Épilogue : Équilibre parfait.
-Moune, s'il te plaît arrête de répéter la même chose. Je t'ai déjà dis oui. Soupira de nouveau Emma, assise à son bureau.
-Je préfère m'en assurer. Remarqua Ingrid, debout devant elle. Tu as annulé les deux derniers dimanches, mes petites filles me manquent. Comme à Cecelia, on est leurs mamies, on veut les voir.
-Je t'ai dis qu'on serait là dimanche. Appuya la blonde en rangeant les papiers qu'elle venait de boucler.
-Tu avais dis ça les deux dernières semaines aussi. Rappela sa mère.
-Oui, et on le voulait vraiment. Mais Ophélia a eu la gastro il y a deux semaines et Athéna était punie, rien qui lui fasse plaisir, la semaine dernière pour avoir dit un gros mot à Gina. Alors on était bloquées. Résuma Emma.
-Un gros mot à Regina? S'intéressa Ingrid, faisant glousser sa fille qui releva la tête pour la regarder.
-Jeudi la semaine dernière, je rentre du boulot, je trouve Gina en colère, faisant la morale aux filles sur le bazar dans leurs chambres, j'essaye de la calmer parce qu'elles ont quatre ans et que s'énerver sur leurs bordels n'aide pas. Gina me fait remarquer qu'elles fonctionnent comme moi, seulement avec moi elle a trouvé la méthode pour me faire ranger ce qui n'est pas le cas avec les filles. J'ai rigolé et j'ai essayé de lui prêté main forte en allant demander aux filles de ranger. Gina m'appuie et remet une couche, et là Athéna nous regarde. Mais vraiment droit dans les yeux avec son jouet à ranger en main, et- La blonde gloussa. Et elle nous a dit « putain ça fait chier ».
-Non? Souffla Ingrid, n'en revenant pas, amusée, les yeux ronds, sa fille riant.
-Si. Gina a cesser de fonctionner, je te jure. Moi j'ai fais mon possible pour ne pas rire. Puis elle a fini par exploser et punir Athéna qui nous a expliqué que c'est le grand frère de treize ans d'une copine qui dit ça quand il est pas content. Finit Emma, avec un sourire en coin.
-Elles répètent tout ce qu'elles entendent, évidemment qu'elle ne sait pas qu'il ne faut pas le dire. Remarqua la plus âgée.
-Oh maintenant elle le sait. Rit la blonde en rangeant ses affaires. Le soir j'ai eu le droit à une morale de Regina me faisant remarquer que c'était bien mes filles, et qu'elle rattraperait tout ça.
-Dire que tu la rends dingue même après dix ans de vie commune. S'amusa doucement Ingrid.
-Et presque onze ans avec elle, et huit ans de mariage, neuf mois de grossesse et quatre ans de maternité de deux jumelles. Sourit fièrement Emma en se levant pour prendre ses affaires. Et les deux sont tellement moi, elles sont énergiques, bordéliques, font toujours plein de choses et laissent tout derrière elles. Dis toi que Cora m'a dit que quand Regina était petite, à chaque fois qu'elle jouait, elle rangeait tout après, ça veut dire que Gina a certes souffert du côté psychorigide de sa mère, mais en plus c'est dans sa nature d'être très organisée. S'amusa-t-elle.
-Et elle t'a épousée toi, la personne la plus désorganisée que je connaisse. Gloussa sa mère. Mais elle est tout le temps organisé ou il y a des parts de sa vie moins organisées? Demanda-t-elle alors qu'elles quittaient le bureau.
-Disons qu'il y a des degrés. C'est dans son travail qu'elle est la plus organisée. Et le moins c'est dans- comment je vais dire ça? Dans notre vie personnelle proche? Proposa Emma dans une grimace gênée.
-J'ai compris, dans le sexe. Souffla sa mère en roulant des yeux alors qu'elles entraient dans l'ascenseur. Vous avez vécu plusieurs semaines de confinement chez moi et plusieurs vacances, Cecelia et moi vous avons entendues plus d'une fois, ma petite chérie. Se moqua-telle gentiment.
-Ne le dit jamais à Gina, elle s'en remettrait pas de savoir ça et on ne viendrait plus jamais diner chez vous. Gloussa la blonde. Déjà à votre mariage, Cecelia est rentrée dans la salle de bain, alors que Gina et moi nous embrassions prêtes à plus, et elle a pas réussi à regarder Cece' dans les yeux pendant des semaines après ça. S'amusa-t-elle.
-Oui, ma femme m'avait raconté ça. Rit doucement Ingrid alors qu'elles arrivaient sur le parking. Donc si je promets de ne rien dire à ta femme, puis je compter sur vous dimanche?
-Moune, je t'ai déjà dis oui, les filles, ma femme et moi seront à Dalarö dimanche à midi et partirons en fin de journée, on déjeunera, ira se balader, prendra le goûter, tout comme tu veux, mais arrête de me harceler. Assura Emma en mettant ses affaires dans sa voiture avant de venir vers sa mère. Bonne soirée et à dimanche moune, je t'aime.
-Je t'aime aussi chérie. Sourit Ingrid en la serrant contre elle avant de l'embrasser sur le front. Aller va rejoindre ta petite famille.
Emma lui offrit un dernier sourire et grimpa dans sa voiture, derrière le volant pour sortir de sa place en laissant un petit signe à sa mère. Elle prit la route pour rentrer chez elle, impatiente d'arriver. Elle et Regina avaient vécu trois ans dans leur premier appartement, même pas six mois après leur emménagement Emma était rentré du travail plus tôt pour remplir l'appartement de bougies et sortir une bouteille de vin, avant d'enfiler un costume élégant et de se placer au milieu de la pièce principale. Regina était rentrée la trouvant ainsi, et avait lâché toutes ses affaires en laissant tomber sa mâchoire devant la scène. Emma lui avait sourit en lui disant qu'elle l'aimait plus que tout avant de mettre un genoux à terre devant elle et de finir son discours en disant « Je suis ton bazar et tout cela va être un bazar à ranger, mais veux tu m'épouser? », et Regina avait dit oui, et répété le mot toute la nuit alors qu'elles faisaient l'amour partout dans l'appartement, au milieu des bougies, l'alliance choisit par la blonde ayant trouvé sa place au doigt de la future avocate. Elles s'étaient mariées dix mois plus tard, puis six mois après c'est Ingrid et Cecelia qui s'étaient mariées. Pendant deux ans elles avaient continuer de vivre tout en parlant d'avenir, et elles avaient décidé, après cinq ans ensemble, de se lancer dans les procédures pour faire un enfant. Elles avaient alors découvert que Regina était stérile, ce qui avait beaucoup attristé la femme, mais qui était rapidement passé à autre chose quand la blonde lui avait dit qu'elles pouvaient aussi adopter ou ne pas faire d'enfants ou alors que elle, elle pourrait porter tout les enfants que la brune voudrait, tout ce qui lui importait c'est qu'elle soit heureuse. Alors Regina lui avait demandé de porter leurs enfants, elles avaient choisi un donneur latino et il s'était trouvé que après un an de procédure Emma avait finalement été enceinte. Et à la première échographie, elles avaient eu la surprise d'apprendre qu'elle était enceinte de jumeaux, au sixième mois elles apprenaient que c'était des jumelles, et Emma les mettait au monde avec quelques jours d'avance, peu de temps après le déménagement du couple dans un appartement plus grand pour leur famille. Cela faisait maintenant quatre ans, qu'elles avaient leurs jumelles Ophélia et Athéna, deux petites brunes aux yeux verts, qu'elles aimaient plus que tout mais qui avaient une légère tendance à rendre la brune folle. Et en en rentrant chez elle Emma pu de nouveau le constater.
-C'est moi! Cria-t-elle en fermant la porte d'entrée de l'appartement.
-Maman! Maman! Entendit-elle résonner depuis le couloir des chambres avant de voir ses deux filles courir vers elle en pyjama les cheveux humides.
-Mes bout'chou. Souffla Emma en s'accroupissant pour passer un bras autour de chacune et les embrasser longuement. Vous avez passer une bonne journée à l'école?
-Oui mais c'est le week-end maintenant! S'exclama Ophélia.
-C'est vrai ça, et dimanche on va voir vos mamies. Sourit la blonde.
-C'est vrai? Demandèrent les deux avec les yeux plein d'étoiles.
Leur mère hocha la tête et elles sautèrent de joie en lui faisant un câlin avant de repartir en courant vers la salle de bain. La blonde suivit alors les deux petites plus doucement et passa la tête par l'encadrement de la porte pour voir sa femme démêler les boucles brunes de ses filles, et s'approcha.
-Bonsoir bébé. Souffla-t-elle en se glissant dans son dos pour enlacer sa taille et déposer un baiser dans son cou.
-Bonsoir mon amour. Sourit Regina en continuant de peigner les cheveux d'Ophélia. Tu as passé une bonne journée?
-Oui, plein de projets. Et moune est passé ce soir. Informa la blonde en laissant glisser ses lèvres le long de son cou.
-Pour s'assurer qu'on serait bien là dimanche? Demanda la brune, avec un léger sourire amusé.
-Oui, mais je lui ai promis, et je lui ai expliquer pourquoi on était pas là les deux derniers dimanches prévus, et elle a rit de la bêtise de qui tu sais. Gloussa Emma.
-Qui tu sais et sa soeur m'ont rendue dingue, va voir le bazar de leur chambre. Soupira Regina.
-D'accord, je vais aller voir et faire un brin de rangement. Accepta la blonde. Tu es rentrée tôt alors?
-Je suis allé les chercher à la sortie de l'école. Informa la brune. J'ai gagné mon procès alors je suis partie rapidement avant d'avoir mon patron sur le dos pour fêter ça avec un verre. Expliqua la brune.
-Oui tu préfères largement un verre avec ta femme qui t'aime et des trucs d'adulte pour fêter ta victoire. Sourit Emma en mordillant son cou. Je suis fière de toi, tu es la plus forte de toute.
-Je t'aime. Murmura Regina en lui volant un baiser avant de regarder les filles de nouveau. Allez Ophélia, tu vas ranger la chambre avec ta mère.
-Pourquoi moi et pas Athéna? Demanda l'enfant en se tournant.
-Parce que je dois démêler les cheveux de ta soeur et elle vous rejoint ensuite. Assura la brune.
Emma entraina sa fille dans la chambre d'en face que les deux petites partageaient, laissant sa femme avec la plus jeune des jumelles, les portes ouvertes pour les entendre, aimant avoir un contact quelqu'il soit le plus souvent possible.
-Maman? Demanda Ophélia assise au sol à ranger les peluches.
-Oui mon coeur? Qu'est ce qu'il y a? Interrogea la blonde en pliant les vêtements, elle s'assit au sol près d'elle.
-J'aime bien que toi et maman vous soyez amoureuses. Souffla l'enfant.
-Pourquoi me dis tu ça? Demanda Emma, surprise.
-Bah Lou à l'école elle était triste parce que son papa il est parti parce qu'il est plus amoureux de sa maman. Expliqua la petite.
-Lou votre copine? Questionna la blonde.
-Oui. Elle dit que jamais il faisait de bisous à sa maman. Toi et maman vous faites des bisous tout le temps. Sourit Ophélia.
-Oui on se fait beaucoup de bisous, j'adore les bisous avec ta maman. Gloussa Emma en caressant sa tête brune. Et c'est vrai je suis très très amoureuse de maman.
-Ça veut dire jamais tu partiras? Demanda l'enfant.
-Jamais. Tu sais je suis amoureuse de maman depuis plus de dix ans. Tu te rends compte c'est beaucoup plus que ton âge. Sourit la blonde. N'est pas peur, on sera toujours une famille ensemble, avec plein d'amour et plein de bisous. Assura-t-elle en se penchant pour embrasser sa joue. Maintenant range sinon maman va crier.
Ophélia gloussa et se mit à ranger plus. Elle avait quatre ans mais savait qu'elle avait le droit au bazar si elle finissait par le ranger. Et Athéna, qui les rejoignit, le savait aussi alors elle ne tarda pas à commencer à ranger les jouets qui traînaient. Emma les aida un moment avant de les laisser pour quitter la chambre et retrouver sa femme dans la cuisine.
-C'était un véritable capharnaüm. Je sais que je suis un bazar mais elles deux c'est pire. S'amusa-t-elle.
-C'est tes filles. Gloussa Regina.
-C'est les tiennes aussi, et ils se pourraient que tu sois moins coincée que tu ne l'étais quand je t'ai rencontrée. Remarqua Emma en venant l'enlacer.
-J'ai pas vraiment eu le choix, j'ai épousé un bazar. S'amusa la brune en passant ses bras autour de ses épaules pour venir l'embrasser. J'ai promis une soirée Disney aux filles. Elles étaient tristes à l'école, les parents de leurs copine Lou divorcent, elles étaient inquiètes, j'ai rassuré au mieux et j'ai pensé qu'un Disney était la meilleure façon de les rassurer. C'est toi qui m'a appris ça. Sourit-elle.
-Très bonne idée, Ophélia m'en a parlé, elle avait l'air un peu inquiète, mais je lui ai assuré que j'étais très amoureuse de leur maman et que j'aimais lui faire des bisous et qu'on serait toujours une famille. S'amusa tendrement la blonde.
-Oui, toujours. Je supporte ton bazar et leurs bazar, après ça rien ne peut me faire fuir. Rit Regina en la serrant.
-Je supporte ton ordre et tes angoisses du bazar je mérite aussi une certaine reconnaissance. Se moqua Emma.
-Idiote. Soupira la brune en roulant des yeux.
-Rien que pour toi. Rit la blonde avant de venir l'embrasser.
Il y eut un nouveau roulement d'yeux de la part de Regina mais elle ne tarda pas à l'embrasser un peu plus. Puis elles finirent par préparer le diner, et manger toutes les quatre en parlant de tout et de rien, de leurs journées, des copines des filles, du week-end avant de passer le dessert à débattre sur quel Disney elles regarderaient. Elles finirent par se mettre d'accord sur un et allèrent se vautrer dans le canapé, les deux filles dans les bras de leurs mères. Elles passèrent la soirée ainsi, et le film terminé, elles allèrent coucher les petites, avant de se retrouver dans leur lit. Regina y arriva la première et ouvrit son livre en s'asseyant contre la tête de lit. Emma arriva en ébouriffant ses cheveux et s'assit sur le lit près de sa femme, face à elle.
-Dimanche du coup on part d'ici vers dix heure et demi - onze heure, comme ça on arrive avant midi chez moune et Cece' et elles seront contentes. Ça te va bébé? Demanda la blonde en glissant ses doigts dans ses cheveux.
-C'est parfait. Tu conduiras. Souffla Regina sans détacher son regard de son livre.
-Oui, bien sur, je sais que tu n'aimes pas conduire. Sourit Emma, en repliant ses jambes contre elle, posant le menton dessus et souriant en regardant sa femme. T'es tellement sexy avec tes lunettes.
-Je les ai depuis presque dix ans, mon bazar. Remarqua la brune sans bouger.
-Je sais mais je te trouve toujours plus sexy et plus belle alors à chaque fois que tu les mets devant moi je ne peux pas m'empêcher de le remarquer. Sourit la blonde.
Regina releva enfin la tête vers elle et sourit en la voyant. Elle tint son livre d'une main et tendit l'autre pour caresser sa joue.
-Comment tu peux m'aimer autant même après toutes ces années? Murmura-t-elle.
-Parce que chaque jour je découvre ou redécouvre quelque chose de toi qui me fait de nouveau tomber amoureuse de toi. Expliqua doucement Emma en se penchant un peu plus dans la paume de main de sa femme. Tu ne m'aimes pas comme ça toi? Demanda-t-elle.
-Oh mon amour..Souffla la brune. Viens là. Réclama-t-elle en lui faisant signe. La blonde s'approcha pour s'allonger contre elle, posant sa tête sur son épaule, la regardant légèrement par en dessous. Je t'aimerais toujours, quoi qu'il arrive, tu es un bout de moi, tu es merveilleuse. Rassura-t-elle en posant le livre sur ses jambes pour caresser la joue de sa femme. Tu es belle et tu me rends toujours plus heureuse. Et tu m'as donné deux crapules géniales. Et y a rien de plus beau et important au monde pour moi que vous trois. Assura-t-elle.
-Je t'aime. Sourit la blonde en l'embrassant avant de se réfugier un peu plus dans son cou. Tu peux lire, mais je ne bougerais pas.
-Ce ne sera pas la première fois que je lis avec toi sur moi. Sourit Regina en reprenant son livre, laissant un baiser dans les cheveux blonds.
-Et ça ne sera pas la dernière. Assura Emma avec un sourire contre sa peau.
La main libre de la brune caressa la crinière bouclé de sa femme, alors qu'elle se remettait à lire.
Le dimanche matin, une fois les fillettes levées, habillées et le petit déjeuner en famille prit, elles firent leurs sacs et montèrent en voiture, les deux derrière dans leurs réhausseurs.
-Maman, maman, mamie Cece sera là? Demanda Athéna.
-Bien sur mes chéries, elle a hâte de vous voir tout comme mamie Ingrid. Assura la blonde en les regardant dans les rétroviseurs.
-Mais vous ne mettrez pas de bazar partout dans leur maison avec vos jouets, d'accord? Réclama la brune.
-Bébé. Soupira discrètement la blonde en posant sa main sur la cuisse de sa femme.
-Quoi? Je préviens. Argua Regina.
-On va chez ma mère, pas chez la reine. Se moqua gentiment Emma. Essaye de te détendre, tout ira bien, se ne sera pas le bazar et nos filles sont parfaites. Ajouta-t-elle.
-Oui! On est parfaites! S'exclamèrent les deux petites derrière.
-Tu vas faire gonfler leurs têtes d'égo. Murmura Regina faisant rire la conductrice.
-Je ne fais qu'énoncer un fait. S'amusa Emma.
La brune roula des yeux mais glissa sa main dans celle de sa femme, gardant un oeil sur elle et leurs filles par le biais du rétroviseur. La blonde ne disait pas tout à fait juste quand elle disait que Regina n'aimait pas conduire, elle n'avait rien contre, seulement elle préférait passer toute sa concentration sur celles qu'elle aimait. Elles faisaient souvent ce trajet pour aller chez la mère de la blonde, alors le paysage était certes beau, mais elle le connaissait bien, il l'émerveillait un peu moins qu'avant, alors que ses adorables filles et sa sublime femme elle pouvait les regarder durant une éternité, les trouvant toujours passionnantes. Alors elle passa tout le trajet ainsi, et Emma finit par se garer devant la maison de sa mère, les portes et les volets étaient maintenant rouges, demande d'Ophélia et Athéna et bien sur leurs grand-mères n'avaient pas su leur dire non. La voiture à l'arrêt, elles descendirent, détachèrent les filles et au moment où les deux avaient les pieds au sol elles coururent à la porte pour frapper alors que leurs mères sortaient leurs petites affaires avant de se tourner et de voir les deux plus âgées bichonner leurs filles.
-Oh mes chéries vous m'avez tellement manqué. Souffla Ingrid en embrassant la plus jeune des deux qu'elle avait dans ses bras, l'autre dans ceux de Cecelia.
-Mais vous m'avez manqué plus. Assura sa femme avec un sourire amusé.
-On devait venir mais j'étais malade. Expliqua Ophélia accrochée au cou de la brune.
-Et après j'étais punie parce que j'avais dis un mot pas beau. Ajouta sa jumelle.
-Oui votre maman nous a dit, mais ce qui importe c'est que vous êtes là aujourd'hui. Sourit Ingrid en entrant dans la maison avec sa femme, leurs petites filles toujours sécurisées dans leurs bras.
Emma regarda la scène et vint passer un bras autour de la brune alors qu'elles entraient dans la maison. Porte fermée, dans l'entrée, Regina posa leurs affaires avec la blonde qui gloussa entendant les niaiseries de sa mère pour ses filles.
-Tu parles qu'elles veulent nous voir, elles s'en fichent de nous, tout ce qui compte c'est nos filles. Remarqua-t-elle en retirant ses chaussures qu'elle laissa en vrac.
-Mon bazar, tu es une adulte, tu peux garder tes chaussures dans la maison. Releva la brune.
-Je sais mais j'aime pas. Gloussa Emma avant d'enlacer. Mais je t'aime toi. Rit-elle doucement en l'enlaçant la faisant reculer dans le couloir.
-Je t'aime aussi espèce d'idiote adorable. Sourit Regina en reculant, les bras autour des épaules de sa femme. Quand à Ingrid et Cecelia, elles sont dingues de nos filles et c'est génial, tu n'as pas le droit de t'en plaindre. Surtout que quand les jumelles les accaparent, ça nous laisse des moments pour faire des choses d'adultes loin des yeux innocents de nos filles. Remarqua-t-elle en grattant son cuir chevelu.
-Innocents, innocents..Elles disent des mots comme putain et chier. Gloussa Emma.
-Ne me le rappelle pas. Soupira la brune en roulant des yeux. Embrasse moi au lieu de dire des bêtises.
La blonde sourit et pressa un baiser et puis plusieurs sur les lèvres de sa femme.
-Ça me rappelle les premiers temps de notre relation ici, où je passais mon temps à te voler des baisers quand moune avait le dos tourné parce que tu étais mal à l'aise à l'idée de le faire devant elle. Gloussa doucement Emma contre ses lèvres.
-J'ai bien évolué depuis. Je voulais qu'elle m'aime, et je pensais que ça pouvait être gênant qu'elle me voit t'embrasser. Remarqua Regina.
-Je sais, mais elle t'aime, elle t'a toujours adorée et très vite aimée. Sourit la blonde.
-Oui, en même temps-
-MAMANS! Résonna depuis le salon.
-Je disais, en même temps on a eu les crapules, fait d'elle une mamie, alors que tu ne voulais pas forcément des enfants avant moi. Donc avec ça je suis devenue parfaite. S'amusa la brune.
-Mamans! Crièrent encore les filles depuis le salon.
Le couple gloussa, partagea un baiser de plus avant de laisser ses souvenirs loin pour se préoccuper de l'instant en famille.
FIN
