NdA : Je trouve encore trop peu de fic où Harry se bouge durant son audience dans le tome 5. Je ne sais pas trop, ce n'est que mon opinion mais je suis un peu déçu de ce passage : Harry, qui semble avoir du caractère ( à en juger par les cris au début du livre lorsqu'il retrouve Ron-Ron et Hermi' ), n'a réussi à se faire entendre que pour dire que des détraqueurs étaient là. Puis plus rien. Okay.. je sais pas.. il aurait pu crier à tout le monde de ''se taire putain !'' ou quelque chose comme ça. Quoi que, Rowling veille toujours à ne pas utiliser de langage vulgaire donc c'était peu probable... mais ça aurait été cool !
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T5 léger UA
Pairing : AD/HP – Antonin Dolohov/Harry Potter
Warning : Harry est adorable ! . . . Et un peu psycho aussi. C'est un sadique. Mais c'est positif ! Aussi, on dirait qu'Harry est shooté sous veritaserum.
#1 :Le Ministre en prend plein dans la figure, de même que Dumblewhore et Ombrage.
#2 : C'est une farce ! Une énorme farce ! Si vous n'aimez pas ce genre et bien.. ne lisez pas celui-ci.
Mots : 6 343
Les avocats de l'Enfer et l'accusé fou
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Ou Comment Le Trio Infernal Tourna l'Audience En Une Comédie Encore Plus Folle Et Stupide Qu'elle Ne L'était À l'Origine.
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Harry ne réagit même pas quand il fut emmené dans la salle d'audience numéro dix. C'était un grand cachot dans lequel semblait s'être réuni l'ensemble du Magenmagot. Et bien, le Magenmagot allait souffrir pour cela. Tout du moins Fudge. Harry s'en assurerait. Le cachot avait servi de salle de procès à tous les grands criminels dont une bonne partie de mangemorts prouvés coupables. Harry savait qu'il n'aurait jamais dû se retrouver dans cette salle en temps normal et le fait que l'ensemble de Magenmagot soit présent ne rajoutait que des charges contre Fudge. Ce gars était complètement stupide. Un léger sourire étira les lèvres d'Harry avant de disparaître aussitôt tandis qu'il entrait calmement dans l'immense salle, les mains dans les poches de son sweat rouge ( à oreilles de chat ) surdimensionné. Les membres du Magenmagot, qui murmuraient entre eux sur le pourquoi de leur présence ici, cessèrent de chuchoter lorsqu'ils aperçurent l'enfant. Il était petit. Vraiment petit. Et frêle. Et...honnêtement que portait-il ? Ça n'était pas une tenue pour une audience ! Peut-être s'était-il égaré ? Oui, certainement, mais alors... comment avait-il fait pour venir jusqu'ici ?
Ceux qui avaient assisté à la résurrection de Voldemort ou se souvenaient du visage d'Harry dans la Gazette avaient reconnu l'enfant, et fronçaient les sourcils en se demandant pourquoi il était ici. Dans cette tenue. Son sweat rouge lui tombait jusqu'au bas des fesses ( oui, oui, il avait un pantalon :p ) et ses cheveux ébouriffés apparurent à la lumière du jour lorsqu'il retira sa capuche et avisa la grande pièce avec un regard à peine curieux. Finalement, un soupir las quitta ses lèvres et il haussa les épaules, tout en murmurant sous son souffle alors qu'il marchait lentement vers le centre de la pièce.
« Potter, ça n'est pas une tenue pour une audience – commença Fudge, le visage déjà rouge.
_ Ah ? Et bien peut-être que si vous aviez effectivement songé à m'envoyer un message pour me prévenir du changement d'horaire de l'audience, j'aurai pris le temps de me lever plus tôt et de porter une tenue plus formelle. » Suggéra sarcastiquement le garçon.
Quelques murmures retentirent çà et là. L'enfant suggérait que le ministre avait volontairement oublié de le prévenir. Et.. en fait, c'était tout-à-fait possible. Donc ils étaient ici pour quelque chose en rapport avec Potter.
_ Pour un peu, on pourrait penser que vous ne souhaitiez pas ma présence ici, rajouta Harry, espiègle, reprenant immédiatement quand il vit le ministre gonfler les joues. Non pas que je ne pense une telle chose !
Fudge souffla et renifla :
« Peu importe. Prenez place sur la chaise.
_ Non merci Mr le Ministre. Je suis parfaitement bien où je suis. » répondit Harry en allant se placer derrière ladite chaise, uniquement pour poser ses coudes sur le dossier et sourire innocemment aux membres du Magenmagot.
Quelques personnes plissèrent les yeux mais Harry haussa les épaules.
_ Cela fait parti de mes droits. Seul les criminels violents ou accusés de graves crimes contre l'Humanité et/ou la Magie sont forcés dans ces sièges. Je n'ai aucune obligation d'en faire de même. Babilla-t-il.
Un nouveau soupir quitta les lèvres du Ministre ( 'Je ne gagnerai pas ce combat, mais je remporterai la guerre' songea-t-il. ) et il s'éclaircit la voix :
« Audience disciplinaire du 12 août, ayant pour objet d'examiner les infractions au décret sur la Restriction de l'usage de la magie chez les sorciers de premier cycle et au Code International du secret magique, reprochés au dénommé Harry James Potter, domicilié au #4 Privet Drive, Little Whinging, Surrey. Le prévenu sera interrogé par Conelius Oswald Fudge, ministre de la Magie, Amelia Susan Bones, directrice du Département de la Justice Magique, et Dolores Jane Ombrage, sous-secrétaire d'État auprès du Ministre. Greffier d'audience : Percy Ignatius Weasley [...]»
Les portes de la salle s'ouvrirent brusquement pour laisser passer deux silhouettes vêtus de costumes trois pièces assez colorés.
Fudge fronça les sourcils. Augustus Rockwood, installé avec ses collègues du DoM dans la partie réservée au jury, plissa le nez et sentit venir la bêtise. Le genre de grosse bêtise. Il avait déjà senti venir cela lorsqu'il était arrivé dans cette pièce plus tôt et avait appris que Fudge rassemblait TOUT le Magenmagot pour un simple cas de magie de mineur. Grotesque ! Ça n'allait pas bien finir... et bien, pour certains en tout cas. Aussi s'installa-t-il confortablement, prêt à profiter du spectacle et lança un sourire narquois à Dolohov, lequel bavait pratiquement.
« Que faîtes-vous ici ? Les attaqua Fudge.
_ Nous sommes ici pour représenter notre client.
_ Vous plaisan -
_ Selon la loi de 1635, le client peut-être représenté par des personnes n'ayant pas de diplôme de Droit. Mr Green aura du retard du fait d'un mystérieux incident provoqué un peu plus tôt dans son cabinet. Vous n'avez sans doute pas idée de qui a pu commettre une telle pagaille Mme Ombrage ?
_ Qu'est-ce -
_ Oh où sont nos manières ? Je me présente, George Weasley et mon associé Fred Weasley. »
Il y eut un bref silence, pendant que tout le monde prenait en compte le sens des mots des jumeaux. Puis le ministre s'indigna :
« VOUS ÊTES MINEURS !
_ Nous ne le sommes plus ! Nous avons fêté nos dix-sept ans il y a quelques semaines. Vous ne pouvez légalement rien faire pour nous obliger à quitter le court. Si vous tentez de nous forcer à partir, cela constituera une entorse au règlement puisque vous voudrez empêcher notre client de se défendre. Devons-nous vous rappeler que l'absence d'avertissement du changement d'horaire, pèse déjà sur vos épaules ? »
Harry sourit brillamment en voyant le ministre pâlir. C'était tout simplement trop bon.
Une femme en tailleur rose et au visage de crapaud que Harry reconnut comme Dolores Ombrage ( pour avoir lu son discours sur la possible réforme anti-créature ) se moqua :
« Comment osez-vous parlez ainsi ? Nous sommes -
_ Vous êtes la secrétaire du Ministre nous le savons, merci de nous informer de choses que nous savons déjà. Cependant, considérant les informations que nous avons récemment reçu vous concernant, nous demanderons à ce que vous et Mr le ministre ne soyez pas sur la liste d'interrogateurs de notre client. »
Quelques membres du jury se redressèrent, attentifs. Là, ça devenait intéressant.
« Vous ne pouvez pas -
_ Ne vous enfoncez pas Ministre, le coupa sèchement Fred tout en observant Harry qui, s'étant finalement assis sur la chaise des accusés, balançait tranquillement ses jambes dans le vide, une expression innocente peinte sur le visage. Vous avez brisé pas loin d'une dizaine de lois en organisant cette farce de procès avec un sorcier mineur. Nous menons la danse.
_ En rétribution mon client peut choisir les personnes qui l'interrogeront. Harry ? »
Harry, lequel observait les personnes dans la pièce avec un regard curieux, cligna des yeux et posa les yeux sur les jumeaux avant de se redresser.
_ Madame Bones, du Département de la Justice Magique.
Amelia acquiesça, adressant à l'enfant un regard approbateur.
_ Augustus Rockwood, du Département des Mystères.
Augustus se redressa brutalement, étonné d'entendre son nom. Ce n'était pas qu'il était rare de voir des langues-de-plombs prendre activement part à des procès, même si leur participation restait tout de même très modérée, mais il était davantage étonné par le fait que le gosse connaisse son nom et le reconnaisse son visage puisqu'il le regardait dans les yeux, l'air rêveur. Est-ce que ce gosse allait bien dans sa tête ? Et puis.. s'il connaissait son nom, il devait forcément savoir qu'il était un ex-mangemort.
_ Antonin Dolohov. Termina Harry avant de froncer les sourcils et de rajouter d'une petite voix. Je ne suis pas sûr de son département.
Fred se pencha pour lui murmurer à l'oreille et Harry hocha la tête une fois avant d'ouvrir la bouche pendant que le concerné se remettait du 'choc' d'être nommé par l'enfant :
« Subdivision du Département de la Justice Magique. »
Le russe se redressa et lança un regard curieux à Rockwood. Ils étaient tous deux des mangemorts, ou l'avaient été, ils n'étaient plus trop sûr. Il faut dire qu'ils avaient apprécié leur décennie de liberté et que les objectifs du Lord Noir n'était plus forcément les leurs. Pas qu'ils l'aient vraiment été initialement.
Finalement, Antonin tourna son regard incrédule sur l'adolescent vêtu d'un sweat rouge ( 'cela lui va étonnamment bien..' /SBLAF/ ), lequel adressa un sourire lumineux à l'assemblée. Oh.. il venait de rencontrer un Ange.
Le petit brun continuait de balancer les jambes d'avant en arrière alors que celles-ci ne touchaient pas le sol. Harry fit la moue. Pourquoi ne pouvait-il pas grandir comme tout le monde ? Ah oui.. c'était à cause d'eux.
« Entendu Messieurs, intervint Madame Bones. À présent, commençons la séance voulez-vous ? »
Le silence perdura quelques instants alors que tous hochaient la tête puis Amelia Bones prit à nouveau la parole :
« Monsieur Potter, pourriez-vous me dire ce qu'il s'est passé avant que vous ne receviez la lettre ministérielle pour avertissement de magie ?
_ Bien sûr. Approuva Harry avant que quelqu'un – Fudge ou 'Toad-Woman' (comme l'avait surnommé George derrière lui) ne puisse protester et inventer un mensonge grossier, mais d'abord, j'aimerai demander à être interrogé sous veritaserum. »
Un murmure se propagea dans les rangs du tribunal tandis qu'on s'agitait.
_ Loi de 1575, rappela Harry. Toute personne détenue lors d'une audience peut exiger le recours au veritaserum pour assurer la vérité. Je veux être interrogé sous veritaserum, poursuivit calmement Harry. Je suis même prêt à fournir mes souvenir et prêter un serment [magique] de vérité pour prouver l'authenticité des réponses que je donnerais lors de l'interrogatoire.
_ Enfin garçon, intervint finalement Fudge, sans apercevoir le tressaillement dudit garçon. Il n'y a pas besoin d'aller si loin.
_ Au contraire Monsieur le ministre. Je sais que peu importe le témoignage que j'apporterai, des personnes me traiteront de menteur et trouveront le moyen de me faire expulser. Non pas que je vous accuse.
Et il était plus que clair, après ce rajout de dernière minute et cette expression faussement innocente, que c'était exactement ce qu'était en train de faire le Survivant : accuser le Ministre. En fait, ça ne les étonnait même pas. À force d'accepter des pots-de-vins de n'importe qui, ça allait finir par lui revenir dans la figure, au ministre. Potter semblait penser que le retour de flamme allait être puissant.
C'était étrange, cette façon de parler, mêlée à ce visage angélique et à cette attitude innocente. C'était comme si on avait collé deux personnalités ensemble et qu'elles avaient fusionné pour ne plus faire qu'un.
Le ministre souffla, bien qu'ayant à peine considéré l'insulte puis se pinça l'arrête du nez. Ce Trio était démoniaque... il le fatiguait encore plus vite que l'énorme paperasse à laquelle il avait à faire face en temps que ministre... et qu'il léguait généralement à ses assistants.
_ Peu importe. Aurors, qu'on lui administre le serum de vérité.
Amelia Bones plissa les yeux. C'était son rôle cela. Visiblement, le ministre s'y croyait un peu trop. Elle hocha la tête en voyant l'auror lever les yeux vers elle en attente d'approbation puis venir se positionner devant le petit brun et lui demander d'ouvrir la bouche pour lui administrer trois gouttes de serum.
Quelques secondes plus tard, le jeune garçon s'était affaissé et son regard était brumeux.
_ Bien, fit Amelia. Nous allons commencer par quelques questions faciles pour vérifier que tout est bon.
_ Voyons Amelia ne perdons pas de temps, la pressa Fudge.
La chef du département de la justice magique plissa le nez.
_ Vous avez fait réunir TOUT le Magenmagot, ministre, j'espère que vous avez au moins un moment à nous accorder. Lui dit-elle d'un ton qui n'admettait aucune réplique.
Cornelius s'affaissa alors que plusieurs membres du jury hochaient la tête avec approbation. Ça n'était pas tous les jours qu'on réunissait tout le magenmagot pour une simple affaire de magie mineure.
« Quel est votre nom complet ?
_ Antarès(1) James Potter. Répondit l'adolescent, d'une voix atone ( On haussa les sourcils à cela : Tout le monde pensait que son prénom était 'Harry' ).
_ Quel âge avez-vous ?
_ Quinze ans. »
Amelia, qui zyeutait du coin de l'œil deux de ses aurors qui prenaient en notes le procès ( juste au cas où quelqu'un viendrait à perdre la retranscription faite par le greffier Weasley )_, jeta un coup d'œil au petit et frêle adolescent qui avait fini par se retrouver assis sur la chaise des criminels. Elle avait une question en tête, une affirmation que personne n'avait jamais pris la peine de questionner.
_ Votre gardien magique est bien Albus Dumbledore, n'est-ce pas ?
Quelques personnes tournèrent la tête vers elle, se demandant pourquoi cette question en particulier quand la réponse du garçon fut encore plus surprenante :
« Illégalement, oui. »
Et cela fit remonter encore plus de question mais les sorciers présents décidèrent de garder cette conversation pour plus tard pour l'instant, ils voulaient en finir avec cette stupide audience.
« Vous avez été convoqué ( regard pointu à Fudge qui eut la décence de paraître gêné ), pour avoir exécuté de la magie devant un moldu et avoir brisé le Statut du Secret. Que plaidez-vous ? »
Harry pencha la tête sur le côté, l'air de dire ''N'est-ce pas évident ?'' mais répondit oralement.
_ Non coupable.
Le petit brun grimaça en entendant le désagréable gloussement de 'Toad-Woman'.
_ C'est ce qu'ils disent tous.
Ombrage, dans son cardigan rose, ne vit pas les regards assassins qu'on lui jetait.
_ C'est probablement aussi ce qu'ont dit les pauvres innocents qu'on a jeté en prison sans même un procès. Pensa Harry... à voix haute.
_ Co – Comment osez-vous ? S'insurgea Dolores.
_ Dolores, la tempéra l'un des membres du jury, craignant déjà une migraine atroce qu'il savait généralement suivre la rencontre avec le Trio Infernal.
… C'était aussi généralement le cas lorsqu'il apercevait l'horrible cardigan ROSE de la détestable Dolores Ombrage. Honnêtement, la femme était ENTIÈREMENT vêtue de rose. C'était affreux. Et ça lui donnait l'air plus... massive.
Amelia Bones soupira. Ce 'procès' s'annonçait long.
« Monsieur Potter, pourriez-vous me dire ce qu'il s'est passé avant que vous ne receviez la lettre ministérielle pour avertissement de magie ?
_ J'étais dans le parc, commença doucement Harry. Dudley – mon cousin, et son gang sont venus me voir après avoir encore frappé un gamin du quartier.
Quelques personnes froncèrent les sourcils mais personne ne l'interrompit. Du moins personne ne voulait le faire mais Fudge, qui cherchait absolument à pourrir l'image d'Harry se fit entendre :
« Comment ? Et vous n'avez rien fait pour l'arrêter ?
_ Je n'étais pas là, répondit honnêtement Harry, sous l'emprise du Serum. Dudley fait plus de deux fois mon poids et il a des hommes de mains. Et si je fâche Dudley, je n'aurais pas le droit de manger. »
Fred et George échangèrent un regard alarmé. Nul doute que Harry serait en colère quand il recevra l'antidote.
_ Monsieur le ministre, cela n'a rien à voir avec l'affaire et vous ne faîtes pas parti de la liste d'interrogateurs. Intervint George, le regard noir.
Antonin fronça les sourcils. Il n'aimait pas ce qu'il entendait. Qui privait un adolescent de nourriture pour avoir empêché l'intimidation ? Et puis... le vieux sénile avait toujours dit que l'enfant était dans une famille aimante... ça n'était pas dans un foyer aimant que l'on privait un enfant – adolescent -, de nourriture.
_ Peut-on poursuivre ? Demanda Fred.
Recevant un hochement de tête de la Chef de la Justice Magique, Fred enjoignit son ami à reprendre :
« La température a chuté assez brutalement et tous les amis de Dudley ont fui, mais Dudley est resté. Je savais que c'était un détraqueur qui approchait alors -
_ Comment le saviez-vous ? Intervint quelqu'un ( frissonnant sous le regard noir de George, lequel ruminait sombrement qu'il ne faisait pas parti des interrogateurs ).
_ Il y avait des détraqueurs à Poudlard en troisième année.
_ Bien, continuez s'il vous plaît. Fit madame Bones.
_ J'ai dit à mon cousin que nous devrions nous dépêcher de rentrer. Nous avons commencé à courir : Privet Drive n'était pas très loin mais les détraqueurs se rapprochaient. Nous nous sommes retrouvés coincés dans un tunnel, pas loin du square. Il y avait deux détraqueurs. J'ai été pris en premier, Dudley aurait pu fuir mais il a glissé et est tombé. Il allait aspirer son âme, alors j'ai jeté le charme du Patronus. »
À nouveau, il fut interrompu, mais par des chuchotements surpris et excités cette fois-ci. Harry se demanda vaguement pourquoi, mais le serum rendait la réalité si confuse qu'il n'était sûr de rien. Il ne se rendait même pas compte de ce qu'il disait, du moins pas jusqu'à ce que les mots aient quitté sa bouche et après tout était juste si... confus.
« Vous avez jeté le sortilège du patronus ?
_ Oui madame.
_ Un patronus corporel ?
_ Huh, il avait la forme d'un cerf si c'est ce que vous voulez dire. »
De nouveaux murmures traversèrent la salle et les jumeaux avaient l'air assez fiers cette fois-ci. Un homme, un certain Jacob Andrew, spécialiste en sortilèges défensifs, chuchota quelque chose à la chef du D.J.M et celle-ci acquiesça. C'était un peu hors-propos mais bon... tout le monde était curieux.
« Vous avez jeté un patronus à l'âge de quinze ans ?
_ Oui madame.
_ Et quand avez-vous appris à jeté ce charme ? L'interrogea la femme, ignorant Rockwood qui venait apparemment de faire taire le ministre ( qui s'apprêtait à nouveau à se ridiculiser ) grâce à un petit sortilège qui le piquerait chaque fois qu'il déciderait d'ouvrir la bouche.
_ Mon professeur de DCFM m'a appris quand j'étais en troisième année.
_ En troisième – commença un inconnu, avant de se taire devant le double regard noir que les jumeaux posaient sur lui.
_ Pourquoi avez-vous appris un charme aussi difficile à un âge aussi jeune ? Demanda Augustus, bien que, ayant écouté les réponses précédentes du gamin, il avait déjà une bonne idée des raisons de l'enfant.
_ Il y avait des détraqueurs au château. Ils avaient un effet assez violent sur moi quand ils étaient à proximité. Plus violent que chez les autres. Je ne voulais pas perdre connaissance à chaque fois que je me retrouverais à proximité d'eux. J'ai demandé au professeur Lupin de me l'apprendre.
_ Le loup-garou ? »
Apparemment, Ombrage n'avait pu résister à l'idée de montrer son dégoût vis à vis des créatures.
_ Le meilleurs professeur de DCFM qu'on ait eu ces quatre dernière années. Répondit honnêtement Harry, bien que ça n'est pas exactement la question posée.
Augustus et Antonin échangèrent un regard curieux. Est-ce que le gamin se rendait compte qu'il avait inconsciemment réussi à contourner, au moins un peu, le serum ? Huh... Probablement pas. Sa détermination à protéger l'image de son ancien professeur devait être assez forte s'il parvenait à contourner brièvement les effets de la potion.
« Donc, vous avez jeté le patronus parce qu'il y avait des détraqueurs dans votre quartier, c'est ça ? Résuma Augustus.
_ Bien sûr, approuva sereinement Harry. Pourquoi aurai-je utilisé un patronus sinon ? »
Quelques personnes étouffèrent un gloussement en entendant la réponse de l'enfant. Oh, Merlin, ils voulaient vraiment rire mais il fallait maintenir les apparences d'une audience 'sérieuse'.
_ Il ment ! S'exclama Ombrage, révoltée.
_ Oh la ferme ! Explosa George.
Il ignora le ''langage !'' qui retentit après son exclamation et darda un regard noir sur la femme en rose.
_ Je serai à votre place je vous conseillerais de vous faire petite jusqu'à ce que votre tour vienne, fit-il en agitant des feuilles qu'il avait dans les mains. Mais, qui suis-je après tout, pour vous conseiller une telle chose ?
_ Je vous rappellerai d'ailleurs Dolorès, intervint Amelia, que Mr Potter est sous l'influence du véritaserum jusqu'à ce que nous lui donnions l'antidote ou que l'effet cesse, dans approximativement quarante minutes.
C'est à cet instant, alors que Antonin s'apprêtait à poser une question, que les portes de la salle s'ouvrirent une seconde fois et qu'une silhouette bien connue approcha rapidement. Le vieil homme qui venait d'apparaître, prit alors la parole, d'un ton très théâtral :
« Défense de l'accusé... Albus Perceval Wulfric Brian Dumble -
_ Oui, oui nous savons. » L'interrompit brutalement George, irrité au possible avec l'apparition soudaine du vieux.
Heureusement qu'ils étaient venus ( même si Ryry aurait pu s'en sortir seul après leur préparation ) parce que s'ils avaient compté sur le vieux, Harry aurait sûrement été renvoyé.
Antonin étouffa un rire lorsqu'il vit l'un des jumeaux couper plutôt brutalement le puissant sorcier. D'ailleurs, la tête que faisait le vieux valait bien des millions. Le russe observa les membres du jury et autres, qui constituaient le Magenmagot et ricana presque lorsqu'il avisa l'air béant de Lucius Malfoy : il ne s'attendait probablement pas à ce que des Weasley fassent taire aussi efficacement le vieux directeur et ex chef du Magenmagot.
« Messieurs Weasley ? Fit Albus. Que faîtes-vous ici ? »
Fred leva un sourcil, visiblement peu impressionné et même madame Bones dut cacher un sourire.
_ Nous défendons notre client. Si vous vouliez le faire, il fallait arriver à l'heure, monsieur le directeur.
_ Comme disait un moldu, fredonna Harry, l'air rêveur. Les trains ça se prend à l'heure !
Il y eut un silence. Les jumeaux se tournèrent pour dévisager Harry, semblant décider si oui ou non, leur client était saint d'esprit mais... et bien... ils avaient déjà compris que non, il ne l'était pas et ce, depuis bien longtemps.
_ Euh... Ouais... J'imagine que c'est une façon de le dire.
Harry hocha solennellement la tête pour lui-même. Il n'avait pas besoin du directeur : les jumeaux faisaient un bien meilleur boulot.
« Je ne pense pas que vous soyez assez expérimentés pour ce genre de – commença le directeur avant d'être à nouveau interrompu par l'un des rouquins.
_ Et comment voulez-vous que nous devenions 'expérimentés' si vous nous empêchez de faire des essais ? Par ailleurs, même nous, nous avons réussi à arriver à peu près à l'heure pour l'audience, bien que nous n'ayons pas été prévenu du changement d'horaires. Ça donnerait une mauvaise impression d'Harry si son 'avocat' du jour était en retard.
_ Et vous voulez expérimenter avec le futur de Harry ? Insista Dumbledore.
Fred et George jurèrent ( ignorant à nouveau le ''langage !'' qui retentit ) et se tournèrent vivement vers le vieil homme.
_ Vous, vous souhaitez vous contenter d'empêcher le renvoi d'Harry. Nous, nous comptons laver le nom de notre client puisque apparemment certaines personnes ( regards noirs à Fudge, Malfoy et Ombrage ) souhaitent traîner son nom dans la boue et que d'autres ( regards noirs au directeur ) ne font rien pour l'aider.
Fred termina la tirade avec un sourire tellement large qu'il était difficile d'ignorer la courbe hypocrite de ses lèvres. Sachant qu'il ne tirerait rien des jumeaux et que Harry serait plus susceptible de l'aider, il se tourna vers lui.
_ Harry laisse-moi t'aider. Tu sais que je suis plus à même de t'aider.
_ Non merci. Répondit candidement le jeune homme, balançant toujours ses jambes dans le vide. Les jumeaux se débrouillent très bien.
_ Harry, vois la raison, plaida Dumbledore.
Harry tourna la tête vers lui avec un sourire un brin fou que personne ne manqua :
« Oui bien sûr et pourquoi la Lumière pendant que vous y êtes ! »
Cela apporta quelques gloussements.
_ Je ne sais pas vous mais à chaque fois que vous avez voulu ''m'aider'' comme vous le dîtes si joliment, vous n'avez fait que m'enfoncer ou me mettre davantage en danger donc merci, mais je me passerai de votre défense monsieur le directeur.
Le regard du directeur se durcit et son ton prit un tournant, sonnant déçu et triste.
_ Harry...
Même le veritaserum ne fit rien pour calmer l'irritation de Harry qui ne faisait que monter plus les minutes passaient en compagnie du vieil homme.
La robe de Dumbledore se transforma en robe cocktail(2) sous le regard meurtrier d'Harry et Fred éclata de rire. Il y eut des murmures dans l'assemblée et quelques uns eurent bien du mal à maîtriser leurs rires.
« C'est une farce ! Un scandale ! » gronda le Ministre, assez fort pour couvrir les murmures.
Les jumeaux cessèrent de rire assez longtemps pour prendre un air sérieux et lever les yeux vers l'homme à l'embonpoint.
_ C'est vous qui avez commencé cette farce, ministre. Rétorqua sèchement George. Nous ne faisons qu'y répondre.
Et, c'était en fait exactement ce qu'ils faisaient. Plus l'audience devenait ridicule, plus les jumeaux s'amusaient.
Un rire cristallin, aux bords un peu fou, résonna dans la salle d'audience et l'on baissa les yeux vers le siège des accusés. L'adolescent assis là, toujours sujet au veritaserum semblait totalement planer. Pas une réaction tout-à-fait habituelle lorsque l'on prenait le serum.
_ Est-ce que vous êtes sûr que ce gosse va bien dans sa tête ? Demanda soudainement Rockwood, regardant Harry avec un mélange d'inquiétude et d'amusement.
_ Hum ? Fit Fred. Honnêtement ? Je n'en suis pas sûr, mais puisque personne ne s'est jamais gêné à lui faire passer de réel examen médical, nous ne pouvons qu'imaginer qu'il va bien.
_ Quoi qu'il a toujours été un peu dérangé, ricana George, ignorant la moue boudeuse que Harry envoya sur son chemin. Ne me regarde pas comme ça Har-bear(1). Tu sais bien que c'est la vérité.
La moue de Harry n'en fut que renforcée.
_ Comment cela, il n'a jamais vu de medicomage ? Intervint Antonin, en fronçant les sourcils.
Fred lui envoya un sourire, heureux que quelqu'un ait posé la bonne question.
_ Pas une seule visite chez le médicomage hormis l'infirmière de l'école et encore moins de medicomage moldu.
_ Médecin, le corrigea mécaniquement Harry.
Amelia Bones aurait pu appeler le vote et la fin de la séance depuis un moment déjà puisqu'il était évident que Harry Potter n'était en rien responsable et n'avait fait que se défendre lui et son cousin, un cousin qui avait déjà connaissance du monde magique. C'était une audience stupide dès le début. On ne convoquait pas l'ensemble du Magenmagot pour un cas de magie mineure. Tout cela pour le jeu des politiciens...
Il est donc vrai qu'elle aurait pu appeler la clôture de l'audience, mais si elle l'avait fait, Dumbledore aurait pu essayer de lui couper l'herbe sous le pied et de l'empêcher de parler avec le jeune Potter, de faits qu'elle trouvait assez perturbants.
Maintenant cependant, elle pouvait poser des questions, même si elles n'avaient rien à voir. Et bien oui, ça n'était pas tout à fait bon, mais il n'y avait aucune loi magique écrite contre cela.
« Monsieur Potter, je vous ai posé une question il y a quelques minutes au sujet de votre gardien magique. Votre réponse était assez perturbante. Voulez-vous répondre à quelques questions à ce sujet ?
_ Amelia, tenta Albus. Je ne suis pas sûr que -
_ Taisez-vous monsieur le directeur. Je ne suis vraiment pas d'humeur. Maintenant prenez un siège dans le public et essayez de ne pas interférer davantage ou je pourrais bien décider de vous faire escorter hors de la salle.
Les jumeaux ricanèrent devant la déconfiture du directeur et même Augustus renifla.
_ Mr Potter ?
_ Bien sûr, répondit finalement Harry.
_ Excellent.
Il faut dire qu'ils étaient tous devenus curieux en entendant la réponse du Survivant plus tôt et voir le vieux fou pâlir visiblement ne faisait que les rendre davantage curieux.
_ Quand je vous ai demandé si Albus Dumbledore était votre gardien magique, vous m'avez répondu qu'il l'était illégalement. Pouvez-vous m'en dire plus s'il vous plaît ?
Harry acquiesça mécaniquement.
_ Le professeur Dumbledore a fait sceller les volontés de mes parents quelques jours après leur mort. Là-dessus, il y avait la liste de toutes les personnes à qui ma garde serait donnée. En faisant sceller les Dernières Volontés des Potter, le professeur s'est assuré de s'autoproclamer gardien magique de l'héritier Potter – moi en fait. Et il a ignoré leur volonté quand il m'a laissé sur le seuil de la maison des Dursley le 1er novembre 1981.
Il y eut un silence. Les jumeaux jubilaient à mesure que Dumbledore pâlissait. Ils avaient parlé avec Harry de la possibilité de faire d'une pierre deux coups. Cela ne plaisait pas vraiment à Harry, qui ne tenait pas à exposer sa vie chez les Dursley, mais il avait dû admettre lui-même que cela lui donnerait un moyen d'échapper à sa famille abusive si on leur donnait les moyens de prouver les choses ou si au moins ils les rendaient assez curieux pour creuser davantage.
_ Le seuil de la maison... rumina sombrement quelqu'un dans l'assemblée.
Fred le reconnut vaguement. Il s'agissait de John Wilson avec, à ses côtés, sa collègue Janet Crosswings, tous deux membres du Service de Protection de l'Enfance Magique.
_ Oui, approuva George avant d'ajouter vicieusement. Sur le porche d'une maison, à minuit passé, par une froide nuit de novembre, sans aucun charme de réchauffement ou autre.
_ Je n'ai jamais compris pourquoi Dumbledore s'était donné le droit de décider du placement de l'enfant. Même en étant son gardien magique... rumina quelqu'un d'autre.
_ J'imagine que vous souhaitez parler messieurs Weasley. Soupira Amelia en voyant les deux rouquins s'agiter avec excitation.
_ Effectivement madame Bones. Nous avons fait beaucoup de recherches pour notre client et nous avons découvert que la nuit du 31 octobre au 1er novembre, aucun médicomage n'a vérifié l'état de santé de Mr Potter.
_ Nous profitons de cet instant pour vous informer que notre client souhaite porter plainte contre Albus Dumbledore et Vernon Dursley pour plusieurs chefs d'accusation dont nous vous parlerons plus tard.
Il y eut un frisson dans l'assemblée et les murmures devinrent plus fort. Naturellement, les quelques partisans de Dumbledore, présents ici étaient stupéfaits et indignés, mais ils étaient peu nombreux puisque les récentes révélations et le comportement de trois jeunes sorciers 'blancs' étaient assez révélateurs. Quelques regards curieux se posèrent sur Potter, lequel souriait d'un air insouciant. Oui, le serum avait beaucoup d'effet sur lui.
Ombrage se fit entendre avant que quelqu'un n'ait pu en placer une, sa voix crissante retentissant dans la vaste pièce.
_ Je pense que vous vous êtes égarés. Nous sommes ici pour juger Mr Potter.
_ Dolores, il est évident que Mr Potter est innocent. Répliqua un homme d'une trentaine d'années, non loin de la femme crapaud.
_ Mais le vote – s'entêta la femme avant d'être brutalement interrompue.
_ Vous êtes stupide. intervint Harry, l'air rêveur.
_ PARDON !? S'indigna la femme en rose.
Harry parvint à lui adresser un regard condescendant malgré ses yeux vitreux et sa posture légèrement affaissée.
« Vous me jugez devant l'ensemble du Magenmagot, ce qui veut dire que vous me juger comme un adulte. Et vous me jugez pour un cas de magie mineure. Où est la logique ? »
Antonin essaya d'ignorer Fred lorsque celui-ci essuya une larme imaginaire ''Nous l'avons tellement bien préparé.'' Il était cependant vrai que l'enfant avait bien été préparé. Et dire qu'il devait ce magnifique spectacle aux jumeaux Weasley... c'était juste parfait. La plus grande farce de toute l'histoire. Il ne devrait pas être heureux. Après tout, le Trio Infernal était en train de ridiculiser complètement le Ministère... mais tant pis !
_ De plus, continua Harry, ignorant les regards fixes du reste du jury. Lorsque vous m'avez forcé à participer au Tournois l'an dernier, vous m'avez déclaré adulte puisque aucun mineur n'était en droit de participer à cause de la restriction d'âge.
Quiconque regardait les jumeaux à cet instant, les vit briller de fierté en dévisageant leur petit protégé.
George profita de ce silence stupéfait pour faire apparaître de nul part un dossier qu'il dupliqua. Il en donna un exemplaire à son frère, Percy, qui faisait office de greffier, avant de faire son chemin vers les hauts sièges où se trouvait la très juste et impartiale Amelia Bones, à qui il tendit l'original.
« Ceci est un contrat magique. Le témoin a souhaité rester anonyme et, connaissant les tendances de Madame, nous pensons qu'il vaut mieux que son identité demeure un mystère. » L'entendit-on dire à la chef du Département de la Justice Magique.
Harry sauta hors de son siège alors que Fred reprenait à voix haute :
« Nous appelons à la barre, mademoiselle Dolores Jane Ombrage. »
Alors que la femme en rose s'égosillait, certains virent Amelia Bones plisser les yeux puis assassiner du regard la sous-secrétaire du Ministre Fudge. Celui-ci commença à suer. S'il vous plaît, faîtes que Dolores n'ait rien fait d'indécent...
_ Mlle Ombrage, nous avons ici un contrat magique certifiant que quelqu'un vous a entendu parler de votre projet d'envoyer des détraqueurs dans le quartier où vit notre client. Niez-vous les faits ? Sachez que nier ne fera que prolonger votre sentence une fois votre culpabilité prouvée. »
Il y eut un remous dans l'assistance. Apparemment, les jumeaux Weasley avaient repris le contrôle et semblaient déterminés à faire plonger Dolores. Et s'ils avaient un serment magique écrit et signé, ça ne pouvait qu'être la vérité. Bien sûr, là encore, personne ne serait assez fou pour risquer sa magie et sa vie donc cela devait être vrai.
Harry, assis à présent dans les sièges réservés au public, se pelotonna contre le banc et ferma les yeux. Woo ~ il était si fatigué. L'auror qui comptait lui administrer l'antidote, n'eut pas le cœur à le réveiller et le laissa dormir. Après tout, la potion cesserait de faire effet d'ici une vingtaine de minutes...
Harry ne pensait pas avoir fermé les yeux longtemps, mais quand il se réveilla, ce fut pour cligner des yeux devant le visage qui lui faisait face.
« Mr Potter ?
_ Nya ? »
Un léger sourire apparut sur le visage et Harry reconnut Dolohov, du Département de la Justice Magique et rosit délicatement. Est-ce qu'il s'était endormi ? Pourquoi tout était si bizarre, si confus ?
_ Je vais vous donner l'antidote si cela vous convient, fit l'homme. Je crois que vous vous sentirez moins confus après cela.
Ne faisant pas confiance à sa voix, Harry approuva d'un hochement de tête. Il se sentait tellement... étranger à lui-même en ce moment que c'en était vraiment troublant. Il ne s'était jamais senti ainsi... pas depuis que le Basilic l'avait mordu en seconde année en tout cas.
Le russe lui demanda d'ouvrir la bouche afin de pouvoir lui administrer l'antidote. Le gamin face à lui le sonda quelques secondes avant d'acquiescer et d'obéir docilement. Bien, au moins le gamin n'était pas assez crédule pour faire aisément confiance au Ministère. C'était autant bon que mauvais. Cela prouvait qu'il pourrait survivre mais aussi que le Ministère avait vraiment trahi la confiance du peuple britannique (magique) ou peut-être juste de ce petit... Peut-être que tout ce cinéma était une vengeance des jumeaux Weasley, façon Maraudeurs... ou façon Weasley.
Antonin aida Harry à se redresser et la garda dans ses bras quand il réalisa que le plus jeune ne tenait pas debout. Au vu du poids de l'adolescent, cela devait être un effet secondaire du veritaserum : il était trop frêle et les effets secondaires s'en faisaient ressentir. Honnêtement, ça ne le gênait pas. Pas du tout même. Si en plus de cela, il pouvait donner une crise cardiaque à Lucius et Dumbledore, ce serait parfait. Pas une crise mortelle pour Lucius, hein. Juste de quoi calmer son arrogance. En attendant, il se ferait un plaisir d'assurer la sécurité du jeune Potter.
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C'était une farce ! Une immense farce !
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1/ J'avais mis Harry au début, mais en me relisant, j'ai eu envie de changer subitement pour Antarès. Je trouve que c'est un joli prénom et il n'est pas courant. Et ça nous rapproche de la tradition des Black. Et si Sirius avait mis sa main à la pâte pour le prénom d'Harry ?
2/ C'était un tutu à la base.
3/ ''Har-bear'' = j'ai vu ce surnom pas mal de fois, autant dans des fictions Harry Potter que dans d'autres fandom et j'aime bien. Je ne suis pas sûr qu'il y a d'équivalent français pour ça donc j'ai repris le terme anglais.
Melodie Zik Spirit : Hi hi hi merci beaucoup.
Kaizoku-Onee-Chan : Heeh thanks' ! Oui, je me suis rendue compte aussi. Le Harry que je représente est toujours fragile d'une certaine façon, sauf exception et parfois psycho. Mais je l'aime comme ça. ;)
Honnêtement, je ne sais même plus si cette théorie/croyance sur Dumbledore est réelle ou pas.
AnnaMerteuil : Ké ké ké t'inquiète, je vais le faire. Il faut juste que j'organise bien mon planning. Dis-toi qu'il ne sera pas dans les cinq prochains ( ceux-ci étant déjà retapés ).
Luna Park : Huh possible. Très possible même. Peut-être qu'il a parlé dans le dos d'Harry et a dit de mauvaises choses. Peut-être que Seamus est allé en parler avec Harry et l'a prévenu au sujet de Ron-Ron ?
Dark and Blue : Mdr tu as tout-à-fait raison. Ils doivent se rencontrer souvent ceux-là, et boire dans un salon confortable. Peut-être même qu'ils virent Dumbledore de Poudlard pendant cette période ! Oh là là, ça va loin tout ça.
Soln96 : Yup, Poufsouffle, c'est la prochaine publication =) Et bien, il y a déjà plusieurs fic où le choixpeau ne sait pas où le placer. J'avais plutôt penser à une dispute entre le choixpeau et Harry. Et Dumledore qui essaie de s'en mêler et se fait rabrouer par le Choixpeau ''qui sait encore faire son boulot''.
Lesaccrosdelamerceri : Hey merci d'avoir répondu tout de même. Tant pis. Merci, apparemment, ce Harry-là a eu du succès auprès des gens.
Yukii27 : Yup, c'est vrai ! Heeeh ? Vraiment ? Mercii !
History : Hey ~ Merci !
Lilas Chupa : Thanks !
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Bon, je crois que je peux aller mourir dans mon lit. Journée la plus stressante de l'année, presque.
Bye ~ à la prochaine.
Publié le : 08.06.2017
