Auteur: Azzash

Disclaimer: Aucun de ses personnages ne m'appartient çç

Genre: Yaoi et Hentai

Résumé: Attention ! Ce texte va être hard. Je préviens d'avance. Vu qu'il commence par un viol. ( Qui ne sera pas le dernier.)


Il essuya le sang qui coulait du coin de sa lèvre d'un geste désinvolte. Son sourire s'élargit encore, dévoilant ses dents effilées comme celles des requins, et ses yeux d'un bleu profond se fixèrent à nouveau sur la jeune femme qui se trouvait désormais à ses pieds.

Il s'accroupit et la saisit par les cheveux, obligeant ainsi Riza à le regarder en face. Cette dernière bavait à présent, autant de rage qu'à cause de ce qu'elle subissait depuis un certain temps à présent. La saisissant violemment, l'homonculus rentra encore un peu plus dans son corps, lui arrachant des gémissements douloureux. Il imaginait déjà la suite, et un rire rauque lui échappa alors qu'il la rallongeait sur les pierres froides…


Mustang courait. Il avait fait trois fois le tour de tous les couloirs et bâtiments qui formaient Central sans la trouver. Les recherches que menaient simultanément Havock et Bredda n'étaient pour l'instant pas plus concluante que les siennes.
Mais où pouvait bien être Hawkeye ! Il n'arrivait pas à savoir qui aurait bien put sans prendre à elle… A moins que… Il n'y avait que lui, c'était évident ! Il sentit la colère l'envahir et se rua hors de Central se dirigeant à grands pas vers le petit bois tout proche…


Greed poussa un soupir résigné, décidément il ne comprenait rien à l'alchimie.
Il jeta négligemment le livre, qu'il tenait à la main, par-dessus son épaule et s'assit. Il souleva sa grande carcasse du lit sur lequel il s'était allongé et s'avança vers la porte de ce qui lui servait de refuge depuis plusieurs semaines maintenant. Il s'arrêta brusquement, croyant avoir entendu un bruit. Il regarda autour de lui et ne voyant rien, haussa les épaules. Qui pourrait bien le trouver ici ? Seul les militaires connaissaient l'endroit, et pour cause. C'était eux qui lui avaient affilié.

Il se dirigea de nouveau vers la porte et réagit trop tard pour éviter Roy qui lui tomba sur le dos avec un rugissement. Les coups pleuvaient sur lui alors que Mustang hurlait:

«OU EST-ELLE ! TU VAS REPONDRE OUI !»


Il remit sa veste de cuir noir sur ses épaules, réinstallant les plumes blanches qui ornaient son col. Une fois qu'il fut certain de sa tenue il se retourna, et saisit la jeune femme qui avait sombrée dans l'inconscience, il ne l'en blâmait pas. Après le traitement de choc qu'il lui avait administré, il aurait été surprenant qu'elle fût encore éveillée.
Il l'a prit dans ses bras et sortit de la vieille bâtisse. Arrivé au coin de la rue, il s'assura qu'aucun militaire n'était présent et alla déposer sa victime toujours nue contre un mur, la laissant bien à la vue de tous. Il attacha la montre d'alchimiste au poignet de cette dernière pour qu'elle fut bien visible et se détourna, se renfonçant dans les ténèbres d'une ruelle transversale…


Ce fut la douleur qui réveilla Greed.
Il était allongé sur le ventre, les bras étroitement attachés dans le dos, alors que Mustang s'était installé au creux de ses reins. Il cria quand Roy si missa plus profondément dans son corps. Réussissant à tourner la tête, il demanda entre deux halètements :

«Pou…Pourquoi ?….Hung…»

Il se cabra sous la poussée de l'alchimiste la seconde suivante, mordant le drap pour s'empêcher de hurler.

Mustang retourna violemment son captif, bloquant ses jambes d'une torsion. Il lui envoya son poing en plein visage, la rage le rendant d'une brutalité quasiment animale.
Il n'entendait même pas les réponses gémies à ses hurlements. Seul comptait pour lui la souffrance qu'il infligeait.

Ce ne fut qu'au bout de longues minutes, pendant lesquelles il se reput des plaintes et des râles qu'émettaient sont prisonnier en tentant de se soustraire à son étreinte, qu'il entendit enfin le son grésillant qui sortait du talkie-walkie posé sur sa veste et la pile que formaient les vêtements de Greed.


«Colonel? Colonel, si vous m'entendez répondez »
Le lieutenant Havock, poussa un soupir. Il se tourna vers Bredda qui avait couvert Hawkeye avec sa veste. Ils échangèrent un coup d'œil entendu avant de reporter leur regard inquiet sur la jeune femme.

Il allait retenter de joindre son supérieur quand il vit Hugues arriver, éreinté par la course qui l'avait conduit jusque-là. Le militaire s'accroupit près de la victime et releva les yeux pour fixer le jeune homme.

«Havock, vous avez essayé de prévenir Mustang !
-Oui, mais…
-Recommencez !»

Le ton employé ne souffrait aucune réplique. Et le lieutenant reprit sa radio.


Roy se décrocha du corps sur lequel il était presque allongé et se saisit de l'objet de son attention. Il enclencha la connexion et répondit :

«Qu'est ce qui se passe ? - Ha ! Mon colonel on a retrouvé Hawkeye et… La voix s'interrompit et Mustang entendit des éclats de voix derrière son interlocuteur. - Qu'est-ce qui ce passe ! Répondez Havock ! »

Un temps passa pendant lequel le militaire se rongea les sang, jetant de temps en temps un œil derrière son épaule pour surveiller l'homonculus qui gisait inconscient sur le lit, empêtré dans les draps.

Enfin, la voix d'Havock se fit de nouveau entendre dans le silence pesant de la pièce.

« Mon colonnel ? - Oui.Il cria soudain. Qu'est ce qui c'est passé bon dieu !
- Je suis désolé… Le lieutenant Hawkeye a reprit connaissance et... Roy l'interrompit.
- Vous l'avez retrouvée ! - Oui. Il y eu un silence, mais elle c'est fait…Comment dire… »

Mustang eut un serrement de cœur et s'apprêtait à les mots que Jean n'arrivait pas à dire et que lui-même craignait de prononcer quand il entendit clairement la voix de Riza dans le combiné, cette dernière rendue suraigu par la fureur:

«C'EST CE SALAUD ! C'EST CET ENFOIRE DE GREED !»

Mustang n'en entendit pas plus car Havock avait réussit à reprendre l'appareil des mains du lieutenant.


Le militaire s'éloigna un peu de l'endroit où Maes et Bredda tentaient de calmer la jeune femme en pleine crise de nerf.

Il poussa un soupir, ni lui, ni les autres ne blâmaient Hawkeye pour son comportement, pour le moins compréhensible vu la situation, mais il se devait de finir son rapport au colonel.

«Mon col… Mustang le coupa pour la seconde fois.
- Quand l'avez vous retrouvée ? Havock resta un instant interdit par la question qu'il trouvait légèrement déplacée.
- Il y a 10 minutes tout au plus, mais…
- Et depuis quand a-t-elle été relâchée ? Cette fois Jean regarda son talkie-walkie comme si il eu affaire à un poisson avarié, mais à quoi jouait le colonel ? - Et bien… Selon les témoins un homme l'aurait déposée là où nous nous trouvons il y a 15 minutes maximum.
- Où êtes-vous précisément ? A près un temps. Havock je ne suis pas devenu fou mais se sont des informations capitales et urgentes !
Le lieutenant comprit au ton de son supérieur qu'il ne plaisantait pas.
- A l'angle de la rue Nord du boulevard Alphonse Los. »

Dans le silence qui suivit, le jeune homme imagina parfaitement Mustang au prise avec de longs et difficiles calculs. Au bout de quelques minutes et d'un regard affirmatif de Bredda qui l'avait rejoint laissant Riza pleurer tout son saoule dans les bras de Hugues qui cherchait à la réconforter, il se décida.