Requête : On m'a demandé de refaire une série de ''Gui Magique'' cette année. Donc voilà.
Je vais essayé d'en rédiger un peu plus cette année. L'année, dernière, il y avait quinze textes, je crois.
1/ Antonin Dolohov/Harry Potter [AD/HP] ✓
2/ Fenrir Greyback/Harry Potter [FG/HP] ✓
3/ Rabastan Lestrange/Harry Potter [RL/HP] ✓
4/ Rodolphus Lestrange/Harry Potter [RL/HP] ✓
5/ Cassius Warrington/Harry Potter [CW/HP] ✓
6/ Lucius Malfoy/Harry Potter [LM/HP] ✓
7/ Augustus Rookwood/Harry Potter [AR/HP] ✓
8/ Original Male Character/Harry Potter [OMC/HP] ✓
9/ Jugson/Harry Potter [J/HP] ✓
10/ Theodore Nott/Harry Potter [TN/HP] ✓
11/ Avery/Harry Potter [A/HP] ✓
12/ Gilderoy Lockhart/Harry Potter [GL/HP] ✓
13/ Weasley Twins/Harry Potter [FW/HP/GW] ✓
14/ Marcus Flint/Harry Potter [MF/HP]
15/ Adrian Pucey/Harry Potter [AP/HP]
16/ Terence Higgs/Harry Potter [TH/HP]
17/ Lucian Bole/Harry Potter [LB/HP]
18/ Nagini/Harry Potter [N/HP]
19/ Rookwood/Harry Potter/Dolohov [AR/HP/AD]
20/ Dementor/Harry
• Extra :
21/ Adult Reborn/Harry [KHR + HP]
22/ George Foyet/Harry [Criminal Minds + HP]
23/ Wayne Hopkins/Harry [WH/HP]
24/ Tsuna/Harry [KHR + HP] - ''Twincest'' – not really
Le Gui Magique – Édition 2019
#1 – Antonin Dolohov/Harry Potter - « Premier arrivé, premier servi. »
Antonin avait eu un avis mitigé quand il avait reçu la notification selon laquelle lui et son équipe de langue-de-plombs allait devoir se rendre à Poudlard dans la semaine précédant Yule afin de lancer une investigation surprise dans le château suite à une plainte anonyme ( mais ayant fournie des preuves ) à l'encontre du directeur. Il avait toujours adoré Poudlard mais les résidents... pas vraiment.
Et puis, finalement, il avait fait la rencontre d'un jeune homme aux cheveux noirs comme la nuit, aux lèvres rouges comme le sang et aux yeux aussi verts que les émeraudes qui ornaient la couronne de la reine Victoria ( oui, il connaissait la royauté moldue ). Hadrian ''Harry'' Potter, top Gryffondor de son année, surnommé le ''Survivant'' par les masses était différent de ce qu'il avait s'était toujours laissé croire. Pour commencer, il haïssait ce titre. Antonin l'avait vu assommé un de ses collègues quand ce dernier l'avait interpellé en utilisant son titre. Aucun de ses collègues n'avait essayé de porter secours à leur camarade à terre, jugeant qu'il s'était fait ça à lui-même.
Antonin devait avouer qu'il avait été enchanté dès leur première rencontre. Voir l'agressivité dans le regard du petit brun, à l'entente de ce titre honni, voir la violence dont il était capable – dont on le soupçonnait même pas-, puis recevoir un sourire timide lors des présentations... Oui, Antonin avait été irrémédiablement charmé par les multiples facette du jeune homme en question.
Il y avait encore certaines choses par contre, qu'il ignorait au sujet du petit brun, notamment quand il s'agit de son esprit particulièrement retord et sournois.
Pour instance, il ne s'attendait définitivement pas à se retrouver prisonnier d'un gui magique en se promenant tranquillement dans les couloirs du château. Il ne s'attendait pas non plus à ce que le jeune Potter le sauve d'un baiser de Miss Granger en poussant – par inadvertance, cette dernière hors du chemin.
« Harry !
_ Oops, je suis vraiment maladroit aujourd'hui. Désolé. Qu'es-ce qui se passe ? » rajouta-t-il avec une moue innocente face au regard noir de la Miss Regardez-moi.
Puis il avisa le gui magique ses lèvres formèrent un 'o' de surprise mais Antonin n'était pas dupe. Il avait vu l'éclat calculateur dans les yeux de Potter quand la jeune Granger l'avait aperçu en dessous du gui magique. Il devait avouer qu'il était soulagé que Potter se soit retrouvé à la place de Granger.
Il n'appréciait pas du tout la jeune fille et il ne voulait pas que celle-ci devienne sa harceleuse attitrée.
La jeune Granger afficha une grimace colérique puis partit en tapant du pied. Harry virevolta alors vers lui (Antonin) et lui offrit un sourire positivement charmant avant de lever les yeux vers le gui.
Antonin pensait faire le premier pas. Il n'aurait pas pu avoir plus tort. Le garçon sautilla la distance qui les séparait et s'appuya contre lui alors qu'il se mettait sur la pointe des pieds.
Leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser chaste et un brin maladroit et, en moins de temps qu'il n'en faut pour dire 'amour', le petit brun avait disparu de son champ de vision, ne laissant derrière lui que l'écho d'un rire cristallin.
Le russe pivota vers la direction empruntée par le petit brun. Il n'y avait plus personne. L'ombre d'un sourire éclaircit les traits de son visage alors qu'il considérait l'état des choses.
Le jeune Potter venait de lui donner un avant-goût particulièrement alléchant et Antonin ne pouvait attendre d'en avoir plus.
#2 - Fenrir Greyback/Harry Potter – Bold!Harry
Fenrir cligna des yeux quand il vit le Survivant marcher vers lui avec une lueur de détermination dans les yeux. Le petit brun était déguisé en lutin de noël et avec un loup en peluche dans les bras.
… Quoi ?
Il cligna une nouvelle fois des yeux.
« Hi, Mr Greyback ! » s'exclama joyeusement le garçon en question.
Fenrir déglutit lentement et hocha la tête.
_ Potter, le salua-t-il.
Potter rit doucement derrière sa main puis s'approcha et se mit sur la pointe des pieds pour embrasser le loup-garou sur la joue.
Fenrir n'en croyait pas ses yeux. Il rosit.
_ Po – Potter ?
Le susnommé pointa quelque chose au-dessus d'eux mais il n'osa pas détourner les yeux du garçon.
« Regarde. » dit-il, le doigt toujours pointé vers le plafond.
Fenrir s'exécuta et fixa, un instant sans comprendre, la plante parasite accrochée au plafond et descendant sur quelques mètres, juste au-dessus de leurs têtes. Il voulut reculer ( pourquoi, il n'en était pas exactement sûr ) mais son dos rencontra une résistance sous la forme d'une barrière magique et il ferma les yeux.
Oh. il allait aller en Enfer.
Quand il rouvrit les yeux, Potter le fixait avec de grands yeux verts et innocents et l'Alpha en lui voulait juste le prendre violemment en plein milieu du couloir et le clamer comme sien.
Potter gloussa. Oups, avait-il dit ça à voix haute ?
« C'est une excellente idée, Mr Greyback, mais je ne crois pas être encore tout à fait prêt pour ça, dit-il en se pressant un peu plus contre l'Alpha. Pas encore en tout cas. »
Fenrir déglutit.
_ Pourquoi ne pas se contenter d'un baiser pour l'instant ? Suggéra Harry en levant les yeux vers le gui qui était pendu au-dessus d'eux.
Le loup-garou hocha distraitement la tête. Il n'était pas vraiment sûr de ce qui se passait. Depuis qu'il était arrivé à Poudlard, Potter lui avait toujours paru extrêmement timide et réservé et même les autres langues-de-plombs lui avaient confié ce même genre d'observations alors, vraiment, il ne s'attendait pas à ce genre de comportement audacieux venant du Survivant.
Pourtant il était là, face à lui. C'était le garçon qui était venu à sa rencontre et l'avait embrassé sur la joue en le saluant avec chaleur. C'était le garçon qui, pas même quelques secondes plus tôt, avait avoué enjouer son fantasme sans pour autant être encore prêt à le réaliser. C'était lui, encore une fois, qui avait suggéré un baiser parce que, après tout, ils ne pourraient quitter la barrière magique qu'après ça.
Quoi que, s'il était honnête avec lui-même, Fenrir était quasiment certain de pouvoir briser la barrière en question sans avoir à passer par la case baiser mais il n'était pas prêt de laisser filer cette occasion en or. Pour qui le preniez-vous ?
Il était opportuniste comme ça.
Alors, sans en attendre davantage, Fenrir se pencha en avant et enveloppa un bras autour de la taille du plus jeune avant de le porter. Harry étouffa un cri de surprise et le loup-garou le plaqua délicatement contre la barrière magique. Ses mains vinrent supporter les cuisses du petit brun et il déposa une traînée de baisers dans le cou du garçon. Harry haleta et jeta un coup d'oeil furtif par-dessus les cheveux hirsutes de l'alpha. Personne à l'horizon. Parfait. Ça aurait été un peu dur à expliquer et il aurait probablement été embarrassé à vie si quelqu'un les avait surpris.
Il ignorait que deux mystérieux langues-de-plombs observaient la scène, dans un coin, quelques dizaine de mètres dans son dos, profitant du spectacle en silence.
Finalement, le loup-garou délaissa sa nuque et l'embrassa sur les lèvres. Ça n'avait rien d'un chaste baiser, non. Fenrir n'attendit pas que Harry réponde au baiser pour forcer le passage avec sa langue et il envahit la bouche du plus jeune, faisant preuve d'une dominance complète sur le garçon.
Il ne relâcha ses lèvres que quand il parvint à tirer un gémissement de l'adolescent.
« Je croyais avoir dit que je n'étais pas encore prêt ? Murmura Harry, à bout de souffle, quand le loup déposa une nouvelle traînée de baisers dans son cou.
_ Repousse-moi, murmura Fenrir, contre sa nuque.
_ Tu sais bien que je ne vais pas le faire. »
Fenrir lui offrit un sourire carnassier et emporta Harry avec lui en direction de ses appartements privés.
#3 – Rabastan Lestrange/Harry Potter – Vacances en amoureux & Tradition
Rabastan faisait sauter les pancakes dans la poêle qu'il tenait dans la main quand une paire de bras s'enroula autour de sa taille et qu'un petit corps fin et élancé se pressa dans son dos.
Il poussa un soupir d'aise. Son partenaire déposa un baiser sur son omoplate. Il risqua un coup d'oeil derrière lui et sourit quand il vit le regard endormi du petit brun.
Tout avait commencé plus de sept mois plus tôt par un programme d'échange de correspondance plus ou moins anonyme. Tout n'avait été que pur hasard.
Enfin, tout avait réellement commencé quand Harry avait décidé que trop, c'était trop et que Dumbledore, étant seulement son directeur, n'avait pas son mot à dire quant à où il passait son temps à l'extérieur de Poudlard. Du coup, il avait demandé à son partenaire d'échange s'il pouvait venir squatter chez lui pour les vacances d'été. Celui-ci n'y avait vu aucun inconvénient (en fait, il avait même été ravi à l'idée). Il avait été plus que compréhensif quand Harry lui avait expliqué la situation.
Bien sûr, quand Harry était arrivé, Rabastan avait été obligé de lui révéler sa véritable identité ( il était jusqu'ici passé par le surnom affectueux que son grand frère lui avait donné, étant enfant; Bastan ). Il s'était attendu à un éclat de colère, à de la rage même ou juste un regard trahi. Il n'en avait rien été. Après s'être remis du choc initial ( Rabastan Lestrange était un ancien mangemort réhabilité et reconverti en langue-de-plomb introverti ) tout n'avait été qu'acceptation dans les yeux du petit brun. Harry avait juste... accepté. Et c'était... c'était juste tellement différent de la façon dont les autres le traitaient toujours quand ils apprenaient son nom; avec peur ou mépris, rampant ou crachant à ses pieds.
Leur relation avait beaucoup évolué à partir du moment où Harry avait finalement appris la réellement identité de Bastan. Ils étaient devenus très proches et avaient éventuellement commencé à se fréquenter romantiquement parlant, après avoir échangé un baiser à la fin de l'été.
Ron et Hermione – ces traîtres!-, savaient que Harry fréquentait quelqu'un ( comme tout le monde à Poudlard ) car Rabastan avait pris l'habitude de lui faire parvenir des messages, souvent accompagnés d'une rose de couleur ( rouge, la plupart du temps ) et le Survivant affichait toujours un tendre sourire et il refusait de montrer le contenu de ces lettres à ses 'amis'.
Après l'arrivée de la première missive, les élèves de Poudlard avaient assisté à une détérioration de la relation entre les membres du Trio d'Or.
Après avoir été harcelé pendant plusieurs semaines au sujet de son 'admirateur', Harry Potter avait été poussé à bout et avait finalement craqué, dénonçant de façon très publique la fin de leur amitié et informant ces deux traîtres – et tous ceux qui écoutaient-, qu'il savait très bien qu'ils rapportaient ses moindres faits et geste à leur précieux directeur.
Il avait ensuite annoncé, sans prendre la peine de baisser le volume de sa voix, que si jamais il venait à redevenir ami avec eux, il tenait à être tester pour influence extérieure.
Le message avait été on ne peut plus clair.
Ron Weasley et Hermione Granger ne pouvaient désormais plus approcher le Survivant à moins de cinq mètres sans que ce dernier soit subitement protégé par une barrière humaine contenant au moins cinq personnes.
Il y avait eu des retombées pour le directeur, bien sûr. Quand celui-ci avait essayé de convoquer Harry à son bureau, ce dernier s'était montré avec le professeur Flitwick ou Vector, jamais seul. Jamais.
Et quelqu'un avait dû parlé à l'extérieur de Poudlard car Amelia Bones avait lancé une investigation contre lui et... et bien, cela n'annonçait rien de bon pour le directeur de Poudlard.
« Hey.
_ Hey, répondit doucement Rabastan avant de s'enquérir. Bien dormi ?
_ Oui. La place était froide. Tu es réveillé depuis longtemps.
_ Un moment oui. Je comptais t'apporter le déjeuner au lit. »
Rabastan avait à peine fini sa phrase qu'il fit un tour sur lui-même, enroula un bras autour de la taille de son partenaire et l'attira contre lui pour l'emporter dans un chaste baiser de bon matin.
« Bonjour, mon cœur.
_ Bastan. » rit doucement Harry, sans essayer de se défaire de l'étreinte de son amant.
Puis il leva les yeux et sourit.
« Tu ne devineras jamais ce que les jumeaux ont installé hier. » dit-il en pointant le doigt vers quelque chose au-dessus d'eux.
Rabastan leva la tête puis cligna des yeux en apercevant une plante pourvu de petites billes blanches. Oh. Du Gui.
Pendant un instant, il avait oublié ce qu'était la plante en question. Comment avait-il pu oublié ? Certes, ça n'était pas une tradition d'origine magique mais c'était une tradition moldue importée bien des siècles plus tôt déjà.
« Oh.
_ Tu sais, c'est une tradition d'origine celtes, pipa Harry. À chaque début d'année, les gens accueillaient leurs invités en les embrassant sous le gui pour leur souhaiter de bonnes récoltes, pour éloigner les esprits ou pour la fécondité. »
Rabastan était habitué à entendre Harry débiter des connaissances aléatoires à un moment ou à un autre mais ça ne l'empêcha pas de s'esclaffer en entendant cela.
Finalement, il attrapa le plus jeune et le porta comme un jeune marié, toujours sous le gui, et lui adressa un sourire espiègle :
« Fécondité, hein ? »
Harry éclata de rire.
_ Je suis trop jeune pour avoir des enfants, Bastan !
Mais Rabastan ne manqua pas l'éclat lumineux qui brillait dans les yeux de Harry et lui disait qu'ils devraient envisager à nouveau la chose une fois que Harry serait diplômé de Poudlard.
Au lieu de lui répondre cependant, il sourit et embrassa à nouveau son jeune compagnon avec le gui pour seul témoin.
#4 ~ Rodolphus Lestrange/Harry Potter – Laywer
Le Manoir Lestrange était inhabituellement habité et festif en cette période de Yule/Noël, cette année. En effet, depuis que Rowan Lestrange, l'oncle de Rodolphus et Rabastan Lestrange était revenu dans le pays et avait découvert que ses neveux avaient été injustement emprisonnés, il avait travaillé d'arrache-pied pour les faire libérer. Tout d'abord, il s'était assuré qu'ils reçoivent un procès après leur emprisonnement illégal. Sa demande aurait probablement été ignorée s'il n'avait pas acquis le titre de Lord régent après le décès de son frère Ewan – le père de Rodolphus et Rabastan.
Ensuite, il avait dû trouver un avocat qui accepte de défendre son neveu et ça n'avait pas été de la tarte. Il avait finalement décidé de faire appel à une figure montante dans le milieu de la loi, Darren Black ( anciennement Harry Potter, mais celui-ci détestait que les gens l'appellent par nom de naissance parce qu'ils le rattachaient automatiquement à son statut de Survivant ( et peu savaient qui était réellement Darren Black ). ). Darren était un jeune prodige. Il avait été étudiant dans un académie magique enseignant également des matières non magiques, à l'âge de neuf ans – c'était à cet âge-là qu'on pouvait entrer dans cette école-, et en était ressorti diplômé à l'âge de quatorze ans au lieu de dix-huit ( pas qu'une graduation en avance était si rare que ça, non, pas dans cette école ). Il avait passé les trois prochaines années à étudier le Droit et les textes de lois magiques et non magiques.
À dix-huit ans, il était le plus jeune avocat et était défini comme étant très prometteur avec huit affaires remportées et, pour l'instant, aucune de perdues. Sa première affaire avait été de défendre son parrain innocent et de le faire libérer. Ça n'avait pas été de la tarte parce que personne ne croyait en l'innocence de Sirius Black, mais il y était parvenu. C'était précisément pour cela que Rowan Lestrange avait fait appel à ce jeune homme.
Darren Black ne défendait cependant que les innocents et Rowan lui-même n'avait pas été certains que ses neveux ne soient pas réellement des mangemorts ( qui sait ce que son frère avait pu mettre dans la tête de ses neveux ). Le jeune Black avait accepté l'affaire après avoir réclamé une entrevue avec les prisonniers. Rowan ignorait ce que le garçon avait vu en parlant avec eux, mais cela avait dû être suffisant pour le convaincre d'assurer leur défense.
Po – Darren avait travaillé d'arrache-pied pendant les trois mois qui avait précédé le procès des frères Lestrange et Rowan n'avait pas manqué le sourire vicieux du jeune Lord ( même s'il refusait d'entendre le nom 'Harry Potter' il avait accepté son titre de Lord à ses dix-sept ans ) quand le juré avait été forcé de reconnaître ses garçons comme innocents. Le jeune avocat l'avait d'autant plus surpris – une plaisante surprise-, quand il avait exigé que des compensations soient versées à la famille Lestrange pour l'emprisonnement illégal des deux héritiers dans l'une des pires prisons magiques au monde.
Autant la famille Lestrange était définitivement sombre, autant ça ne voulait pas dire qu'ils s'agenouillaient devant tous les mages noirs du coin. Bastan et Dolphus n'avaient même pas la Marque des Ténèbres. Les employés du Ministère ( particulièrement ceux impliqué dans l'arrestation des frères Lestrange ) n'avaient pas osé pointer le bout de leur nez pendant les semaines qui avaient suivi l'annonce publique de l'innocence des frères Lestrange et de la nouvelle erreur judiciaire commise par le Ministère Magique Britannique.
Darren prenait toujours un vicieux plaisir à bloquer Fudge à chaque tournant quand le Ministre avait l'audace de passer les portes du Wizengamot afin d'interférer avec une affaire. Il était impossible de louper le sourire carnassier ( un sourire de requin, vraiment ) de Potter quand celui-ci affirmait – pour la énième fois au moins-, que s'il (Fudge) voulait assister au procès, il n'avait qu'à faire comme tout le monde et s'asseoir dans la galerie réservée au public.
La presse en faisait encore les gorges chaudes. C'était toujours amusant de voir un jeune avocat influent rabrouer le Ministre pour son manquement au code. Les membres du Wizengamot (minus Lucius) étaient eux aussi plus qu'amusés par l'audace du jeune homme.
Rowan réalisa rapidement que quelque chose de profond avait vu le jour et se tissait entre le jeune Potter-Black et son neveu le plus âgé.
Rabastan avait mentalement régressé ou plutôt, il serait plus juste de dire qu'il avait cesser de grandir mentalement après son arrestation mais Rdolphus... Rodolphus était devenu introverti et apathique.
Quand H – Darren ( ne l'appelez pas 'Harry', ce gars avait la gâchette facile ) leur rendait visite au manoir, les deux convalescents étaient toujours plus heureux, plus vivants, notamment Rodolphus.
Malgré tout, aucun des deux n'avait fait le premier pas et Rowan en était infiniment frustré; un an s'était passé depuis la libération de ses neveux et toujours rien. Même les tabloïds suspectaient qu'il y avait anguille sous roche, qu'il y avait plus entre eux. Et même la presse s'était rendue compte que ces deux idiots ne voyaient rien ! Et ça amusait la grande majorité d'entre eux, bien sûr.
Rowan en avait juste assez de les voir se tourner autour sans oser faire le premier pas. Il fallait que cela cesse !
C'est pourquoi, un matin, alors qu'il savait que Darren devait venir leur rendre visite, il décida de profiter de la période de fêtes afin de mettre son plan à exécution. Là. Personne ne pourrait rien redire, c'était juste petite décoration, une tradition aussi bien de Noël que de Yule.
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Naturellement, quand la sonnerie retentit et que Rabastan se précipita dans les escaliers pour aller ouvrir la porte, Rowan dut le retenir par le col de son pull. Le plus jeune Lestrange cligna des yeux, confus mais son oncle lui offrit un clin d'oeil et désigna le rez-de-chaussée du menton. Rabastan tourna la tête vers la porte d'entrée et vit Rodolphus ouvrir la porte. Et c'est seulement alors qu'il aperçu ce que ni Darren, ni Rodolphus n'avait remarqué; une branche de gui avait innocemment poussée au-dessus de la porte d'entrée et venait de prendre au piège les deux sorciers inconscients.
Rabastan étouffa le rire qui menaçait de lui échapper et il enlaça son oncle par derrière. C'était une idée de génie ! Pourquoi diable n'y avait-il pas songé plus tôt !
Au rez-de-chaussée, Rodolphus et Darren échangèrent quelques banalités puis l'aîné Lestrange voulut s'effacer pour faire entrer l'avocat mais quelque chose le bloqua et c'est à cet instant qu'ils remarquèrent la branche de gui qui pendait au-dessus de leurs têtes.
Darren rosit en comprenant ce qui se passait mais ça n'était rien à côté de Rodolphus qui était rouge comme une pivoine.
« Err – je ne sais pas... ça n'était pas là hier – tu - »
Il s'interrompit brutalement en entendant l'éclat de rire cristallin du brun face à lui. Darren Black avait une main fermée en un poing devant sa bouche et riait, de légères rougeurs sur ses joues. Puis il fit un pas en avant et Rodolphus, idiot inconscient, ne comprit pas tout de suite pourquoi l'autre se mit sur la pointe des pieds.
Ce n'est que quand une paires de lèvres se posa sur les siennes qu'il réalisa. Il enroula instinctivement un bras autour de la taille du plus jeune et pressa le frêle corps contre lui alors que sa langue taquinait les lèvres de l'autre homme. Darren passa ses bras autour du cou de son ancien client et ami et savoura le baiser. Il ne savait pas si ça allait être le dernier et, au cas où, il comptait bien en profiter.
Un caquètement de joie les interrompit et ils tournèrent tous deux la tête vers les escaliers où se trouvait Rowan Lestrange caquetant d'hystérie, derrière lui, un Rabastan gloussant, les yeux brillants de joie, un appareil photo instantané dans les mains.
« Finalement ! s'exclama Rabastan. Oncle Rowan en avait marre de vous voir vous tourner autour sans rien faire ! »
Rodolphus rougit un peu place mais ne retira pas son bras, enroulé autour de la taille de son ami.
En fait, si Darren n'essayait pas de s'échapper, Dolphus comptait bien étreindre ainsi son compagnon pendant... un temps infini.
Darren Black tourna la tête vers lui et lui adressa un sourire resplendissant.
Oui, ils pouvaient convenir à un accord, Rodolphus en était certain.
#5 ~ Cassius Warrington/Harry Potter - le Lutin du Père Noël
Cassius s'étrangla avec sa salive quand, après avoir été coudoyé par Terence qui voulait lui montrer quelque chose, il avisa l'entrée de la Grange Salle et vit [enfin] ce que tout le monde regardait déjà. Harry Potter venait de passer l'entrée de la Grande Salle. Cela en soit, n'était pas extraordinaire, non. Mais Potter n'était ni vêtu de son uniforme ( lequel n'était pas obligatoire hors période de cours ) ni ses vêtements habituels. En fait, il avait revêtu une tunique verte ( qui ressemblait presque à un large polo ) et un mini-short avec des collants rayés rouge, blanc et vert. Il portait également un bonnet vert et rouge avec un pompon en son bout. Ses oreilles étaient définitivement plus pointues que d'habitude et elles ressortaient parmi ses cheveux en bataille. Il arborait également des chaussures poulaines marrons ( des chaussures que se recourbaient au niveau des pointes, style fou du roi ).
Cassius n'avait pas de connaissances très étendues sur le monde moldu, mais il était certain de savoir en quoi Potter était déguisé. C'était un elfe/lutin du Père Noël. Cassius en était certain. Et Potter était... il était adorable.
Cassius ne pouvait honnêtement pas détourner les yeux du nouvel arrivant. Quand Malfoy fit mine d'ouvrir la bouche pour faire un commentaire désobligent sur l'apparence de Potter, Cassius lui envoya un regard si noir qu'il aurait suffi à faire geler l'Enfer. Malfoy se détourna avec un couinement de terreur.
Le plus âgé reporta son attention sur le Gryffondor; le petit brun avait un doux sourire aux lèvres alors qu'il saluait toute personne venant à sa rencontre.
Les yeux de Cassius s'étrécirent quand il aperçut un éclat roux et qu'une branche de gui poussa au-dessus du garçon. Il se leva prestement pour quitter sa place à la table des Serpentards. La Weaslette ne comprenait manifestement pas que Potter n'était pas intéressé à l'idée de payer pour les charmes de cette petite catin ( oui, Cassius savait que la rouquine s'était tapée pas loin de la moitié des gars de l'école, ça n'était un secret pour personne et il était honnêtement surpris que McGonagall n'ait pas encore sévi ).
Le Serpentard eut tôt fait de rejoindre le petit Gryffondor, coupant court aux tentatives de la Weaslette et voulant effectivement la place que cette dernière s'était réservée sous le gui magique en compagnie du Survivant.
« Sauvé par le Serpentard, Potter, heh ? »
Oh Salazar, est-ce qu'il sonnait comme Malfoy ? C'était terrible !
Potter pivota vers lui et lui offrit un sourire timide et lumineux qui aveugla presque tout le monde de par l'innocence qui radiait dans toute son âme.
Il était impossible de louper le soulagement qui brillait dans son regard. Tout le monde savait que Harry Potter était épuisé par l'attitude obsédée de la plus jeune Weasley.
Même Malfoy avait finalement cessé de moquer le Survivant à ce sujet car il avait lui aussi vu le feu destructeur qui dormait dans le regard avada du jeune Potter.
Celui-ci avisa la branche de gui au-dessus d'eux et pouffa de rire quand il entendit Ginny Weasley se plaindre bruyamment et injurier vertement le Serpentard.
« Est-ce que tu comptes m'embrasser un jour, Warrington ? » le taquina le lionceau.
Si Cassius était surpris que Harry connaisse son nom, il n'en montra rien.
Il sourit doucement et se pencha alors qu'il posait sa main sur la joue du petit brun. Leur souffles se mêlèrent alors que leurs regards se rencontraient.
Puis ils s'embrassèrent.
Autour d'eux, à l'extérieur de leur petite bulle, un tonnerre d'applaudissements résonna alors que des sifflements admiratifs retentissaient.
#6 – Lucius Malfoy/Harry Potter – Gala ministériel
Lucius tourna la tête vers les portes de l'entrée quand celles-ci s'ouvrirent une fois de plus pour laisser entrer Lord-Heir Potter et ses deux compagnons, Frederick et George Weasley. Les trois mâles étaient resplendissants mais le jeune Potter était tout simplement sublime.
Le Gala du Ministère se déroulait chaque année pendant la semaine de célébration de Yule et la crème de la crème était présente. Les jumeaux Weasley avaient commencé à faire parler d'eux quand ils avaient présenté la défense du jeune Potter lors du procès de ce dernier face au Wizengamot au grand complet pour utilisation de la magie en tant que sorcier de premier cycle, en 1995. Grâce à leur défense ( et parce que, contrairement à Potter, ils n'avaient pas peur de se montrer rudes et d'interrompre Cornelius ou Dolores quand ceux-ci parlaient ), toutes les charges avaient été abandonnées, les trois quart du Wizengamot ayant voté innocent ( même des Lords de familles sombres, comme Nott et Rosier )-, et le jeune Potter avait quitté la salle avec ses deux compères, un discret rictus aux lèvres.
C'était bien plus que ce qu'il aurait pu espéré s'il avait laissé le directeur assurer sa défense: le vieil homme était arrivé pas même deux minutes après le départ du trio et sa grande entrée avait été ratée du fait de son immense retard. Quelques lords avaient reniflé et avec amusement et Madame Bones avait adressé un regard infiniment hautain au vieil homme quand celui-ci avait finalement stoppé sa présentation comme 'défense de l'accusé'.
La tête que le vieux avait fait quand il avait appris que l'audience était déjà terminé et que 'Mr Potter' avait été représenté par deux avocats de son choix ! Ça avait été mémorable.
C'était aussi cet événement qui avait marqué quelque chose de très important aux yeux des sorciers et sorcières anglais, surtout auprès des politiciens; c'était la première fois que l'on voyait Harry Potter ( + deux Weasley ) se distancer publiquement du grand Albus Dumbledore.
Tout le monde n'avait pas apprécié bien sûr. Apparemment, Molly Weasley faisait ses courses dans Diagon Alley quand elle était tombée sur la Une du Daily Prophet et avait appris que c'était en partie à cause de ses fils que le grand Dumbledore avait été tourné en ridicule ( peu lui importait apparemment que le vieux n'aurait pas été ridiculisé s'il était même seulement arrivé à temps et peu lui importait que les jumeaux avaient présenté une défense sans faille, digne des plus grand avocats ). Le cri de rage qu'elle avait poussé pouvait encore être entendu bien des années plus tard.
Les autres fanatiques de Dumbles n'avaient eu aussi pas été ravis quand ils avaient appris que le Trio avait assuré seul la défense de Harry et n'avaient pas hésité à le leur faire savoir mais les deux Weasley et le jeune Potter s'étaient contentés de les toiser froidement et de leur demander de se mêler de leurs affaires tout en leur faisant savoir que les jumeaux, au moins, avaient eu la politesse d'arriver à l'heure pour défendre leur client. Ça leur en avait bouché un coin.
Lucius cligna des yeux quand il sentit un souffle contre son visage et ses yeux s'écarquillèrent de stupeur quand, en ouvrant les yeux, il dut faire face à Potter. Il n'eut même pas le temps de réagir; une paire de lèvres se posa sur les siennes et il manqua de faire tomber son verre de punch sous le choc.
Cela se passa très vite. Quand il cligna des yeux, Potter s'était reculé et affichait un sourire espiègle.
« Potter – qu'est-ce que -
_ Vous êtes en-dessous d'une branche de gui, Lord Malfoy. C'est une tradition de Noël. Vous devriez faire plus attention. »
Le jeune homme laissa échapper un rire cristallin puis alla rejoindre les deux menaces rousses qui l'attendaient, plus loin dans la salle.
Lucius cligna des yeux puis secoua la tête. Il le savait; ils sont fous ces moldus.
#7 ~ Augustus Rookwood/Harry Potter – Urbex & Poltergeist bienveillant
Augustus Rookwood n'avait pas prévu de se retrouver piégé à passer ses congés de Yule dans un vieux manoir écossais, hanté par des Poltergeist(s) mais bon. Il avait été chargé par son supérieur d'investir les lieux et de voir si les esprits frappeurs étaient dangereux ou s'ils pouvaient rester en ces lieux.
Le manoir en question tombait en ruines mais était encore suffisamment en état ( même si inhabitable pour le moment ). Bien sûr, une partie du toit avait avait disparue et laissait filtrer les rayons lunaires mais c'était ce qui faisait son charme, pas vrai ? Un craquement sinistre retentit quelque part à l'étage et Augustus tourna la tête vers les escaliers.
Du coin de l'oeil, il aperçut une silhouette et, plus vite que l'éclair, il dégaina sa baguette et jeta une série de maléfices dans la direction en question.
La figure se jeta au sol avec un couinement surpris et roula hors de la trajectoire des sorts alors que Augustus se renouvelait.
« Oi ! C'est quoi votre problème !? »
Le langue-de-plomb haussa un élégant sourcil et cessa de jeter sort après sort mais il n'abaissa pas sa baguette pour autant. Il était un langue-de-plomb, pas un novice du Bureau des Aurors. Il savait mieux que baisser sa garde si vite. Il n'était pas aisé de le tromper, lui.
La figure se redressa lentement et son visage fut baigné par le clair de lune. Des cheveux noirs, des lèvres roses, des yeux verts avada et une cicatrice en forme d'éclair.
« Qu'est-ce que – Potter ?!
_ Oh, hey ~ » le salua maladroitement le Survivant, tout à coup timide.
Rookwood cligna des yeux.
_ Que diable faîtes-vous ici ?
Ne devrait-il pas être à Poudlard, à cette période de l'année ? Ou chez lui ? Non, attendez... les vacances scolaires débutaient dans deux jours.
_ Oh et bien, je pratiquais l'Urbex, répondit le petit brun avec un sourire penaud et un haussement d'épaules.
_ L'ur – quoi ?
_ L'urbex, répéta sereinement le garçon.
Puis il avisa son air confus et il afficha un léger sourire tout en marmonnant quelque chose sur les sang-purs.
_ C'est la contraction d'Exploration Urbaine. C'est une activité qui consiste à explorer des lieux construits par l'homme puis abandonnés.
Augustus resta quelque peu pantois. C'était... c'était en fait intéressant.
_ Oh.
Il ne savait toujours pas pourquoi l'adolescent avait choisi ce lieu-ci pour pratiquer... l'Urbex et pourquoi il n'était pas à Poudlard à se gaver de biscuits de Noël ( en sécurité ) ou à aider les professeurs à décorer le château mais cet endroit pouvait s'avérer fort dangereux.
« J'ignorais que c'était un manoir magique. » se défendit l'adolescent quand Rookwood fit mine de le chasser gentiment. Les jumeaux m'ont juste dit qu'il était abandonné. »
Rookwood tiqua. Les jumeaux... ? Est-ce que...
_ Les jumeaux comme... Fred et George Weasley ? Ils sont ici ?
Misère. Augustus sentait une migraine s'installer dans son crâne.
_ Oh oui, ils sont allés explorer l'étage supérieur, en éclaireurs. Pour une raison inconnue, ils ne voulaient pas me laisser partir en solo.
Et bien, au moins deux des trois chenapans étaient un peu responsables ( il frissonnait à l'idée de trouver les jumeaux Weasley 'responsables' mais vu qu'ils avaient décidé d'accompagner le petit brun... ).
Un grincement soudain leur fit lever les yeux.
_ Suivez-moi Allons trouver ces menaces rousses puis je vous ramènerais à Poudlard.
Potter fit la moue mais agréa et s'obtempéra docilement, suivant derrière lui quand il s'engagea dans les escaliers.
Ils suivirent un dédale de couloirs délabrés et noircis par l'humidité. Des bruits étranges résonnaient mais ni Augustus, ni Harry ne savait s'ils provenaient des poltergeists ou des jumeaux Weasley ( ou peut-être de la maison en elle-même après tout, c'était une vieille bâtisse ). Et quelle était la pire théorie ?
Quand ils débarquèrent dans la salle de réception, un rire enfantin leur fit lever les yeux vers le plafond.
Là !
Un adolescent aux longs cheveux blonds et au teint translucide flottait à plusieurs mètres du sol; il avait un large sourire aux lèvres et les regardait avec un mélange de tendresse et d'excitation :
« José a perdu ! José a perdu ! J'avais raison ! Je savais que mes plantations étaient magiques ! »
Harry ouvrit la bouche pour lui demander de quoi le jeune fantôme parlait mais au même moment, il sentit une sorte de résonance et, l'instant d'après, il se retrouva à fixer une barrière magique Rookwood jura dans son dos.
L'adulte gémit presque avant de se retourner pour exiger des réponses du petit fantôme.
Celui-ci gloussa avec un enthousiasme enfantin.
« Mama m'a dit que les âmes-soeurs s'embrassaient sous le gui mais fratello a répondu qu'ils ne el faisaient plus. Alors j'ai fait en sorte que les âmes-soeurs s'embrassent sous mes pousses magiques. José ne voulait pas me croire mais j'avais raison ! »
Augustus geignit réellement cette fois-ci. Les fantômes (enfants) avec de bonnes intentions étaient les pires !
Potter n'avait de toute évidence pas les même idées puisqu'il était en train de faire ami-ami avec le poltergeist en question.
Augustus réprima un gémissement désespéré.
Lorsqu'il leva les yeux, ce pour réaliser que le fantôme avait dit vrai; une branche de gui flottait au-dessus d'eux. Le langue-de-plomb baissa la tête vers l'adolescent en face de lui et... et Potter le fixa en retour, sans cligner des yeux.
Le sourire lumineux du garçon le fit déglutir alors qu'il se penchait inconsciemment en avant. Le petit brun se percha sur la pointe des pieds, le regard plein d'une joie enfantine.
Leurs souffles se mêlèrent alors que leurs visages se rapprochaient. Le bout de leurs nez se touchèrent et Harry gloussa. Les lèvres d'Augustus se recourbèrent et il posa sa main sur la mâchoire du garçon afin de corriger l'angle de son visage. Enfin, leurs lèvres se rencontrèrent.
Augustus avait assez de sang-froid pour contrôler ses pulsions – même si difficilement, mais il ne comptait pas agir dessus. Il avait cependant sous-estimé Harry. L'adolescent enroula ses bras autour du cou de l'homme et se pressa tout contre lui. Le petit brun était déterminé et Augustus... Augustus avait un sens de la moralité extrêmement flexible. Il laissa le garçon prendre une part du contrôle et approfondir le baiser.
D'autre part, le langue-de-plomb le fit reculer à l'aveuglette pour le plaquer contre un mur, ignorant du fait que la barrière magique s'était auto-détruite quand leurs lèvres avaient établi le contact la première fois.
Tout aurait été parfait si seulement... des sifflements n'avaient pas retentit dans leur dos. Quand Harry tourna la tête pour fusiller du regard les jumeaux, ceux-ci n'en rirent que plus fort.
#8 ~ OMC/19y!Harry Potter – Le marché de Noël
Strasbourg, en période de fêtes, était magique. Harry et les jumeaux avaient décidé de faire la tournées des marchés de Noël de France cette année. Ils étaient dans le côté non magique du pays
mais cela ne les empêcha pas de croiser quelques sorciers et sorcières ici et là et de remarquer quelques créatures magiques par-ci, par-là. Les rues principales étaient d'ailleurs très animées.
Le marché était gigantesque; plus de 300 chalets, des kilomètres de guirlandes lumineuses et multicolores ainsi qu'une large patinoire, non sans oublier, bien sûr, le magnifique sapin décoré au bout de l'allée, au centre de la place Kleber.
Lui et les jumeaux avaient déjà pris plein de clichés; Fred et Goerge avaient rapidement intégré la technologie moldue à leur vie de tous les jours. Du coup, ils voulaient prendre des selfies avec Harry pour les publier sur leur compte instagram. Cette obsession pour les photos leur venait sans doute de Harry, qui s'était lui-même lancé dans la photographie un an plus tôt. Il avait une chaîné youtube, un blog et un compte twitter dédiés à sa carrière de photographe et, pour l'instant, tout se passait très bien. Comme il était en freelance et n'avait aucun mal à se financer seul, il pouvait aller où il voulait et si un magasine, un particulier ou autre s'intéressait à lui ou à ses clichés, il leur était relativement aisé d'entrer en contact avec lui via ses réseaux sociaux. Une fois le contact établi, ils poursuivaient le reste par téléphone ( parce que Harry ne donnait pas son numéro à n'importe qui, non madame ! ).
Après avoir pris des clichés devant le sapin, avec et sans les jumeaux-, ils se dirigèrent vers la patinoire enfilèrent leurs patins.
Les premiers pas sur la glace furent difficiles pour nos trois compères et même après, il y avait toujours les occasionnelles glissades et chutes. Malgré tout, ls trois anciens Gryffondors s'amusaient comme des Leprauchauns autour d'un chaudron d'or. Les jumeaux s'accrochaient l'un à l'autre en prenant lentement de l'assurance. Harry venait tout juste de reprendre sa 'route' vers les jumeaux quand il se heurta à un corps et perdit l'équilibre. L'autre voulut le rattraper mais échoua et trébucha à sa suite. Harry grimaça quand son arrière-train entra brutalement en contact avec la glace. Après s'être assuré que son appareil photo n'était pas abîmé, il releva la tête et tomba sur les yeux bleus glacés de l'inconnu, empli d'incrédulité, comme s'il ne s'attendait pas à tomber ( c'était probablement le cas, songea plus tard Harry en reconnaissait les traits physiques caractéristiques des élémentaires de type glace ).
Un éclat de rire attira l'attention de l'étranger sur Harry et son souffle se coupa quand il avisa proprement le joli garçon face à lui. C'est alors qu'il réalisa leurs positions respectives et se redressa en rosissant d'embarras.
« Désolé. » marmonna-t-il, par réflexe en anglais et non en français, bien que ni l'un ni l'autre ne soit sa langue maternelle.
Il tendit sa main vers le plus petit pour l'aider à se relever et fut un peu surpris lorsqu'une voix fluette à l'accent définitivement british lui répondit.
_ Y a pas de mal.
Le sourire lumineux du petit brit le prit de court. Les deux mâles s'observèrent un instant en silence puis le blond aux yeux bleus glacés s'éclaircit la voix :
« Isak, se présenta-t-il avec un accent nordique.
_ Harry. » répondit le brun, un sourire timide sur ses lèvres glacées.
Ce fut seulement à cet instant qu'ils remarquèrent qu'ils se tenaient toujours la main. Isak eut dans l'idée de retirer la sienne pour éviter toute maladresse mais les yeux de 'Harry' s'écarquillèrent face au mouvement soudain et son corps tangua. Fort heureusement, cette fois-ci, Isak fut suffisamment rapide et adroit pour rattraper le Survivant ( pas qu'il sache qui était réellement Harry ) avant que celui-ci n'ait pu s'étaler comme une crêpe.
« Tu es venu en famille ? S'enquit poliment Isak.
_ Quelque chose comme ça, dit Harry avec un sourire alors qu'il indiquait une zone à une dizaine de mètres plus loin. Les jumeaux sont comme des frères pour moi. On a été dans le même pensionnat et on voyage ensemble depuis deux ans maintenant. »
Isak repéra les copies rousses en question et les vit se tenir l'une à l'autre pour ne pas tomber alors qu'ils gazouillait dans un français on ne peut plus rouillé, avec les résidents du coin ( ou d'on ne sait où pour tout ce qu'ils en savait ) venus s'amuser à la patinoire. Il reporta son attention sur le petit brun face à lui et attrapa son autre main libre dans la sienne.
« Tu veux ? »
Isak n'était pas sûr de ce qu'il venait de proposer à Harry; de patiner avec lui, de lui apprendre à ne plus trébucher ou... ou autre chose ?
Quoiqu'il en soit, Harry opina doucement et le sourire de Isak s'élargit. Sa main droit glissa sur celle du petit brun et son bras gauche s'enroula autour de la taille du garçon alors qu'il glissait derrière le plus petit. Le norvégien s'apprêtait à bouger quand un cri attira rempli et de joie et d'amusement attira leur attention. C'était une petite fille d'environ dix ans, accrochée au bras de sa grande sœur ( plus âgée qu'eux ). Ces deux-là, ainsi que quelques autres les regardaient avec un soupçon d'amusement. Isak se sentit rougir. Peut-être qu'il n'aurait pas dû toucher l'autre garçon ainsi. Il était en France le temps des vacances; il ne savait pas grand chose des us et coutumes du pays. Peut-être qu'il ne devrait pas étreindre Harry ainsi, même pour lui apprendre à patiner. Peut-être que -
Son élan de panique fut coupé court quand il parvint finalement à décrypter les babillages incessant de l'enfant qui pointait le doigt vers eux... ou plutôt... au-dessus d'eux. Quand Isak suivit son regard, il se figea puis baissa les yeux vers Harry. Celui-ci avait déjà remarqué la branche de gui et rougissait doucement en évitant son regard.
C'est ce moment que choisirent les jumeaux pour débarquer en chantonnant quelque chose ressemblant fortement à : ''Kiss ! Kiss ! Kiss ! Kiss !''
Harry rougit un peu plus alors que Isak tournait rouge pivoine ( et sur son teint de porcelaine, c'était très voyant ) tout en lançant des coups d'oeil qui se voulaient discrets, au petit brun.
L'ancien Gryffondor se reprit en premier et pivota lentement vers le norvégien, tenant précairement sur ses patins à glace. Le garçon adressa un sourire espiègle au blondinet. Isak cligna des yeux face à ce changement de comportement puis sourit un peu plus franchement alors qu'il retrouvait face au plus petit. Il ignora les rictus amusés que des inconnus arboraient en les regardant et se concentra sur son compagnon. Son visage se rapprocha de celui du petit brun et, quand leurs lèvres se rencontrèrent, ce n'est pas les applaudissements et les sifflements – ou même le flash de l'application appareil photo du téléphone de l'un des jumeaux-, qu'il enregistra. Tout ce que son cerveau parvint à procéder, ce fut la froideur des lèvres de l'autre garçon t leur goût fruité.
Sur une autre note, quand Fred posta la photo du baiser sous le gui, à la patinoire de Strasbourg ( avec, au loin, le majestueux sapin de la place Kleber ) avec la légende : 'La magie de Noël a opéré.' et laissa entendre que ces deux-là allaient se revoir, leur record de j'aime explosa littéralement.
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1/ Je ne suis allée au marché de Noël de Strasbourg qu'une seule fois. Ma mère est certaine que je ne suis jamais allée et que la dernière fois qu'ils y sont allés je n'étais pas née mais mon père et moi ne sommes pas d'accord. Quoi qu'il en soit, j'adorerai y retourner. Cette année, nous sommes censés aller à celui d'Amiens, mais avec la météo capricieuse, c'est pas dit qu'on y aille.
#9 ~ Jugson/Harry - Dîner d'affaires
Un soupir irrité passa la bordure des lèvres de Harry alors qu'il observait ses compagnons de tablée.
Seigneur ! Et dire qu'il avait tout fait pour éviter ce dîner d'affaires. La vérité, c'est qu'il détestait la plupart d'entre eux... non, c'était un mensonge; il tolérait bien la moitié d'entre eux et s'entendait même plutôt bien avec quelques uns en particulier mais c'était tout. Il détestait le reste.
Il aurait largement préféré se pelotonner sur son canapé avec son gros Léon ses bras. Il avait trouvé Léon dans une boîte en carton quand il était tout juste un chaton sous alimenté de deux mois, que la mère avait abandonné. Maintenant, Léon allait bientôt fêté son troisième anniversaire et il mangeait à sa faim et – oh zut ! Avait-il pensé à bien remplir sa gamelle d'eau avant de partir ?
Un léger coup de coude interrompit le cours de ses pensées avant qu'il n'ait pu commencer à paniquer pour de bon et il tourna la tête vers son voisin de table. Orlando Jugson le dévisageait avec un rictus amusé. Harry plissa les yeux avant de se détourner à nouveau pour se concentrer sur son assiette. Sa relation avec Jugson était quelque peu conflictuelle.
Leurs personnalités respectives clashaient toujours entre elles. Contrairement à ses collègues, Jugson ne rappelait jamais à Harry son statut de Survivant ( point positif pour lui ), mais il ne se privait pas de le taquiner et de l'antagoniser à chaque occasion, juste pour le plaisir de voir le regard du jeune Potter s'assombrir et sentir la colère et la défiance bouillonner en lui.
Jugson adorait faire sortir de ses gongs le jeune homme. Lucius ne comprenait pas pourquoi il faisait - le blondinet était trop stupide pour comprendre que, contrairement à lui, Jugson ne détestait pas le Survivant. C'était juste... Jugson aimait quand Harry s'énervait; le brunet était extrêmement séduisant quand il laissait la colère l'envahir.
Malgré leurs rapports conflictuels, Jugson restait un de ses collègues avec qui il s'entendait assez bien ( si l'on oubliait qu'ils passaient leur temps à se chamailler et le fait que se touchait le soir en pensant à l'autre homme ).
Harry poussa un soupir quand il comprit qu'ignorer Jugson n'était pas une option et relevait de l'impossible; l'autre homme s'était levé et il était obstiné.
« Oui ?
_ M'accorderais-tu cette danse, Hadrian ? »
Le susnommé cligna des yeux, pris de court. Il avait du mal à procéder ce qu'il venait d'entendre : 1/ Jugson ne dansait pas. Jugson déclinait toujours poliment toute invitation à danser et n'invitait jamais de lady ou gentleman à partager une valse ( ou autre ).
2/ Bien que Harry ait donné la permission à ses collègues et associés de l'appeler 'Hadrian', Orlando Jugson s'obstinait à l'appeler 'Harry' juste pour l'ennuyer.
De légères rougeurs colorèrent les joues de Harry alors qu'il considérait la main tendue de l'autre homme. Il jeta un coup d'oeil autour de la table et les deux mâles partagèrent une grimace complice aucun ne souhaitait passer davantage de temps en compagnie de Lucius Malfoy et ses laquais/fuck buddies ( c'était une rumeur qui avait vite fait le tour du Ministère ).
« Avec plaisir. » répondit-il en se levant.
Harry posa sa main dans celle de Heir Jugson et laissa l'autre homme l'aider à slalomer entre tables et chaises.
Ils ignorèrent les regards incrédules de leurs collègues et Orlando refusa de croiser le sourire triomphant de Lord Ogden alors qu'il guidait Hadrian sur la piste de danse. Le doyen du Wizengamot semblait tout savoir à 'avance et il ne manquait jamais de lui faire savoir qu'il (Orlando) se conformait parfaitement à l'expression : ''Qui aime bien châtie bien.''
Il lui avait d'ailleurs fréquemment conseillé d'inviter Harry avant que quelqu'un ne se décide de tenter sa chance.
De nombreuses personnes avaient déjà 'tenté leurs chances' – hommes et femmes mais, pour une raisons quelconque, Hadrian avait toujours poliment décliné toute invitation et/ou proposition de courtship. Ça ne voulait pas dire que certains n'étaient pas persistants malgré les refus.
[ Orlando avait été furieux quand il avait surpris une des recrues, un mâle d'une vingtaine d'année-, à faire du gringue au petit brun et essayer de le toucher sans sa permission. Autant le dire tout de suite, Harry avait été on ne peut plus surpris quand Jugson s'était matérialisé à ses côtés et avait traîné le type vers la sortie, en le malmenant le plus possible.
Ils n'en avaient jamais reparlé. ]
Orlando savait qu'il était un homme plein de charme, un séducteur même. Quand il avait une petit vingtaine d'années, il avait eu sa dose de coups d'un soir mais il approchait à présent le cape de la trentaine et il pensait qu'il était temps d'investir dans une relation durable et sérieuse. Malheureusement ( ou pas d'ailleurs ), il était tout de suite tomber sous le charme de Hadrian 'Harry' Potter quand le jeune homme de vingt ans était revenu au Royaume-Uni après un Road Trip de trois ans autour du monde. Il s'était écoulé deux ans depuis leur rencontre ( ils étaient collègues ) et lui et Harry s'entendaient autant qu'ils se chamaillaient.
La vérité, c'est que Harry hantait ses nuits et baiser des prostitués avait perdu de son charme ( et n'avait pas vraiment fonctionné en plus de cela ). Depuis qu'il avait commencé à travailler avec le jeune Potter, il faisait des rêves érotiques ( il n'avait plus eu de rêves humides depuis ses quinze ans ! ). Potter lui faisait tout simplement perdre ses moyens. Pas face à lui, non, mais de manière générale.
Harry humma avec satisfaction quand la main de Jugson se posa sur sa taille et que le plus âgé prit la tête et le guida dans une valse traditionnelle, Jugson fredonnant l'air sous son souffle. Harry se laissa guider, un sourire rayonnant aux lèvres, la joue pressée contre l'épaule de son partenaire.
« Regarde-moi ces vieux grincheux, Hadrian, susurra le plus âgé avec un regard furtif et un sourire railleur vers leurs collègues et associés du Wizengamot. Tu m'étonnes que leurs épouses aient prétexté une soirée entre femmes pour échapper à ça.
(Harry gloussa).
_ Je doute que Lucius aurait invité Lady Narcissa à danser, approuva-t-il.
_ 'Lady Narcissa' ? ( Jugson renifla avec amusement ). C'est pour cette raison que les femmes de politiciens t'adorent. Tu les rends jeunes. »
Il faut dire, lui et les autres appelaient encore Narcissa par son nom de famille; 'Lady Malfoy' et non 'Lady Narcissa' comme le faisait Harry, lequel, bien que ayant connu cette dernière moins longtemps que la plupart d'entre eux, s'entendait à merveilles avec toutes ces Dames de Lords.
Harry pouffa de rire alors que la main de Jugson descendait juste un peu plus bas. Rien de scandaleux, mais tous deux étaient conscients de ce geste.
Quand ils retrouvèrent leurs sièges, une dizaine de minutes plus tard, Lord Ogden offrit un clin d'oeil à Harry et celui-ci étouffa un gloussements alors que Jugson était ciblé par une multitude de regards éberlués, en provenance de leurs collègues.
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Plus tard, bien après que le dîner d'affaires ait pris fin, Jugson se comporta en véritable gentleman et raccompagna Harry jusqu'à son appartement, situé dans une zone sorcière peu connue des sorciers. Blue Alley se situait juste derrière Diagon Alley. Il fallait prendre ruelle aux airs mignonnets et voilà que vous débarquiez sur un quartier plus magique encore que Diagon Alley. À Blue Alley, on trouvait de tout, mais particulièrement des créatures magiques – qui n'avaient pas à cacher ce qu'elles étaient-, et des sorciers très ouverts d'esprit.
Harry avait sauté sur l'occasion quand il avait vu qu'un petit appartement chaleureux au style cocooning.
Orlando afficha un léger sourire. D'une certaine façon, il n'avait aucun mal à associer ce style à Harry ( et oui, il s'y connaissait un peu en style moldu ).
Le plus âgé accepta l'invitation de Harry à prendre un verre et tous se détendirent autour d'un verre de whisky pour Orlando et un verre de Gin pour Harry.
Quand il vit qu'il était presque une heure du matin, le plus vieux décida qu'il était temps de partir et Harry le raccompagna à la porte mais le stoppa avant qu'il (Jugson) n'ait pu partir.
Orlando cligna des yeux et lui adressa un regard interrogateur. Harry gloussa et lui rendit un rictus amusé avant de désigner du menton quelque chose au-dessus d'eux.
Du gui.
Une branche de gui était accrochée au-dessus de leurs têtes. Une branche de gui qui n'était pas là avant. Il reporta son attention sur Harry pour voir que celui-ci souriait un peu plus franchement tout en gesticulant nerveusement.
Oh. c'était donc lui.
Oh et bien, qui était-il pour refuser cette opportunité ? Combien de fois n'avait-il pas rêvé de juste se planter devant le plus jeune afin de ravir ses lèvres ? Le gamin avait lui-même fait apparaître cette plante, donc il lui donnait la permission pas vrai ?
Mais... contrairement aux racontars, Orlando Jugson était un gentleman.
Il pivota donc complètement vers Harry, lui adressa un regard sérieux puis demanda d'une voix grave, rendue rauque par l'excitation sexuelle ( qu'il avait un mal fou à étouffer parce que, zut, Harry était sexy et il était frustré ) :
« Puis-je ? »
Harry hocha rapidement la tête et le sourire de Jugson s'agrandit alors qu'il se penchait vers le petit brun.
Ce fut Jugson qui fit le premier pas et posa ses lèvres sur celles de l'autre. Cependant, ce fut Harry qui décida d'approfondir le baiser et attrapa l'autre homme par son nœud de cravate afin de l'entraîner à nouveau à l'intérieur quand leur échange prit une tournure pour le moins... sexuelle.
Après tout, Harry ne voulait surtout pas traumatiser ses pauvres voisins. Il y avait une vieille Fae qui vivait en face de chez lui, sur leur palier. Elle n'avait pas besoin de faire un infarctus en les voyant s'envoyer en l'air dans le couloir.
Peut-être un autre jour, qui sait ?
Avant de refermer la porte, Harry pivota vous adressa un clin d'oeil accompagné d'un sourire espiègle ( ''Adieu, 4° mur.'' ).
Puis la porte se referma derrière lui et les voisins entendirent des gémissements et râles rauques pendant plusieurs heures après cela ( pourquoi s'embêter à un sortilège d'insonorisation, après tout ? ).
#10 ~ Theodore Nott/Harry Potter
/ De l'univers de Rétrograde/
Harry se recroquevilla contre ses couvertures avec un soupir de contentement. Noël approchait à grands pas et la population de Poudlard avait bien baissé(e) depuis le début des vacances. Pourtant, cette années, plus d'élèves avaient décidé de rester au château et ça n'avait rien d'étonnant;avec le retour officiel de Voldemort, les enfants de Mangemorts ne souhaitant pas rejoindre les rangs de Face de Serpent ne se sentaient pas suffisamment en sécurité pour rester chez eux.
En fait, Lord Nott avait apparemment ordonné à son fils, Theo, de rester dans les confins de Poudlard et de maintenir Harry et lui hors de danger. Il était aussi l'un des rares ( lui et Theo ) à savoir que Harry n'était pas humain. C'était quelque chose que Harry avait veillé à garder secret. Pas parce qu'il en avait honte, non, au contraire, il était une créature assez fière. C'était juste qu'il ne souhaitait pas voir Dumbledore utiliser son secret contre lui afin de le manipuler à sa cause, Pour le Plus Grand Bien.
Aujourd'hui cependant, il n'aurait pas à se préoccuper du vieux fou dégénéré. Aujourd'hui, nous étions le 24 décembre et Harry allait aider les elfes de maisons à préparer le repas du réveillon/Yule.
Sa queue frétilla quand entreprit de s'habiller puis il se hâta de rejoindre les cuisines.
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Quatre heures plus tard, il était assis à la table des Serpentards et laissait Theo lui servir une décente portion de nourriture ( Theo avait remarqué que Harry ne mangeait jamais assez et avait décidé qu'il était de son rôle de partenaire dominant, de s'assurer que Harry mangeait à sa faim ).
D'habitude, les élèves se retrouvaient à la table des enseignants à Noël puisqu'ils étaient si peu, mais cette années, ils étaient au moins une bonne cinquantaine d'élèves à rester à Poudlard, aussi ceux qui n'avaient pas de place à la table des professeurs ( la grande majorité des élèves ) purent choisir où s'asseoir, aux autres tables.
Harry, qui avait décliné une place à la table des professeurs – entre Dumbledore et Hermione-, au grand choc de presque tout le monde, était confortablement installé contre Theo, à côté de Blaise Zabini.
« Potter, ne prend pas ça comme une attaque personnelle, commença Adar Vaisey, de Serpentard ( Harry était le seul non Serpentard assis à la table des vert et argent ), mais pourquoi ne célèbres-tu pas Yu – Noël avec ta famille ? »
Harry renifla avec dédain, gagnant un regard interloqué de tous les Serpentards à proximité, et il racla dans son assiette pour rassembler une bonne portion dans son couvert.
« Je n'ai pas de maison, à l'heure qu'il est. Mes tuteurs et moi-même avons décidé qu'il serait mieux si je ne revenais pas chez eux l'été prochain. »
Theo ne manqua pas les regards surpris voire choqués de ses camarades et il réprima un rictus victorieux. La principale raison pour laquelle les Serpentards avaient toujours été hostiles avec Harry était parce qu'ils croyaient Malfoy et Snape quand ceux-ci disaient que le Survivant était choyé et gâté par sa famille moldue. Ils avaient développé une certaine amertume envers le Garçon-Qui-A-Survécu pour être aimé et chéri quand eux avaient – pour la plupart-, eu une enfance assez difficile.
Apprendre que tout ça n'était qu'un tissu de mensonge et qu'il était possible que son enfance n'est en fait pas du tout été meilleure que la leur était un choc. Mais c'était également la possibilité d'un avenir meilleure, d'amitié inter-maisons et d'amitiés soudées.
« Quoi ?!
_ Humm, on a décidé que c'était une meilleure option. Je suis sûr que je dois avoir une maison quelque part. Je veux dire, mon parrain m'a légué sa maison mais elle n'est pas vraiment habitable, là maintenant tout de suite et Dumbledore s'en sert pour une raison qui m'échappe.
_ Tu peux le virer de là, remarqua nonchalamment Theo.
_ Vraiment ?
_ Si ton parrain t'a légué sa maison, la magie te reconnaîtra comme le propriétaire. Et vu que tu es l'héritier, tu as tous les droits de lui barrer l'entrée.
_ Et le réseau de cheminette ?
_ Change le mot de passe.
_ Ooh, je vois. »
Harry ne remarqua pas les regards curieux mais fort heureusement, les vert et argent n'étaient pas du genre à garder leurs langues dans leur poche quand ils étaient curieux ( et en privé ).
« Attends, tu veux dire que tu es à la rue ?
_ Huh ? Non, pas pour l'instant. Poudlard ne finit qu'en juin et Lord Nott m'a invité à passer les vacances d'Été avec Theo. Je passerai à Gringott pour récupérer les titres de propriété de la maison des Black donc, techniquement, pas vraiment. »
Black ?... Black.
Attendez -
« Black ?! »
Harry pouffa de rire et se lova contre Theo alors que ce dernier observait les réactions de ses camarades – aînés et cadets inclus-, d'un air amusé.
Blaise renifla d'un air amusé. Il était l'un des rares à être parvenu à rester plus ou moins de marbre face aux révélations du petit brun.
Néanmoins, au moins l'un d'entre eux, remarqua que Harry avait détourné le sujet de la conversation.
« Potter, pourquoi est-ce que tes tuteurs t'ont viré ? »
Harry ouvrit la bouche pour répliquer qu'ils ne l'avaient pas exactement 'viré' puisqu'il était plus que volontaire pour ne jamais retourné chez eux mais il croisa le regard de Travers et referma la bouche, prenant un air pensif avant de hausser les épaules :
« Ils n'ont jamais voulu d'un sorcier sous leur toit. »
Cette révélation fut probablement ce qui convainquit les autres qu'il était sérieux. Pourquoi des moldus voudraient-ils diable abuser du Survivant ? Si ce n'est bien sûr à cause de sa nature de sorcier. Comment osaient-ils abuser d'un enfant magique ?! Et qui avait donc pensé que ce serait une bonne idée de laisser l'enfant chez des gens pareils ? Plus d'un tourna la tête vers Dumbledore. C'était un fait bien connu que Dumbledore s'était lui-même chargé de placer Harry Potter avec sa dernière famille de sang et peu connaissaient la location en question.
« Potter, tu - »
Vaisey s'interrompit brutalement et fixa un point au-dessus de Harry. Ou plutôt, au-dessus de Harry et Theo. Un rictus narquois étira ses lèvres et il désigna la chose d'un geste du menton. Les têtes de tous les Serpentard ( + un serpent déguisé en lionceau ) s'inclinèrent automatiquement alors qu'ils regardaient tous vers le faux ciel. Là ! À quelques mètres d'eux, flottait une branche de gui. Harry tourna la tête vers la table des enseignants, où Fred et George Weasley lui adressèrent un clin d'oeil complice. Harry gloussa et agita la main dans leur direction. Theo renifla avec amusement.
Il posa alors sa main sur la mâchoire de Harry puis attrapa délicatement son menton afin de lui faire tourner la tête dans sa direction. Harry ronronna doucement et offrit son cou. Mais ça n'était pas son cou qui intéressait Theo. Pas tout de suite en tout cas. Son autre bras s'enroula autour de la taille de Harry tandis qu'il leur trouvait une position plus confortable sur le banc.
Terence, en dernière année à Serpentard, se mordillait les lèvres en croisant les doigts, attendant impatiemment le baiser.
Le petit cri qu'il poussa quand Nott Jr posa ses lèvres sur celles de Harry suffit presque à bousiller les tympans de son voisin.
#11 ~ Avery/Harry Potter – La bûche de fiançailles
Logan Avery toussota nerveusement derrière sa main alors qu'il tirait la chaise de Harry pour le faire asseoir à sa place. Leur serveur attitré ne tarda pas à arriver et les deux mâles commandèrent.
Logan et Harry se fréquentaient depuis deux ans maintenant et étaient fiancés depuis près de huit mois. C'était une histoire qui avait débuté(e) quand Logan, ce maladroit de Logan Avery, avait trébuché sur le petit brun alors que celui-ci avait un plateau chargé de macarons ( des pâtisseries moldues ) dans les mains, destiné aux enfants de l'hôpital de Ste Mangouste.
Contrairement aux idées reçues, le Survivant ne s'était pas engagé auprès des Aurors après avoir gradué, mais avait ouvert un petit salon de thé dans l'angle de Diagon Alley, juste à l'entrée de Blue Alley. Il (Harry) s'était fait discret depuis la mort [définitive] de Voldemort et avait refusé toute interview, portant un léger glamour dès qu'il sortait de chez lui.
Pour une raison quelconque, Logan avait immédiatement vu au travers de son glamour. Et il avait pris l'adroite décision de n'en avertir personne. Harry était... Harry était un excellent pâtissier mais ça n'était pas l'unique raison derrière les fréquentes visites d'Avery au salon de thé de Harry. Ils avaient commencé à se fréquenter environ trois mois après leur initiale rencontre.
Les plats arrivèrent et un sourire tendre étira les traits de Logan alors qu'il regardait Harry s'extasier sur son gratiné de macaronis au fromage. Les réactions suite à l'officialisation de leur relation avaient été mitigées. La plupart avait accepté leur relation quand ils les avaient vu interagir ensembles; promenades main dans la main, regards complices, échanges de sourires tendres...
Certains cependant s'étaient montrés très réfractaires – notamment quelques personnes avec qui Hadrian n'était pas resté en contact après Poudlard, comme Mrs Weasley, Miss Weasley et Miss Granger. Ces trois-là étaient restés sous l'impression que Ginevra deviendrait Lady Potter, quand bien même ils n'étaient jamais sortis ensemble. Ça n'était pas comme ça leur importait, de ce que ces trois-là pouvaient penser. Leurs proches et amis étaient 100% derrière eux et Logan avait répété son speech de demande de fiançailles auprès de Luna Lovegood lorsque celle-ci était revenue de Tanzanie après une excursion à la recherche de... et bien il n'en était pas tout à fait sûr mais la jeune femme avait ramené des souvenirs fantastiques.
Il toucha à peine à sa part de bûche glacée, trop concentré qu'il était sur Harry. Il ne voulait pas manquer le moment où Harry trouverait la surprise qu'il avait lui-même caché dans la bûche au moment où il s'était éclipsé sous prétexte d'aller aux toilettes.
Harry gémit presque quand le morceau de bûche fondit sur sa langue. C'était exquis. Il coupa un second morceau et l'engloutit, tout en conservant ses manières, merci bien entendu. Il rosit quand il remarqua que Logan le fixait avec un regard intense.
Sa cuillère rencontra une nouvelle résistance quand il la plongea dans sa part de bûche glacée et il fronça les sourcils. Il insista un peu puis finit par déloger le corps étranger de sa prison de crème glacée. Ses yeux s'écarquillèrent et ses lèvres formèrent un 'o' quand il avisa la bague ornée d'un petit diamant. Ses joues rosirent quand son cerveau procéda enfin ce qui était en train de se passer. C'était une demande en mariage – ils avaient déjà évoqué la chose et s'étaient mis d'accord pour se marier au moins six mois après leurs fiançailles. C'était une bague de mariage. C'était une proposition, une demande.
Harry esquissa un sourire lumineux.
Il s'humecta les lèvres et se leva prestement, ignorant le regard interloqué et un brin paniqué de son compagnon-, pour venir s'arrêter à sa hauteur et se pencher vers lui pour lui voler un chaste baiser.
« Qu'est-ce que – commença le jeune Avery, mais il fut interrompu par Harry.
_ Je t'aime, Logan. »
Logan écarquilla les yeux et le sourire de Harry se refléta sur ses propres lèvres alors qu'il attrapait la main délicate du petit brun et lui glissait la bague au doigt.
À ce moment-là, ils auraient tout aussi bien pu être seuls au monde; ils n'enregistrèrent même pas les applaudissements ( et même quelques sifflements ) qui retentirent tout autour d'eux. Harry était tellement heureux que des larmes s'amassèrent aux coins de ses yeux et il rougit de plaisir quand Logan l'embrassa à nouveau.
C'était le plus beau Noël qu'il ait connu jusqu'à présent. Et attendez de voir l'année suivante !
#12 ~ Gilderoy Lockhart/Harry Potter
/ Obliviator!Harry
Harry Potter, dix-neuf ans, trébucha en arrière quand il rencontra un obstacle inattendu sous la forme d'un corps imposant. Un bras s'enroula autour de sa taille avant que son corps n'ait pu heurter le sol.
« Oh Harry ! Je suis vraiment désolé, je ne t'avais pas vu. »
Harry cligna des yeux puis leva la tête vers son interlocuteur, l'ayant reconnu avant même de l'avoir correctement aperçu. Gilderoy Lockhart avait juste un timbre de voix bien à lui.
Gilderoy et lui étaient partenaires dans la brigade d'obliviator du Ministère de la Magie Britannique. En effet, Lockhart avait bien changé depuis qu'il avait quitté Poudlard dans la précipitation en 1993.
Le ministère avait tendance à les envoyer un peu partout dans le pays. Personne ne s'était attendu à ce que Harry Potter, le Survivant, ne décline une position dans le programme d'Aurors pour entrer dans une formation ayant pour but de faire de lui un obliviator ( c'était bien plus compliqué qu'on avait tendance à le penser ). Ça avait été tellement choquant mais Harry ne voulait pas se voir offrir une position juste à cause de son statut d'Homme-Qui-A-Conquis. De plus, il savait que s'il avait accepté ce job, on se serait toujours attendu à plus venant de lui. Ici, il n'y avait pas d'attente– à part, bien sûr, faire son boulot correctement.
« Gilderoy, désolé. Je ne faisais pas attention où j'allais.
_ Non, non, non ! C'est ma faute, Harry. »
Harry esquissa sourire amusé, qui ne fit que s'élargir quand il réalisa que le bras du blond était encore enroulé autour de sa taille. Le petit brun enroulé alors un bras autour du cou de l'homme et pouffa de rire quand le blondinet en question afficha un sourire satisfait, comme si ça avait été son plan tout du long.
Le petit brun prit quelque chose dans la poche arrière de son jean puis étendit le bras au-dessus d'eux – tout du moins au-dessus de lui car Gilderoy était trop grand-, et sourit quand son coéquipier éclata d'un rire extatique.
« Oh, Harry. Pas besoin d'excuse. Rien ne me ferait plus plaisir. »
Harry gloussa alors que Gilderoy prenait la branche de gui de sa main pour la maintenir lui-même au-dessus de leurs têtes.
Puis il l'embrassa. Et quand Harry lui vola un autre baiser, il n'avait pas besoin d'excuse cette fois-ci.
#13 ~ Weasley Twins/Harry – Fred Weasley/Harry/George Weasley
/ Modern Settings /
Harry avait des étoiles dans les yeux alors que lui, Fred et George naviguaient dans les rues de Londres. Londres, la nuit et en période de fêtes de Noël, c'était magnifique; des guirlandes lumineuses et colorées arpentaient les luminaires qui éclairaient la ville, illuminations en tout genre, décorations... Rien ne manquait. C'était féerique. Les vitrines des magasins avaient été exposées aux passants.
Il y avait des des spectacles divers et variés dans le West End et lui et les jumeaux avaient déjà fait un tour à la patinoire. Ça n'était pas tout !
Il avait entraîné les jumeaux avec lui pour visiter le château de Windsor. Les jumeaux avaient été bouche bée. Le lendemain, ils étaient allés à Winter Wonderland, à Hyde Park mais la Grande Roue était en panne et ils n'avaient pas pu monter dedans.
Alors, pour rattraper le coup, Harry les avait [aujourd'hui] traîné au London Eye après être passé devant le Big Ben et après avoir mangé au Southbank Centre Food Market.
Harry esquissa un tendre sourire en entendant les jumeaux pousser des exclamations de surprise quand leur capsule commença à prendre de l'altitude.
Harry, qui était tout aussi excité, ne manqua pas la branche de gui accrochée au plafond de leur capsule, juste au-dessus des sièges disponibles en son centre.
Les employés devaient avoir accroché du gui dans toutes les capsules de la Grande Roue.
« Harry, Regarde ! On peut voir le Chaudron Baveur d'ici ! »
Harry plissa les yeux et regarda dans la direction indiquée, pointée du doigt par les jumeaux. Là-haut dans le ciel, invisible aux yeux des moldus, comme un feu d'artifice, flottait l'emblème du CHAUDRON BAVEUR.
Fred et George étaient tellement excités qu'ils ne parlaient presque plus mais gesticulaient sans cesse, comme des chiots. C'était absolument adorable. Harry n'hésita pas à les prendre en photo.
Quoi ? Il ne pouvait juste pas ne pas les prendre ! Ça aurait été un crime de l'aise majesté, pas vrai ? Ils étaient presque sage comme des images ( pas tout à fait, mais compte tenue de l'identité des personnes, ça s'en rapprochait grandement ).
Ses joues l'élancèrent, mais il ne pouvait s'empêcher de sourire face au comportement de Fred et George. Il était heureux d'avoir décidé de les emmener visiter le Londres moldu; à part la gare de King's Cross, les jumeaux ne connaissaient aucun quartier moldu londonien. Fred et George avaient été surexcités quand ils avaient appris ce que Harry avait en tête pour leur semaine juste entre eux.
Et la tête de Ginny avait juste été un bonus ! Il faut dire, ils en avaient eu assez de l'entendre rêvasser à voix haute. Si on l'écoutait, Harry était sur le point de lui déclarer son amour éternel et elle deviendrait bientôt Lady Ginevra 'Ginny' Potter. Humph... Dans ses rêves ! Les deux copies rousses devaient toujours se retenir d'ajouter leur grain de sel parce qu'ils savaient que leur mère n'approuverait pas leurs sentiments pour Harry. Pas que ça la regardait ou quoi que ce soit. Ils ne l'écoutaient pas quand elle leur disait de ne pas faire de bêtises ou de trouver un job au Ministère, ils n'allaient certainement pas l'écouter concernant leur vie amoureuse. Non mais oh ! Et puis quoi encore ?
Les jumeaux avisèrent enfin la branche de gui qui pendait au-dessus d'eux trois et ils échangèrent un regard complice. Ooh !.
Harry cligna des yeux quand il sentit deux paires de lèvres se poser de chaque côtés de ses joues et ses lèvres formèrent un 'o' surpris.
Oh. ils l'avaient remarqué. Un sourire espiègle étira ses lèvres et, plus vite qu'ils n'aient pu procédé, il vint se percher sur les genoux de George tout en tenant la main de Fred. Ses lèvres se posèrent sur celles de George et, profitant de la surprise du rouquin, il glissa sa langue dans la cavité de l'autre mâle. Le concerné laissa échapper un bruit surpris puis enroula un bras autour de la taille du Survivant et prit le contrôle du baiser, ne le relâchant que quand ils furent en manque d'air et que Harry commença à le repousser pour reprendre son souffle.
Ça n'empêcha pas Harry de tourner la tête vers Fred pour l'embrasser à son tour.
Quand ils se séparèrent, les trois mâles échangèrent un sourire complice. Harry ne commenta pas quand il vit George jeter un puissant Notice-me-not sur leur capsule. Il se laissa en revanche faire quand le rouquin l'attrapa pour le placer entre lui et Fred alors que ces derniers prenaient le contrôle de la situation.
Ils ne quittèrent pas leur capsule avant tard dans la nuit.
1/ Je sais que le London Eye a été installé à l'occasion des festivités de 2000, c'est pour ça que j'ai marqué 'Modern Settings'.
Je vous souhaite à toutes et à tous un très joyeux Noël et je vous remercie pour votre soutien continu.
PS : Vous me le demandiez, oui, Read Your Life a été mis à jour et oui, les fics portant le nom 'Exposure' seront mises à jour dans la journée.
Publié le : 25 décembre 2019
