Défi de : theblackgirl
Grey!Harry, Fred & George
Pairing : euh.. beaucoup
Univers : N'importe quel tome sauf 6 – 7. Peut-être UA selon votre imagination du moment.
Drabbles en série sur le thème du gui magique sur demande de Theblackgirl. Les pairings sont selon les demandes enregistrées dans les commentaires + quelques extra. J'espère que cela vous plaira.
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Pairing dans l'ordre :
1/ Avery/Harry
2/ Fenrir/Harry + Albus/Dolores ( erk )
3/ Antonin/Harry +
4/ George/Fred
5/OMC/Harry
6/ Gilderoy/Harry
7/ Voldemort/Harry + McNair/Ron
8/ Lucius/Ron
9/ Millo(OMC)/Harry
10/ George/Harry/Fred
11/ Rabastan/Harry/Rodolphus
12/ Nagini/Harry
13/ Theo/Harry
14/ Marcus/Harry
15/ Salazar/Harry
Mots : ~ 20 000
Gage -
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Gui Magique
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Grey ! Harry, Fred, George
Avery/Harry
#1
Harry oublia totalement l'idée d'aller en cours lorsqu'il manqua de se heurter à Logan Avery au détour d'un couloir. Il était en retard pour aller en Potions ça n'allait pas le faire mais, hey, Snape le haïssait déjà pour être le fils de son père. Et Harry ne se préoccupait pas assez de l'image que son prof de potions avait de lui pour lui faire remarquer son erreur Harry n'était très certainement pas James. Mais... d'un autre côté, s'il ne le remarquait pas, ça n'était pas lui qui allait lui en parler. N'oublions pas que Snape était le chiot de garde du vioc'. Oui, Harry était au courant. Noël était passé et l'on préparait déjà le réveillon du Nouvel An. Pour célébrer les vacances, les jumeaux avaient enchanté du gui un peu partout dans le château et, déjà, il avait dû échapper à Malfoy, lequel le chassait depuis des jouer pour le plaquer sous du gui. Brrr. Harry en frissonnait d'effroi. Comment dire.. ça n'était pas que Malfoy n'était pas son type mais.. non. Définitivement pas. Man, Harry ne supportait pas les gamins pourris gâtés. Il voulait quelqu'un de plus mature. Et visiblement plus âgé vu la mentalité des gamins de son âge.
Harry accéléra et mima une chute, trébuchant sur un rien et tombant sur Lord Avery, les entraînant tous les deux sous le gui. 'Yeeeey !' s'exclama mentalement Harry en mimant une danse interne. Extérieurement, il afficha un regard confus et un brin embarrassé.
« Je – Je suis désolé Lord Avery. » bredouilla-t-il.
Logan Avery se redressa et tendit la main à Potter pour l'aider à se relever. Étant incroyablement proche à ce stade Logan voulut reculer mais se retrouva coller contre.. un mur ? N'étaient-ils pas en plein milieu du couloir ?
_ Pas de problème Mr Potter.
En tournant la tête, il avisa la chose : oui ils étaient en plein milieu du couloir. Alors pourqu...
Logan s'arrêta et leva les yeux vers le plafond. Là, descendant innocemment vers eux, une branche de gui. Merde ! Il allait embrasser un mineur ! La magie ne fonctionnerait pas ( il le savait parce qu'il avait dû embrasser Antonin près des appartements privés et que ce p'tit con s'était foutu de lui et de son embarras ). Un mignon gamin, mais un gamin tout de même. Il avisa le gosse. Celui-ci rougit en voyant le gui. Aww ~ .. Hum !
« Nous – Nous devrions probablement régler cela avant la seconde sonnerie. Les foules sont irritantes. »
Le sourire d'Avery revint à la charge alors qu'il observait l'adolescent. Il était évident que tout cela n'était certainement pas une coïncidence. Très ingénieux pour un petit lion suicidaire. Logan afficha un sourire charmeur et acquiesça avant de tirer le petit Gryffondor plus près contre lui, appréciant pleinement les rougeurs du plus jeune avant de l'embrasser avec douceur, ne voulant pas gâcher ce qu'il devinait être le premier baiser du jeune homme. L'enfant Potter était peut-être novice, mais il apprenait vite alors qu'il s'accrochait à la robe de sorcier du nouvellement Lord Avery. Leurs langues se mêlèrent et Harry étouffa un gémissement, se pressant contre le corps plus imposant de l'autre homme. Il fallait juste -
« Hum hum. Puis-je savoir ce que vous faîtes, messieurs ? Je crois d'ailleurs que Mr Potter est en retard pour son cours de potions. Je doute que Severus accepte cela comme motif de retard. »
Harry et Logan se séparèrent précipitamment, haletant et à bout de souffle avant de blanchir en reconnaissant la personne qui leur faisait face. Minerva McGonagall. Uh-oh.
« Euh, nous – commença Harry.
_ Il y avait du gui. »Termina Avery.
Minerva haussa un sourcil. Bien sûr, elle avait parfaitement vu la branche de gui, elle n'était pas stupide. Et même si c'était drôle de les voir aussi repentant, et bien..
_ Bien que cela ait été très certainement très divertissant ( elle sourit aux rougeurs qu'ils arboraient ) et que je ne doute pas d'avoir vu des jeunes filles piailler en exhibant des photos ( son sourire s'accentua quand ils pâlirent ) je vous demanderai de vous restreindre ou d'au moins être plus discret. Dois-je vous rappeler que Mr Potter est mineur ?
Avery ravala sa salive.
_ Maintenant, je ne doute pas que vous souhaitiez vous rapprocher de votre fiancé mais -
_ Quoi ?
Cette fois-ci, cela venait des deux jeunes hommes. Minerva haussa un sourcil. Tiens, voilà autre chose que Albus avait oublié de dire au jeune Potter. Et visiblement, l'Héritier – nouvellement Lord_, Avery n'en avait pas non plus connaissance.
_ Vous ne savez pas ? Je vous conseille d'aller faire un tour à Gringotts bientôt. Tous les deux.
Puis elle partie. Non sans prévenir son élève qu'il avait plus de dix minutes de retard et que Snape ne l'accepterait probablement pas.
Bah, peu importe, Harry pouvait toujours rester avec Avery. Apparemment, ils avaient beaucoup de choses à comprendre.
FGHP – ADDO (erk)
#2
Harry jeta un coup d'œil derrière lui pour s'assurer d'être seul, seulement pour hurler de terreur lorsqu'il se heurta à quelque chose de massif. Quelques rires résonnèrent dans le couloir autrefois vide et Harry défaillit presque lorsqu'il avisa les membres du Ministère. Oh Mordred...
Le petit brun gela quand il vit sur quel torse il avait posé ses mains. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi !? Les battements de son cœur s'accélérèrent à la vue du sourire quasi-prédateur de l'Alpha, l'autre homme le savait parfaitement.
« Bonjour, chiot. »
Harry rougit. Fenrir avait commencé à l'appeler ainsi lorsqu'il lui avait demandé de lui enseigner l'auto-défense. Il était le seul assez courageux et suicidaire peut-être, pour demander des cours supplémentaires à l'enseignant de la nouvelle matière ( combats magiques ). Et Greyback avait insisté à l'appeler ainsi après lui avoir suggéré de passer sur une base de prénom. Après tout, ils passaient plus de cinq heures par semaines ensemble, en dehors du cadre scolaire. Oh Mordred ! L'homme ne devait jamais connaître l'attirance qu'il ressentait pour lui, Harry se l'était juré.
Le rire de Fenrir le sortit de ses pensées et il leva la tête, rouge vif, pour rencontrer le regard assombri de l'homme-loup. Oh. Oh-uh. Il allait se faire dévorer. L'homme ricana lorsqu'il leva les yeux au dessus d'eux et Harry vit une branche de gui. Un faible grondement quitta ses lèvres quand il surprit deux ombres au fond du couloir. Putain de jumeaux tarés. Les bras qui enserraient sa taille ( il se rendait compte maintenant que c'était grâce à eux qu'il n'était pas tombé sur les fesses ) raffermirent leur prise et le pressèrent davantage contre lui avant que le loup alpha ne se penche en avant pour le balayer dans une étreinte fermée, posant ses lèvres sur les siennes. Le baiser était chaud. Le petit Gryffondor se sentait si bien. Un baiser chaud, un peu dur mais tendre. Fenrir avait l'impression de pouvoir briser le chiot à n'importe quel moment. Il sentit les frêles bras de son élève se lever pour envelopper son cou et s'accrocher à lui comme si sa vie en dépendait alors qu'il insérait sa langue dans la cavité buccale du jeune homme. Harry haleta quand leurs langues se mêlèrent et que Fenrir fit descendre une de ses mains pour caresser ses fesses. Oh Mordred , ils étaient en plein couloir ! Devant les 'amis' du loup ! Avec Fred et George mitraillant la scène de photos à quelques mètres d'eux ! Pourtant, Harry se laissa faire lorsque le baiser prit en intensité et que Fenrir le plaqua contre lui. Tout en s'accrochant à la nuque de l'homme, il laissa une main redescendre pour toucher le torse impressionnant de l'alpha à travers le tissus de la chemise de l'homme. Uh, il allait mourir de plaisir. Malheureusement, toute bonne chose a une fin et le leur termina plutôt abruptement.
« Messieurs. »
Harry rougit violemment lorsqu'il se retourna pour faire face au directeur dont les yeux ne pétillaient pas comme d'habitude.
_ Harry mon garçon ( Harry tiqua ). Tu devrais faire preuve de plus de retenue ( et le sourcil gauche d'Harry s'arqua avec une irritation croissante ). Maintenant suis-moi je te prie.
Comme si ça ne suffisait pas que le vieil homme pervers se permette ce genre de remarque ( qu'il ne faisait pas aux couples qui se pelotaient dans les couloirs à n'importe quelle époque de l'année ), il fallait en plus qu'il ait le culot d'exiger de lui quelque chose ?!
Le directeur fit demi-tour et laissa des mangemorts estomaqués, mais pas autant que la prochaine action d'Harry celui-ci rumina ce qui sembla être un ''Je ne suis pas un foutu cleps, vieil homme.'' qui les fit sourire et sortit sa baguette qu'il pointa au dessus du vieux leader. Il incanta en latin et, quelques secondes plus tard, une branche de gui naquit. Dumbledore fut pris au piège dans un rectangle invisible au moment-même où passait Ombrage. Oh Dieu tout puissant, les jumeaux et lui allaient faire fortune avec les clichés s'ils les vendaient à la Gazette. ''Ombrage vend sa loyauté à Dumbledore et renie Fudge !'' ; ''Dumbledore s'adonne à des plaisir immoraux dans les couloirs d'une école remplie d'âmes innocentes !'' ''La vérité qui choque !''. Harry voyait déjà venir les gros titres.
« Vous m'excuserez monsieur ! S'exclama joyeusement Harry. Mais je ne tiens pas spécialement à voir cela. Vous savez, Mme Pomfresh a dit quelque chose à propos des enfants traumatisés et des terreurs nocturnes qu'elle n'aimait pas traiter.
Harry sautilla joyeusement dans le couloir, virevoltant sur lui-même lorsqu'il passa devant le directeur et l'inquisitrice. Il ignora les cris d'Ombrage qui lui hurlait ''Retenue Potter !'' et finit par se retourner :
« Mettez-moi ou un autre élève en retenue et je me ferais un véritable plaisir de leur montrer ( il inclina la tête vers les très respectables membres du ministère ) ce que vous nous faîtes pendant les retenues. »
Bien que cela les intrigua, les hommes n'eurent pas le temps de s'interroger davantage là-dessus, trop concentrés qu'ils étaient sur le petit Gryffondor. Les yeux d'Harry brillaient comme des néons et, doublé de ce ton taquin, presque froid, le gamin avait l'air intimidant.
Harry, armé d'un appareil photo sorti d'on ne sait où, cligna innocemment des yeux et la tension redescendit.
« Oubliez ce que j'ai dit. Je ne veux pas rater cela. »
Fenrir et ses camarades ricanèrent à cela et observèrent la foule se former autour du crapaud et du vieux barjot. Au cours des deux prochaines heures, les deux victimes s'escrimèrent à essayer de briser leur cellule tandis que toute l'école se réunissait autour d'eux – même les professeurs et les trois aurors qui venaient d'être envoyés pour surveiller le château et Ombrage suite à un appel anonyme ( mon cul ! ). Quand il devint évident que certains sortilèges rebondissaient et touchaient l'un ou l'autre, ils arrêtèrent. Après tout, Dumbles' ressemblait au Capitaine Jones de Pirates des Caraïbes et Ombrage avait la chevelure pétrifiante de Méduse.
Le baiser figea tout le monde et Harry, pris d'un haut-le-coeur, se dirigea vers son ancienne place à côté de Fenrir, juste sous le gui.
« Fenrir, je crois que mes yeux sont en train de brûler. » chouina doucement Harry.
Fenrir acquiesça distraitement en voyant les deux victimes prendre goût à leur humiliation et secoua la tête pour se remettre les idées en place. Erk..
Il se désintéressa bien vite pour attirer Harry à lui, profitant à nouveau du gui au dessus d'eux pour partager une étreinte et voler un baiser au petit sorcier. Harry fondit dans l'étreinte, ignorant les sifflements et applaudissements qu'il leur savait destiné. Après tout, qui jouirait du spectacle offert par le directeur et Umbitch. Eww ~
Harry picora les lèvres du loup alpha. Fred et George avaient bien fait d'installer ces guis magiques.
AD/HP
#3
Parler avec Antonin Dolohov rendait toujours Harry d'excellente humeur. Harry faisait des recherches dès qu'Hermione lui lâchait la grappe. Il savait que Antonin Dolohov était l'un des langues-de-plombs les plus réputés avec Rockwood. Le petit brun devait avouer être très intéressé par cette carrière. Il voulait découvrir tous les mystères qu'abritaient le Monde Magique, il voulait résoudre des casse-têtes magiques et en créer. Il voulait créer des choses. C'était justement dans l'optique de décrocher un job dans le Département des Mystères qu'il avait commencé à étudier en autodidacte les runes anciennes et l'arithmancie à la fin de sa troisième année pour être sûr d'avoir les connaissances nécessaires cette année afin de passer les BUSES dans cette matière. Il devait avouer aussi être curieux de la réaction d'Hermione lorsqu'elle le trouvait dans la salle d'examen avec lui. Quoique, étant un étudiant autodidacte, il passerait peut-être ces deux examens directement au Ministère ? Et bien, peu importe, il avait encore le temps avant les exams. Hors de question pour lui de faire ce que le monde sorcier attendait de lui et devenir Auror. C'était l'année des BUSES. C'était normal qu'il s'interroge. Mais on était proche de Noël et Harry voulait juste se détendre pour l'instant. Et parler à Antonin tout en observant les collègues de ce dernier faire les idiots étaient hilarant et relaxant.
« Hey, kiddo ! »
Harry voulut se retourner vers le cri mais sentit deux mains dans son dos et fut projeté en avant, directement dans les bras du russe qui afficha un grand sourire satisfait lorsque les lèvres mutines du petit Survivant se pressèrent contre les siennes.
Harry n'avait pas vu la branche de gui au dessus d'eux, mais il n'avait jamais été plus gêné de toute sa vie ! Il allait tuer les jumeaux. Seulement, lorsqu'ils se séparèrent et que Harry se retourna vers son 'agresseur', ça ne fut pas pour faire face à l'un des twins. Antonin, derrière lui, souriait toujours.
« Pour une fois que tu te rends utile Fenrir, je suis étonné que tu n'aies pas gaffé. »
Oui, Harry ne rougit jamais autant que ce jour-là.
GW/FW
#4
Harry jouait avec sa baguette quand Fred et George entrèrent prudemment dans la Grande Salle comblée l'heure du déjeuner. Un sourire vicieux étira ses lèvres alors qu'il agitait sa baguette avec un doux murmure. Un cri d'horreur retentit et toutes les têtes se tournèrent vers l'entrée, se figeant un instant avant d'éclater simultanément de rire.
_ Arroseur arrosé, ricana quelqu'un dans la masse d'élèves de Serdaigle.
Harry ricana sombrement et les étudiants assis à proximité frissonnèrent violemment avant de s'éloigner un peu plus loin sur le banc de la table des rouge et or.
Fred et George, qui auparavant marchaient bras dessus, bras dessous, étaient à présent pressés l'un contre l'autre à cause d'un rectangle presque invisible, et lui adressèrent un regard empli de faux effroi.
« Ah mon cher Forge, fit l'un, je crois que nous avons été pris au piège.
_ Tout-à-fait d'accord mon cher Gred ! Devrions-nous les faire baver ?
_ Je crois bien très cher frère. Après tout, il faut effacer la vision d'horreur du vieux et du crapaud. »
Alors que des gloussements retentissaient, Harry passa la manche de sa chemise sous son nez pour stopper tout saignement en voyant George enrouler un bras autour de la taille de son frère et poser son autre main sous son menton avant de poser ses lèvres sur les siennes. C'était chaud. Quoi qu'on en dise, c'était incontestablement chaud.
Dumrstrang!OMC/Harry
#5 - First Kiss
Harry renifla en voyant des jeunes filles glousser en regardant Krum. Mordred Même Hermione réagissait ainsi depuis qu'elle était allée au Bal avec le bulgare et s'était disputée avec Ronald. Harry s'en fichait pas mal de ça. Ça n'était pas comme s'ils étaient réellement amis. Bien sûr, extérieurement, c'était ce qui semblait, mais Harry savait. Il connaissait les secrets et les mensonges qu'on lui avait caché. Le jeune homme grommela dans sa barbe imaginaire. Oh Mordred ( oui, il jurait par Mordred et alors ? Un problème avec cela ? ), toute cette histoire l'irritait. Avec un soupir, il entra dans la Grande Salle pour le déjeuner.
. . . seulement pour être arrêté par la douce voix chantante de l'héritier Malfoy. Dieu, pourquoi fallait-il que tous les idiots de la Terre soient rassemblés autour de lui ?
« Hey Potter, finalement abandonné par Miss-je-sais-tout et la Belette ? Ils ont enfin compris que tu étais un cas désespéré. »
Quelques rires retentirent ( les Beaux-Bâtons et Durmstrang étant davantage affligés par la puérilité de tout ceci ) mais s'arrêtèrent quand Potter se retourna avec un regard exaspéré et un sourire un peu fou aux lèvres.
« Tiens tiens Malfoy, quel déplaisir de te voir. Dis-moi juste, tu viens me provoquer parce que personne ne s'intéresse au fils à papa pourri gâté ( Harry ignora le grincement indigné de Lucius Malfoy ) ? Tu sais, si tu tiens tant à savoir ce que font Granger et Wealsey, tu peux aller le leur demander directement ( des murmures surpris traversèrent la salle en entendant le Survivant utiliser les noms de famille de ses amis ). Je ne vais pas aller les babysitter pour satisfaire tes désirs pervers ( à nouveau, Harry décida d'ignorer le couinement indigné ). Tu veux savoir malgré tout ? Je n'en ai pas la moindre idée. Probablement coincés à faire de vilaines choses dans un placard à balais – Ah ? Désolé Krum, mais ne me regarde pas comme ça, Granger n'est pas si coincée qu'elle n'aime le faire paraître. Et puis.. tu le savais déjà non ( Harry lui adressa un haussement de sourcil ) ? Après tout, t'es un Dracken, mec. »
La dernière partie avait été prononcée en russe et les jeunes de Durmstrang sursautèrent, ignorant que l'enfant Potter connaissait la langue. Il ne l'avait jamais laissé sous-entendre bien que peu aient entretenu plus d'une brève salutation avec lui. Et puis d'abord, comment savait-il ce qu'était Krum ? C'était le secret le mieux gardé de Durmstrang. Personne hors de Durmstrang ( sauf exception ) n'était au courant au vu de la traque aux créatures magiques organisée dans certains pays, et de la rareté de l'espèce des Drackens.
_ Tout ça pour en revenir au fait que si tu veux avoir l'info, va directement à la source. Ne passe pas par moi je m'en fiche !
Harry sourit avec délice en avisant l'air ahuri de Malfoy jr, choqué des autres étudiants et un brin amusé des étudiants invités.
_ Comme tes parents Pot -
Malfoy ne termina jamais sa phrase. S'étant rapproché pour insulter le petit brun, Malfoy s'était retrouvé devant lui et Harry en profitant pour décrocher un magnifique crochet dans le visage de sa Némésis, souriant avec effronterie lorsque le garçon trébucha en arrière, se tenant le nez en sang et gémissant de douleur.
« Franchement Malfoy, te frapper pour entacher la mémoire de mes défunts parents est vraiment le moins que je puisse faire. Et tu sais quoi ? Je ressens une intense satisfaction morbide à voir ton sang couler sur ton visage. »
Et, en effet, Potter affichait un grand sourire ravi. Brrr.. jusqu'à ce qu'il essaie de reculer. Et que son dos ne percute un mur. Oh. Oh non. Certainement pas. Pas de putain de moyen. Le regard de Malfoy, bien que brûlant de douleur et de colère, se remplit de luxure. Après tout, Potter était plutôt pas mal ( c'était peu de le dire ) dans le style fragile et soumis. Et Draco se ferait un plaisir de le dominer dans ce baiser. On siffla, se demandant sans doute si les deux victimes s'exécuteraient de bonne grâce ou résisteraient durant des heures comme Ombrage et le vioc.
Après que Draco eut stoppé le saignement – sans pour autant réparer son nez mais au moins ses vêtements ne seraient peut-être pas ruinés_, il fit un pas vers Harry mais ce dernier croisa les bras sur sa poitrine, mécontent.
_ Qu'est-ce que tu crois faire, Malfoy ? Il est hors de question que tu t'approches de moi ou que tu violes davantage mon espace vital.
_ Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué Potter, nous n'avons pas le choix.
_ Si on l'a et tu n'approcheras pas si tu ne veux pas que j'te castre ! S'écria vivement Harry en se blottissant contre le mur de magie jaune brillant.
Il ne vit pas la réaction que provoqua sa menace dans l'assistance, trop occupé à songer que Aki déteignait réellement trop sur lui. Tous les garçons pâlirent et certains eurent même le réflexe de poser leur main sur leur entrejambe pour se protéger avant de se souvenir que c'était un garçon qui avait proféré cette menace : il n'y avait aucun moyen que Potter – un garçon, soit sérieux. Il devait savoir quelle douleur c'était. Il voulait certainement juste faire peur à Malfoy.
Malfoy jr siffla mais des rires retentirent en provenance de la foule féminine.
_ Potter pour l'amour de Merlin – cingla Snape avant de se rétrécir sous le regard meurtrier que lui adressa le fils de Lily.
_ Il est hors de question que je laisse ce fils de veracrasse approcher !
Harry jeta un regard à Lucius qui semblait avoir avalé de travers une des gouttes de citron du directeur.
_ Désolé Lord Malfoy mais c'est là l'image très dégradante que projette votre fils.
_ Bon sang Potter, on dirait que c'est ton premier baiser ! Ragea Malfoy.
Les importantes rougeurs qui apparurent sur les joues du Survivant lorsqu'il baissa un peu la tête firent décrocher les mâchoires de beaucoup de personnes. Ça n'était pas possible. Le Survivant ne pouvait pas être si pur ? Il devait avoir tout le monde à ses pieds. Il ne pouvait pas ne jamais avoir embrassé quelqu'un ? Même la moitié des premiers années devaient avoir déjà eu ce genre d'expérience ! Pourtant, l'air gêné de Potter ne trompait pas. Pas plus que sa réplique suivante, qu'il sortit, le visage coquelicot :
« Et alors ? Je n'ai pas envie que mon premier baiser soit le tiens ! J'en garderai un très mauvais souvenir ! Si tu m'approches, Malfoy, je jure que je ne réponds plus de rien.
Harry continua de babiller et Malfoy en eut bien vite assez. Faisant fi des avertissements du Survivant, il fit disparaître la distance entre eux pour réclamer son dû et... jappa de douleur avant de se plier en deux à genoux sous la puissance du coup de pied qu'il avait reçu dans l'aine.
D'une vague de magie pure, Harry brisa la prison et soupira de soulagement, seulement pour tomber sur les expressions stupéfaites de beaucoup, beaucoup de personnes, hormis les jumeaux et Zacharias_, et les visages pâles des garçons. Il eut même droit à des pouces levés venant des filles qui faisaient parti des équipes de Quidditch de l'école. Elles étaient, après tout, les premières à lui avoir fait comprendre que si un pervers l'approchait, il devait frapper à cet endroit. Ça n'était pas comme si les Dursley avaient jamais pris la peine de le lui dire.
Quand il allait se retirer, un bras le retint et le retourna pour lui permettre de faire face à un torse chaud et musclé, enveloppé dans un manteau tout aussi chaud.
En levant les yeux, Harry sourit timidement.
« Niki. »
''Niki'' Nikolaï Gregorovitch, neveu du célèbre fabriquant de baguette russe, avait commencé à parler à Harry peu après le choix des Champions et c'était grâce à lui que Harry avait employé son Éclair de Feu ( et avait appris à l'invoquer ) lors de la première tâche. Harry n'avait jamais vraiment compris pourquoi Ron avait été son premier otage et non Niki. Probablement ce vieux baltringue de Dumbledore.
Le plus âgé lui adressa un léger sourire et se pencha pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Personne n'entendit mais Potter rougit avant de hocher la tête. Avec un sourire, Nikolaï se tourna vers les jumeaux Weasley.
« Quelle est la formule ? »
Les jumeaux affichèrent un grand sourire, heureux de voir les choses enfin bouger entre les deux sorciers, puis lui donnèrent l'enchantement. Après quoi, Nikolaï prit la main d'Harry et les dirigea vers la sortie.
/Silence/
Quand ils eurent quitté la Grande Salle, on se fixa dans le blanc des yeux avant de regarder les jumeaux roux.
« Que vont-ils faire ?
_ N'est-ce pas évident ? Fit l'un.
_ Bah, répondit George après avoir payé Collin pour aller prendre quelques clichés. Nikolaï va trouver un endroit plus calmer pour lui offrir son premier baiser.
/Silence/
_ Quoi ?
_ Heeehh ? Allons-y !
Il y eut un bruit monstrueux alors qu'un nombre important de personnes quittaient leurs sièges en essayant de se montrer discret puis les jumeaux échangèrent un regard.
« Est-ce moi ou je viens juste d'entendre un ''Yaoi Powa !'' ? »
Fred regarda son frère avec appréhension, puis les deux secouèrent vivement la tête.
« Mieux vaut ne pas savoir. »
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Et, le lendemain, si l'on vit en première page de la Gazette de l'Actu Poudlard, une photo du jeune couple dans la tour d'Astronomie, Nikolaï enlaçant Harry et lui tenant le menton, leurs visages très proches, ce ne fut certainement pas la faute des jumeaux. Pas plus que la crise de nerfs de Ginny ou la perte de connaissance de Ron. Ce ne fut pas non plus de leur faute si l'on retrouva Hermione, deux jours plus tard, enfermée dans les toilettes des filles du rez-de-chaussée, entourée de réserve de chocolat ( générosité des jumeaux pour ne pas la laisser mourir de faim ).
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Pauvre Dray, je le victimise. Allez, je l'aime bien, mais il y a déjà trop de DMHP sur le site pour que j'en écrive moi-même.
Gilderoy/Harry – T4 – Lockhart est prof cette année-là, Harry n'est pas un champion et GL n'est pas né en 64 mais en 70.
#6
Gilderoy était extrêmement.. gay. C'était un archétype même du gay moldu. Un cliché, un stéréotype. Tant et si bien que c'en était risible. Surtout que, monsieur continuait de flirter avec ses étudiantes. C'était en fait tout à fait un accident si lui et Harry se retrouvèrent en même temps sous une branche de gui. Le couloir n'était pas fréquenté, c'était probablement une chance et Harry en profita pour reluquer ouvertement son professeur. Honnêtement, l'homme n'était pas très bon en défense mais excellait en runes, Harry ne voyait pas pourquoi il ne se proposait pas comme assistant de Vector au lieu de gaspiller la position de DCFM ? . . Quoique, connaissance le niveau des précédents enseignants ( hormis Mumus ), ça n'était peut-être pas si mal. Au moins, Lockhart leur faisait étudier des créatures amusantes. Même s'il les laissait se débrouiller avec une fois hors de contrôle. L'homme face à lui venait à peine de fêter ses vingt-quatre ans. Harry le savait parce que Lockhart le répétait à maintes et maintes reprises dans ses manuels – romans, que Harry avait pris la peine de lire pour faire bonne mesure. Il n'était pas vieux, en fait, il figurait même parmi les plus jeunes enseignants et, on avait beau dire, il était vraiment pas mal. Pas étonnant que les filles craquent toutes sur lui.
« Bonjour professeur. » entonna-t-il d'une voix calme.
Gilderoy, qui lui-même avait été occupé à dévisager l'adolescent – qui avait bien changé depuis la seconde année_, mit du temps à trouver quoi répondre.
_ Ah, Harry' ! Je n't'avais pas vu.
_ Il n'y a pas de mal professeur. Je ne regardais pas où j'allais.
Puis, comme Lockhart ne semblait pas comprendre le point, Harry regarda autour d'eux.
_ Mais je ne pense pas que nous puissions nous séparer maintenant.
_ Oh ?
Gilderoy regarda autour et se figea lorsqu'il vit les barrières. Il regagna cependant rapidement son sourire. C'était sa chance.
_ Et bien Harry. Je crois que tu vas être très chanceux.
Harry sourit devant l'arrogance de l'enseignant. Même après un an, l'homme avait toujours la grosse tête. Il était dommage que l'homme soit parti avant la fin de l'année en seconde année, mais Harry savait que l'homme avait pris peur avec les attaques du Basilic et avait prétexté une importante quête à Istanbul pour quitter son poste début avril.
Sans plus de cérémonie, Gilderoy se pencha en avant pour embrasser son étudiant et Harry écarquilla les yeux : il ne pensais honnêtement pas que l'homme aurait l'audace de le faire. Pourtant, il se laissa faire, et ne prit pas la peine de le notifier oralement lorsqu'il vit du coin de l'œil, la barrière magique disparaître.
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Et, si Gilderoy profita de leur liberté de mouvements plaquer Harry contre le mur le plus proche et l'embrasser voracement tout en le pelotant, il n'y eut aucun témoin et aucun refus à retenir contre eux.
Voldemort/Harry McNair/Ron Post-Poudlard, UA, Good!Ron ( à noter )
#7
Le bal de Yule des Flint était merveilleux. Et bien, il n'y avait pas trop de chichi et c'était tant mieux parce que Harry détestait cela. Pour ce genre de soirée plus ou moins formelle, Harry passait par son prénom complet ''Harrison''. Apparemment, les sang-purs préféraient faire ainsi. Harry ne le leur reprochait pas. Depuis qu'il avait appris que 'Harry' n'était qu'un diminutif, un surnom, il jouissait d'entendre son vrai prénom à chaque occasion, se demandant parfois comment roulait le nom, prononcé par ses défunts parents. Bref, le bal était parfait mais il y avait une chose qui l'était moins. C'était cette stupide tradition du gui. Il poussait à n'importe quel moment et à n'importe quel, surprenant ses deux victimes quand il les piégeait ensemble. Comme si Harry n'avait pas déjà presque eu une crise cardiaque en voyant un Voldemort d'un trentaine d'année ( il avait récupéré son corps à l'aide d'un obscur rituel ) se balader de groupe social en groupe social. Ron à ses côtés, se plaignait de ne pas encore avoir eu la chance d'être coincé sous le gui avec l'une des innombrables demoiselles présentes à la soirée. Ron, pas un magnifique coup du hasard, avait été le seul à remplir toutes les conditions pour hériter du titre de Lord Prewett, dans la liste laissé par Lord Jilian Prewett, établi en 1782. c'était en quatrième année et à partir de là, lui et Harry avait dû prendre des cours privés en plus pour apprendre tout ce qu'il fallait sur la culture sorcière ( pour Harry ) et les anciennes traditions sorcières pour les deux garçons, ainsi que le fonctionnement du Magenmagot puisque les deux jeunes lords possédaient des sièges là-bas. Bien évidemment, ils avaient eu moins de temps libre, ce qui n'avait pas plu à Hermione qui trouvait injuste que la connaissance auquel ils avaient droit ne soit pas étendu aux autres désireux d'apprendre. Ron avait rétorqué que si les 'désireux d'apprendre' n'étaient pas des héritiers ou des lords, ils devaient payer plus chers pour ces cours et Hermione en avait été révoltée. Depuis, elle ne leur parlait plus. En fait, elle était revenue vers eux après la première tâche du tournois. Harry n'avait guère pu y échapper bien qu'il ait prouvé son innocence, mais les deux garçons n'avaient pas pardonné à la brunette. Elle avait agi comme une enfant capricieuse si elle voulait qu'ils lui pardonnent, elle devrait s'en montrer digne. Elle ne l'avait pas été. Elle avait préféré les insulté en public et cela avait définitivement brisé leur amitié. Les deux garçons ne lui avaient plus parlé. Seul Dumbledore en avait été déçu. Et peut-être un peu la vieille McGonagall.
Un couinement sur sa droite le ramena sur Terre et il tourna la tête pour découvrir un Ron rouge pivoine, fixant le plafond puis l'inconnu à ses côtés. Inconnu qui ne l'était pas tant pour Harry. Il s'agissait de Walden McNair, un sang-pur au début de la quarantaine. Uh.. Harry leva les yeux et retint un gloussement lorsqu'il avisa la branche de gui poussant innocemment au dessus des deux sorciers. Quand le gloussement menaça de passer la bordure de ses lèvres, Harry posa une main sur sa bouche et pressa ses lèvres l'une contre l'autre dans une brève tentative pour garder son calme. Cela fonctionna. . . juste qu'à ce qu'il regarde plus loin et remarque Cédric, encerclés par plusieurs jeunes femmes, et semblant désespéré d'échapper au gui qui poussait n'importe où. Après avoir découvert que la fille Chang était enceinté durant sa dernière année, les parents de cette dernière avaient tenté de faire passer un contrat de mariage entre eux pour obliger Cédric à ''prendre la responsabilité''. Cependant, un simple sortilège appris par Mme Pomfresh durant l'heure du déjeuner leur apprit que Cédric n'était pas le père et que Cho l'avait trompé. L'honneur de la famille Chang n'était pas encore restauré à ce jour. Surtout depuis que la jeune femme avait dû épouser Camden Smith, le cousin de Zacharias. Camden était un gamin. Il était irresponsable et pensait avec sa bite. On ne se demandait plus comment Cho était tombé enceinte. Il semblait qu'ils ne pensaient pas non plus à se protéger puisque, alors que Cho et Camden ne voulaient pas d'autres enfants avec Éloïze, ou du moins pas avant longtemps, ils en avaient déjà deux autres, Oscar et Romain.
Ce fut une autre couinement étouffé qui ramena Harry à la réalité et, cette fois-ci, il ne put cacher le gloussement qui s'empara de lui lorsqu'il vit le plus vieux sorcier attirer son ami à lui pour l'embrasser. Urgh. De plus, McNair ne semblait pas enclin à rejoindre son meilleur ami. Harry aurait peut-être pu aller l'aider si on ne s'était pas planté devant lui à cet instant.
« Me feriez-vous l'honneur, Lord Potter ? »
Harry se détourna de la vision err... fantasmagorique de son meilleur ami avec un homme de presque le double de son âge, pour tomber dans deux orbes bleu et rouge en fusion. Oh.
« Ce serait un plaisir, Lord Gaunt. » répondit-il en prenant la main offerte pour se laisser guider dans l'espace de danse où plusieurs couples valsaient déjà. La main de l'homme se posa sur sa taille alors que Harry levait son bras gauche pour atteindre l'épaule de l'homme. Oh merlin il s'apprêtait à danser avec Voldemort !
« Je ne vous avais pas vu depuis un moment, monsieur Potter. Lui parvint la voix basse et suave du Mage Noir, tandis qu'ils valsaient parmi les autres couples.
Harry se permit un sourire amusé avant de rencontrer le regard du sorcier plus âgé.
_ Oui, je crois que notre dernière rencontre était lorsque Lord Prewett et moi-même avons annoncé notre Neutralité.
_ En effet. Une très belle mise en scène en passant. Dit-il, faisant glousser Harry au souvenir de leur déclaration et de l'expression ahurie de Dumbledore.
Harry ne s'offusqua pas lorsque le mage noir fit pression sur sa hanche pour le rapprocher et qu'ils virevoltèrent dans la salle, bien plus proches qu'avant. Il ignora volontairement la sensation étonnante qu'il eut lorsque Voldemort – non, Lord Gaunt, le souleva dans les airs, comme il était coutume de le faire dans cette variante. Quand il fut temps de se séparer et que Harry s'apprêta à reculer, le dernier des Gaunt l'arrêta et leva un sourcil, rendant le plus jeune confus :
« Lord Gaunt ?
_ Je crois que vous oubliez l'une de nos traditions.
_ Pardon ? »
Pour toute réponse, l'aîné leva le menton pour lui montrer la branche de gui. Harry déglutit. Merde, il n'était pas doué pour ça. En temps que soumis non accouplé de par son héritage magique, il était encore très pur et n'avait jamais été plus loin que des baisers bien qu'il ait fêté ses vingts ans quelques mois plus tôt. Sa nature soumis ne voulait pas que le plus vieux le trouve nul et ne se lasse de sa compagnie parce qu'il ne savait pas embrasser. Ses pensées furent interrompues par de longs doigts pâles qui lui relevèrent le menton avant que des lèvres ne se posent sur les siennes. Harry ne vit pas les regards brillants d'amusement, de jalousie ou de joie des différents invités qui les fixaient et ne remarqua pas quand McNair relâcha effectivement Ron pour lui permettre de respirer. Tout son corps était pressé contre celui de l'homme plus grand et sa magie tourbillonnait en lui alors que Gaunt insérait, ma foi sans trop de mal, sa langue entre ses lèvres. Bien trop tôt, il se retira et laissa Harry reprendre sa respiration et se reculer un peu, les yeux brillants et les joues rougies. Lord Gaunt trouva cette image très mignonne et se promit de la graver dans son monde intérieur. Quand la valse se termina enfin, les deux sorciers se saluèrent [avec la promesse de se rencontrer plus tard,] puis se séparèrent et Harry rejoignit son ami roux, lequel lui tendit un verre de punch ( sorcier ). Après un bref regard complice et un sourire taquin d'Harry, Ron prit une inspiration et déclara :
« Ne parlons plus jamais de cette histoire.
_ Oh tu es sûr ? S'amusa Harry.
_ Toi tu as de la chance. Tu es bi et pour un mec, il était pas mal.
_ Ouais, mais c'était avant tout Voldemort.
_ . . . Quoi ? »
Ron/Lucius
#8
Le sourcil droit d'Harry tiqua et les mangemorts regardèrent avec admiration comment l'enfant Potter réussissait à garder un visage ennuyé bien que ses nerfs soient apparemment mis à rude épreuve. Pour une fois que ça n'était pas le fils Malfoy, il fallait que ce soit le père lui-même qui irritait l'adolescent. Harry fronça le nez quand Lucius aborda le sujet des résultats scolaire, sous-entendant que Harry devrait prendre exemple sur son fils. Harry ricana, interrompant le discours présomptueux du lord peroxydé :
« Avec tout mon respect monsieur Malfoy, vous devriez réellement vous mettre à jour ou changer de source. Contrairement à l'année passée je prends au sérieux mes études contrairement à votre fils qui semble avoir trouvé d'autres priorités au vu de son classement en septième position dans notre année. »
Le sourire effronté d'Harry fit rougir de colère le père Malfoy tandis que le trio de hyènes Rosier-Dolohov-Greyback, ricanaient follement. Les collègues de ces derniers, admirant les paysages qu'offraient Poudlard, écoutaient distraitement depuis leurs places au niveau des cloîtres quand l'enfant Potter afficha un sourire étincelant et un brin psychopathe et s'écria :
« ROON ! »
Un instant plus tard, un rouquin arriva en ruminant tandis que Harry murmurait ( plus que probablement incantait ) sous son souffle en fixant les cheveux de Lucius. Du moins ce qu'ils crurent être les cheveux de Lucius.
« Quoi qu'est-ce qui – AGH ! »
Le 'Agh' en question, survint quand, en arrivant aux côtés de son gagne-pain – euh, ami, le Survivant l'attrapa à deux mains par sa robe et le jeta à nouveau, le propulsant droit sur le père Malfoy. Malfoy laissa échapper un cri peu digne pour un homme de sa stature et les deux s'écroulèrent dans un tas de fringues. Leurs cris amenèrent malheureusement l'attention de tout le monde puisqu'ils étaient dans le hall devant la Grande Salle et que, de toute façon, la plupart regardaient déjà avec attention la dispute Malfoy père/Potter. Un grand sourire suffisant étira les lèvres d'Harry alors qu'il frottait ses mains l'une contre l'autre.
« Et voilà comment faire d'une pierre deux coups. »
Il regarda le cadre qu'il avait créé puis se frappa les mains.
_ Bougez pas ! Restez comme ça, il faut que j'aille payer Collin pour ces clichés !
Puis, alors qu'il se précipitait dans la Grande Salle, on l'entendit murmurer ''Pas comme si vous pourriez aller bien loin de toute façon''.
Et il avait raison parce que, alors que Potter était hors de vue, Lucius et Weasley se redressèrent d'un bond et tentèrent tant bien que mal de se détacher, seulement pour comprendre qu'ils étaient pris au piège, ensemble, dans une barrière magique de moins de deux mètres de large. Et quand ils virent le gui au dessus d'eux, ce fut Ron qui résuma très poétiquement la situation :
« Et bien merde. »
.
Le baiser fut fait de mauvaise grâce, mais juste pour éviter la honte qui les suivrait pendant des années s'ils s'escrimaient contre la barrière. Les jumeaux et Harry avaient après tout testé la solidité de celle-ci. Quand Ron fut libéré, il s'élança sur Harry pour le frapper et lui hurler dessus seulement pour s'arrêter et rougir de honte devant le cliché que lui tendait Harry, le montrant lui et Lucius Malfoy, engagé dans un profond baiser, tandis qu'il s'accrochait aux robes du lord blond.
« Je ne suis pas sûr de ce que dira Malfoy fils quand il verra ces clichés. Après tout, lui était trop loin pour voir correctement le baiser. Je doute qu'il ait remarqué que vous deux y preniez un peu trop de plaisir. » fit Harry l'air de rien.
Ron quitta la salle d'un pas rageux et, quand on lui demanda pourquoi il faisait cela à un ami, Harry haussa les épaules :
« Je n'aime pas les traîtres. Je lui retourne juste la faveur. Et encore, je suis plutôt gentil compte tenu du dégré de sa trahison. »
On ne l'interrogea pas davantage.
Millo (OMC)/Harry – en rapport avec le 149
#9
Harry avait décidé de ne pas rester au château pour les vacances de Noël. Naturellement, ça n'était pas la première fois mais ce fut la seule fois où Dumbledore s'en aperçut effectivement. Depuis l'événement de la Grande Salle pendant la Coupe de Feu, Albus avait été très occupé. Il avait du faire face aux nombreux hurleurs de mères sur protectrices pas contentes qui lui hurlaient dessus pour avoir envoyer le 'Survivant' dans une famille violente et les journaux qui louaient le Clan et noyaient Albus sous les insultes et sous-entendus sur son âge et sa sénilité.
Harry de son côté, avait pris un portoloin international pour gagner le Japon et avait rejoint la maison de vacances dans le petit bourg de Ine dans la préfecture de Kyoto. Le petit village était ancien et avait beaucoup de charme. Harry était euphorique à l'idée d'y passer les vacances. Il venait de poser ses bagages et de saluer tout le monde lorsque la porte s'ouvrit et il se retourna pour.. rougir violemment. Devant lui, se tenait Millo, dans toute sa grâce, ses cheveux châtains-bruns tombant sur ses épaules et ses magnifiques yeux noisettes rivés sur lui. Harry sentit sous son souffle se bloquer dans sa gorge avant qu'il ne se reprenne et ne vienne accueillir l'avocat et très bon ami de leur famille.
« Bonjour Millo. »
C'est avec une moue boudeuse qu'il réalisa qu'il atteignait à peine l'épaule de l'avocat. Millo ricana, sachant parfaitement à quoi pensait le plus jeune et se pencha en avant pour l'étreindre, prenant totalement de court le petit brun. Quand Millo se redressa, le petit brun avait viré coquelicot. Millo en fut secrètement ravi il aimait la timidité du petit plus jeune sorcier. Parce qu'il était le plus jeune membre du Clan, les autres étaient extrêmement protecteurs vis-à-vis d'Harry ( enfin encore plus que pour les autres puisqu'ils étaient protecteurs de nature ), même si Aki et Dylan n'avaient que quelques mois de plus que le jeune Gryffondor.
_ Bonjour Harry, dit-il d'une voix basse et rauque. C'est un plaisir de te voir en pleine forme.
Harry haleta presque. Oh non de non. Calme. Harry se força au calme et prit la main du plus âgé sans le regarder, l'incitant à prendre son sac de voyage.
« Entre, suis-moi.
_ Tut tut tut ~ qu'est-ce que vous croyez faire au juste ? Retentit la voix d'Aki, laquelle descendait les escaliers pour venir accueillir le nouveau venu.
_ Et bien, entrer en occurrence. Répondit Millo, un brin effronté.
_ Tch. Vous ne savez peut-être pas, mais il y a une tradition quand deux personnes se trouvent sous le gui. Fit l'adolescente aux cheveux rouge sang.
Harry et Millo se figèrent et levèrent les yeux en même temps pour voir la branche de gui suspendue à la porte, mais ne manquèrent pas le rire victorieux de la jeune femme.
_ Pourquoi croyez-vous que j'envoie toujours quelqu'un d'autre ouvrir la porte depuis ce matin ? Demanda-t-elle en regardant les autres membres de la famille qui grimacèrent en se souvenant de cela. Allez, embrassez-vous et faîtes honneur à la tradition.
Harry était mitigé. Devait-il maudire Aki ou l'étreindre et lui faire un gros gâteau à l'amande pour la remercier ? Il savait qu'elle avait fait ça pour les rapprocher. Petit être démoniaque.
Harry n'osa pas regarder l'avocat dans les yeux, même lorsque celui-ci se tourna vers lui après avoir posé son sac.
_ Harry.
N'ayant pas de réponse, Millo resta un instant pensif avant que son regard ne s'éclaire dans la compréhension.
_ C'est ton premier baiser ?
Les joues d'Harry rougirent un peu plus si c'était possible et il acquiesça faiblement. Millo, qui comptait lui dire que, ça n'était pas grave, ils pouvaient tout simplement sauter la tradition, se trouva agréablement surpris et même un peu flatté lorsque Harry marmotta contre la chemise du plus âgé, de sorte que les autres n'entendent pas :
« Ça – ça ne me gêne si...si c'est toi. »
'Aww' songea Millo avant de prendre le menton du plus jeune entre ses doigts pour lui faire relever la tête.
_ Tu ne le regretteras pas.
Harry se laissa faire lorsque Millo prit son visage en coupe et se rapprocha de lui. Il se laissa faire lorsqu'un des bras de l'avocat se glissa autour de sa taille pour l'étreindre. Il se laissa aussi faire lorsque ses lèvres froides se posèrent sur les siennes puis que sa langue se mêla à la sienne. Ses doigts s'accrochèrent à la chemise du plus âgé alors qu'il se mettait sur la pointe des pieds, ne tenant pas à arrêter cela. C'était bon. Vraiment bon. Ça ne le gênait absolument pas de retenter l'expérience plus tard.
De préférence loin des gêneurs qui sifflaient, applaudissaient et ricanaient comme des hyènes..
George/Harry/Fred – T4
#10
Ron avait une grande gueule, c'était bien connu, mais il avait fait fort ce jour-là. Il était 11h45 et la Grande Salle était déjà presque pleine. Très pleine par rapport aux précédentes années si l'on prend en compte la présence des écoles invités et des hauts placés invités pour la seconde tâche. Malheureusement, ce que s'apprêtait à dire Ron allait un peu changer l'ambiance. Le débat qui avait commencé sur une petite zone de la table des Gryffondor avait rapidement pris de l'ampleur sur toute la table et bientôt, toute la Grande Salle écoutait avec attention le débat menés par les petits Gryffis. Cela avait débuté ( disons, le moment où le débat sur l'homosexualité était devenu bruyant ) lorsque Dean et Seamus avaient annoncé la Grande Nouvelle de leur amour l'un pour l'autre.
« Quoi ?! Avait rugit Ron. Mais j'veux pas dormir avec des tapettes ! »
La table s'était figée dans un silence choqué. Quoi ? Ron n'avait tout de même pas dit ce qu'Harry pensait qu'il ait avoir dit. Et ils n'étaient pas les seuls. Les quelques personnes alentour qui écoutaient s'étaient rapidement transformées en '' l'ensemble de la salle suivait avec attention le grand débat''.
_ Ron ! Siffla Harry, choqué par la réaction agressive de son meilleur ami.
_ Quoi ? Tu les as entendu ! C'est terrible, je ne veux pas être dans le même dortoir qu'eux !
Dean et Seamus étaient ahuris et peut-être un peu blessés aussi, d'après ce que Harry pouvait voir. Il était évident qu'ils ne se doutaient pas de la violente réaction de Ron. Lui non plus en fait, même s'il savait que le rouquin avait ses propres croyances. Et pouvait réagir négativement en se basant là-dessus. Néanmoins, il était choquant de le voir prendre ainsi la chose. Ce n'était pas comme s'ils lui avaient annoncé fantasmer sur lui, non ? D'ailleurs, si on avait dit cela à Harry, il aurait été flatté. Gêné oui, mais flatté aussi.
_ Calme toi Ron, intervint timidement Neville. Dean et Seamus ont le droit de s'aimer.
Les deux susnommé adressèrent un faible sourire reconnaissant à leurs deux camarades de dortoir.
_ Neville es-tu fou ? C'est dégoûtant.
_ Moi je trouve ça chaud. Avoua Lavande, les joues rougies par les pensées qui traînaient dans son esprit.
Les gloussements des filles alentour agréèrent à sa prise de prise de parole.
Le visage de Ron brûla alors qu'il les dévisageait avec effroi. Neville soupira de soulagement en voyant qu'il n'était plus la future cible verbale de Ron. Autant pour lui d'avoir voulu aider à gérer la situation. Harry lui enfonça deux doigts dans les côtes.
« Bon boulot, Nev. » chuchota-t-il en regardant Ron hurler contre les jeunes lionnes, seulement pour être rabroué sèchement et retourner son attention vers eux.
« Mec soutiens-moi, dit Ron à son ami. Je suis en train d'essayer de sauver nos peaux.
_ N'exagère pas Ron. Pourquoi es-tu si à cran ? Dean et Seamus sont ensemble et alors, qu'est-ce que ça change ?
_ Me dis pas que t'es pédé aussi ?! »
Harry haussa un sourcil et croisa les bras avec défi, ignorant les regards scrutateurs dirigés sur lui.
_ À vrai dire je ne me suis jamais posé la question, mais même si je devais l'être, je ne vois pas en quoi ça devrait changer quoi que ce soit.
_ Mais tu pourrais -
_ Ne finis pas cette phrase je te prie. L'interrompit sèchement Harry. Tu n'es pas mon type.
_ Parce que je suis roux ?! S'offusqua le rouquin.
_ Non. Parce que tu es Ron. Répondit simplement Harry. De toute façon, pourquoi cette réaction ? Tu devrais être heureux de savoir que je ne m'intéresse pas à toi.
Fred et George, tapis dans l'ombre depuis le début, incantèrent quelque chose sous leur barbe puis sautèrent du banc et rejoignirent les quatrième année.
« Aww ~ regarde ça Gred, il semblerait que l'on ait mal éduqué Ronnikin.
_ Je suis si déçu ! Moi qui ait donné tout mon temps et mon amour pour en faire un bon enfant. »
Harry gloussa devant le jeu des jumeaux. Ceux-ci avaient l'attention complète de la salle et semblaient avoir beaucoup d'effet sur leur frère cadet.
« Taisez-vous. Gronda Ron.
_ Aw ~ tu sais Ronnie, il y a des gens qui ont du mal à sortir du placard.
_ Et il y en a d'autre qui sont juste dégoûtés alors il faudrait peut-être que tu apprennes à -
_ Quelle catégorie tu appartiens. »
Ron, si c'était possible, rougit encore plus et jeta aux jumeaux un regard venimeux.
Mais les jumeaux ne s'en préoccupèrent pas. À la place de quoi, ils vinrent se placer derrière Harry et l'attrapèrent pour le retirer délicatement du banc.
_ Harrykin, pourquoi ne ferions-nous pas une expérience pour lui montrer ses torts ?
Harry étira un sourire amusé et acquiesça avec férocité. Oui, tant qu'il ne devait pas embrasser Ron, il était absolument ouvert.
_ Parfait.
Les jumeaux le firent reculer un peu puis s'arrêter. En levant la tête, Harry ne put s'empêcher de glousser quand il avisa le gui au dessus d'eux. Oh Mordred, ça allait être parfait.
Harry se tourna vers Fred, attendant le signal puis sentit George se presser contre lui dans son dos. Heeh, vu combien il aimait cela il devrait probablement se poser la question sur son orientation sexuelle dans un futur proche. Les grandes mains de George se posèrent sur ses hanches et celles, un peu plus petites, de Fred, vinrent les y rejoindre. Puis le jumeaux face lui se pencha en avant après lui avoir attrapé le menton et posa ses lèvres sur les siennes. Leurs lèvres ne firent que s'effleurer dans une caresse aérienne dans un premier temps, puis se pressèrent les unes contre les autres avant que les lèvres d'Harry ne s'entrouvrent et que Fred n'y insère sa langue et rejoignit celle d'Harry. Celui-ci pouvait sentir George dans son dos, embrasser sa nuque, la lécher, y planter ses dents. Harry n'avait même pas la volonté de les faire cesser, de leur rappeler qu'ils étaient en plein milieu de la Grande Salle, devant tout le monde et que les minutes suivant cela allaient être incroyablement gênantes pour eux. Pour lui, puisque les jumeaux s'en ficheraient complètement. Quand Fred le relâcha et que leurs fronts reposèrent l'un contre l'autre, Harry n'eut pas le temps de souffler que George le retourna et l'embrassa. George était un peu plus brutal que Fred, qui n'était que douceur. Il était plus exigeant dans ses baisers, Harry le sentait. Comme un vampire, il semblait essayer d'absorber son énergie vitale. Ça ne gênait pas Harry. Il aimait les jumeaux. Il les aimait beaucoup. Et il aimait leurs baisers, quoi que cela puisse vouloir dire. Enfin, George le relâcha et Harry prit une profonde respiration, les joues rouge et la respiration coupée. Il prit alors conscience des sifflements qui retentissaient dans la salle et des effets secondaires que leur show avait eu sur leur 'public'. Premièrement, si quelques rares personnes semblaient malades, le reste avai(en)t les joues rougies. Quelques uns, plus rares, semblaient saigner du nez et d'autres se déplaçaient inconfortablement sur leur sièges. Ala ! Harry ne pouvait vraiment pas les blâmer. Dean et Seamus avaient des étoiles dans les yeux en les regardant. Ginnevra jetait un regard furieux à ses frères aînés mais ses joues rougies prouvaient qu'elle avait apprécié le spectacle plus que de raison. Hermione était vraisemblablement dans le même état et Ron.. Ron.. Ron avait bugué. Tout aussi simplement. Il semblait que la rougeur de ses joues ne le quitterait plus jamais et il avait la bouche grande ouverte.
« Ala ~ fit simplement Harry en donnant la main aux jumeaux. Je crois qu'on l'a cassé. Bon, j'imagine que ça veut dire qu'on a gagné le débat ? Allez, session close. Tout le monde au parc, on va jouer au foot. »
Il y eut des cris de joie dans la salle tandis que beaucoup de nés-moldus et sang-mêlés se précipitaient hors de la salle. Ne sachant pas quoi faire, invités et sang-purs les suivirent. Même s'ils se rendirent ensuite compte que la neige risquaient d'entraver les choses. Tant pis. Ils avaient la magie.
Rabastan/Harry/Rodolphus
#11
Harry pouvait honnêtement dire que ça n'était pas sa faute. Certes, il était venu ici tard dans la nuit, pour échapper aux ronflements sonores de Ron, mais ça n'était pas sa faute. . . C'était celle de Ron ! Il n'avait pas qu'à ronfler aussi ! Il ne se serait pas retrouvé dans cette situation sans tout cela. Mon dieu, c'était extrêmement gênant. Il venait de saluer les frères Lestrange – certes, on n'avait jamais pu prouvé qu'ils avaient VOLONTAIREMENT pris la marque_, et répondait à leurs questions sur la raison de sa présence dans les couloirs du château à trois heures du matin lorsque deux ombres s'étaient faufilé à leur suite, avait causé un boucan pas possible et les avaient salué en ricanant comme des démons ( tarés ). Rodolphus et Rabastan avaient haussé un sourcil. Harry, lui, avait hésité à se frapper le front. Les jumeaux étaient si évidents. Pourquoi fallait-il qu'ils soient aussi direct ? Oui, Harry avait peut-être été forcé de leur avouer l'identité de ses deux crush, oui, il en avait deux. Et alors ? Ça ne vous est jamais arrivé ? Puuuh ~ peu importe, l'important pour Harry, c'est qu'il n'était pas parvenu à s'en défaire et que cela durait ainsi depuis quatre mois ! Et maintenant, voilà que les jumeaux le prenaient au piège avec les concernés. Uh la vie était mal faite. Harry n'allait jamais pouvoir les regarder à nouveau en face après cela.
Rabastan fut le premier à comprendre la manœuvre des jumeaux Weasley – parce que sérieusement, ça ne pouvait être qu'eux_, et étira un sourire amusé, presque satisfait. Et, Rabastan, pouvant se montrer incroyablement exigeant, fit rapidement le premier pas, s'approchant d'Harry puis se penchant en avant pour être au niveau du plus jeune.
Harry sursauta quand les lèvres fraîches du plus jeune Lestrange effleurèrent les siennes en une douce caresse aérienne et rougit doucement : Rodolphus regardait la scène avec un plaisir évident. Harry voulut se reculer pour reprendre son souffle mais juste alors, Rabastan s'écarta et des lèvres plus pleines prirent possession des siennes. C'était incroyable. Le plus âgé le délaissa un instant pour le laisser reprendre son souffle avant de lui voler un autre baiser. Et un autre. Puis Rabastan reprit sa place et lui mordilla les lèvres tout en l'étreignant. Et Harry ne pensa même plus à s'échapper.
Nagini/Harry
#12
Nagini n'était pas de très bonne humeur ces jours-ci. Avec tous les plants de gui qui poussaient un peu partout dans le château – cadeau des professeurs mais enchantés spécialement par les jumeaux qui étaient passés par-là après les enseignants_, il avait appris par les colocataires d'Harry que ce dernier devait emprunter les passages secrets afin d'éviter d'être poussé sous du gui avec d'autres personnes. Inutile de dire, cela n'avait vraiment pas plu à l'animagus.
Harry trouvait son homme très grognon ces derniers jours. À présent, c'était à peine si Nagini lui laissait quitter le dortoir pour se rendre en cours ou au dîner. Le jeune homme n'avait réellement aucune idée de ce qui se passait dans la tête de son amant. Enfin cela, jusqu'à ce que le serpent s'enroule autour de son cou un beau matin et se rétrécisse magiquement. Et bien, Harry soupira, il n'allait pas passer inaperçu aujourd'hui. Bien qu'il était petit, ça n'était pas quelque chose que l'on pouvait louper facilement.
Alors voilà, Harry se retrouvait maintenant dans une situation ennuyeuse : toutes les personnes qui le croisaient le dévisageaient étrangement. Bien sûr on savait que tous les fourchelangues n'étaient pas mauvais, mais c'était différent que de se balader au château avec un serpent autour du cou ! Quand on lui posa la question un peu avant le déjeuner, Harry haussa les épaules et secoua la tête, l'air blasé :
« Il ne voulait pas me laisser seul. Il ne veut pas que je me retrouve sans défense si on me coince sous le gui. »
Les Serpentards, qui avaient entendu cela, ne purent qu'accepter l'explication. Il était sûr de dire que Potter était une cible de choix parmi les probables victimes du gui.
Ce ne fut pourtant qu'à l'heure du dîner que la chose eut lieu. Ginny, qui avait choppé le sortilège du gui magique on ne sait où, incanta en fixant sa baguette au dessus d'Harry, lequel était assis à la table des aigles – allez savoir pourquoi, et discutait gaiement avec Loufoca Love, avant de se lever et de venir se planter devant lui. Souriant joyeusement lorsqu'elle sentit un courant d'air, indiquant que les barrières invisibles s'étaient mises en place. Elle était un génie !
« Hum hum. »
Harry et Luna et interrompirent leur conversation au sujet des serpents venimeux – sujet qui bizarrement semblait intéresser la majorité de la Grande Salle, pour regarder Ginny d'un air ennuyé. La concernée ravala un cri indigné à ce constat et se força à faire apparaître son sourire le plus joyeux.
_ Harry, je suis désolée, je n'avais pas vu – je -
Harry soupira. Si elle ne pouvait même pas dire pourquoi elle était désolée, ils n'étaient pas sortis de l'auberge.
_ Désolé pour quoi ?
À l'heure actuelle, tout le monde écoutait et certains, plus observateurs, regardaient la branche de gui avec un effroi non dissimulé... ou un intérêt poli quant à la suite des événements. Dès qu'Harry avisa l'air satisfait du professeur Dumbledore, un mauvais pressentiment le gagna. Il n'aimait pas cela. Ginny, juste devant lui, à ses côtés, lui offrit un sourire qu'elle espérait charmeur.
« Et bien.. Je n'avais pas vu le gui au dessus de toi. »
Dans un mouvement brusque, Harry leva la tête vers le plafond et un bref sentiment de terreur prit possession de lui lorsqu'il comprit les faits. Les Serpentards, assis face à lui, le virent parfaitement. Pourtant, l'instant d'après, Potter était parfaitement calme et l'ombre d'un sourire carnassier étirait ses lèvres. Eh ? Un sourire carnassier ?
_ Eh ~ ne t'en fais pas Ginny, je ne te volerai pas ton premier baiser, la rassura-t-il, reprenant avant même qu'elle n'ait pu protester. Quoique, si les rumeurs sont vraies, ça n'est pas ton premier.
Le ton était poli, le sourire, taquin, mais ses yeux étaient froids. C'était un procédé sournois, mais il savait que la cadette Weasley en était parfaitement capable. Autour de son cou, il sentait le corps chaud et recouvert d'écaille de son compagnon animagus, se resserrer et il serra brièvement les dents.
' Nagini, tu m'étouffe. Je ne fais pas encore dans le Sadomasochisme quoique tu puisses en penser. '
Il étouffa un rire quand, en réponse, le serpent effleura sa mâchoire avec sa langue fourchue et desserra sa prise autour de son cou.
' Mes excuses, love. Je n'ai pas fait attention. '
' Tout va bien. Je vais bien. '
Tout à son dialogue mental, Harry cligna des yeux quand il comprit que Ginny avait continué à parler et quelques Serdaigles plus âgés éclatèrent de rire en voyant son air perdu.
« […] sûr que tu embrasses bien. Tu n'as pas à être embarrassé Harry. Je suis prête moi. Ron a dit que c'était normal d'être stressé la première fois. »
De nouveaux éclats de rire retentirent. Sûrement Ginny ne comprenait pas ce qu'elle sous-entendait. Harry avait eu le malheur d'avoir un compte rendu des activités sexuelles de Poudlard par un groupe de Serdaigles & de Poufsouffles lorsqu'ils leur avait parlé dans une salle abandonnée. Il avait donc appris que, même si la petite sœur de son.. euh.. ami.. camarade ?_, sortait avec plusieurs gars, ou était sortie avec plusieurs gars, et s'était laissée peloter, elle n'avait heureusement jamais été plus loin. Et heureusement, car ça n'était vraiment pas quelque chose qu'il voulait savoir. Tout comme il ne voulait pas savoir ce que Ronald et Gran – Hermione faisaient dans un placard à balais durant leurs patrouille de préfets en pleine nuit. Non, ça mesdames il ne voulait pas savoir. Il en voulait pas un peu à ce groupe d'aînés de lui en avoir parlé d'ailleurs. Il en avait été traumatisé. Néanmoins, il avait appris que personne ne balançait de rumeurs sur lui. Cela fait deux ans et demi que Nagini l'avait ''adopté'' comme son compagnon. Un an depuis que Harry avait répondu aux mots d'amour de Nagini. Huit mois depuis sa première fois. Harry était sur un petit nuage que même Ombrage ou la présence de mangemorts présumés au château, ne pourraient entacher. Vraiment, Harry était vraiment devenu calme ces dernières années. Avec son compagnon, il osait refuser de paresser avec Ron pour tirer profit de son temps libre en étudiant. Chose qu'il ne pouvait pas faire avant. Il osait prendre du temps loin de ses deux 'amis' pour se retrouver seul ou en compagnie de l'animagus. C'était vraiment agréable de ne pas être fliqué sans cesse.
Ginny se pencha en avant pour embrasser Harry mais la barrière invisible le repoussa et elle tomba sur les fesses, rougissant de honte et de colère lorsque les élèves ricanèrent.
Ça n'était pas très gentil. Et d'ailleurs, pourquoi la barrière la rejetait-elle ? Luna était trop éloignée pour avoir été désignée et elle était la plus proche d'Harry.
_ Harry qu'est-ce qui se passe ?
_ Je te l'ai dit Ginny. Tu n'as pas à t'inquiéter. Je ne te volerai pas de baiser.
_ Mais ça ne me gêne pas ! Se récria la jeune fille.
Harry offrit un sourire fatigué à la rouquine et se gratta le front avec sa main droite.
_ De toute façon, tu es tout seul.
Lentement, un sourire étira les lèvres du petit brun et les personnes qui l'observaient de face - Serdaigles et Serpentards, se penchèrent avec intérêt quand ils virent le Gryffondor haussé un sourcil, l'air amusé.
_ Qu'est-ce qui te fait croire que je suis seul dans cette barrière ?
Il y eut un silence.
_ Réfléchi Ginny. C'est un sortilège crée par les jumeaux. Créé et vérifié à de multiples reprises. Une personne seule ne peut pas être prise au piège sous le gui magique des Jumeaux.
_ C'est vrai ! Renchérirent en chœur les rouquins en question, souriant encore plus largement quand Harry leur lança un regard assassin.
Oh oui, Petit Harry allait devoir se dévoiler un peu.
Quand Ginny vit le regard du Survivant glisser vers le serpent enroulé autour de son cou, elle écarquilla les yeux d'horreur.
« Harry, c'est sale ! »
Le jeune héritier Potter haussa un sourcil et quelques personnes se demandèrent ce qu'elle allait encore aller chercher.
_ Tu ne peux pas - … pas avec ton serpent ! D'ailleurs.. d'où est-ce qu'il sort ?
Bizarrement, Potter éclata d'un rire exalté et il lui fallut plus d'une minute pour se calmer et parvenir à regarder la fille Weasley sans tomber dans une nouvelle crise de rire. Bizarrement, Zacharias Smith ricana aussi. Harry et Nagini aimaient bien Zach. Il avait un caractère bien à lui, assez provocateur et très confiant. À tel point qu'il en était souvent agaçant mais il était sympa et les deux amants adoraient son humour noir.
_ Enfin Ginny. Nagi est présent ici depuis plus de deux et demi ! S'exclama Harry en essuyant une larme de rire qui s'était échappée.
. . . . . . Le silence qui suivit lui apprit que non, personne n'était semble-t-il au courant. Bien sûr, les jumeaux avaient déjà vu le serpent et Zach connaissait la particularité dudit serpent, mais personne d'autre n'avait eu vent de la présence d'un serpent dans les couloirs du château. Ou plutôt dans le dortoir des Gryffondors visiblement.
_ Comment peux-tu avoir un serpent ici, Harry ? S'exclama Hermione, qui avait finalement surmonté son choc. C'est interdit.
Le susnommé soupira de dépit et secoua la tête, échangeant un regard exaspéré avec Zacharias.
_ Que veux-tu Harry ? Certaines personnes sont nés comme ça, fit le Poufsouffle.
Harry grogna faiblement et acquiesça puis se tourna à demi vers son.. sa camarade. Pas son amie.
_ Vraiment Hermione ? Lui et moi sommes liés. Et si tu avais vraiment pris la peine d'apprendre les choses importantes du monde sorcier tu saurais que l'une des règles inviolables de monde magique est de ne pas chercher à séparer, sous aucun prétexte des liens maître-familier ou compagnons d'âmes, plus communément appelés âmes sœurs.
La lionne prit la remarque de plein fouet et se rassit, muée dans un silence choqué.
_ Peu importe. Ça ne me réponds pas Harry.
_ Harry mon garçon, tu devrais peut-être te contenter de faire ce qui est bon et de donner à Miss Weasley un baiser.
Le petit Potter ricana.
_ Et qu'est-ce que ce sera après ? Les filtres d'amour et les charmes de compulsion ? Non merci. Par ailleurs, je ne fais rien, la barrière la repousse d'elle-même.
Harry reposa sa fourchette et reprit la parole :
« Par ailleurs Ginny, si tu continues à me harceler comme cela, je vais perdre patience. Je ne tenterai même pas d'empêcher Nagi de faire de toi son prochain repas. Fit-il en caressant distraitement l'animal avant de reprendre, sans voir l'expression choquée de la rouquine. Quoique... je ne pense pas que tu fasses partie de son régime alimentaire. Oui, je n'pense pas qu'il apprécie l'humain. »
Le jeune homme se retourna complètement vers son assiette et ignora résolument la rouquine, laissant les autres étudiants ingérer toutes les informations qu'il venait de donner délibérément et gratuitement. Ginny, allez savoir si elle était stupide ou pas, voulut tout de même s'y essayer dès qu'elle fut sûr que la barrière s'était désactivée. La puissante mâchoire du reptile claqua à quelques millimètres de son poignet et elle glapit, faisant un bond en arrière. Puis... quelque chose d'étrange arriva. La forme du serpent changea quand Potter l'invita à quitter son cou puis son bras. Et, alors que quelques secondes plus tôt se trouvait un assez imposant serpent noir, il y avait présent un homme aux cheveux bruns mi-longs, très attrayant, accroché aux bras du Survivant. Celui-ci se laissa faire lorsque l'inconnu le prit sur ses genoux et commença à lui donner la becqué. Alors qu'il veillait à ce que Harry se nourrisse correctement, l'homme apposa un baiser sur les cheveux en bataille de son jeune amant puis tourna son regard perçant sur la cadette Weasley.
« Mademoiselle Weasley, je vous suggérerai de cesser de harceler mon compagnon. »
La Weaslette était figée. Bien fait pour elle. Elle ne pouvait même pas répondre. Elle voulait crier, hurler que ça ne se faisait pas, que c'était injuste et que Harry était à elle, que c'était elle la future Lady Potter, mais le ton soyeux et le regard froid l'avaient figé.
_ Co – Comment ?
Ça ne venait pas d'elle, mais d'Hermione, laquelle avait enfin quitté sa bouderie.
Harry termina sa bouchée, ignora les regards perplexes, interrogateurs, curieux, des autres et répondit sans la regarder.
_ Je te l'ai dit. Nagi et moi sommes liés en tant que compagnons d'âmes. Personne, ni Dumbledore, ni même le Ministre ne peut nous séparer.
D'un seul coup, Dean et Seamus, assis à la table derrière Harry, se levèrent et bousculèrent un peu la pauvre Ginnevra pour venir se poster devant Harry, un sourire brillant et taquin aux lèvres.
_ C'était avec lui que tu étais l'autre fois !
Petit Potter cligna des yeux. Le double sourire ravi des deux autres lions les convainquit du pire. Pour Potter en fait.
_ Heh ?
_ Dans le dortoir !
_ Tu avais oublié le sortilège d'insonorisation.
Harry se figea, ses joues rougirent incroyablement, à tel point qu'elles étaient visibles des plus lointains serpentards, et il se blotti contre son amant, délaissant son assiette pour enterrer son nez contre le torse de l'animagus.
_ Aw ~ pourquoi fallait-il que le criiez ?
_ Parce que c'est plus amusant !
Harry s'apprêtait à les fusiller du regard lorsque Nagini le bloqua.
« Nagi ? Demanda-t-il doucement.
_ Je ne crois pas que nous devrions sauter la tradition.
_ Quelle trad - »
Harry ne termina jamais sa phrase. Les lèvres douces et froides de Nagi étaient sur les siennes et les bras forts qui le tenaient resserrèrent doucement leur emprise. Harry sentit leurs lèvres se caresser et leurs langues se mêler et ne fit rien pour l'arrêter.
Enfin. Enfin il n'avait plus à cacher sa relation avec son compagnon.
Theo/Harry – Male!Professeur Vector ( peu mentionné )
#13 – La Fragilité du Héros
Les Serpentards avaient remarqué quelque chose d'étrange Potter était morose. Et plus on approchait Noël, plus son humeur empirait. Les verts et argents n'auraient même pas du être présents au château normalement, mais ils avaient tous décidé de se rebeller contre leurs parents et avaient choisi de rester à Poudlard. Potter, lui, broyait du noir depuis l'autre table tout en fusillant de temps à autre la table professorale, plus spécifiquement le professeur Dumbledore. Attendez.. quoi ? Ils avaient loupé un truc ou bien.. ? Potter se redressa et empaqueta ses affaires au moment-même où Albus-Trop-de-Noms-Dumbledore se dirigeait vers lui avec un sourire 'bienveillant'.
« Harry, mon garçon -
_ Désolé monsieur le directeur, je n'ai pas le temps pour vos enfantillages. » répondit sèchement le garçon en lui tournant le dos pour partir.
Marcus Flint s'étouffa avec sa bouchée de pancake et jeta un regard incrédule à ses camarades. Avait-il bien entendu ? Potter venait-il réellement de rembarrer le directeur en disant ''enfantillages' ? Était-ce réel ?
« Garço -
_ NE M'APPELEZ PAS COMME ÇA ! »
Alors que Potter se retournait d'un bond ( et que bon nombre de Serpentards ( parce qu'ils étaient les rares élèves présents à cette heure-ci de la matinée ) sursautaient à cet éclat ), les couverts sur les tables se mirent à trembler et deux fenêtres explosèrent, répondant parfaitement aux émotions du Gryffondor enragé. Celui-ci tremblait de la tête, ses yeux, rivés sur le vieux directeur, lançaient des éclairs.
« Qu'est-ce qui vous fait pensez que vous pouvez décider de tout comme ça. Vous n'êtes QUE mon directeur. Ma décision de rester ici à chaque vacances et mes multiples suppliques pour ne pas retourner là-bas pendant l'été auraient dû être suffisantes pour que vous n'insistiez pas. Pourquoi a-t-il fallu que vous fassiez cela ? Qu'est-ce qui vous a fait penser que... ça apportait quoi que ce soit de bon ? »
La voix de Potter tremblait et les aînés les plus intelligents songeaient déjà aux mots du garçon Potter et à ce qu'il laissait entendre, sans le dire clairement. Le directeur faisait manifestement semblant de ne pas comprendre à en juger par l'éclair d'insatisfaction qui perça son regard pendant un instant avant de pétiller à nouveau. Quoi ? Quelque chose n'allait pas avec son plan ? Il n'avait pas prévu que Potter se rebellerait ? La vieille McGo semblait hésiter à reprendre Potter ou à le laisser parler. Visiblement, elle n'était pas au courant de ce qui se passait mais en savait plus qu'eux. Et vu qu'elle n'avait encore rien dit, elle devait au moins être un peu d'accord avec le lionceau.
_ Je pensais que tu serais heureux. Ta famille va être présente ici pour Noël. C'est merveilleux. Je sais que tu voulais avoir ta famille à tes côtés.
Le visage de Potter se tordit en une grimace dégoûtée et les plus observateurs attrapèrent un soupçon de tristesse. Puis il serra les poings.. et éclata. Un peu.
« Mes parents ! Cette famille dont vous parler, ceux que j'aurai voulu avoir à mes côtés à Yule, sont mes parents ! Les mêmes que vous avez envoyé se cacher à Godric's Hollow au lieu du Manoir Potter où ils auraient été en parfaite sécurité ! Si vous pensez que ces personnes sont ma famille, vous vous trompez lourdement. »
Les allégations de l'adolescent étaient surprenantes. Bien sûr, toutes les personnes avec un minimum d'esprit auraient pu venir d'elles-même à ces théories mais la plupart manquaient d'informations même si, il est vrai, leurs parents s'étaient souvent demandé pourquoi James et Lily Potter avaient fui le manoir ancestral parfaitement protégé pour se cacher dans une résidence secondaire qu'ils affectionnaient très publiquement.
« Harry cela suffit. Je ne discuterai pas de cela avec toi main -
_ Bien sûr. Cracha Harry, au-delà de furieux. Tout ce qui est important vous n'en parlez que quand il est trop tard ! Pourquoi décidez-vous d'amener dans un château MAGIQUE des personnes qui haïssent tout ce qui est lié de près ou de loin à la Magie ? Pourquoi ?
À présent, mêmes les trois Poufsouffles et les cinq Serdaigles ( la majorité étant resté pour étudier les OWL ou les NEWTs et quelques uns plus jeunes, pour d'autres raisons ) avaient cessé de petit déjeuner et ne faisaient même plus semblant de ne pas écouter.
Théodore serra et desserra les poings autour de ses couverts. Il n'avait jamais vraiment parlé à Potter. N'en avait jamais réellement eu l'occasion. Même en étant relativement calme et isolé, il était toujours à proximité d'autres Serpentards et Potter était toujours englué à ses deux amis Granger et Weasley. Ça n'était pas facile d'établir un contact avec ces deux-là qui rejetaient tout contact avec des verts et argents. En fait, quand Potter n'était pas en compagnie de ces deux-là, il était complètement différent. Théo l'avait remarqué les quelques fois où il avait surpris le Gryffondor fureter dans la bibliothèque. Il était plus calme, plus réfléchi. Plus réservé aussi. Et puis Theo avait commencé à l'observer pendant les classes et durant les repas. Il avait vu à travers le faux visage souriant qu'il mettait en place pour les autres. Il avait aussi vu le regard blasé sur son visage quand il pensait que personne ne le regardait. Mais c'était faux. Il n'était pas le seul à avoir vu à travers le masque du Survivant. Après tout, il y avait toujours au moins une personne pour regarder Harry Potter. Il savait pour en avoir entendu parler, que certains de ses camarades serpent envisageaient une alliance avec Potter ou une demande de protection. On ne sait jamais, avec la menace de Voldemort qui pesait sur eux... Potter n'aimait pas la violence, mais tous ( qu'ils aiment ou non cela ) devaient avouer qu'il débordait de pouvoir. Et les personnes qui ne voulaient pas se servir de ce pouvoir étaient nées pour diriger. Elles étaient nés pour triompher. Bizarrement, Théo ne voulait pas voir Potter être en ligne de front. Il voulait le garder hors de tout cela. C'était peut-être parce qu'il l'avait un jour, blotti dans une alcôve déserte, ses genoux repliés contre son torse, la tête enfouie dans ses genoux. Peut-être avait-il aussi entendu des sanglots étouffés. Peut-être était-ce parce qu'il avait vu ce que personne d'autre n'avait ne serait-ce que pu imaginer la fragilité d'un héros.
Théo quitta précipitamment ses pensées quand le directeur reprit la parole, l'air implacable :
« Cela suffit Harry. Cette pause est l'occasion pour toi de te réconcilier avec eux. D'ailleurs, ajouta le directeur en regardant au dessus d'Harry, qui était bien plus petit et frêle. Ils sont ici. Va donc les saluer, mon garçon. »
Théo vit le 'garçon' en question se figer en entendant cela. Était-ce la nouvelle, le mot qu'il ne voulait pas entendre, ou les deux ? Puis, comme il entendait les chuchotements à sa table, il tourna la tête vers l'entrée de la salle et fronça les sourcils. C'était eux, la famille de Potter ? Il savait – tout le monde savait_, que ses tuteurs étaient moldus. Ils étaient après tout liés à Lily Potter, née Evans. La femme brune et rêche au long cou était la sœur de Lady Potter. Le Grand Albus Dumbledore l'avait annoncé à de multiples reprises : il avait placé le Sauveur du monde sorcier avec son aimante famille. À l'époque, Theo était beaucoup trop jeune, mais lors des interviews que le directeur donnait à l'occasion pour assurer son personnage ouvert et bienveillant, il l'avait répété encore et encore au fil des années. Ça n'était qu'une impression, mais Theo avait le sentiment que cela allait bientôt revenir lui manger la figure. L'homme aux côtés de la femme était... un étrange mélange entre un skrewt et un Troll. Il était grand, pas trop, mais très massif. Dans le genre.. obèse. Très volumineux. Intimidant en fait. Son visage rouge devenait violet alors qu'il observait les alentours avec une sorte de répulsion peu commune. Honnêtement, Theodore n'avait jamais personne regarder la Grande Salle avec ce genre d'émotion. Toute personne posant les yeux sur l'endroit était émerveillée et peut-être, peut-être, incrédule. Mais pas dégoûtée. C'était impensable. Son poing se serra à nouveau. Il avait un mauvais pressentiment. Un coup d'oeil échangé avec Miles Bletchley lui confirma cela. Miles était l'empathe de la maison Serpentard. Les autres Serpentards lui lançaient un regard nerveux en voyant l'air anxieux du septième années à la chevelure cuivrée. Si Miles réagissait ainsi, c'est que ça n'était pas bon.
Harry jeta un regard nerveux derrière lui et toutes les couleurs désertèrent son visage lorsqu'il que son oncle et sa tante avaient passé l'entrée de la Grande Salle et s'étaient arrêtés à une vingtaine de mètres de lui, regardant les alentours avec un mélange de haine et d'effroi. Son regard furieux se reposa sur Dumbledore devant lui, lequel l'exhortait calmement d'aller saluer sa famille. ' Ma famille ?' Pensa Harry avec cynisme. 'Ils ne seront JAMAIS ma famille ! '. Un autre rapide coup d'oeil à son oncle lui confirma que celui-ci était au-delà de furieux et Harry ferma les yeux avec un soupir résigné. Il fallait s'y attendre. Un jour ou l'autre, cela allait forcément lui exploser à la figure. Il aurait préféré que ce soit en comité restreint. Peu importe le flot d'insultes. Il espérait que l'oncle Vernon pourrait se retenir un minimum. Avec un autre soupir, il rouvrit les yeux et retira ses lunettes, les fixant un instant avec désespoir, avant de les plier d'un geste habile et habitué. Sa main droite tenant sa monture retomba le long de son corps et il se retourna lentement pour faire face à son destin. Ses pas étaient lents et mesurés, comme s'il ne voulait pas arriver trop vite vers ses tuteurs. Puis il se tint là. Juste devant son oncle. Sa tante le regardait comme s'il était un insecte volant autour d'elle. Comme toujours. Puis il regarda son oncle. Ses yeux verts brillèrent de peur lorsqu'il vit les veines ressortir sur le visage graisseux de Dursley. Il était cuit.
La gifle partit toute seule. Bon d'accord. Pas toute seule. Et elle résonna dans la Grande Salle maintenant silencieuse. Les trois Poufsouffles et les quelques Serdaigles, les plus proches, étaient frappés d'horreur, et ils n'étaient pas les seuls. Manifestement, les Serpentards ne s'attendaient pas à cela à en juger par leurs expressions et les professeurs non plus. Parmi les plus expressifs, Severus, dont le visage avait pâli drastiquement. Ainsi que Minerva, qui avait une main de la bouche et les yeux écarquillés. Chourave et Poppy, dans le même état. Et Flitwick, absolument révolté.
Marcus échangea un regard avec Miles et Cassius. Potter avait anticipé cela. Il avait su que cela arriverait. C'était pourquoi il avait porté ce regard résigné tandis qu'il retirait ses lunettes, un peu plus tôt. Il s'y attendait. C'était donc quelque chose de récurrent au mieux. Il connaissait cela. Il était habitué à ce traitement horrible et subissait cela depuis au moins plusieurs années.
Vernon agrippa brutalement la chevelure de jais du jeune homme face lui et lui maintint la tête en arrière, dévoilant la marque rouge laissée par la gifle retentissante qu'il venait d'administrer au garçon.
« Pourquoi nous as-tu fait venir ici, mon garçon ? Je t'ai déjà dit que nous voulions rien avoir à faire avec ton monde de cinglés ! » rugit le gros homme en postillonnant, sa moustache frisant convulsivement.
Potter se tendit alors que Marcus se redressait brutalement, se préparant à intervenir puisque personne d'autre ne semblait réagir assez vite.
_ Je n'ai rien fait, oncle Vernon. Je n'ai pas demandé votre présence ici. C'est le directeur. Chuchota-t-il.
La femme au long cou jeta un regard nerveux autour d'elle et piqua son époux sur le côté.
_ Il a raison Vernon. Je ne pense pas que le garçon soit assez reconnaissant pour vouloir nous voir avant l'été.
Potter remua les lèvres et, bien que rien ne sortit de sa gorge, chacun songea qu'il venait de dire ''Reconnaissant ? Reconnaissant pour quoi ?''.
Flint se redressa brutalement lorsqu'il vit le moldu resserrer sa prise sur le frêle adolescent. Il pourrait le briser si facilement. Potter n'avait jamais été franchement impressionnant, mais maintenant, pris au piège par son oncle, il semblait si fragile.
« Assez ! Siffla le préfet de septième année. Vous ne blesserez pas un élève de cette école. »
Cela sembla réveiller les adultes et, bien que certains lui lancèrent un regard incrédule en le voyant protéger un Gryffondor, le Garçon-Qui-A-Survécu qui plus est, ils reprirent tous la chose en main, Snape le premier.
Harry sentit la gifle avant même qu'elle ne l'atteigne. Ça allait. Il s'y était mentalement préparer. Ça n'était pas si horrible. Il s'y était habitué au fil des ans. L'Oncle Vernon avait déjà fait bien pire. Même Duddley avait fait plus. Mais Duddley était encore un enfant. Un mauvais enfant, mais il pourrait grandir et mûrir plus tard. Peut-être. C'était en fait, surtout humiliant. Avec le silence qu'avait apporté la gifle, il se souvenait à présent d'où il était. Dans la Grande Salle. Avec les autres étudiants restés ici pour les vacances de Yule. Il n'était pas seul. D'autres avaient vu et allaient savoir ce qu'il vivait. C'était humiliant. Il avait honte d'être trop faible pour rester fort face à son oncle. Sa tête était encore renversée sur le côté suite à la force employée dans la gifle et, il est vrai, ça fait un mal de chien. Ses cheveux bruns tombaient sur sa figure et couvraient efficacement se meurtrissure. Enfin, jusqu'à ce que l'oncle Vernon ne l'attrape par les cheveux. Harry cligna des yeux lorsqu'il entendit une voix. C'était Flint. Flint qui venait à son secours. Putain d'Enfer. Il devait vraiment être tombé bien bas pour que Marcus Fucking Flint décide de lui venir en aide. Ses yeux s'humidifièrent mais il refusa de pleurer devant les autres. Dès que la prise sur ses cheveux se relâcha, il baissa la tête, laissant ses cheveux noirs en bataille couvrir son visage et le cacher à la vue des autres. Il fit un pas en arrière, contourna son oncle et sa tante et se força à garder un rythme calme alors qu'il quittait la Grande Salle. Dès qu'il fut hors de vue, il commença à courir vers les Cachots, s'arrêtant quand il fut assez loin et se cachant dans l'ombre pour se rouler en boule contre un mur.
Theo hésité quand il vit Potter quitter la salle. Un coup sur son épaule le réveilla, mais il garda les yeux rivés sur l'entrée de la Grande Salle.
« Allez vas-y, gros nigaud. »
Le brun se détourna finalement pour dévisager Daphné Greengrass, la Reine des Glaces de Poudlard. La blonde le regarda en retour, un sourcil levé.
« Où as-tu été cherché cette expression ? L'interrogea-t-il.
_ Tu la connaîtrais aussi si tu avais suivi correctement le dernier cours d'Étude des Moldus au lieu de dormir pour rattraper ta nuit. Et ne change pas de sujet avec moi. Ça ne fonctionne pas.
_ Draco a passé toute la soirée à se plaindre. J'en ai fait des cauchemars.
_ Allez dépêche-toi. Il ne faut pas le laisser seul. »
Comme il ne bougeait pas, Daphné lui donna un coup dans les côtes et le poussa hors du banc, le laissant se rétamer sur les fesses. Heureusement, personne ne s'en aperçu, trop occupé à batailler contre le couple moldu. L'héritier Nott leva les yeux vers l'aînée Greengrass et lui offrit un regard reconnaissant, auquel elle répondit en se détournant, le nez en l'air.
Avec un faible sourire, Theo se releva en s'époussetant puis quitta la salle, sans prendre compte du regard de son chef de maison. Il put tout de même entendre la grosse voix de l'homme tandis qu'il partait.
« J'exige que vous nous rameniez chez nous. Je ne veux pas que ma femme et moi soyons souillé par votre anormalité ! »
Il savait que cela causerait beaucoup de tort à l'homme. Les traiter d'anormalité était une terrible erreur. Les sorciers ne prendraient pas bien cela, mais les héritiers le leur ferait payer. Et à en juger par la violence sur enfant, ils le paieraient cher. Les enfants étaient quelque chose de sacré dans le monde magique. Avec toutes les guerres et les diverses chasses aux sorcières qui avaient vu le jour dans l'histoire du monde magique, il y avait eu des périodes où la naissance d'un enfant était miraculeux et célébré comme jamais. Depuis, les enfants étaient considérés comme des joyaux pour les sang-purs et étaient gâtés à un point tel qu'ils se transformaient souvent en gosses pourris gâtés et arrogants.
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Theodore n'eut pas à chercher si longtemps pour trouver l'attrapeur de Gryffondor. Celui-ci était recroquevillé sur lui-même, pelotonné contre un mur, tremblant, de peur et de froid. Le sang-pur hésita un instant, ne sachant pas quoi fait, puis fit quelques pas hésitants avant de s'asseoir contre le mur, à quelques centimètres du plus jeune et plus petit. Une force magique les enveloppa dans un cocon de chaleur et, quand il leva les yeux, ce fut pour apercevoir du gui. Putain de non... non, ils n'avaient vraiment pas besoin de ça. Theo admettait qu'il avait peut-être des sentiments de ce genre pour l'autre garçon, mais ça n'était certainement pas le moment pour l'admettre et l'avouer au garçon en question.
« Potter. »
Le nom chuchoté était faible, à peine plus haut qu'un murmure, mais le garçon l'entendit et se figea. Ses sanglots s'arrêtèrent un instant, mais il ne releva pas la tête. Théo soupira. Il s'en doutait. Ça n'allait pas être amusant comme affaire.
« Qu'est-ce que tu veux, Nott ? » Lui parvint la voix brisé du Gryffondor.
Theodore s'étonna du fait que l'autre connaisse son nom et le reconnaisse rien qu'à sa voix.
_ Rien. Je viens juste offrir un peu de compagnie. Souffla-t-il en tournant un peu son corps vers l'autre adolescent, invitant ainsi celui-ci à lever les yeux vers lui.
_ De la pitié, non ?
Il avait relevé la tête, révélant des yeux rouge bouffis et des traces de larmes maculant ses joues émaciées. Ses cheveux en bataille lui retombaient sur le visage et quelques mèches collaient ses joues. Théo leva lentement une main fine et gracieuse, comme s'il avait peur de d'effrayer l'autre jeune homme, et lui caressa le visage, repoussant les mèches humides derrière les oreilles du jeune garçon brisé. Harry ne chercha pas à s'échapper. Il garda les yeux rivés sur le Serpentard. Il souhaitait pouvoir se détourner, mais les yeux sombres le fascinaient et lui coupaient le souffle. Il y avait quelque chose de magique chez Theodore Nott ( outre le fait qu'il soit un sorcier bien entendu ). Harry ne bougea pas quand l'autre garçon se rapprocha de lui et l'invita à appuyer son corps contre le sien. Il ne chercha pas à partir. C'était.. en quelques sortes.. bon. Comme... comme une maison. Enfin.. la seule chose qui se rapprochait le plus d'une maison pour Harry était Poudlard mais.. Oui. Théo Nott était comme une Maison.
Theo, assis à côté d'Harry, apposa un baiser sur la tempe de son homologue lion. Puis il avisa le gui au dessus d'eux. Il n'y avait plus de barrière les bloquant ensemble, mais Theo resta ainsi. Peut-être que ça n'était pas si mal.
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Susan Bones, qui faisait partie des trois Poufsouffles restés au château, envoya un hibou d'urgence à sa tante le soir-même. Le lendemain, Amélia Bones, chef de la Justice Magique, accompagnée de cinq aurors vinrent au château et emmenèrent, malgré les protestations apparentes de Dumbledore, le couple Dursley, pour les interroger. Un mois plus tard, Harry fut libéré à tout jamais des Dursley – ceux-ci étant dans une prison moldue pour maltraitance_, et placé temporairement avec la douanière Londubat et son petit-fils Neville. Il fallut trois mois supplémentaires pour offrir un procès à Sirius et quatre pour qu'il recouvre au moins suffisamment de son séjour avec les Détraqueurs pour pouvoir récupérer la garde d'Harry emménager au manoir Black avec le chiot et son loup-garou personnel. Les nouvelles avait secoué le monde sorcier dans son ensemble et pas seulement la Grande-Bretagne, mais cela, bien sûr, était une autre histoire.
Neuf mois après ce jour à Poudlard, Harry vint trouver Théodore Nott, à l'heure du petit déjeuner. Il s'installa à côté de lui après avoir salué les quelques Serpentards sur son chemin puis il tapota l'épaule accessible de l'Héritier Nott. Quand celui-ci se tourna vers lui pour le saluer, Harry éleva le bras au dessus d'eux et posa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser chaste et maladroit. Quand il se retira et baissa le bras, Theo avisa la branche de gui légèrement desséchée que le garçon avait apporté avec lui. La même branche qui les avait surpris quelques mois plus tôt, et que Harry avait apparemment mis sous stase tout ce temps.
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Je crois que celui-ci sera également publié dans Rétrograde.
Marcus/Harry
#14
Marcus gronda lorsque quelque chose lui rentra dedans puis cligna des yeux et baissa la tête pour rencontrer une touffe de cheveux noire en bataille et la frêle silhouette de Potter. Potter, qui semblait avoir encore maigri depuis l'année dernière. Marcus avait bien reculé pour laisser la place au gamin mais une barrière les maintint en place. Oh. Oh-oh. Potter aussi avait relevé la tête et le regardait avec des yeux brillants. Marcus n'était pas censé être ici étant donné qu'il avait été diplômé en juin dernier, mais il était là pour récupérer son diplôme auprès de la vieille McGo'. Dumbledork ne se donnait pas cette peine.
« Flint. » le salua le petit brun contre lui.
Marcus ravala sa salive.
_ Potter.
Harry hocha la tête et, puisqu'il devait lever la tête pour lui parler, écarquilla brièvement les yeux en voyant le gui puis rougit assez violemment. Dans son esprit, Harry était comme : ''OhMonDieuOhMonDieuOhMonDieu !''.
Puis, lentement, un sourire satisfait étira ses lèvres. Il fallait savoir saisir sa chance. Alors, avant même que Marcus n'ait pu réagir, Potter se mit sur la pointe des pieds puis agrippa les pans de la chemise de l'autre homme pour se stabiliser et obliger Flint à se pencher en avant pour leurs lèvres se joignent. Les yeux de Marcus s'élargirent et il cligna des yeux lorsque Harry se retira après un très chaste baiser. C'était son premier ? Ah, il allait sans doute devoir lui enseigner ce qu'était un vrai baiser. Même si c'était mignon. Après tout, il avait des vues sur l'adolescent depuis plusieurs années déjà. Mais Potter était trop jeune à l'époque et mini-Malfoy avait gâché ses chances de parler normalement avec lui en insultant le lion dès qu'il passait devant eux. Tout de même, pourquoi avait-il fait le premier pas ? Il savait que le Gryffondor était timide et réservé malgré les apparences et son côté téméraire.
Comme s'il lisait dans ses pensées, Harry Potter, sixième année, lui envoya un sourire timide.
« J'en avais envie. »
Il avait à peine fini que Flint le poussa contre un mur, l'y plaqua et l'embrassa avec fougue. Salazar, qu'il en avait envie ! Harry haleta et le Serpentard se pressa un peu plus contre lui. Les frêles bras de Potter s'enroulèrent autour de ses épaules et Marcus frissonna lorsque le Gryffondor gémit dans le baiser. Putain... Le plus âgé passa ses grandes mains d'adultes sous la chemise du lion, caressant le ventre plat quoiqu'un peu musclé du petit brun. Celui-ci ondula son bassin dans un geste inconscient et leurs hanches se rencontrèrent. C'était presque trop rapide. Ils haletèrent et se frottèrent l'un contre l'autre et -
« Messieurs. »
Oh-oh. Snape. Harry rougit brusquement, tournant rouge pivoine tandis que Marcus pâlissait un peu. Snape avait clairement fait comprendre à ses serpents que Potter était son protégé et donc, hors d'atteinte, même s'il ne le montrait pas à l'extérieur de l'antre des Serpents. Une petite main se glissa dans la sienne et Marcus baissa les yeux pour voir le petit lui sourire timidement. Après un bref instant de surprise, Marcus acquiesça.
Ça irait bien. Tout irait bien... même si Snape allait clairement le défoncer !
Au moins Pott.. Harry n'en saurait rien. Après tout, il pensait que Snape le détestait !
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Bizarrement, Snape les laissa partir sans déduire de points à Gryffondor ni mettre Potter en détention. Il leur offrit un tout de même un avertissement ressemblant clairement à une menace et les deux quittèrent le couloir, toujours main dans la main. Comme un défi.
' Beau travail' songea Snape en les regardant partir. ' Beau travail Flint. ' Enfin un qui osait réellement montrer son intérêt à l'enfant. Bien que.. Snape allait tout de même le menacer d'une mort lente et douloureuse au cas où.
Salazar/Harry - T4
#15 – Le bel Éphèbe aux bois dormants et le Pourfendeur de Dragon
Salazar avait traversé des générations à roupiller dans les profondeurs de Poudlard. Ça n'était qu'une fois tous les cent cinquante ans qu'on lui donnait la possibilité de s'éveiller, malheureusement, personne n'avait jamais retrouvé son corps donc il n'était jamais sorti de son 'repos éternel'. C'était un mensonge de croire qu'il était après les nés-moldus et moldus tout court, Harry le savait et ne pouvait que se demander où les sorciers avaient été pêché cette histoire. Salazar Serpentard était un né-moldu. Harry le savait, il avait trouvé le Journal de S.S dans la Chambre des Secrets. Il s'était tout d'abord méfié, ayant de mauvais souvenirs concernant les journaux sorciers, mais il était devenu curieux et, heureusement, il s'était avéré que le journal était en fait réellement rempli d'encre et non pas du souvenir d'un ancien élève. Il s'était senti mal de lire un journal intime, même si la personne était décédée depuis longtemps, mais il s'avéra qu'au dos du journal, un court message avait été inscrit : ''À qui lira ce message, ce journal n'est pas qu'un simple carnet, il contient des inscriptions, des théories et des aides dans diverses matières magiques et potions. Je souhaite que ces aides vous soient utiles. Que le destin vous soit favorable, Salazar Serpentard.'' . Harry avait commencé à le lire, ayant du temps à perdre puisque tout le monde l'évitait depuis que son nom était sorti de la Coupe. De plus, depuis qu'il avait surpris les dresseurs de Dragons dans la Forêt Interdite lors d'une promenade clandestine, Harry cherchait un moyen de se défendre contre ces créatures légendaires. Il savait qu'il n'aurait de l'aide nul part. Tout le monde s'en fichait. C'était principalement pour cette raison que plus personne ne le voyait en dehors des cours. Il était toujours soit à la bibliothèque, soit aux cuisines avec les gentils elfes de maison, près du Lac Noir ( ou la Forêt Interdite lors des nuits d'insomnie ) ou encore dans la Chambre des Secrets lorsqu'il n'avait pas cours. Comme il partait juste après la sonnerie et avant qu'un professeur ne l'interpelle, personne n'avait eu l'occasion de lui parler. Les badges de Malfoy ne se vendait plus puisqu'il était impossible d'attraper Potter pour le lui montrer. Pour en revenir à Salazar, son père était décédé lorsqu'il était enfant et il avait dû travailler pour faire vivre sa famille et aider sa mère à nourrir ses trois petites sœurs. Contrairement à Godric, qui était devenu écuyer à la Cour du Roi, Salazar avait fait la rencontre d'un mage et avait appris les potions dans le secret des cachots. Il n'avait jamais été contre les nés-moldus mais il est vrai qu'il avait haï les moldus pendant un temps après le massacre que les chevalier d'une armée avaient perpétré dans son village natal. Sa mère et ses sœur avaient péri et il s'était retrouvé seul, et cela, parce qu'on y soupçonnait la naissance de sorcier. Le Moyen-Âge n'était pas une bonne période pour les Sorciers. Harry avait en fait trouvé le tombeau de Salazar par hasard et n'avait eu aucun mal à soulever le couvercle fait de pierre. Le corps à l'intérieur était encore tiède, comme s'il n'était mort que quelques heures plus tôt et le visage était jeune, une vingtaine d'années tout au plus. Pourtant, Harry savait que Serpentard était décédé à l'âge d'une quarantaine d'année après avoir eu deux fils ( venant d'un mariage arrangé et sans amour ). La ligné Serpentard était considéré comme noble et pure car depuis Salazar, les mariages n'avaient été qu'entre descendants d'être magique, et c'était ainsi depuis un millénaire. Du moins, ça avait été ainsi pendant un millénaire. Maintenant, plus personne ne portait ce nom.
Harry ne savait honnêtement pas comment il était parvenu à réveiller l'autre fourchelangue. Il était écrit à la fin du journal qu'il existait un moyen de réveiller son corps et son âme, mais le fondateur n'avait apparemment pas eu le temps de l'écrire. Harry devait avouer que, sur le coup, il n'était pas sûr de quoi faire. Il se souvenait du livre de contes de fée qu'il avait trouvé dans la poubelle des Dursley et caché dans son placard, bien des années plus tôt. On disait que pour réveiller une princesse, il fallait lui offrir un baiser. Bien sûr, Salazar Serpentard n'était pas une princesse, mais il était un fondateur, c'était encore mieux ! Et Harry avait vu l'illustration dans le livre, Salazar était exactement au bon endroit, dans son cercueil, reposant à la lumière de la chambre. Et puis, il y avait ce maudit gui, qui s'infestait partout et avait même trouvé le moyen d'envahir la Chambre. Harry l'avait regardé pendant une bonne minute, observant les longs cheveux noble, les traits détendus et le visage aristocratique avant de poser ses lèvres sur celles, plus froides, de l'autre homme. Jamais, au grand jamais, il n'aurait cru que cela fonctionnerait ! Il fallait croire que les contes de fée étaient basés sur un peu de vérité. Salazar s'était réveillé et, avait plutôt bien pris le fait de savoir qu'un enfant étrange l'avait embrassé pour le sortir de son 'long repos'. En fait, il l'avait même mieux pris qu'Harry. Mais bon, ça n'était pas grave, Harry avait fini par hausser les épaules. Il était sûr que ça n'était pas la chose la plus étrange qui lui arriverait au cours de sa vie ( et effectivement, devenir Consort de Lord Serpentard, se plaçait tout en haut de cette liste comme il l'apprendrait bien des années plus tard. ). Quoi qu'il en soit, Harry avait maintenant une très bonne raison pour passer tout son temps dans la Chambre puisque Sal' l'accueillait à bras ouverts. Littéralement. Rien de sexuel, ne vous méprenez pas, Harry était trop jeune pour ne serait-ce que penser à cela. De plus, Salazar lui faisait du tutorat. Il lui avait enseigné les bases des potions, les notions de sécurité, les différentes façons de découper un ingrédients, la façon dont certains interagissaient avec d'autres. C'était extrêmement intéressant quand les potions étaient enseignées avec un bon pédagogue. Depuis que Salazar avait commencé à lui enseigné, Harry était passé d'un acceptable en potions ( pratique et théorie ) à un dépasse les attentes, au grand damne de son très cher professeur. En échange, Harry le mettait à jour sur tout ce qui était arrivé à Poudlard avec autant d'informations qu'il possédait. C'est à dire, pas énorme, mais Sal avait été au-delà de furieux quand il avait appris tous les dommages qu'avait encouru Poudlard ces quatre dernières années qu'un directeur complètement sénile. Un peu triste aussi, quand il avait appris que ZaAssha avait été tuée, bien qu'il ait compris pourquoi. Quand il avait appris que Harry avait été forcé de participer dans un Tournois mortel auquel il ne voulait pas participer, il avait... fait exploser sa magie, laquelle avait traversé les profondeurs de Poudlard et mit en alerte tout le château. Heureusement personne n'en avait trouvé l'origine. Après un passage à Poudlard durant lequel Harry apprit beaucoup quant à son patrimoine et son héritage, Salazar fit changer son statut comme 'en vie' et parvint à le garder secret grâce à l'aide des Gobelins avec qui il avait toujours eu une bonne relation en échange de payer un peu plus cher certains service banquiers. Ça n'était pas illégal, c'était juste une façon de faire de bonnes affaires avec les créatures telles que les gobelins et cela, Harry l'avait fort bien retenu. Lorsque ce fut le jour de la première tâche, Salazar, vêtu des plus riches tissus sorciers, apposa un baiser sur le crâne du jeune Gryffondor et lui tendit sa combinaison en soie d'accrumentula ses bottes en peau de Dragon. Il aurait pu choisir une autre matière Salazar connaissait les créatures, il savait qu'il y avait un risque, mais il avait conseillé Harry – tout en l'informant du danger, des possibilités dans le cas où le dragons serait impressionné par son audace. Sal alla rejoindre les tribunes des hauts placés tandis que Harry se hâtait de se rendre dans la tente des champions. Il ignora les quatre adolescents comme ceux-ci l'ignorèrent. Il avait beau avoir laissé une lettre à Diggory pour le prévenir, il avait évité celui-ci lorsqu'il avait entendu les bruits de couloirs dire que le Poufsouffle le cherchait pour le remercier de quelque chose d'important. Il ne faisait que ce qui était juste. Delacour et Krum étaient déjà au courant. Ça n'aurait pas été juste autrement. L'attente fut longue mais finalement, les trois champions furent passés. Harry n'entendait rien à l'intérieur de la tente, mais, comme ils n'étaient pas revenu, il supposait que les trois autres avaient dû être laissés ailleurs une fois leur tâche accomplie. Quand son nom fut appelé, Harry avait déjà revu les mouvements de baguettes une bonne cinquantaine de fois et il prenait de lentes inspirations pour se calmer. Quand la lumière du jour le frappa, il n'eut droit qu'à une minute de silence avant que le stade n'explose en applaudissement. C'était encore plus bruyant du côté des élèves. Harry pinça les lèvres et retint une mimique dégoûtée. Drôle comme les gens changeaient vite d'avis. Surtout les anglais ( ce n'est pas une insulte ! C'est la pensée d'Harry à cet instant, c'est tout ). Harry balaya l'arène du regard, notant la présence de l'immense Magyar à pointes au centre de celle-ci, puis nota la présence des trois autres champions dans une tribune qui leur était spécialement réservée. Génial... il allait en plus être observé par ses 'concurrents'. Bon, il était peut-être temps pour le spectacle. Ils allaient finir par s'impatienter, surtout si Harry se fiait aux rires moqueurs de Malfoy et au froncement de sourcils des invités du Ministère. L'air décontracté, Harry mit ses mains dans ses poches et afficha un air serein, ignorant les cris surpris qu'il en tira. Puis il se mit en marche, lentement. Et alors, il ouvrit la bouche, et parla dans une langue de l'Ancien Monde(1) :
« Bonjour, noble maître des Arts Perdus. Mon nom est Harry, je suis ici pour remplir une tâche dont on m'a laissé la charge. »
Le Dragon le regarda curieusement puis inclina la tête sur le côté et le renifla. De la fumée s'échappa de ses naseaux, mais Harry était à bonne distance pour ne pas être touché accidentellement. Parce qu'il n'avait aucun doute que les flammes n'auraient aucun mal à le trouver si le dragon le souhaitait.
« Enfant, pourquoi un si jeune enfant est-il ici ? Je vis depuis de nombreux millénaire et cela fait bien des siècles qu'aucun enfant ne m'a affronté. »
La foule était silencieuse, essayant manifestement de comprendre l'Ancienne Langue, sans beaucoup de résultat. Peut-être que les étudiants de Durmstrang avaient-ils un instructeur à en juger par quelques étincelles de compréhension dans la délégation de l'école bulgare.
« Il y a ce tournois. On me force à participer parce que quelqu'un a mis mon nom. Si je ne participe pas, ils disent que je perdrais ma Magie.
_ Cela n'a aucun sens ! Rugit le Dragon. Mère Magie est la seule capable de juger si oui ou non un être est digne de porter son dos. Sans cela, les sorciers ne peuvent retirer son don à un être digne. Tu ne devrais pas être forcé de participer, enfant. »
Harry étrécit les yeux en entendant cela. C'était une hypothèse que Salazar avait émit, mais l'homme n'était pas sûr et aucun n'avait voulu risquer la perte de sa magie. Les propos du dragon lui prouvaient que Sal avait vu juste et que Harry n'était pas forcé de concourir. Il se ferait une joie d'annoncer cela publiquement et sous le nez du directeur une fois la tâche finie. Mais d'abord, il comptait montrer un peu de spectacle. Et le dragon semblait assez excité.
« Je promets que je ne chercherai pas à vous blesser, ni vous ni vous œufs. Les flammes, comme le vous le savez déjà, ne vous toucheront pas et, même si c'était le cas, je doute qu'elles vous blesseraient.
_ Bien bien, Enfant. Laisse-moi goûter la saveur de ton pouvoir. »
Harry inclina la tête en lui donnant un sourire timide et fit un bond en arrière au moment-même où le dragon lâchait un jet de flammes qui manqua de le toucher. Quelques uns eurent tôt fait de deviner là une sorte de jeu entre êtres magiques, mais les plus crédules, dont malheureusement la majorité de la population sorcière anglaise, hurlèrent d'effroi. Harry qui était sur un énorme rocher, sauta à nouveau et se retrouva juste derrière le rocher, s'esquivant sur le côté quand le dragon détruisit la pierre d'un vicieux coup de queues. Les dresseurs bien sûr, avaient deviné le jeu et secouèrent la tête, un léger sourire amusé aux lèvres. Charlie Weasley avisa le sourire épanoui d'Harry alors qu'il jouait avec le dragon et échangea quelques mots avec Igor Romanov. Il serait bon d'avoir un peu plus de recrues dans quelques années. Des recrues qui connaissaient l'Ancien Langage en plus de cela mais surtout, des recrues passionnées. Humain et Dragon s'esquivèrent pendant environ quatre minutes avant que Harry ne se retourne d'un bond après avoir échappé à un coup de gueule et il pointa sa baguette vers les tribunes où, derrière, il pouvait imaginer le château, non loin.
« Accio ! »
Il ne nomma pas ce qu'il cherchait, mais il l'imagina. Puis il esquiva un coup de queue et se remit à courir, s'approchant un peu beaucoup du dragon, mais sachant que celui-ci ne le blesserait pas mortellement. Gravement, peut-être, les dragons n'avaient pas la même notion de la douceur et de la force, mais elle ne le tuerait pas. Elle avait un instinct maternel beaucoup trop puissant pour employer la force létale contre lui.
La foule se tendit quand quelque chose siffla dans l'air et Harry sauta sur un rocher pour se tenir plus haut. Alors, il attrapa les trois objets qui volèrent à lui.
« Ah il semblerait que monsieur Potter ait fait usage du sortilège d'invocation afin de convoquer une épée et... serait-ce des potions ? »
Quand il sentit le dragon se déplacer dans son dos et entendit les cris, Harry se retourna – après avoir pris soin d'accrocher les deux fioles à sa ceinture_, et prit l'épée de Gryffondor à revers pour contrer les flammes du dragon. Il pouvait sentir la chaleur du feu et ses mains rougirent mais la lame resta intact et lutta contre les flammes de la créature.
Alors qu'il abaissait l'épée après un autre jet de flamme, Harry planta son regard dans celui du gigantesque dragon noir. C'était un mâle, Harry l'avait su instinctivement. Ce devait même être le seul mâle présent parmi les autres dragons. Il savait, par Salazar que les Magyar à Pointes étaient l'une des seuls espèces dragons à pouvoir se enfanter, peu importe leur genre. Qu'ils soient mâles ou femelles. Les mâles de cette espèce avaient tendance à être un tout petit peu plus tolérant avec les autres créatures qui les approchaient. Cela ne voulait pas dire qu'ils étaient moins protecteurs de leurs œufs que les femelles. Au contraire. Cela voulait seulement dire que si un humain parvenait à les approcher sans présenter une quelconque menace, le mâle serait prêt à les laisser venir plus prêt. Peut-être. Cela restait néanmoins rare.
« Avez-vous un nom, maître des Arts Perdus ? »
Harry profita de la distance entre eux pour prendre une des fiole - la fiole oranger_, et la balancer devant le dragon. 'Vous savez ce qu'on dit, non ? Il faut combattre le feu par le feu.' songea-t-il en voyant la fiole se fracasser au sol. Les flammes se répandirent autour du dragon et l'encerclèrent, lui et ses œufs, sans les toucher. Avec sa baguette et son autre main libre, il incanta sous son souffle et fit grandirent les flammes, jusqu'à ce qu'elles recouvrent le dragon en un dôme très haut. Harry prit une autre fiole qu'il avait invoqué plus tôt et l'avala, avant de traverser le mur de flammes sous les cris terrifiés, sans ressentir la moindre douleur. Il pouvait entendre les murmures et les applaudissements, mais ça n'était pas ce qui l'intéressait. Ce qui l'intéressait était la sécurité du dragon et de ses œufs.
« Tout va bien, maître Dragon ? »
Un souffle lui répondit et il avisa l'immense créature qui se tenait devant lui, à côté de son nid. Trois gros œufs écailleux s'y tenaient, tous encerclant l'œuf d'or.
« Approchez enfant. »
Harry trembla un peu mais vint lentement se poster devant le dragon, s'inclinant par respect et vérifiant par la même que les œufs n'étaient pas blessés, même s'il le savait déjà le magyar n'aurait jamais été aussi calme si cela avait été le cas. Le dragon se pencha en avant et son nez écailleux frôla le visage d'Harry. Le petit Gryffondor ravala sa salive. Il était si proche. Si le dragon éternuait ( quoi, c'est possible. ), il était cuit. Le dragon tourna la tête et... rit ? Avait-il entendu ses pensées.
_ Vous êtes un livre ouvert, héritier.
Héritier ?
_ Vous avez beaucoup à apprendre mais votre magie est pure et puissante et votre compagnon est à vos côté. Vous ne serez pas seul.
Harry hocha la tête. Au moins, il savait de qui il parlait quand il mentionnait son compagnon. Il rougit un peu à l'implication de tout cela mais un fin sourire étira ses lèvres. Il pourrait s'y habituer. Même si.. quoi ? Par Salazar, il sortait avec un Fondateur !
_ Prenez la création, Enfant.
Harry acquiesça et se fit deux pas sur le côté pour se rendre à côté du nid. Il savait, pour l'avoir lu, que les dragons laissaient peu de personnes avoir accès à leurs œufs. Même les dragonniers n'étaient pas toujours acceptés à proximité. D'un mouvement lent mais habile, le jeune lionceau prit le faux œuf tout en faisant attention à ne pas bouger les véritables œufs. Autour d'eux, les flammes redescendirent lentement jusqu'à disparaître, révélant Harry, à même pas un mètre du nid, l'œuf d'or en main, et l'immense Magya à pointes, couché paresseusement devant lui. La foule explosa en applaudissements et en sifflements mais Harry n'en avait que faire. Mordred. Il allait avoir une telle migraine une fois que tout serait fini !
« Shhh les humains sont si bruyants. » se plaignit le dragon millénaire.
Harry hocha la tête en accord. Totalement, totalement d'accord.
_ Et si volatiles, rajouta-t-il, gagnant un air approbateur de la créature dite divine.
La tête du dragon se posa sur les pieds du garçon, mais elle faisait presque la taille d'Harry et le jeune se trouva à regarder dans les yeux de la créature magique tandis que les dresseurs faisaient lentement leur chemin dans l'arène, ne voyant aucun danger contrairement à quelques Croupton et Verpey qui semblaient avoir une crise cardiaque – bien que Verpey criait des commentaires ''Incoyrable !'' ''Le Dragon est à ses pieds !'' qui donnait encore plus mal à la tête au plus jeune champion.
« Tu as du mérite Enfant. Mon nom est Antharas(2). Souviens-toi de ce nom. Si tu as besoin de mon aide un jour. Je serai à tes côtés mon enfant. »
Harry sentit les larmes couler le long de ses joues. Outre Salazar, personne ne lui avait jamais fait ce genre de promesses. C'était presque trop beau pour être vrai. Mais il savait qu'il s'agissait de la réalité, les Dragons ne mentaient jamais et Salazar, bien qu'étant le meilleur Serpentard, était avant tour d'une franchise à toute épreuve. À tel point que c'en était presque embarrassant parfois. Après une bonne dose d'hésitation et une bouffée de courage soudaine, le Tout Petit ( selon Antharas ) posa sa main près des naseaux du dragon. C'était écailleux, un peu doux, mais surtout rêche. C'était très étrange, mais pas désagréable.
_ Merci pour tout, Lord Antharas. Répondit-il en s'inclinant avec respect.
Il était toujours face au dragon et ignorait toujours les acclamations lorsqu'il fut rejoint par les dresseurs qui lui pressèrent l'épaule ou lui ébouriffèrent les cheveux avec chaleur.
_ Bien joué gamin.
Antharas frotta doucement son énorme tête contre le corps d'Harry et le fit reculer un peu par la force employée.
_ Nous nous reverrons bientôt, Enfant de la Destinée.
_ À bientôt, Seigneur Antharas.
Après un dernier salut respectueux, Harry se recula et laissa les dragonniers se charger du Magyar.
Harry s'était à peine retourné pour faire face au reste de la foule dans les tribunes lorsqu'une figure sauta desdites tribunes pour atterrir à quelques mètres de lui. Un sourire lumineux éclata sur le visage d'Harry et il courut se réfugier dans les bras du jeune Lord, lequel le fit tournoyer un instant avant de l'enlacer et de déposer un baiser sur sa tempe. Il se fichait des murmures. Il se fichait des futures rumeurs. Il laissa les juges avoir un peu de fun en leur attribuant la note de 49 ( Dumbledore avait retiré un point, à l'incompréhension de beaucoup de personnes. ), le classant en tête du classement. Alors, seulement, il se lança un sonore.
« Honorables juges, je renonce à participer aux autres tâches. »
Il y eut un silence. Un profond silence. Les invités, qui n'avaient fait que lire les articles et ne connaissaient ni Harry, ni son caractère, ne comprenaient pas pourquoi il se retirait alors qu'il était premier. Les autres étaient choqués, certains déçus même, d'autres, la majorité des étudiants en fin de compte, étaient compréhensif.
_ Si vous faîtes cela, vous perdrez votre magie monsieur Potter. Vous ne pouvez pas faire ça !
Harry haussa un sourcil.
« Ce n'est pas à vous d'en juger Mr Croupton.
_ Harry mon garçon -
_ Ne m'appelez pas comme ça Directeur. Vous avez perdu ce droit avant même de me rencontrer. »
La colère d'Harry était froide, mais il se contrôlait assez bien.
Il leva sa baguette.
_ Je jure sur ma magie et ma vie que je n'ai pas mis mon nom dans cette coupe, que je n'ai pas non plus demandé un autre de le faire. En fait, je n'ai rien à voir avec ma participation forcée. Ainsi soit-il.
Il jeta le patronus pour montrer son honnêteté et entendit des soupirs quand on vit son patronus. Il avait oublié que peu savaient le jeter. Oups ?
« Je refuse de continuer ce tournois quand je suis de toute évidence innocent. Reprit-il en jetant un coup d'œil à Antharas, lequel lui adressa un regard brillant de bienveillance. S'il faut pour cela que je renonce à mon pouvoir, ainsi soit-il. »
Une lumière et argenté l'entoura alors qu'il sentait un cocon de chaleur se former autour de lui. Quelque chose se débattait en lui et il trembla sous la douleur. Puis, la lumière s'effaça et Harry se sentit... purifié. Sous une impulsion, il tendit la main droit devant lui et se concentra sur son noyau intérieur, un sourire lumineux barrant son visage lorsqu'une boule d'énergie naquit dans sa main.
« Mère Magie vient de te juger digne, mon ange. »
Sal avait chuchoté mais le sonorus étant toujours en place, tous l'entendirent parfaitement. Puis le noble Serpentard se pencha en avant et releva le menton d'Harry, souriant face au bonheur lisible dans les orbes émeraudes du plus jeune, avant de presser leurs lèvres ensemble dans un chaste baiser.
Plus tard, il n'oublierait pas de demander à Harry ce qu'était ce 'yaoi' dont il n'avait de cesse d'entendre parler les jeunes filles lorsqu'elles les voyaient passer, mais pas maintenant. Maintenant, il devait prendre soin de son jeune compagnon.
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1/ Et bien, c'est inventé mais je suis sûr que d'autres auteurs ont déjà pensé à quelque chose de semblable.
Oh mon dieu, je ne sais pas d'où m'est venu l'idée pour le dernier mais je suis plutôt fière du dernier texte et du 13ème. Et bien, chacun ses goûts, mais moi j'en suis contente. Peut-être devrais-je songer à écrire un OS plus long un jour, dans le même genre que le dernier.
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Yuki-Jiji : Et bien, j'ai retrouvé ta demande dans la liste. Je suis en cours, mais comme j'ai une dizaine de demande en cours en même temps et bien.. je ne sais pas lequel paraîtra en premier. Mais tu as lu le 144, c'était quelque chose dans ce goût-là ou pas du tout. Je voudrais éviter d'écrire un truc pareil et j'imagine que tu veux quelque chose de différent.. ou un peu différent. Je ne suis pas sûr. Éclaire-moi s'il te plaît #FaisDesYeuxDeChatonAbandonné#
AnnaMerteuil : Oui, je crois aussi. ^^
Luna Park : Merci beaucoup =)
Soln96 : Oui, il s'y habitué. Sa famille est aussi ( sinon plus, beaucoup plus ) barrée que lui.
Lilas Chupa : Ah ah oui, tu as raison.
Titi Snape : Sherlock ? Et bien, en fait, j'ai regardé les anciennes séries pendant un temps même si à ce moment-là je n'aimais pas encore beaucoup, puis, quand j'ai commencé à vraiment m'y intéressé, ça a cessé de passer. Alors, il y a eu pendant quelques temps la récente série et j'ai regardé, mais pas tout le temps. Je crois que ça ne correspondait pas à mes horaires. Pourquoi ? Tu regardes ?
Dark and Blue : Ah ah ah je suis totalement d'accord avec toi sur cela. Très séduisant et Mumus et mignon avec son instinct de protection. Yep, moi aussi. J'avais perdu espoir de trouver des fics ou les OC féminin ne tombent pas pour l'un des protagonistes. Au moins, sur Ao3 il y a les tags, j'ai pu trouver des fics pas mal avec OMC/Harry. En fait, même sur ff il y en a mais les community ne sont pas toujours très complètes. Ah d'accord. Et bien comme tu peux le contaster, on a un bout de Millo ici. Je crois que je publierai un texte avec la venue de Millo à Poudlard ( parce que le directeur est trop borné ). Visiblement, il a plu, Millo, tout en étant que brièvement mentionné. Ah d'accord, je vois.
Huh, je suis crevée, je vous dis bonne nuit même s'il n'est que 18:30. je doute de dormir mais gardons espoir. Si par hasard je finis un texte rapidement, je le publierai, mais ça fait plusieurs jours que je bosse sur Gui Magique, donc je n'ai pas trop eu le temps d'avancer sur autre chose. Pour les Traqueurs, il faudra attendre entre deux semaines et un mois pour la sortie du chapitre 13. La scène du bal sera dans le chapitre 14.
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Publié le : 23.01.2017
