Salut à toutes ! Bon, je vois que vous n'aimez vraiment pas Ginnevra. Les résultats du votes sont là, pas un(e) seul(e) n'a voté pour une gentille Ginny ! xp

Pairing : AP/HP & MF/GW/FW

Rating : K


Gage – 95

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Eurostar III ou

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Au final, Harry passa presque tout son été avec Adrian et sa famille. Mrs Pucey - ''Elanore mon chou, Eleanor'' insistait pour l'engraisser, prétextant qu'il était beaucoup trop mince ). Naturellement, Harry était indubitablement perdu dans l'immense Manoir qu'était la résidence Pucey et Adrian finissait toujours par le sauver et l'amener dans sa chambre. Harry accompagna également Adrian dans son travail extra-scolaire : les Pucey avaient fini par savoir – par un pur hasard vraiment_, ce qui était arrivé à Harry chez les Dursley. Inutile de dire que les trois Pucey avaient été furieux. De ce fait, Harry travaillait en collaboration avec Gingotts France et Gringotts Londres pour ses affaires. Ils avaient déjà bien avancé. Charlie Weasley – qu'il avait pu contacter grâce à Adrian qui toujours en contact avec le rouquin_, était désormais son tuteur magique et Harry était à présent sous la tutelle de Filius Flitwick. Bien sûr, tout cela avait été maintenu secret. Harry était heureux maintenant. Et tout cela depuis qu'il avait fugué de chez les Dursley. En fait, il n'était pas tout-à-fait sincère. Cette histoire n'était pas resté secrète. En France, l'affaire avait fait la Une des journaux puisque ladite affaire avait éclaté dans l'une des grandes villes du pays. Donc, pour en revenir aux faits, l'affaire avait fait la Une des journaux français, autant moldus que sorciers. Heureusement, aucune photo n'avait été diffusée dans les journaux moldus.

Harry avait enfin découvert ce que c'était d'avoir un tuteur magique, qui lui envoyait toutes les semaines – ou plus, une lettre pour avoir des nouvelles. Pas comme une certaine personne qui s'était autoproclamée tuteur magique !

« Harry ?

_ Adrian ! »

Harry se retourna d'un bond et sauta dans les bras du plus âgé, ne se souciant manifestement pas de n'être vêtu que d'une chemise trop grande. Adrian enroula ses bras autour de sa taille bien que la position le mette toujours mal-à-l'aise en raison de ses hormones. Harry s'était très vite habitué à avoir un contact physique avec lui, raison pour laquelle il n'avait aucune mal à se glisser dans les draps du plus âgé lorsqu'il faisait un cauchemar, ce qui arrivait en fait, assez souvent.

« Es-tu prêt ? Nous allons bientôt aller à la gare. »

Harry marmotta quelque chose contre le torse du plus âgé et finit par se détacher pour bondir dans la salle de bain afin de finir de s'habiller.

_ As-tu pris ta potion nutritive ? L'interrogea Adrian en s'asseyant sur le lit.

Harry passa la porte, occupé à batailler avec sa cravate rouge et or ( il enfilerait sa robe plus tard, pour l'instant il faisait trop chaud ) et acquiesça distraitement.

_ Oui, il y a dix minutes.

_ Bien.


Les au-revoirs aux parents d'Adrian furent fait dans une ambiance tragique puisque Mrs Pucey pleurait comme s'il n'y avait plus de lendemain.

« Allons chérie, la tempéra son mari.

_ Je sais mais regarde, nos fils vont être absents pendant si loongteemps. »

' Elle l'a déjà adopté comme son fils' songea Marc Pucey ( une goutte de sueur roulant le long de sa tête ) en regardant les deux jeunes disparaître par portoloin international. Et bien, il ne pouvait pas lui en vouloir, l'enfant était adorable et très réservé aussi.


Harry était très content de porter une cape à capuche par dessus sa tenue d'uniforme : aussi n'eurent-il aucun mal à passer la foule et ne furent pas ennuyés lorsque Adrian le guida dans le train, vers le wagon des Serpentards. Ils se posèrent dans l'un des compartiments réservés aux verts et argent ( le petit brun ne savait même pas qu'il y avait des compartiments réservés pour les maisons ). Harry retira sa cape qu'il rangea dans sa valise et enfila sa robe de sorcier avant que Adrian ne l'invite à se blottir contre lui. Harry, une fois n'est pas coutume, dormait contre Adrian lorsque les camarades du Serpentard pénétrèrent dans le compartiment.

« Hey ! Le salua Terence Higgs.

_ Adrian, fit calmement Alex Dolohov.

_ 'Jour. »

Adrian sourit à la salutation de Marcus Flint, celui ne devait pas être encore bien réveillé vu la tête qu'il tirait.

« Les gars. »

Harry geignit dans son sommeil, quelque chose qui ressemblait fortement à un ''bonjour'' avant de se blottir un peu plus contre Pucey.

_ Adri' , c'est qui ? Demanda Terence, une fois installé.

Adrian ne répondit pas, se contentant de sourire énigmatiquement mais son geste parla pour lui lorsqu'il se pencha pour plonger son nez dans la longue chevelure du garçon...

Terence hoqueta de surprise : hormis eux, Adri était quelqu'un d'assez solitaire. Il n'était pas du genre à entretenir une relation amoureuse. En fait, il ne l'avait jamais vu proche de quelqu'un. D'ailleurs, où l'avait-il rencontré ? Et, malgré son caractère assez sec, Adri restait un ''morceau de choix'' pour tout serpentard digne de ce nom, les Pucey étaient une famille noble, après tout. En fait, Adrian Pucey était un engagement de choix pour tout élève de toutes maisons confondues. Et là preuve était juste sous leur nez à en juger par le blason de lion qui trônait fièrement sur la poitrine du garçon. Adrian poussa un soupir fatigué tout en caressant distraitement la chevelure du lionceau. Celui-ci geignit faiblement et se blottit plus profondément contre le vert et argent.

En cela, et malgré les incessantes questions de Terence, le voyage se passa extrêmement bien. surtout si l'on considère que les garçons passèrent la moitié du trajet à charrier Flint sur son affection particulière vis-à-vis des jumeaux Weasley. Chose qui était vraiment à creuser selon Terence. Lorsqu'ils entrèrent en gare, Adrian réveilla doucement son fardeau et le tira dans son sillage lorsque ce fut fait. Après un ( très, très, très ) léger baiser, Harry se sépara d'Adrian et fit son chemin lui-même. Le petit brun se faufila parmi le flot d'élèves afin de se déplacer discrètement. Il trouva une place de choix, en bout de table, juste à l'entrée. Les jumeaux vinrent l'y rejoindre, chamboulant totalement l'ordre hiérarchique de leur table, même si seuls les aînés des lions et des autres maisons s'en rendirent compte. Le soir même, Harry ignora les rumeurs qui couraient sa soit-disant absence au profit de squatter le dortoir des jumeaux et autres mâles de 6ème année.


Le lendemain, Harry se réveilla de bonne humeur et regarda autour de lui pour voir à qui appartenait les deux paires de bras enroulées autour de sa taille. Les jumeaux. Harry soupira. La seule raison pour laquelle Adrian ne les considérait pas comme une menace ( et ne les avait pas encore laminé pour dormir avec lui ) était que les jumeaux avaient reçu leurs héritages magiques et qu'ils étaient des soumis. Aucune chance qu'ils ne touchent sexuellement Harry. De toute façon, les créatures soumises passaient l'essentiel de leur vie à la recherche de leur compagnon. Les jumeaux avaient de la chance, ils semblaient l'avoir déjà trouvé. Et Harry était presque certain de l'identité de celui-ci. Le jeune homme étouffa un bâillement et se prépara pour les cours. Environ quarante minutes plus tard ( hey, il avait encore plus de mal à se coiffer maintenant que ses cheveux atteignaient le milieu de son dos ), tous les garçons du dortoir étaient prêts à partir et ils descendirent en groupe vers la Grande Salle avec les juniors. Harry était content. Avec Ron et Hermione, il n'avait jamais le temps d'attendre les nouveaux lionceaux. Maintenant, c'était différent. Harry discutait et riait tout en spéculant avec les aînés sur la présence d'employés du Ministère ici, dans la Grande Salle, assis à une table apparue juste pour eux. Tout à sa conversation, Harry ne vit pas deux anciens meilleurs amis arriver :

« HARRY JAMES POTTER ! »

Harry sursauta et se mit à trembler alors qu'une furie fondait sur lui. Heureusement, alors qu'Hermione levait la main pour le gifler, les jumeaux surgirent, le regard mauvais et formèrent une barrière entre Ron, Hermion et Harry.

Hermione se figea, prise en flagrant délit, la main levée vers le visage d'Harry. Elle reprit contenance assez rapidement mais rougit en entendant les élèves murmurer sur ses faits et gestes. Elle baissa finalement son bras et bougea de façon à se retrouver à nouveau face à Harry. Ses bras se mirent en mouvement et elle voulut enlacer son ami mais celui-ci s'esquiva d'un pas en arrière. Son mouvement ne passa d'ailleurs pas inaperçu, rajoutant aux bizarreries qui arrivaient depuis la veille.

_ Harry ! S'exclama Hermione, décidée à ignorer le mouvement de recul de son ami. Où étais-tu parti ? Partir comme ça de chez ton oncle et ta tante – non mais franchement ! Harry ! C'était très irresponsable de ta part ! Je n'arrive pas à croire que tu aies été aussi stupide. Comment as-tu pu ? C'était tellement égoïste de ta pa -

_ LA FERME !

Cela venait des jumeaux, qui la dévisageaient avec hargne. Cela causa un choc dans la salle : jamais on n'avait vu une telle haine sur les visages souriant et espiègles des jumeaux farceurs.

_ Si tu veux tout savoir, lâcha froidement George alors que Fred repoussait doucement Harry derrière lui. C'est nous qui avons dit à Harry de partir !

Le silence qui suivit sa déclaration les fit presque rire. Presque. À présent, même les rares personnes qui ne faisaient pas semblant de ne pas écouter leur dispute avaient levé le nez de leur bouquin et/ ou petit déjeuner.

_ Messieurs Weasley, c'était très irr -

_ Ce n'est pas parce que vous êtes sénile, l'interrompit méchamment Fred, ignorant le glapissement indigné d'une certaine Miss-Je-Sais-Tout, que nous nous sommes aveugles.

Harry haleta : il savait que les jumeaux se souciaient réellement de lui, il le savait, mais ça lui faisait toujours un choc lorsqu'il l'entendait de vive voix. Les jumeaux étaient si gentils avec lui ! Harry en avait presque les larmes aux yeux. D'un autre côté, il semblerait que son secret le mieux gardé - portant le nom des Dursley_, allait voler en éclat.

_ Que vous souhaitiez faire une partie d'échec un certain ectoplasme ( Fred ricana au tressaillement du directeur ) vous regarde mais ne comptez pas sur nous pour laisser notre petit-frère de cœur pourrir là-bas.

Le silence – à nouveau, suivit sa déclaration, silence durant lequel Albus ferma les yeux. Il savait que ça n'était pas bon pour le moral d'Harry. Mais c'est ce qui devait être fait. Pourquoi ne voulaient-ils pas voir cela ? C'était pour le plus grand bien.

On s'agita dans les rangs et Adrian Pucey passa la mains sur ses yeux : Harry allait être mal, il allait craquer. Acquiesçant silencieusement, le sixième année quitta son siège et vint s'arrêter devant Harry.

Ron gronda sourdement :

« Oï, qu'est-ce que tu crois f - »

Mais Ron ne termina pas : le Golden Boy de Gryffondor venait de se jeter dans les bras du Silver Boy de Serpentard et pleurait de tout son saoul. Il ne faisait aucun bruit, mais son corps tremblant et la colère brillant dans le regard de l'héritier Pucey était largement suffisant.

« Je le prends avec moi. Il sera revenu pour 23 heures.

_ On compte sur toi, dirent d'une même voix les jumeaux.

_ Oï, vous n'allez pas -

_ Tais-toi Ronnie -

_ Ça nous fera des vacances. »

Alors on regarda un Adrian Pucey, anormalement doux, partir avec un Harry Potter secoué et en larmes dans les bras. Dès qu'ils eurent passé les portes, la Grande Salle explosa en murmures et Ginny renifla dédaigneusement. Elle ne comprenait pas pourquoi Harry s'était jeté ainsi dans les bras de ce visqueux Serpent, ni pourquoi les jumeaux n'avaient rien fait, eux qui étaient si proche d'Harry Potter ! Mais surtout, elle ne comprenait pas pourquoi le Survivant pleurait.

_ Messieurs Weasley, votre comportement est tout simplement irresponsable. Harry aurait pu se blesser. Vous serez en retenue pour le reste du mois.

Contre toute attente, Fred ricana et George renifla.

_ Allez-y, faîtes donc cela. Vous pouvez même nous coller pour le reste de l'année si ça vous chante. Et nous, nous en profiterons pour balancer notre dossier complété à madame Bones. Vous savez qu'avec ce qu'on a, on peut vous faire plonger à Azkaban ?

Les étudiants – certains tout du moins, auraient bien aimé croire à une blague. Mais ça ne collait pas, les jumeaux étaient bien trop sérieux pour cela. Pour les invités du ministère, c'est comme si Noël était arrivé plus tôt que prévu. En venant ici, ils s'étaient attendus à s'emmerder pendant trois semaines, et là, le premier – deuxième, jour, ils assistaient à ça !? Et d'ailleurs, comment avaient-ils fait eux ? Eux cherchaient depuis des années à faire plonger le vieux fou et ces gosses arrivaient comme ça et y arrivaient en.. quoi.. quelques années ? Ces gosses étaient des génies.

« Par respect pour Harry nous ne dirons rien en public, mais sachez que nous ne vous pardonnerons jamais. Fit George, furieux.

_ Madame Bones prend très à cœur la sécurité des enfants. Elle a été furieuse lorsqu'elle a appris ce que vous lui aviez obligé à endurer. Enchaîna Fred.

_ Inutile de dire qu'elle s'est jurée de vous jeter en prison quoi qu'il arrive.

_ Nous avons toutes les preuves contre vous.

_ Vous devriez peut être songer à prendre un pull.

_ On dit que les températures sont fraîches là-bas. »

La tension dans l'air monta subitement et il semblait que le directeur était en train de s'étouffer avec un bonbon au citron, mais les jumeaux s'en fichaient. En fait, tout le monde s'en fichait. C'était dingue comme ceux qui vous idolâtraient pendant un moment pouvaient vous éviter comme la peste le lendemain. Surtout lorsque l'on voyait les étudiants détourner le regard du directeur déchu alors qu'ils avaient toujours ( une bonne partie tout du moins ) loué le sol qu'il avait foulé. Ils ne voulaient pas être salis par le vieil homme, au risque de perdre une partie de leur prestige, pour certains, ou tout simplement de l'estime. Enfin, c'était sûrement la nature humaine qui les rendait ainsi. C'était dans ces moments que les jumeaux étaient heureux ne plus être humains. Ils n'étaient et ne seraient jamais aussi lâches qu'eux.

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Okay, à la base, les jumeaux devaient arrêter de parler après avoir balancer la menace d'Azkaban et en fait je n'étais même pas sûr de mettre ça parce que ça paraissait un peu gros mais bon.. allez quoi, de toute façon y a des trucs parfois bizarres dans ce recueil donc bon...


n°96 - Prison break


Réponses aux reviews :

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Yamaiestjulie : Aw merci. Oui, c'est ce qu'on m'a dit mais bon, si je le loupe une fois, je pense que c'est possible que je me plante une deuxième fois. Enfin, autant essayer de positiver le plus possible :)

Tu y étais ? Moi aussi mais moi j'y étais le 8. Je me demande toujours comment font les gens pour y aller deux jours et plus. Bien sûr, je trouverais ça génial, mais je suis déjà crevée de la journée alors y retourner le lendemain...

The Fanfictionner : Hihihi mercii

SakuraLeRoux : Oui, moi aussi je suis morte de chaud, et les trois filles qui étaient avec moi aussi. Mais c'était génial quand même. Et puis cette fois-ci, on n'a pas fait 2h30 de queue comme l'année dernière. À peine 40 minutes =) Ils sont mignons, hein ? Oui, j'espérais qu'ils seraient mignons !

Luna Park : Hey voilà la suite. Bon, j'ai un peu beaucoup bloquée à un passage donc ça c'est fini comme si ce n'était pas vraiment une fin, mais s'en ( c'en ? ) est une.

T'as vu ? T'as vu ? T''as vu ( pire qu'avant, maintenant je le dis 3 fois TT_TT ) ?! Ils sont si mimi ! Et je ne dis pas ça parce que je suis l'auteur. Je trouve parfois certains de mes textes stupides, mais les deux premiers de Eurostar étaient pas mal. Celui-ci est un peu bâclé.

Miamira02400 : Ta – ta – ta – ta sœur va au Japon ? Cet été ?! Elle a de la chaaaannceuuuh ! J'ai proposé à ma mère d'y aller vu qu'elle veut voyager. Elle ne voulait pas sous prétexte qu'elle ne comprendrait pas les panneaux... ( je la comprends, mais chut, faut pas le dire ).

Shishi-sama76 : Oh misère oui, je concède ça. Mais c'est en cherchant ton pseudo sur internet que je suis tombé sur l'autre auteur. Et comme ça se ressemblait ( et que je n'avais pas mes lunettes ! ) je n'ai pas fait attention. Néanmoins, c'est tout de même grâce à toi. Au fait, as-tu demandé à Bel pour lui emprunté son rire ? J'espère que tu es parée pour ses attaques meurtrières... ou que tu t'entends très bien avec lui.

Lolita : Ah, jeudi, le premier jour donc. J'imagine que y avait beaucoup de monde. Merde, c'est vraiment pas de chance ? Je peux demander comment tu as fait pour le briser ou cela ramène-t-il de mauvais souvenirs envers ton défunt portable ? Tu l'as vu ? J'avais vu des photos de lui il y a un moment, mais quand je suis retournée voir hier sur internet, je n'ai pas pu retrouver la SUBLIME photo que j'avais vu un moment plus tôt. Je suis dépitée.

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Publié le : 14.07.2016