine Albus ! J'ose espérer que ces... personnes seront jugées et emprisonnées ! S'exclama le professeur de Métamorphose, le regard marqué par le dégoût et l'inquiétude.

_ Enfin Minerva, les protections de sang -

_ N'existent plus ! Explosa la directrice adjointe, se fichant comme de son premier cours de vol que les élèves les écoutent. Il est mort ! Et Mr Potter ne se sent certainement pas en sécurité chez eux ! .. Quand bien même il sont sa dernière famille de sang.

Le silence qui perdura leur apprit que les étudiants étaient sous le choc. Et quoi ? Il ne s'était passé que quelques minutes depuis l'apparition soudaine du Golden Boy de Gryffondor ( dans un sale état ils se devaient d'y penser ) et l'ensemble de Poudlard en apprenait plus sur le Survivant en sept minutes qu'en trois ans de vie commune. On décida d'un commun accord de revoir son opinion sur le prince des Gryffondors. Le Survivant était bien plus secret que ce qu'il n'y laissait paraître. D'un autre côté, on ignora totalement Granger et Weasley qui gisaient à quelques pas de la table professorale, toujours inconscients.

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Theo n'y tint plus et bondit de son banc. Il avait essayé de tenir mais il ne le pouvait pas. Il devait aller voir Potter et prendre de ses nouvelles. Le voir ainsi, dans cet état c'était... indicible. Lorsqu'il parvint à l'infirmerie, surprise surprise, Rogue y était déjà. Pourtant, lorsqu'il avait quitté la Grande Salle, son directeur de maison était toujours assis à sa place. Étrange. Quoiqu'il en soit, un inconnu était penché au dessus du lionceau et semblait examiner un tableau flottant au dessus de son camarade. Un medicomage de Ste Mangouste. Celui-ci énuméra une série de jurons très colorés qui auraient pu faire pâlir Poppy Pomfresh si celle-ci n'avait pas été occupée à faire la même chose de son côté. Le jeune Serpentard se glissa dans la Salle et vint se poster à côté du lit du blessé, attendant qu'on le remarque et passant doucement une main dans les cheveux du petit brun alité afin de le détendre. Il resta un instant surpris lorsque Potter serra doucement sa main en réponse, puis son visage se détendit un peu et il s'autorisa un léger sourire, songeant que ça ne pouvait qu'être positif. Il avait toujours songé qu'il y avait plus derrière l'image que Harry Potter donnait du Survivant. Assurément, il cachait quelque chose. Maintenant il savait et il ne savait pas trop quoi en penser. Peut-être aurait-il préféré ne pas savoir ? Peut-être aurait-il voulu se cacher les yeux et prétexte n'avoir rien vu. Tout aurait été tellement plus simple... mais pas pour le mieux. Parfois, Theodore se disait qu'il aurait préféré oublier mais, était-ce réellement cela ? Fallait-il vraiment faire comme les autres et prétendre que cela n'avait jamais eu lieu ? Theo savait d'ores et déjà que jamais, jamais il ne pourrait oublier la masse ensanglantée qu'il avait été le premier à identifier. Il savait que jamais il n'oublierait l'adolescent à peine conscient à ses côtés, que jamais il ne pourrait oublier l'expression douloureuse du garçon. Et ça n'était pas par choix, qu'il s'en souviendrait..

Créer le : 18.01.2016

Publié le : 25.06.2016