Malgré que Lilize ait dit que je vous avait fait prendre une sale habitude en postant vite, je mets tout de même la suite, parce que je veux pas vous faire souffrir. L'affaire va se corser comme il faut pour nos militaires ... on dit merci Falman.

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Roy avait vu juste. L'enquête du musée finit par leur revenir. Ce qui arrangea Jean et Kain, car si quelqu'un en voulait à Samantha ils se feraient un plaisir de le mettre en pièces. Les puzzles ça les connaissaient. Depuis le début de cette affaire, il y avait eu d'autres meurtres. Deux autres gardiens s'étaient fait dessouder de la même manière, dans l'anonymat le plus complet. Pas de traces nulle part.

" Comment va Samantha ?" demanda Riza à Jean.

" Pas terrible, elle n'arrête pas de faire des cauchemars qui la font se réveiller deux à trois fois par nuit. Bien évidemment ça l'épuise. Sans compter qu'elle a l'impression d'être responsable de ce qui se passe, donc ça lui mine aussi le moral." raconta le lieutenant.

" La pauvre. D'où peuvent bien provenir ses rêves ?" fit Riza.

" Aucune idée. Je n'aime pas la laisser seule à la maison vu son état, mais je ne peux pas vraiment m'absenter." répondit Jean.

Riza hocha la tête. Roy se leva, et annonça qu'ils se rendaient au musée Dooley. Le conservateur, averti de leur arrivée les y accueillit. Il leur montra l'endroit où les corps avaient été découverts. Les militaires l'inspectèrent soigneusement.

" Rien absolument rien. J'ai jamais vu ça." dit Roy quand ils eurent fini.

" Ce n'est pas possible. Un tel carnage laisse forcément d'autres traces que celles du sang. Le tueur est bien arrivé de quelque part." ajouta Riza.

" Suaf que là, je ne crois pas que ce soit humain. Pour déchiqueter les corps de cette manière." dit Falman.

" On en revient au même point. Un prédateur laisse des traces de son passage en théorie." dit Kain.

" Eh bien il faut croire que celui-ci ne suit pas la théorie. Essayons de trouver une cachette en dehors de cette pièce." décida Roy.

Les militaires se séprarèrent, et sortirent leurs armes, cran de sécurité enlevé. Puis ils passèrent le musée au peigne fin. Tout fut examiné avec minutie. En vain également. Ce qui les rendaient plus que perplexe. Dooley lui s'arrachait les cheveux en entendant ça. Il se voyait déjà mettre la clé sous la porte. Falman remarqua soudain le jeu ramené par Samantha dans un coin. Il était ouvert, et sa pierre scintilla. Après avoir vérifié que personne ne le regardait, il s'avança et l'embarqua. Jean s'isola pour téléphoner à sa fiancée.

" C'est moi mon amour. Comment vas-tu ?" demanda-t-il.

" Comme hier. " répondit Samantha avec une petite voix.

" Tu as essayé de dormir un peu ?"

" Oui, mais les cauchemars reviennent aussitôt."

" Ca devient franchement inquiétant là, mon coeur." fit Jean.

" Je vais finir par devenir folle ! Je ne comprends pas d'où ça vient, je n'ai jamais vu de telles horreurs auparavant. Je ne peux quand même pas les inventer !" s'exclama-t-elle.

" Calme-toi trésor, je ..."

" Mais comment veux-tu que je me calme ! J'arrive même plus à dormir, et j'ai l'impression que je vais exploser !" s'écria Samantha.

Jean se mordit la lèvre inférieure. Il donnerait cher pour pouvoir lui venir en aide, si seulement il savait quoi faire. Voir sa fiancée souffrir l'affectait également.

" Pardon ... je suis désolée de m'énerver comme ça, t'y es pour rien." reprit-elle d'un ton las.

" Je ne t'en veux pas mon bébé."

" Je suis si fatiguée ..."

" Voui mon coeur je comprends. Je voudrais vraiment être là tu sais."

" Je ... je dois y aller."

" Quoi mais ..."

" Excuse-moi, à ce soir."

" Sam attends !"

Mais seule la tonalité lui répondit. Jean se demanda bien pourquoi elle avait raccroché si vite. Il regarda le téléphone, plus embêté qu'autre chose. En réalité, Samantha avait raccroché car elle se sentait sur le point de fondre en larmes, et elle ne voulait pas qu'il l'entende. Ca lui aurait cassé le moral. Aussi pleura-t-elle donc seule, devant le téléphone.

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Jean retourna au bureau, en ayant hâte de rentrer chez lui pour s'occuper de sa fiancée. C'est alors qu'il remarqua ce Falman avai ramené.

" T'as trouvé ça où ?" demanda-t-il.

" Euh ... au ... au musée." répondit le militaire embarrassé.

Tous ses collègues le regardèrent stupéfait.

" Tu as volé cette pièce ?" fit Roy ahuri.

" Non non ... je voulais pas la voler maieuh ... je sais pas, ça été plus fort que moi il fallait que je prenne ce jeu."

" Bon, je vais avertir le musée qu'il est chez nous et qu'on le leur rapporte illico." dit Riza.

Elle sortit du bureaU sans plus attendre. Pendant ce temps, les hommes reportèrent leur regard sur le jeu. La pierre brilla de nouveau, et ils s'en approchèrent.

" Si on jouait ?" proposa Breda.

" Allez, ça peut pas nous faire de mal." dit Roy.

Normalement non, ça ne peut pas faire de mal. Sauf que là les p'tits gars, c'est pas un jeu ordinaire. Ils s'assirent dont autour du jeu, et choisirent un pion en forme d'animal qu'ils posèrent sur la case départ. Puis Falman lança les dés le premier.

" Hé vous avez vu ça ? Mon pion bouge tout seul !" s'exclama-t-il.

" C'est dingue !" fit Jean.

Rien que ça ça aurait dû les alerter. Seulement le pouvoir du jeu était bien trop attractif, et Kain ramassa les dés pour les lancer à son tour. Comme pour celui de son collègue, son pion s'avança tout seul. Sauf que là, la pierre s'illumina.

" Regardez ! Y'a un message dedans !" fit Roy.

" Un huit vous venez de jouer, dans la jungle vous atterrirez et avec un douze vous en sortirez." lut Kain.

Des rayons jaillirent et les emprisonnèrent. Un à un, ils fut attirés dans le pierre verte. L'instant d'après, ils se retrouvèrent au beau milieu d'une forêt.

" Mais où est-ce qu'on est ?" s'étonna Kain.

" En pleine forêt si j'en juge par la verdure environnante." répondit Jean.

" Et moi je crois qu'on est carrément dans la jungle ! Comme dans le message." fit Roy.

" M'enfin c'est impossible !" s'exclama Falman.

" Si t'as une meilleure explication je suis toute ouïe mon vieux !" rétorqua Breda.

Tout à coup il entendirent un craquement. Ils écoutèrent, et le bruit se reproduisit. Puis arriva une sorte de croisement entre un ours et un tigre. La bête en avait les rayures, les oreilles, les moustaches, la queue et deux grandes canines qui dépassaient. Pour le reste, c'était la taille et l'allure de l'ours. L'animal se dressa sur ses pattes arrières et rugit. Roy tendit un bras et claqua des doigts.

Mais rien ne se produisit. Il recommença plusieurs fois, sans que la plus petite étincelle n'apparaisse.

" CA MARCHE PAS ! Pourquoi ça marche pas ? Mes gants sont pas mouillés pourtant !" s'exclama-t-il en regardant ses mains.

Ses cris avaient agacé l'animal, qui retomba sur ses pattes.

" COUREZ !" cria Breda.

Les militaires détalèrent, l'ours-tigre à leurs trousses. Fort heureusement pour eux, l'animal ne pouvait courir longtemps à cause de son poids. Ils finirent par le semer après avoir dévaler une colline. Le groupe s'arrêta dans une clairière pour souffler.

" Punaise mais où est-ce qu'on a atterri ?" demanda Jean.

" Je crois avoir une petite idée." répondit Falman.

" On t'écoute." souffla Roy.

" Le message du jeu disait : un huit vous venez de jouer, dans la jugnle vous atterrirez et avec un douze vous en sortirez. Juste après, des rayons nous ont emprisonnés et nous voilà ici." commença-t-il.

" Et alors Sherlock ?" fit Kain.

" Alors, y'a pas trente-six solutions : nous sommes à l'intérieur du jeu."

Ils froncèrent les sourcils. C'était un peu gros quand même. Pourtant, s'ils y réfléchissaient il n'y avait pas d'autres explications. N'empêche qu'ils avaient du mal à y croire.

" Ce jeu serait donc ensorcelé." dit Roy.

" Il faut croire. Et si j'ai bien compris le message, seul un douze pourra nous sortir de là." ajouta Jean.

" Mais comment faire ? Les dés sont à l'extérieur !" rappela Kain.

" Ca veut dire qu'on doit attendre que quelqu'un vienne jouer. Riza est restée dehors. Avec un peu de chance elle va comprendre." reprit Roy.

" Avec beaucoup de chance tu veux dire. Parce que pour qu'elle ait l'idée de nous chercher là-dedans, faut vraiment qu'on ait une bonne étoile." dit Breda.

Soudain, le sol se mit à trembler sous leurs pieds. Ils baissèrent la tête. Manquait plus qu'un tremblement de terre. Nos amis se trouvaient dans une vase plaine, avec donc aucun abri.

" LA-BAS REGARDEZ !" s'exclama Kain.

Les militaires virent alors un immense troupeau leur foncer dessus. Certe il était encore assez loin, mais mieux valait ne pas traîner dans le coin.

" Dans la jungle c'est notre seule chance !" fit Roy.

Et c'est repartit pour la course folle. Ils s'étaient quand même bien éloignés de la forêt, et le troupeau se rapprochait de plus en plus. Le sol grondait sous le martèlement des sabots, et il devenait difficile de garder l'équilibre. Finalement ils atteignirent les arbres, dans lesquels ils s'empressèrent de monter. Bien à l'abri dans les branches, ils regardèrent passer les animaux. C'était des espèces d'antilopes à trois cornes.

" Vous voulez que je vous dise : on est mal barrés." fit Breda.

" Quel sens aigu de l'observation !" ironisa Roy.

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Riza revint au bureau qu'elle trouva désert. Allons bon où étaient-ils passés ?

" Roy ? Les gars ?" appela-t-elle.

Silence radio. Etrange, ils étaient là y'a cinq minutes. Riza avisa un soldat qui passait par là, et lui demanda s'il avait vu le colonel Mustang et ses subordonnés. Le militaire hocha négativement la tête. Riza pencha le cou pour voir sous les bureaux, personne. Le jeu était toujours là, donc ils n'étaient pas repartis au musée. Dans ce cas, où pouvaient-ils bien être ? Riza chercha dans le bureau, puis sortit de nouveau. Elle jeta ensuite un oeil dans d'autres pièces. Pas de traces de son équipe. Le lieutenant poussa ses recherches à l'extérieur du bâtiment. Toujours personne.

" C'est pas vrai ! Ils me font une blague ou quoi ?" dit-elle.

L'absence de son fiancé commençait à l'inquiéter. Riza était chargée de sa sécurité, et par conséquent ne devait pas s'éloigner de lui. Sans compter qu'elle l'aimait à en mourir, alors si quelque chose lui arrivait pendant son absence ... Riza revint au bureau de plus en plus inquiète.

" Mais où est-tu mon amour ? Et les autres ? " soupira-t-elle.

Dans le jeu Riza. Ils sont juste à côté. D'ailleurs on va aller les rejoindre.

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" Je crois que l'alchimie ne fonctionne pas ici. J'ai beau essayer y'a rien qui se passe." dit Roy.

" Il nous reste nos armes, et elles au moins elles fonctionnent." dit Falman.

" Pour combien de temps ? Nous n'avons qu'un seul chargeur, et vu la taille des bêtes du coin, une seule balle ne suffira peut-être pas." dit Kain.

" Oui. Il faut absolument que Riza comprenne que nous sommes ici. Elle est notre seule chance." reprit Roy.

" Si on pouvait lui faire parvenir un message." dit Havoc.

" On pourrait peut-être retourner à l'endroit où nous sommes arrivés, on trouvera peut-être un passage." proposa Falman.

" On peut toujours essayer effectivement." acquiesça Roy.

Les soldats descendirent de l'arbre où ils s'étaient réfugiés. Puis ils refirent le chemin en sens inverse, les sens aux aguets. Ils traversèrent la plaine déserte, et revinrent dans la jungle. Ensuite, les militaires levèrent le ciel pour trouver le passage par lequel ils avaient atterri ici. Mais il n'y avait que le ciel bleu.

" Ce n'est pas possible. Il doit pourtant bien y avoir une sortie." dit Breda.

" Peut-être qu'on ne la voie que lorsqu'elle se déclenche." fit Kain.

" Je crois qu'on a pas le choix les gars : nous devons attendre que quelqu'un du dehors lance les dés." ajouta Roy.

" Et survivre ici." continua Havoc.

A ce moment-là, arriva un énorme serpent avec une collerette. La bête se redressa et siffla. Les hommes sortirent leurs armes, prêts à vendre chèrement leur peau. Le serpent lança une première attaque, les soldats s'écartèrent. Puis Havoc visa droit entre les deux yeux, et abattit l'animal. Le serpent s'effondra juste à ses pieds.

" Bien joué Jean." fit Roy.

" Merci colonel."

" Prions comme jamais pour que le lieutenant Hawkeye comprenne ce qui se passe rapidement." ajouta Falman.

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A l'extérieur, Riza avait décidé d'attendre un peu, dans l'espoir qu'ils reviendraient. Peut-être avaient-ils dû s'absenter un moment, et qu'ils n'avaient pas pu la prévenir. La jeune femme s'assit à son bureau, et commença à remplir quelques dossiers. Deux heures s'écoulèrent, sans que ses collègues ou Roy ne reviennnent.

" Ce n'est pas normal, si Roy s'était absenté il me l'aurait fait savoir. Il a dû lui arriver quelque chose." dit-elle les yeux sur la pendule.

N'y tenant plus, elle repartit à leur recherche dans la caserne. Elle demanda à chaque militaire qu'elle croisa s'il n'avait pas vu un membre de son équipe. Mais personne ne savaient où ils étaient, et l'inquiétude de Riza allait croissant. Elle chercha absolument partout dans tout le Q.G. Ca lui prit bien la journée, et résultat des courses elle était morte d'inquiétude. Cette fois plus de doutes possible : son équipe avait bel et bien disparue.

" Je vais téléphoner à Dark et Sam. Peut-être savent-elles quelque chose." décida-t-elle.

Riza appela d'abord Dark, car elle hésitait à faire descendre encore plus le moral de Samantha.

" Ils ont disparu ? Comme ça sans lasiser de traces ?" répéta Dark à l'autre bout du fil.

" Oui, je les ai cherchés absolument partout. Si Roy avait dû partir il me l'aurait dit." répondit Riza.

" Pareil pour moi : Kain me fait toujours savoir quand il part en mission. T'as appelé au musée ?"

" Bien sûr, mais ils se sont volatilisé pendant que j'appelais, alors je ne pense pas qu'ils y soient allés." dit Riza.

" T'as raison c'est pas normal. Préviens Sam, malgré qu'elle ne soit pas au top de sa forme, elle aimerait sûrement être courant. J'arrive." conclut Dark.

" Ok, je fais ça tout de suite."

Riza raccrocha, et composa le numéro de la chasseuse de relique dans la foulée.

" Allô ?"

" Sam c'est Riza. Ecoute j'ai de mauvaises nouvelles : les gars semblent avoir disparus."

" Comment ça disparus ?" s'étonna Sam.

" C'est comme je te dis : je me suis absentée pour téléphoner, et quand je suis revenue y' avait plus personne. J'ai cherché partout, j'ai attendu mais pas de nouvelles. Tu va me dire que je me fais du souci pour rien." expliqua Riza.

" Non, normalement nos hommes nous informent toujours de leur départ, à un moment ou à un autre. Sachant que tu es le garde du corps de Roy, ça me paraît plutôt anormal qu'il aille quelque part sans toi. Ils ont disparu depuis quand ?" répondit Samantha.

" Depuis ce matin."

" Il est bientôt six heures, donc c'est vraiment qu'ils ont eu un souci. Dark est au parfum ?"

" Oui, je l'ai appelée avant toi, j'hésitais à t'en parler au vu de ton état mais elle m'a conseillé de le faire." répondit Riza.

" Et elle a eu raison. Je ne suis pas malade contrairement à ce qu'on croit, simplement fatiguée. Je serais là dans dix minutes."

" Parfait, je t'attends toi et Dark."

Riza raccrocha, un peu plus tranquille. Avec ses deux meilleures copines à ses côtés, elle trouverait comment ramener les garçons.