Quand Jean avait ouvert sa porte, il ne s'était pas attendu à ça. Découvrir Samantha Fuery sur le pas de sa porte d'abord, mais surtout le visage tuméfié, tenant à peine debout. Il la reçut dans ses bras, la porta dans sa chambre et l'allongea sur le lit. Jean appela un médecin et Kain ensuite. Puis il interrogea la jeune femme pour savoir qui lui avait ça. Quel monstre avait osé porter la main sur elle ? Quelle ordure lui avait fait du mal ?

Quand il sut le nom dun des agresseurs, une furieuse envie de tuer s'était répandue tel un torrent dans les veines du lieutenant. Il n'aimait pas les conflits, mais là ... là il sentait qu'il allait faire un véritable carnage. Qu'on ose s'en prendre à la femme qu'il aimait tant, ça le mettait hors de lui. Kain et le médecin arrivèrent. Elle allait s'en sortir, dit le toubib.

Cela les rassura, mais ne fit pas baisser la rage de Jean pour autant. Quand le docteur fut partit, il prit sa décision. Il devait évacuer cette colère, et il savait sur qui. Kain essaya de l'en dissuader, en vain. La rage aveuglait Havoc, l'envie de vengeance était bien trop forte. Elle avait empli son esprit, son coeur, rugissait dans ses veines. Jean sentait une bête gronder en lui, et lui griffer les entrailles pour qu'il agisse.

Alors il alla là où il savait que ces pourritures seraient. Une grenade lancée par lui explosa, puis il défonça la porte. Jean sentit la bête rugir de haine en lui.

Il fit feu sur tout ce qui bougeait, déversant une véritable tempête de feu. Le chef de ces salopard tenta de fuir. Havoc lui tira dans les jambes avant de l'empoigner. Son monstre intérieur se léchait les babines à la pensée de ce qui allait suivre. Le militaire roua de coups son adversaire, le laissant presque mort. La bête rugissait de satisfaction et de colère au fur et à mesure des coups distribués.

Quand il eut terminé, il leur adressa une dernière menace. Celle d'être tué si jamais ils approchaient encore de l'élue de son coeur. Puis il sortit, laissant là ces ordures grièvement blessées. Jean appela tout de même la police. Sa bête apaisée s'était endormie. Il rentra chez lui, et la vue de Samantha acheva de le calmer, l'amour régnant à nouveau dans son coeur.