Pour : Les 2 Slythandor

Pairing : Luna/Harry – (plutôt platonique) – très très léger Lucian Bole/Harry

Directives : Psycho!Harry & Luna + Sang

Univers : T4 – autres

Warning : Sang, possible violence ( non graphique je pense, quoi qu'un peu )

Inspiration : Esprit Criminel S6x13 « La Treizième Étape » → couple de criminel → plus ils tuent, plus ils se sentent bien.

En fait, dans l'épisode, les tueries augmentent leur excitation sexuelle mais puisque ici Harry & Luna entretiennent pour l'instant une relation assez platonique, on va juste dire que... ouais, on ne va rien dire du tout.

Mots : ~ 9 000

→ Annonce au bas de la page

Gage -205

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Sang sur tes mains

The Good (Evil) and the Justice

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Harry avait toujours fait en sorte d'intérioriser ses émotions, plus particulièrement sa rage. Pourtant, même lui avait ses limites. Luna aussi apparemment. Douce Luna avait elle aussi des limites à ne pas dépasser. Et il se trouvait justement que les Dursley avaient les dépassé.

Harry regarda le sang presque séché sur ses mains et éclata de rire. À l'étage, Luna avait elle aussi éclaté d'un rire cristallin tandis qu'elle se servait du sang de Petunia pour repeindre les murs autrefois blancs. Quiconque passerait pas là tomberait malade à la vue, mais Harry et Luna n'étaient pas n'importe qui et pour eux, ce spectacle était particulièrement romantique et parfait comme premier rendez-vous. Après tout, Harry avait enfin pris son courage à deux mains, la veille des vacances, quinze jours plus tôt, et avait invité la demoiselle à sortir avec lui.

Harry était celui qui s'était le plus sali les mains, parce que selon Luna, c'était à lui de se venger pour tout ce que lui avaient fait subir les Dursley. Elle avait pourtant mis un peu la main à la pâte comme on dit, mais s'était principalement concentrée sur la mise en scène et les moyens magiques indétectables : tout accuserait Dudley. Harry avait lui-même veillé aux moindres détails après avoir accidentellement mis fin aux jours de Petunia. Les amis de Dudley étaient des lâches: leur comportement violent leur avait déjà causé des problèmes et un quasi renvoi de Smelting. Si jamais l'un des leurs était accusé de quelque chose, ils feraient tout pour sauver leur peau, sans jamais regarder en arrière. Le petit brun serra les dents. Dudley le méritait ! Pour toutes ces fois où il lui avait fait du mal, où il avait profité de sa carrure plus frêle, toutes ces fois où lui et ses amis avaient joué à la Chasse au Harry et l'avait laissé à terre, couvert de sang et de boue.

Le jeune garçon regarda les traces de sang au sol et les empreintes de ses pieds nus. C'était joli, mais ils devraient nettoyer cela avant l'arrivée de la police; les pieds de Dudley étaient bien plus gros que les siens. Harry laissa une note sur la table, au cas où quelqu'un trouverait amusant de l'accuser. Après tout, tout le monde l'avait vu quitter le quartier avec ses valises et sa chouette. Pourquoi diable serait-il retourné ici après son départ ? Ici, un endroit qu'il détestait encore plus que le bureau de Dumbledore, qui empestait le citron et le sucre. Il laissa néanmoins l'enveloppe, bien en évidence pour la police. Il la déchira même un peu et la froissa pour faire croire qu'elle avait été ouverte et lue bien des jours avant, puis laissée à l'abandon sur la table, prête à être jetée quand les habitants du #4 se souviendraient de son existence. Alors seulement, il reporta son attention sur le décor sanglant.

« Luna, tu as fini ? » s'enquit-il après avoir regardé une dernière fois le salon autrefois si propre des Dursley. Et dire que le sang ornait le tapis et les murs à présent... c'était si beau !

Harry sortit son appareil photo et prit quelques photos souvenirs, attendant Luna pour prendre un selfie ( yup, déjà à l'époque ).

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« Chef, il y a un mot laissé par le neveu, confirmant les témoignages des voisins selon lesquels il serait parti il y a plusieurs jours de cela.

_ Fais voir. »

Le jeune officier tendit un feuillet à son supérieur, lequel lut à voix haute :

« Chère tante Petunia, je ne doute pas que tu n'as aucune envie de voir ton ''détraqué de neveu'' comme tu te plais à me faire passer aux yeux des autres ( le commandant fronça les sourcils et se fit une note mentale d'étudier cela de plus près après ), mais si jamais il y avait un problème – un problème important bien entendu-, tu peux me trouver au 12 Bookus Street à Londres, porte 112. De préférence sans la présence de Dudley ou d'oncle Vernon ou je n'ouvrirai pas la porte. Je tiens aussi à te faire savoir que je compte engager des poursuites contre vous.

Ne faîtes rien de stupide.

Au plaisir de ne pas vous revoir avant un long moment,

Harry.

_ Et bien, on dirait qu'on va pouvoir rendre visite au gamin, fit un officier.

_ Hum, ce gens devaient être horribles lorsqu'ils étaient en vie. »

Le commandant posa une main réconfortante sur l'épaule du plus jeune officier et le guida vers la sortie. Ils avaient du boulot et, honnêtement, ils voulaient oublier la vue de ce carnage au plus vite.

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La silhouette qui apparut derrière la porte n'était pas exactement ce à quoi ils s'attendaient. À en croire les bonnes amies de Petunia Dursley, à Privet Drive, Harry Potter, le neveu de Petunia, le quatrième habitant de ce qu'était devenue ''la Boucherie du Drive''-, le garçon était une grosse brute écervelée qui persécutait les bons enfants et était à St Brutus, une sorte de camp de redressement pour jeunes criminels. La carrure frêle et presque efféminée n'avait rien d'imposant et d'effrayant et n'était certainement pas assez.. grande ni assez massive pour venir à bout de Petunia Dursley et encore moins de Vernon Dursley. L'enfant symbolisait la candeur même. Son torse dénudé était recouvert de traces de peintures, lesquelles ne parvenaient malgré tout pas à couvrir toutes les cicatrices jonchées sur son torse. Officier Jorg échangea un regard avec son supérieur, le commandant Brown. En même temps, ces informations provenaient des bonnes copines de Petunia Dursley, la commère de Privet Drive. Tandis que d'autres, moins crédules et davantage observateurs, avaient su voir au travers des mensonges lâchés par les Dursley. Les officiers avaient déjà reçu bon nombre de témoignages de ceux-ci et les documents administratifs de renvoi temporaires de Dudley Dursley et sa bande de sycophantes étaient des preuves suffisantes pour placarder le mot ''maltraitance'' sur le couple assassiné et ''Intimidateur à forte tendances impulsives'' sur le front du fils Dursley.

« Bon – Bonjour ? »

La voix de l'enfant, non, du jeune homme, les ramena à la réalité. C'était une voix étonnamment basse pour un jeune homme de sa stature. Avait-il déjà mué ? Il semblait trop jeune pour cela mais le fichier concernant Harry Potter indiquait que le garçon venait de fêter son quatorzième anniversaire. Peut-être pas trop jeune finalement. Le commandant avait reniflé lorsque l'une des femmes du quartier lui avait parlé de St Brutus. Il n'y avait aucun dossier sur Harry Potter ni même Harry Evans – le nom de jeune fille de la mère du garçon-, à St Brutus et quand il avait demandé au groupe de commères si elles savaient que le soit-disant délinquant Potter était en fait élève dans un pensionnat d'élite pour jeunes prodiges, le Pensionnat Alberic ( couverture de Poudlard, crée par un né-moldu intelligent )-, elles avaient adopté une expression stupéfaites. Nul doute que ces nouvelles feraient le tour du quartier d'ici la fin de la journée. Ça n'était pas que c'était utile, mais il détestait les intimidateurs et les mensonges liés à la maltraitance. Son sous officier et nouvellement ami, le jeune agent Jorg, haïssait tout simplement le concept même de la maltraitance et, ayant été persécuté durant son adolescent du fait de sa frêle stature et de sa réserve, il ne supportait pas non plus l'intimidation. Encore moins que le reste du monde.

_ Mr Potter ? Commandant Brown de Scotland Yard et voici l'officier Jorg.

_ Oh euhm...

Le garçon – Harry, prit un air gêné et passa une main dans ses cheveux ébouriffés.

_ J'imagine que la vieille femme de Piccadilly Circus ne nous a pas cru. Je lui ai pourtant dit que nous avions la perm -

_ Nous ne sommes pas ici pour cela, intervint doucement l'officier Jorg, après un bref regard à son supérieur.

_ Oh.

_ Vous êtes bien le neveu de Petunia Dursley ?

Le garçon pâlit drastiquement à la mention de la femme. Il devait penser qu'ils allaient le renvoyer là-bas. Pauvre gosse...

_ Ce ne sont pas de bonnes nouvelles, lui dit doucement le jeune officier.

Le commandant Brown laissa son jeune sous-fifre prendre les rennes. Benjamin Jorg était bien meilleur avec les enfants que lui. Il faut dire qu'il était aussi d'une carrure bien moins intimidante et que, quand lui, Thomas Brown avait les traits durs, des cheveux et des yeux sombres ainsi qu'une barbe de trois jours lui donnant un air grincheux, Ben-J avait au contraire les traits doux et délicat et un air presque androgyne qui mettait les jeunes gens facilement à l'aise.

Le commandant Brown ignorait cependant si cela était réellement une mauvaise nouvelle ou non. Dit comme ça, il sait qu'il avait l'air infâme, mais après tout... apprendre à un enfant battu et abusé qu'ils ne devrait plus jamais retourner chez ses horribles tuteurs... était-ce réellement une mauvaise nouvelle ?

_ Les corps de Vernon et Petunia Dursley ont été retrouvés tôt hier matin à leur domicile, au #4 Privet Drive.

Le garçon perdit toutes ses couleurs – tout du moins le peu qu'il lui restait-, et se raccrocha discrètement à la porte. Pas assez pour ne pas être vu par les deux agents. Pauvre gosse. Ils étaient peut-être terribles, mais il étaient néanmoins la seule famille qu'il lui restait.

_ Harry ? Leur parvint une voix féminine.

Les deux agents furent surpris mais ne firent pas de commentaires.

_ Euh, entrez j'vous en prie. Fit le jeune homme en s'effaçant pour laisser entre les deux agent de police.

L'intérieur de l'appartement 112 était... en travaux. Apparemment ils avaient dérangé les deux adolescents en plein aménagement et les deux jeunes devaient être en train de repeindre les murs. Voilà qui expliquait les traces de peinture rouge, vert et noire ( drôle de mélange ) sur le torse du petit brun. À la lumière du lustre, des mèches rouge sang apparaissaient parmi les cheveux sombre du garçon.

_ Lu – Luna. La police est là, c'est -

_ Ton oncle et ta tante. Termina la voix féminine.

Avant même que Brown ait pu s'interroger, une joie petite blondinette entra dans le salon et déposa devant le jeune Potter l'édition du Telegraph du jour. C'était une nouvelle appartenant à la rubrique Choc, ce que l'on nommait déjà ''La Boucherie du Drive''. La jeune fille se retourna ensuite vers eux et les salua, les invitant à s'asseoir et leur proposant thé et café. Quand ils furent tous installés autour d'un tasse, la blondinette aux yeux gris rêveurs, posa sa main sur le bras du petit brun, dans un geste de réconfort.

_ Avez-vous trouvé le meurtrier ?

Brown tressaillit face à la question directe. Il fallait s'y attendre, mais il était toujours surpris.

_ Pas encore mais à en juger par la... violence de la scène, la personne qui a fait cela s'est acharnée. Mr Potter, avez-vous remarqué quelque chose d'étrange chez vos tuteurs, récemment ?

Comme il s'en doutait, le garçon tressaillit et baissa les yeux.

_ Il – Il était de mauvaise humeur, bien – bien pire qu'avant.

Il n'en dit pas plus mais les détails n'étaient pas nécessaires. Ils avaient tous compris le non-dit et savaient tous à qui se référait le ''il''.

_ Vous ne savez pas qui pourrait leur en vouloir ?

Harry donna un rire sans humour.

_ Même s'ils sont mon oncle et ma tante, je ne sais pas grand-chose à leur sujet. J'étais juste un étranger vivant sous leur toit. Ils n'étaient pas vraiment les personnes les plus aimables sur Terre donc j'imagine qu'il devait y en avoir un bon nombre. Vous devriez avoir plus de chance avec Marge... Marjorie Dursley, la sœur de l'oncle Vernon. Dit sombrement Harry. Elle adore les commérages et parle souvent avec l'oncle Vernon au téléphone. Elle aurait sûrement une liste complète de suspect. Moi, le premier, rajouta-t-il sombrement.

_ Ne dis pas ça, Harry, l'admonesta son amie, Luna Lovegood, s'il avait bien écouté.

Harry ne répondit rien. Son regard terne ne fixait rien. Il était dans ses pensées, comme perdu dans son propre monde.

Brown et Jorg échangèrent un coup d'œil. Il y avait vraiment quelque chose qui ne tournaient pas rond avec ces maudits Dursley. Comment pouvaient-ils tous se comporter ainsi avec un gamin ? Thomas avait-il déjà dit qu'il haïssait la maltraitance ?


La rentrée 94' était de loin la plus agitée de toutes. Toute l'affaire Dursley avait été rendue publique. Et dans le monde moldu, et dans le monde magique. On avait étalé au monde la violence du meurtre. On avait décrit dans les journaux, la façon dont le sang avait eu le temps de sécher sur les murs au moment où la police était arrivée sur les lieux du crime. Les médias avaient parlé du fils du couple sauvagement assassiné, Dudley Dursley, leur principal suspect. Harry avait été relativement épargné. Dans le monde moldu au moins. La presse s'était néanmoins jetée sur son histoire, peu importe le monde: l'histoire du Survivant, pauvre orphelin abusé qui avait heureusement quitté le domicile familial quelques jours plus tôt, après un battage particulièrement violent, et n'était jamais retourné sur ses pas. Lui, il était : « Le pauvre orphelin séquestré et abusé, à qui on avait malgré tout volé sa seule famille restante, aussi horrible eut-elle été. ». La presse avait dans un premier temps ''pleuré'' la mort du couple, surtout au vu du massacre que cela avait été, mais c'était avant qu'ils ne mettent la main sur des dossiers compromettant prouvant l'abus et la maltraitance dont le jeune et timide Harry souffrait depuis des années. En plus de quelques fraudes et détournements de fonds. À partir de là, les médias et l'opinion publique cessèrent de dépeindre les Dursley comme un famille sans histoire, bonne et aimante. Dudley Dursley avait apparemment été diagnostiqué pour avoir un déficit mental. Un journaliste avait apparemment espionné une conversation durant laquelle on soupçonnait le principal suspect, le fils Dursley, d'être un sociopathe. Harry n'y croyait pas. Il l'aurait su. Oh, il savait que son cousin était extrêmement violent et sadique, et il savait que l'autre garçon avait déjà rêvé de tuer son père et... d'autres choses. Harry le savait parce qu'il avait été faire un tour dans sa tête. Dudley n'allait pas bien, mais il n'était pas un sociopathe.

Le voyage en train fut calme pour les deux jeunes adolescents. L'atmosphère était bien plus calme et sereine que celle qui hantait le reste du train. Apparemment, Malfoy avait rendu visite à Granger et Weasley ( En dépit des croyances, Harry n'était pas assez stupide pour avoir jamais réellement apprécier ces deux-là. Hormis Luna, il n'aimait personne d'autre que lui-même. Et peut-être un peu les jumeaux Weasley. ) et une bagarre avait vite suivie, obligeant les trois sorciers à voyager en express ( un préfet avait appelé en urgence un professeur qui patrouillait dans le train ) à Poudlard pour être soigné.

Le duo d'assassins avaient presque atteint le hall lorsqu'un sixième année de Serpentard, accompagné de l'équipe de Serpentard ( minus Malfoy ), leur barra la route.

Harry haussa un sourcil et échangea un regard avec sa partenaire. Tiens donc...

« Alors comme ça, tu es revenus, Potter ? Je ne pensais pas que tu oserais après que tout le monde ait découvert l'abus dont le Survivant avait souffert, se moqua le vert et argent. Surtout après la tragique mort de tes tuteurs ! »

à vrai dire, aucun n'avait réellement envie de faire cela. La maltraitance d'enfant était un crime impardonnable dans le monde sorcier. Quand ils avaient appris pour Potter, ils n'avaient pas voulu y croire au début, puis ils avaient abandonné face à l'évidence : Potter était évidemment un de ces enfants-là. Ils avaient bien remarqué des choses étranges avec le gosse, lorsqu'il était entré à Poudlard, réservé et timide, des vêtements trop grands, des lunettes cassées... ils avaient mis ça sur le compte de la mode moldue. En fait, Potter avait étonnamment bien caché l'abus dont il était victime : son masque était vraiment bien modelé. Et puis, personne n'avait voulu voir la vérité. Alors oui, ils n'avaient pas envie de faire cela.

Malgré cela, Malfoy était un nom puissant et Malfoy (aussi bien père que fils) n'aimait pas Potter, aussi devaient-ils s'y tenir. De plus, briser le masque du Survivant pourrait garantir l'ascendant de leur Maison sur le reste de Poudlard. Ils auraient à nouveau le pouvoir sur l'école et on cesserait de les considérer comme de la merde.

Cependant, Potter ne réagit pas comme ils s'y attendaient. Ils s'étaient attendus à ce que Potter cille et baisse les yeux ou même rougisse et fonde en larmes, mais ça n'était pas arrivé. Au lieu de cela, un grand sourire illumina les traits du Survivant et sa compagne, Loufoca, gloussa. Oui. Gloussa.

_ Tragique ? Répéta le Survivant, d'une voix haut-perchée qu'on ne lui connaissait pas, l'air amusé, Sa camarade conjura une bulle de silence autour d'eux.

Sait-on jamais, quelqu'un pourrait tomber sur cette conversation et ça ne serait vraiment pas bon.

_ On n'aurait pu me faire de plus beau cadeau ! S'exclama joyeusement le petit brun.

Interloqués, les sixièmes et septièmes années ne furent que plus confus lorsque Potter partagea un regard avec Lovegood et afficha subitement un air de détresse, de grosses larmes perlant au coin de ses grands yeux verts.

_ Même si – même s'il étaient horribles, ils étaient ma seule famille. Leur – leur mort était terrible...

Le visage de Potter se fendit alors d'un sourire carnassier alors qu'il les regardait à nouveau. Adrian Pucey sentit son angoisse se transformer en terreur grandissante. Au diable Malfoy et l'influence de son père ! Jamais plus il n'essaierait de confronter Potter. Quelque chose lui disait que ses opposants s'en sortaient rarement vivants.

_ N'est-ce pas ? Termina le petit brun en haussant un sourcil, suggestif.

Un sourire exalté mais psychotique étira ses lèvres et il dépassa les verts et argents en éclatant de rire avant de passer un bras autour des épaules de la blondinette à ses côtés. Celle-ci éclata d'un rire cristallin et consentit à le suivre. Ce ne fut que lorsque les deux plus jeunes eurent disparu à l'angle du couloir que les Serpentards osèrent respirer à nouveau.

« Je crois que l'issue de la Guerre à venir est tout à coup moins sûre, fit Terence Higgs, en retenant un frisson.

_ Potter ne se battra pas pour Dumbledore. Fit Adrian, l'air un peu pâle.

_ Pourquoi pas ? L'interrogea Brooke, lequel était malgré tout, tout aussi pâle.

_ C'est un psychopathe. Et Dumbledore prétend vouloir offrir à chacun une seconde chance ( même si on sait tous que ça n'est qu'un mensonge pour le public ) et éviter des morts inévitables, intervint Marcus Flint. Potter est dangereux. Et dérangé, rajouta-t-il après coup. Ce qu'il veut, c'est semer le chaos, la mort et le sang. Quiconque se mettant en travers de son chemin en subira les conséquences. Je ne pense pas qu'il se soucie réellement des autres. À part peut-être Lovegood.

_ Mais alors... toutes les aventures... les rumeurs... ces trois dernières années ? »

Miles se pencha en avant et prit un air pensif.

_ Un moyen de rester sous le radar de Dumbledore, fournit-il. Vous n'allez pas me faire croire que si vous étiez à sa place, vous auriez décidé de cacher la putain de Pierre Philosophale dans une école pleine d'enfants ? Le conseil de début d'année était destiné à attirer l'attention de Potter. Et Potter le savait ! Il est trop intelligent pour ne pas l'avoir vu venir.

Voyant leurs réflexions stagner, Miles poursuivit.

_ Les enfants sont naturellement curieux. Un gamin poussé à d'extrême restrictions chez lui, sera davantage curieux de découvrir le monde et flirter avec de nouvelles limites, une fois hors de son foyer. Pareil pour ce qui s'est passé les deux autres années.

Terence soupira de dépit. Lui aussi avait eu ses soupçons, en 91.

_ N'importe quel professeur aurait au moins sermonné un peu le Trio d'Or lorsqu'ils se sont ainsi mis en danger. Non, Potter a été récompensé avec une caresse sur la tête pour s'être lui-même rendu aux portes de la Mort.

_ Wao ~ je ne savais pas que le sort de Potter t'importait déjà tant à cette époque, le taquina Bole.

_ Tch, mon jeune frère est un aimant à problèmes. Ça aurait pu lui arriver. Et puis, vous vous deviez être aveugle pour ne pas avoir remarqué son poids et les bleus sur ses bras à chaque retour de vacances.

Mais si c'est le cas, poursuivit une désagréable voix dans sa tête, pourquoi n'as -tu rien dit ? Son visage ne montra rien, mais la voix dans sa tête l'embêtait. Elle lui rappelait toutes les erreurs qu'il avait fait étant plus jeune. Parce que je ne voulais pas voir la vérité.

_ Moi, ce qui m'inquiète ( à lire : terrifie ), intervint un autre, c'est qu'on n'a jamais remarqué que ces deux-là ensemble, étaient redoutables.

Tous les Serpentards se retournèrent pour regarder l'angle du couloir, là où la paire d'anges démoniaques avaient disparu un peu plus tôt.


Avant même de le savoir, nous étions le 31 octobre. Harry aimait le 31 octobre. Il se sentait particulièrement proche de ce jour-là et il se passait toujours des choses intéressantes à la période de Halloween/Samhain : le trolle, le message sur le mur, Sirius Black à Poudlard... Harry s'en souvenait. Il avait été tellement déçu lorsque Ronald lui avait volé son opposant en première année. C'était profondément injuste selon lui. Et dire que Ronald s'était contenté de l'assommer ! Il n'y avait même pas eu un peu de sang !

« Harry Potter. »

Harry fut troublé dans le fil de ses pensées par un coup de coude et il leva les yeux pour voir tout le monde le fixer.

_ Quoi ?

_ Ton nom est sorti Harry, fit Hermione en amorçant un geste pour poser sa main sur son bras.

Harry se déroba au contact. Leur relation n'était plus ce qu'elle était ( pas qu'elle eut été grand chose à l'origine ) et s'était détériorée depuis la rentré, au point où Harry leur parlait à peine. Cependant, cela lui avait permis d'améliorer son image auprès du reste de sa maison et de l'école. Apparemment, ces deux-là n'étaient pas très appréciés par le reste du corps étudiant. Harry s'en était rapidement aperçu : leur comportement était presque horripilant lorsqu'il n'était pas avec eux. Ils se comportaient comme si leur parole était loi. Parvati lui avait dit un matin au petit déjeuner, que lorsqu'il était avec Granger et Ronald, leur présence était un peu plus tolérable.

Au moins maintenant, avec la mort des Dursley et la découverte de l'abus dont il avait souffert durant toutes ses années, Harry avait une parfaite excuse aux yeux du directeur pour se distancer des deux autres boulets. De toute façon, le directeur avait déjà suffisamment de problèmes comme ça, pour s'inquiéter en plus de cela. Le Bureau d'Investigations, sous les ordres d'Amelia Bones, avait découvert qu'il avait personnellement placé Harry chez les Dursley en l'abandonnant comme une vieille chaussette. De plus, des témoins avaient rapporté avoir vu Potter et le directeur discuter et que ( surprise ) apparemment, Dumbledore savait que Potter était au moins victime de négligence et d'abus, chez son oncle et sa tante. On l'avait destitué de son titre de Chef Warlock au Magengamot et suspendu de son siège à l'ICW.

_ Pourquoi ? Demanda Harry, perdu.

Que diable lui voulaient-ils ?

_ Harry, mon garçon -

Harry lui adressa un regard terne qui fit déglutir le directeur.

'Marchait à chaque fois.

Dans le silence assourdissant de la salle, on entendit parfaitement la voix du jeune Survivant.:

« Je croyais que seuls les étudiants consentants et de plus de dix-sept ans pouvaient participer. »

Dit comme ça, cela sonnait juste très mal. D'ailleurs, quelques élèves gloussèrent nerveusement. Harry se contenta de hausser un sourcil, pas du tout impressionné par l'air important qu'essayaient de se donner Bagman et Crouch en expliquant les détails de sa prétendue participation. Cela ne changea pas grand chose.

« Pourquoi diable voudrais-je faire cela ? Demanda-t-il d'un ton plat. Je ne suis pas suicidaire merci bien. Rappelle-moi combien de pertes humaines il y a eu dans ce tournois, Hermione ? »

Hermione n'eut pas l'occasion de répondre parce que quelqu'un renifla avec mépris et répondit d'un ton dur :

« Peut-être pour la gloire que cela apporte. Pour être célèbre ? »

Harry pivota vers les Serpentards et Durmstrang et leur offrit un sourire tordu qu'eux seuls remarquèrent.

_ Je ne peux déjà pas profiter d'une sortie à Diagon Alley sans glamour, sans être fixé par de parfaits inconnus et tu voudrais en rajouter ? Non merci, dit-il avant de rajouter plus bas. Je préfère travailler dans l'ombre.

La table des vert et argent remarqua que Brooke et l'équipe de Quidditch étaient soudainement devenus blancs.

Harry soupira. Il n'y échapperait, mais si au moins les autres imbéciles pouvaient lui lâcher la grappe. Avec un profond soupir marquant son ennui et son exaspération, Harry sortit sa baguette et prêta serment sur sa magie et sur sa vie, qu'il était innocent quant à sa participation au tournois. Cela fit au moins taire les idiots qui traînaient dans le tas.

_ Bien bien mais le fait est que votre nom est sorti. Vous devez participer.

_ Vous ne pouvez pas m'y obliger. Rétorqua Harry.

_ Harry, mon garçon -

Harry ne l'écouta pas. L'ombre d'un sourire fou étira ses traits avant qu'il ne se reprenne et se tourne vers la table des aigles.

« Qu'en penses-tu, Luna ? »

Tout le monde se tendit. S'ils avaient tous plus ou moins remarqué l'étrange amitié qui semblait lié Potter et Loufoca, ils n'avaient pas pensé qu'ils étaient aussi proches. Mais pour que Potter demande conseils à la blonde, ils devaient être très amis.

Avant qu'elle n'ait pu répondre cependant, le ton autoritaire de Granger retentit :

« Pourquoi lui demandes-tu à elle, Harry ? Nous sommes mieux placés pour t'aider. »

Les regards incrédules qu'elle reçut provenaient majoritairement des élèves de Poudlard, mais pas uniquement. Ce propos prouvait que la jeune fille était jalouse et, d'un certain point de vue, c'était compréhensible parce que Potter, Granger et Weasley avaient auparavant toujours été vus ensemble, mais Potter ( tout comme Granger et Weasley ) avait le droit d'avoir ses propres amis, lui aussi.

Potter roula des yeux.

_ Hermione, je sors avec Luna depuis cinq mois et nous sommes amis depuis sa première année à Poudlard. Je pense qu'elle me connaît suffisamment bien pour porter conseil.

Cette annonce fut suivie d'un silence choqué. Et il est possible que quelques filles et un ou deux garçons aient fondu en larmes et/ou poussé un soupir dépité.

_ Tu devrais le faire, intervint Luna. J'ai tout de même programmé un rendez-vous avec l'avocat Berkins, demain à dix heures.

Harry sourit, de ce sourire si tordu et étrange qu'il en donna des frissons aux plus observateurs.

_ Huh ~ ça n'était pas dans ma Liste de Choses à Faire Avant de Mourir, fit le jeune homme, son attitude nonchalante contrastant avec ses propos.

Le visage du Survivant se figea en une moue enfantine et pensive.

_ Mais Luna ! Que devrions-nous réserver au responsable de tout cela ? Demanda-t-il tandis qu'il tendait la main pour aider la jeune file à quitter son banc.

Cette fois-ci, Brooke et l'équipe de Quidditch de Serpentard ne furent pas les seuls à frissonner d'effroi; tous les Serpentards en firent de même et les étudiants de Durmstrang parurent un peu mal-à-l'aise. Potter fronça le nez puis haussa les épaules et offrit son bras à la jeune Serdaigle, tous deux se dirigeant vers la porte empruntée plus tôt par les autres champions. La dernière chose qu'on entendit avant que la porte ne se referme, fut la phrase de salutation de Potter, aux autres champions ( et d'un ton très théâtral, presque burlesque ) :

« Je suis victime d'une injustice ! »


Il sembla que le comportement récent de Harry et son serment magique étaient suffisant pour ne pas s'aliéner les habitants de Poudlard. Et Harry était bien décidé à ne pas se les aliéner maintenant. Après tout, les alliances étaient une des clés de la victoire dans une guerre et, avec Voldemort errant dans le coin, il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'une possible guerre se préparait. Harry se fichait bien de la Mort. Il savait qu'il allait mourir un jour et il n'était pas effrayé par ce constat. Il voulait juste s'amuser avant de mourir. Luna allait l'y aider. Luna était toujours d'accord pour découvrir des choses fun.

Harry essuya le sang fais étalé sur l'épée, sur sa propre chemise. Ses pieds nus avaient été blessés par les brindilles et petits cailloux jonchant le sol. Lui et Luna étaient – malgré les réticences de certains-, devenus le couple le plus adorable de Poudlard. Bien sûr, personne ( à part peut-être les élèves occupant la table de Serpentard ) n'avaient aperçu la face cachée des deux jeunes sorciers. C'était tout aussi bien; ils voulaient jouer avec les petits serpents. Ils aimaient bien les Serpents. Si vicieux et rusés. Harry n'avait pas joué un rôle pendant trois putains d'années pour rien. Faire découvrir aux Serpentards un visage plus sombre, une personnalité plus malsaine était fun. Durmstrang était juste un bonus. Cette année encore, le Tournois venait perturber ses plans, mais ça lui allait. Honnêtement. Harry allait peu à peu sortir de sa coquille, de son rôle, sans pour autant se faire pincer. C'était cool.

Le petit brun leva les yeux vers le ciel. La lune était pleine ce soir et illuminait le paysage, donnant à la Forêt Interdite, un aspect bien plus sombre et sinistre que d'ordinaire. La lune éclairait la silhouette de Luna, fine et élégante entre les arbres presque gelés. Les pâles rayons lunaires faisaient ressortir sa blondeur d'enfant et ses yeux gris-argentés brillaient d'un éclat surnaturel alors que sa fine silhouette se détachait des ombres, se déplaçant avec une grâce innée. Harry regarda ses pieds nus, fit remuer ses orteils et éclata de rire, la joie étincelant dans son regard fait d'émeraudes.

« Je pense que le temps sera clair demain, Harry. »

Harry détourna ses yeux du tas d'acromentules et de serpents géant ( pas de quoi rivaliser avec un Basilic mais tout de même ) à ses pieds – ces idiots de serpents avaient osé insulté Luna tandis qu'ils faisaient une balade romantique au clair de lune dans la Forêt Interdite-, pour observer sa petite-amie. Le sang coulait le long de ses doigts et de ses ongles. Son T-Shirt rouge, supporter de Weekly Witches était recouvert de sang, fichu. Peu importe, il appartenait à Cho Chang, l'une des anciennes persécutrices de Luna. La blondinette le lui avait dérober pour l'embêter.

Le Gryffondor opina, les yeux brillants. Nous étions le 12 décembre et Harry avait passé la première tâche avec brio, s'assurant une confortable 1ère place. Il n'avait même pas tué la brave bête- quoi que de toute façon il n'était pas assez stupide pour se croire capable d'une telle chose. On parlait tout de même des légendaires dragons, créatures faites de Magie même ! Au lieu d'essayer de passer le dragon et de pénétrer dans le nid comme les autres Champions, Harry lui, avait soudoyé et apprivoisé ( en quelques sortes ) la gigantesque créature. Utilisant l'une des plus anciennes techniques de méditation du Clan Potter – l'une datant de 1100 – 1200 et quelques-, le jeune Gryffondor avait fait matérialisé l'essence même de sa magie entre lui et le dragon. C'était peu connu dans le monde, mais les dragons se nourrissaient de Magie. C'était ce qui les rassasiaient complètement. Sa magie s'était représentée sous la forme d'une boule de lumière flottant à quelques mètres du visage de l'adolescent. Le jeune homme avait alors passé la paume de sa main juste en dessous de la boule de Magie et s'était redressé, avançant prudemment vers le dragon. En y repensant, Harry aurait vraiment aimé voir la tête des autres guignoles qui peuplaient cette Terre lorsqu'il avait fait cela. Il avait été trop concentré sur les yeux orangés du Magyar pour regarder ailleurs cependant.

Sa magie avait été vue comme un cadeau, une offrande pour le dragon, lequel ne s'était pas fait prier pour inhaler la boule de Magie. Il y avait cependant une chose à laquelle Harry ne s'était pas attendu: former une sorte de connexion avec la créature. On avait tendance à dire que les dragons étaient la sagesse incarnée dans le monde moldu. Il n'y avait rien de plus faux concernant Arathon, le Magyar à pointe avec qui il s'était lié. Celui-ci avait beau déjà être père/mère ( une capacité unique chez les dragons ) il était considéré comme un jeune adulte ( pour reprendre les termes humains ) étant seulement âgé de 1003 ans. Il avait aussi le caractère allant avec celui d'un adolescent; très énergétique ( sauf quand on le dérangeait pendant sa sieste, raison pour laquelle il avait été d'extrême mauvaise humeur ), rebelle, animé et plein de vie. De mauvaise foi aussi, Harry le découvrit plus tard.

Pour en revenir à l'instant présent, Harry méditait, assis contre un arbre. Suite à la première tâche, Harry avait été approché par plusieurs Lords de familles neutres et sombres lorsque Dumbledore avait le dos tourné. Et lui avaient permis de prendre conscience de son patrimoine et de la puissance de la Famille Potter dans le monde sorcier. L'ombre d'un sourire carnassier étira ses lèvres. Ils allaient vraiment pouvoir s'amuser avec le bas-peuple – ou ce qu'ils considéraient comme tel-, de la communauté sorcière.


Le Bal de Noël fut une grande affaire. Harry commençait à en avoir marre d'être fliqué par les ¾ de la population. C'était ainsi depuis qu'il avait refusé l'invitation de Cho Chang. Au Bal de Yule, disant qu'il avait déjà invité quelqu'un. Apparemment, l'annonce qu'il avait fait le jour du tirage au sort était passé au dessus de la tête des autres. Quand l'heure de retrouver les autres Champions devant la Grande Salle se rapprocha, Harry vint trouver Luna, juste devant sa salle commune. Elle était splendide, d'une beauté stupéfiante, avec sa robe argenté lui flattant les hanches et flottant sur ses genoux. Ses cheveux avaient été attachés en un chignon complexe et ses yeux argenté brillaient de bonheur. Harry lui offrit son bras et tous deux firent leur chemin jusque dans le Grand Hall où les autres champions attendaient déjà en file indienne, accompagnés de leurs partenaires d'un soir. Un cri de surprise de Hermione attira l'attention des autres sur le couple nouvellement arrivé. Granger et Chang -qui avait été reléguée comme une vieille chaussette par le Survivant-, écarquillèrent les yeux, incrédules. Hermione sembla outrée mais son cavalier, Krum, avait l'air presque amusé. Diggory avait la bouche entrouverte en regardant le jeune couple. Ils ressemblaient à des anges ( notez l'ironie ). Cedric le nierait véhément jusqu'à sa mort, mais en voyant les deux jeunes adolescents, le jeune Poufsouffle sentit son cœur rater un battement et sa respiration se couper un instant. Les deux plus jeunes étaient à couper le souffle. Littéralement.

Harry approcha calmement, Luna à son bras, et tous deux vinrent se placer derrière Krum et Granger. Celle-ci se tourna presque instantanément vers eux tandis que McGonagall cachait un sourire fier, et lui chuchota furieusement, inconsciente des autres champions qui écoutaient aussi bien :

« Harry, qu'est-ce que tu fais avec Lovegood ? »

Harry haussa un sourcil, clairement pas impressionné et échangea un regard exaspéré avec Luna.

_ Hermione, je sais que tu as tendance à n'écouter personne d'autre que toi-même et les figures d'autorités, mais je t'ai déjà dit que Luna et mois sommes romantiquement engagés.

Harry ne pensait pas que Hermione pouvait avoir l'air plus stupide qu'à cet instant : ses yeux étaient écarquillés au possible et sa bouche était grande ouverte. Avant qu'elle n'ait eu le temps de répondre quelque chose de stupide, McGonagall faisait ouvrir en grand les portes de la grande salle et les guidait à l'intérieur. Tout le monde était déjà à l'intérieur, le rouge de l'uniforme de l'uniforme très traditionnel des étudiants de Durmstrang se démarquaient du reste tandis que les filles de Beaux-Bâtons fondaient remarquablement bien parmi les autres filles de Poudlard. Harry, lui, n'avait d'yeux que pour Luna, mais cela ne l'empêcha pas de remarquer les regards qu'on lui jetait, à lui et à Luna. Il vit aussi le visage rouge de colère de Ginny et ricana après avoir fait un léger signe à Luna.

Après le repas, il fut l'heure d'ouvrir le Bal et le jeune couple glissa sur la piste, dansant et valsant entre les autres couple.

Plus tard, un garçon de Durmstrang invita Harry à danser. Luna lui sourit et indiqua deux filles de Beaux-Bâtons qui venaient de la prendre à part. Harry se laissa guider par le russe sur la piste de danse, sous les regards des résidents de Poudlard. Le russe fit tournoyer Harry sur la piste, tout comme Harry l'avait fait plus tôt avec Luna, et parvint même à lui arracher un rire. Plus loin, sa petite amie gloussait en entamant un tango à trois voies. Harry parvint à arracher le nom du russe – c'était toujours bon à savoir-, Trystan. Puis, sous la surprise générale, Lucian Bole, de Serpentard, se présenta ensuite et invita le Survivant. Et, à nouveau sous la surprise générale, Potter accepta.

« Félicitations pour la première tâche, Potter. C'était très impressionnant, commença le Serpentard.

_ Viens-en aux faits, Bole. Que veux-tu ? »

Bole appréciait le direct du Gryffondor. Au moins n'avait-il pas à tourner autour du pot, pour reprendre une expression moldue. Le Serpentard rapprocha un peu le corps de Potter du sien.

_ Je m'interroge, Potter. Une guerre semble être à venir. L'avenir est incertain mais, s'il venait à y en avoir une, je me demande pour quel camp te battrais-tu, Potter ?

Potter inclina la tête sur le côté, l'air pensif et interrogateur, se laissant entièrement guidé par le vert et argent.

_ Je ne comprends pas, Bole. Pourquoi devrais-je me battre pour quelqu'un ?

Un sourire presque carnassier apparut sur les traits délicats du petit brun.

_ Je n'ai franchement pas été impressionné par les camps existants tu sais, et la guerre à venir ne m'intéresse pas vraiment. De plus, on ne peut être certain des camps qui figureront dans cette guerre. Quelle perte de temps ! Minauda Harry. Par contre, continua-t-il, son ton devenant suave et presque menaçant. Quiconque se mettant en travers de notre chemin, à Luna et à moi, en souffrira les conséquences.

Lucian ne se démonta pas et souleva Harry une nouvelle fois, le faisant tournoyer avant de le déposer et de le guider à nouveau, souriant un peu lorsque le Gryffon afficha un air rêveur. Le rythme ralentit et le volume baissa, indiquant que la valse touchait à sa fin.

_ Dis-moi Bole, fit doucement Harry, dès que le vert et argent le reposa à terre après l'avoir fait tournoyer. La véritable question est, poursuivit-il en s'arrêtant pour s'incliner devant le Serpentard, avant que celui-ci ne lui attrape le poignet pour lui faire un baise-main. Est-ce que tu vas de mettre en travers de notre chemin ?

Harry ne lui laissa pas le temps de répondre et, après lui avoir offert un sourire espiègle et chaste baiser au coin des lèvres ( Lucian ne le vit pas arriver ), s'échappa dans la foule de danseurs, pour rejoindre sa partenaire. Le Serpentard resta figé de surprise quelques secondes puis, une fois remis d'attaque, retint un sourire amusé et fit tranquillement son chemin jusqu'à sa table où ses camarades médusés le regardaient avec ahurissement.

Il faut croire que Potter et Lovegood étaient devenus des électrons libres sur le plateau de jeu. Potter ne se soumettrait face à aucun leader, travaillait pour ses propres objectifs et écraserait ses opposants en utilisant la force létale sans aucun remord. Lucian n'avait aucune envie d'être dans un camp ennemi et, honnêtement, être avec Potter sonnait beaucoup plus fun. Il y avait quelque chose de... profond et sombre, chez les anges déchus, quelque chose qui l'attirait avec eux dans les profondeurs des Ténèbres.

Plus tard dans la soirée, Luna dansa avec Bole et Harry fut entraîné par un autre russe sur la piste, avant qu'ils ne se retrouvent enfin tous les deux.

Une bonne soirée en somme. Surtout lorsque Malfoy et Ronald entreprirent de se battre à coup de poings et de pieds.


Le matin de la 2nde Tâche, Harry se retrouva sur le ponton menant au lac noir. Les tribunes étaient déjà blindées par les étudiants et les invités. Lorsque le coup de sifflet retentit et que tous les champions plongèrent, Harry prit son temps pour se dévêtir. Le petit brun avisa Luna dans la foule, juste avant de retirer son T-Shirt. Il ignora les cris de surprise qui résultèrent de son action, il savait à quoi ressemblaient les cicatrices qui recouvraient son dos et son torse ( 'prends ça Dumbledore !' ). certaines étaient terribles, d'autres, tout simplement longues et fines. Le lionceau transfigura son T-Shirt en une sorte de combinaison protégée qu'il n'eut aucun mal à faire passer sur lui. Il avait déjà retiré ses chaussures et chaussettes, aussi ne perdit-il pas davantage de temps et plongea. Il lui fallut un certain temps pour atteindre le village du peuple du lac, mais il fut plus rapide que les autres; il était assez sûr de dire qu'il était beaucoup plus impitoyable que les autres Champions ( à part peut-être Krum, et encore ). Il tua tous les strangulots qui tentèrent de l'attaquer et ce, sans aucun remord.

Quand il atteignit la place centrale, là où étaient les otages, Harry fronça les sourcils : Weasley faisait parti des otages. S'il avait été hors de l'eau, Harry aurait caqueté de rire tant la situation était ironique. Weasley n'était certainement pas la personne qui lui manquerait le plus. Enfin, ils avaient bien fait de ne pas prendre Luna, sinon Harry aurait probablement provoqué un bain de sang. Mais Weasley... c'était peut-être mieux que sa sœur. Harry ignora le rouquin endormi, tout autant qu'il ignora Chang et Granger et nagea jusqu'à la petite fille. Elle était d'une beauté ingénue, un petit ange, tout comme sa Luna, mais ressemblait bien trop à la fille Delacour pour ne pas être liée à elle. Une petite sœur peut-être ? Les strangulots l'attaquèrent de plus bel et Harry en poignarda trois avec une pierre transfigurée en couteau. Puis il jeta des sortilèges pour brouiller les pistes et retarder les autres champions qui, il le sentait, n'étaient plus très loin. Juste avant de remonter, Harry jura avoir vu le roi des Merpeople lui adresser un sourire complice, depuis sa place sur son trône.

Lorsqu'il remonta à la surface, l'enfant à présent éveillée dans ses bras, il la fit remonter sur le ponton puis se hissa à sa suite, ignorant les cris et les applaudissements pour enlacer sa petite-amie qui était venue l'attendre sur le ponton.

Quand Fleur Delacour réapparue, blessée et pleurant et qu'elle aperçut sa jeune sœur babiller aux côtés du jeune champion et d'une blondinette, elle se précipita vers eux, ignorant ses blessures, pour enlacer sa jeune sœur, toutes deux parlant très vite en français, pendant que la championne française la regardait sous toutes les coutures.

Quand elle fut rassurée, elle se tourna vers Harry et Luna et les enlaça en les remerciant, quand bien même Luna n'avait pas participé au 'sauvetage' de Gabrielle.

Ce qui véritablement fun pour tout – oui TOUT-, le monde, fut quand les merpeople remontèrent l'otage restant. Ronald Weasley se réveilla, tremblant de rage et d'embarras quand il vit qu'il avait été ramené par des créatures et non par l'un des champions. Puis il s'effondra comme ça, sans raison ( et les trop rares personnes qui virent Luna Lovegood pointer sa baguette vers Weasley n'osèrent pas ouvrir la bouche pour la désigner coupable ).


3ème Tâche :

Lorsque Harry reprit conscience, il était attaché à une statue effrayante et des hommes en robes noires étaient agenouillés face à une créature vaguement humanoïde. Il avait été le premier à atteindre la Coupe et ne s'était pas arrêté une seule fois pour aider les autres champions ( et puis quoi encore ? ). Après tout, chacun pour soi, non ? Un mal de crâne pas possible le prit et il rumina sous son souffle.

« Ah ~ Comme c'est gentil de ta part de te joindre à nous, Potter. »

Harry se força à lever la tête. Mangemorts. Charmant. Le jeune homme en reconnut certains grâce à leur magie. Puis il aperçut la cause de ses maux de tête se tenir dans toute sa splendeur ( simplement vêtue d'une robe noire ), les mains sur ses hanches inexistantes. On aurait dit le sosie de Paul (NdA : vous savez, ce film un peu beaucoup stupide sur l'extraterrestre du même nom ? ) qu'était proclamé Voldie.

« Vous êtes vachement moche quand même. »

Il n'y eut pas un bruit. Enfin presque. Lord Voldemort ouvrit la bouche mais fut forcé au silence par l'insolence du gamin. Quelqu'un dans ses rangs s'étouffa, probablement Lucius Malfoy, mais plusieurs pouffèrent avec plus ou moins de discrétion.

_ Tu -

_ Honnêtement monsieur, vous ne pouviez pas prévoir cela un peu plus tard ? Je ne sais pas moi, pendant les vacances ? On va me prendre pour un incapable si je mets autant de temps pour rentrer, fit Harry, d'humeur cynique.

Voldemort rejeta la tête en arrière, très théâtral, et éclata d'un rire sans humour

_ Je crois que tu as mal compris Potter. Tu en vas pas retourner à Poudlard.

_ Oh ?

_ Ce soir est le jour de notre affrontement final. Je vais te vaincre et mon règne va reprendre !

Harry renifla à la façon dont la voix de ce type résonna dans le cimetière. Ça aurait pu être classe, mais ça ne l'était vraiment pas. Puis, la chose le frappa et il retroussa les lèvres, un grondement rageur remontant dans sa gorge. Ses yeux semblèrent être animés par la magie et commencèrent à briller d'un éclat irréel. Quelques Lords ( allez savoir pourquoi, Voldie semblait aimer voir ses partisans agenouillés face à lui ) frissonnèrent de plaisir et d'effroi en voyant le Survivant. Ses yeux verts brillants lançaient des éclairs et un vent de magie tourbillonna autour de sa forme encore ligotée.

_ Vous êtes sérieux ?

Sa voix était basse et grave, presque menaçante et, pas pour la première fois depuis le début de la soirée, les mangemorts furent heureux de constater que le Survivant avait décidé de porter toute sa colère contre leur Maître plutôt que sur eux. Ils étaient toujours en train de se remettre du Doloris. Et puis, ils avaient été forcés de venir. La plupart d'entre eux ne seraient jamais venus autrement.

_ J'espère que vous déconnez, fit Harry. J'ai prévu un rendez-vous avec Luna après la tâche. Un rendez-vous prévu depuis une dizaine de jours, durant lequel ni Granger, ni n°6 & 7 ne pourront interférer et vous pensiez que vous, vous pourriez empêcher cela ?

Les yeux de Harry prirent un instant une teinte carmine et la corde qui le liait à la stèle se brisa, lui permettant de retrouver la terre ferme. La rage qui faisait trembler son corps provoqua des mini explosions tout autour d'eux avant que le garçon ne sourit et éclate de rire.

_ Ne t'excite pas tout de suite Potter. J'ai toute la soirée pour te faire crier.

Harry cessa de rire et modela une expression terrifiée.

_ Vous – vous comptez me violer !?

Le jeune homme ne laissa pas le temps aux Mangemorts ou à Voldemort de réagir ( à lire : s'étouffer jusqu'à ce que mort s'en suive ) et poursuivit, des larmes de crocodile roulant sur ses joues :

« Vous – vous êtes un monstre !

_ Je n'ai jamais - »

Voldemort n'eut, une fois n'est pas coutume-, pas le temps de finir sa phrase. Harry se jeta sur le Mage Noir et sa magie s'enroula autour de son bras, le transformant un peu. Sa main, tout du moins ce qui avait autrefois été sa main,, marqua de profondes entailles dans le corps fraîchement crée/retrouvé du Lord Noir. Les yeux de Harry s'assombrirent et prirent un air meurtrier alors qu'il s'asseyait, s'allongeait presque, sur Voldemort.

« Vous allez payer pour ce que vous m'avez fait. » susurra-t-il, sa voix résonnant dans le cimetière désormais silencieux.

Sa main retrouva sa forme originelle et il attrapa une paire de ciseaux, sortie d'on ne sait où, qu'il dirigea sur le torse blanc de la créature humanoïde.

_ Et quand j'en aurai fini avec vous, nous nous occuperons de Dumbledore. Et toute personne se mettant en travers de notre chemin subira le même sort, ricana le petit brun.

Les mangemorts frissonnèrent d'effroi.

Harry sourit et les yeux de Voldemort s'écarquillèrent parce que, putain, c'était un sourire lumineux et aveuglant. Comment pouvait-il sourire ainsi alors qu'il était en train de tuer quelqu'un ? Oui, Voldemort savait bien qu'il était en train de mourir ( son corps tout du moins ). Encore. Mais il reviendrait ! Il s'était assuré de cela. Par contre, il s'assurerait de ne plus essayer de tuer le gosse. Harry Potter était un petit bâtard manipulateur. Sa magie tourbillonnait autour d'eux, les étreignant dans un cocon de chaleur et le relaxait alors même que Potter était en train de le tuer !

_ Je vous conseille de ne plus essayer de gâcher mon rendez-vous avec Luna quand vous réapparaîtrez.

Comment... Comment savait-il... ?

Le garçon transfigura sa paire de ciseaux en quelque chose de pus... tranchant. Il posa ses lèvres sur celle de Voldemort en un baiser d'adieu puis...

« Je vais prendre votre tête maintenant. » déclara sereinement Harry.

Et, fidèle à sa parole, Harry le décapita sans aucune seconde pensée. Le petit brun se redressa lentement. Quelque chose de visqueux coula sur sa joue. En essayant de l'essuyer, Harry l'étala un peu plus. En passant sa main devant son visage, Harry remarqua le liquide carmin et une ampoule s'éclaira au-dessus de sa tête :

« Ah. »

Il baissa les yeux vers sa combinaison rouge et avisa les traînées foncées laissées par le sang du Mage Déchu. Quelqu'un l'attaqua soudainement avec un sort de découpe de type sombre et illégal. La douleur explosa dans son épaule désormais barrée d'une grande zébrure rouge foncée, et se diffusa dans tout son bras. Pourtant, Harry fit la chose qui lui sembla la plus censée et naturelle à faire à cet instant : il éclata de rire. C'était un rire froid et cruel et pourtant, plein d'humour et de joie. Son regard acéré fila sur la foule de robes noires ( ceux-ci frissonnèrent violemment ) avant de s'arrêter sur l'un d'eux, à l'écart, baguette brandie.

CRACK

SLASH !

Adieu Gibbon.

Le sang gicla alors que le cadavre du mangemort s'effondrait, la nuque brisée et des entailles sur tout le corps ( d'où le Slash ). Jugson, qui était le plus proche, s'écarta vivement pour esquiver la giclée de sang. Il devrait après tout retourner dans les stands ( à supposer qu'il s'en sorte en vie bien sûr ) et il valait mieux qu'il n'ait pas d'éclaboussures de sang sur le visage, ses vêtements, ou ses cheveux blonds-cuivrés. Ça ferait tâche.

Harry ronronna de plaisir puis leva les yeux vers les mangemorts.

_ Quelqu'un d'autre veut voir sa tête voler ? Demanda innocemment le jeune homme, épée brandie dans leur direction.

Les mangemorts à l'unisson, secouèrent frénétiquement la tête. Harry leur offrit un doux sourire qui les terrifia et les rassura à la fois.

_ Tant mieux, Luna n'aime pas trop quand je m'amuse sans elle, gloussa-t-il en s'essuyant les mains.

L'idée que la fille Lovegood s'ajoute à cela elle aussi les terrifia bien davantage. Potter se redressa et attrapa la tête du mage noir déchu pour la lever à hauteur de son visage.

« Je vais emporter sa tête si cela ne vous dérange pas, fit-il. Je suis sûr qu'il y a une prime dessus ou peut-être que je l'offrirai à Luna ? Ce serait tellement romantique. »

Les mangemorts n'osèrent pas répondre. Ils se contentèrent de regarder le garçon Potter faire disparaître son épée avant de se pencher en avant pour récupérer la Coupe. Dès que ses doigts la touchèrent, il disparut.

Les mangemorts échangèrent un regard. Gloups.

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Dans les stands entourant le labyrinthe, c'était le chaos. Les trois champions étaient assemblés devant la foule. Cedric Diggory, qui était arrivé juste à temps pour voir le Survivant disparaître, s'était chargé d'expliquer que la Coupe était en fait un portoloin et que son camarade avait été enlevé. Le bruit d'un mini ouragan les fit tous taire et, à quelques mètres d'eux, apparut le vainqueur du Tournois. Il y eut un silence, le temps que tout le monde comprennent ce qu'ils voyaient.

Potter avait des éclaboussures de sang sur le visage et sa combinaison en était tâchée. Dans sa main, il tenait une tête. Une vrai tête ( et... comment diable faisait-il ? La tête était chauve ) humaine... ou... humanoïde.

Lovegood, qui avait quitté sa place dans les stand au son caractéristique de la méthode de transport spéciale Harry-, vint se jeter dans les bras du petit brun. Les bras de la blondinette s'enroulèrent autour du cou de son petit-ami malgré les traînées de sang frais qui souillaient ses vêtements.

Bagman l'annonça comme champion mais après cela, Potter modela un regard terrifié et se recula un peu. Luna avisa la tête et troqua son sourire rêveur contre un air faussement concerné.

Lucian Bole, debout un peu plus loin, afficha un sourire connaisseur.

« Harry ?

_ Il – Il... Ma magie a réagi toute seule ! Il – Il disait...

Les deux adolescents étaient conscient d'avoir l'attention de tout le monde, aussi, Harry laissa couler quelques larmes.

_ Il disait qu'il allait me tuer ( Harry ignora les cris ) mais qu'avant – qu'avant il me ferait crier...

Il avait dit cela d'un ton si honteux, les larmes au coin des yeux, que le véritable sens de sa phrase ne laissa aucun doute.

Harry refusa de lâcher ''sa'' tête jusqu'à l'arrivée de Augustus Rookwood et Antonin Dolohov, pour toucher la prime sur la tête de Voldemort ( bien qu'il faudrait probablement plusieurs semaines pour l'identifier ).

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Plus tard, Luna, sa douce Luna, l'aida à organiser ses pensées pour convaincre la Justice que le gars ( Voldemort ) avait essayé de le violer et que sa magie avait violemment réagit ( comme c'était souvent le cas dans les affaires de viols sur jeunes sorciers ).

Voldemort mourut en disgrâce, d'un monstre sans cœur, il passa à un pervers et à un pédophile.


Toutoum.

Bon okay, c'est un peu bâclé. Pourtant, ça fait au moins deux mois qu'il est terminé ! Mais je préférais que le tournois soit en arrière plan, donc les tâches sont assez bâclées. Sorry.

Il y a sûrement aussi pas mal de fautes de frappes, mais il est 4h30 du mat', alors, pardonnez-moi s'il vous plaît.

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Je sais que ça fait un moment, mais j'ai été très occupée et ma santé n'était pas au top.


BONUS :

« Deyria, ça n'est pas comme ça. Si tu veux que le sang gicle vraiment, fais comme ça ! »

Harry démontra son conseil par une brève démonstration sur un gars qui avait eu la malchance de trouver Luna à son goût et d'essayer de la peloter contre son gré. Deyria gloussa et l'imita, sa main tenant un poignard, battant dans le vide.

_ Zach mon chou, c'est très bien, continues comme ça.

Luna gloussa alors qu'elle observait Harry entraîner leurs enfants. Zacharias et Deyria étaient des jumeaux. Luna était tombée enceinte à peine un an après avoir obtenu son diplôme et à présent, les voilà !

« Papa regarde ! Si je fais comme ça, il y a pleeeiin de sang ! C'est magique !

_ Ooh bravo Zach, sur ton premier essai en plus ! - Ah, bon travail Deyri', c'est très bien. »

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Qui serait assez fou pour enseigner à ses enfants comment tuer ? Harry. Non. Harry et Luna.


Huh, désolé, voici une réponse commune aux reviews. Je ne sais pas trop si je ferai une suite au texte précédent. D'un côté, il s'est terminé un peu abruptement, mais d'un autre côté, je n'avais pas envisagé d'en faire une et je n'ai pas vraiment d'idée ( et pas mal d'OS à retaper/terminer ).

Désolé pour le retard en passant, mais vraiment, j'étais trop occupée à essayer de comprendre mes cours et à me droguer aux anti-douleurs. Sinon, j'ai une annonce :

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J'ai commencé un OS il y a quelques jours parce qu'on m'avait demandé il y a longtemps un texte où Ron serait champion et non Harry. Avec un Bashing Ron – au moins. Donc voilà quelques informations :

Info : texte vaguement relaté au n°172 – la Chasse aux Horcruxes mais peut être lue séparément.

Pairings principaux : Death/Harry – Barty Jr/Harry – futur Death/Sub!Harry/Barty Jr – relation libre

Pairings secondaires : past!George Weasley/Dom!Demon!OMC/Fred Weasley – George Weasley/Augustus Rookwood/Fred Weasley

Rating : M – limes et lemon

Univers : T4

Genre : crack-fic.. plus ou moins, je ne suis pas tout à fait sûre / Romance – humor – friendships

Inspiration : Quand Ron demande à Harry pourquoi Harry n'a pas partagé son idée pour mettre son nom, avec lui.

Et si Harry décidait de se venger des gens qui l'ont trahi ou on essayé de l'utiliser dans sa première vie ?

Note : Bashing!Dumbledore, Ron, – Mild-Bashing!Hermione, Molly, Ginny

Résumé : Harry, Fred et George s'ennuient et décident de changer leur passé/futur ( après tout, il est le Maître de la Mort et Death lui a suggérer d'aller s'amuser un peu dans l'une de ses anciennes vies ). Pour cela, Harry décide de changer le morceau de parchemin qui a été jeté dans la Coupe. Le nom de Ron sort à la place.

Objectif :

1/ Semer le chaos

2/ Devenir amis avec les Serpentards

3/ Semer le chaos

4/ Recruter des minions pour Death

5/ Se venger des trahisons

et... Ah oui ! Semer le chaos !

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L'histoire est mieux que le résumé. Pour l'instant, elle contient environ 20 000 mots mais elle n'est pas terminée. Je ne sais pas quand elle sera publiée mais je pense la publier sur ff mais à l'extérieur de Gages ( le pairing est trop rare pour que je ne le marque pas dans une histoire à part ). Ça intéresse ?

Merci à tou(te)s !


Publié le : 01.12.2017