Voilàààà! Je vais donc mon grand retour sur après plusieurs jours (heu... semaines... heu... mois, en fait!) sans rien publier. Pardon, pardon! Pour les (rares) lecteurs qui me lisaient: je suis vraiment DÉSOLÉE d'avoir été si longue. Mais bon... moi et l'anglais, ça fait au moins 4... alors pour me rappeller comment on faisait marcher tout ça... glups
Bon, trêve de bavardages: voici le chapitre 4!
Merciiiiiiii à mes reviewers! Je vous aimeuh!
IV. « Je l'aime tant…»
Journal de mes erreurs, quelques par dans Londres.
Vingt-deux heures.
Tout cela est tellement risible. Lorsque j'y repense… j'ai damné ma vie, ce jour-là, j'ai scellé le pacte qui m'unissait à lui, j'ai été damné. Et tout cela, par amour. Par amour. A-t-on jamais entendu quelque chose de plus stupide ? Et pourtant s'est vrai. Tout c'est déroulé ainsi, dans le moindre détail. Je m'en souviens parfaitement, maintenant encore. Ce soir-là, j'ai vendu mon âme et donné mon corps à un homme, à un être que j'aimais plus que tout. À mon Maître. C'est lui qui a fait de moi ce que je suis devenu, le monstre abject que je suis.
Oh ! Je ne prétends pas pleurer sur mon sort. Non, pas maintenant. Pas maintenant que j'ai quitter Azkaban, après trente ans. Trente ans enfermé, à ressasser ma défaite, ma déchéance, mes erreurs. Tout. Tout ce que personne n'a jamais su, et ce que personne ne saura sans doute jamais. Car qui s'en soucie, à présent ? Qui s'intéresse donc au destin tragique qui m'a poursuivi durant toutes ces années ? Hein ? Qui ? Personne. Plus que jamais je souhaite être oublié, être banni de ce monde auquel je n'ai jamais appartenu. Car la seule chose qui me rattachait au monde des vivants, c'était lui, le Mage Maléfique, le Dispensateur de Mort. Pathétique, n'est-ce pas ? Et pourtant si vrai.
Je ne pleure pas. Je n'ai pas assez de larmes pour pleurer tout ce que j'ai fait, tout ce que je leur ai fait, tout ce que je vous ai fait. Pas assez de larmes pour racheter mes erreurs. Et d'ailleurs, quand bien même je voudrais pleurer, les larmes ne viendraient pas. Elles ont gelé dans mon cœur, et elles ont transpercé mon âme, comme autant de flèches de glace, meurtrières et impitoyables. Je ne suis plus rien, maintenant. Je… je n'ai plus qu'à mourir, solitaire et abandonné. J'ai tout perdu.
Mais… mais non… il faut que je poursuive, que je couche sur le papier ce qui me lacère de l'intérieur depuis si longtemps. Après, et après seulement je pourrais partir, avec un semblant de paix niché au creux de mon âme. Je veux… je veux que l'on sache. Que l'on comprenne. Que l'on apprenne. Et même si personne ne lit ces mots, jamais, au moins, je pourrais partir avec l'illusion que ce que j'ai fait ne restera pas inexpliqué, comme la folie d'un homme sans aucune raison.
Je voulais aussi écrire… pour me souvenir de lui. De lui que j'ai aimé, de lui que j'aime. Lui qui fut ma plus grande erreur, mais aussi ma meilleure découverte. Lui a qui j'ai tout donné, et qui m'a tout repris. Pour lui, je me serais damné, tué, même, juste pour revoir un instant l'éclat de ses yeux, juste pour sentir à nouveau la chaleur de son corps, toucher la douceur de sa peau. Juste pour lui. Lui que j'aimais tant. Que j'aime tant. Lui.
Je… je me répète, je le sais, mais les idées s'embrouillent dans mon esprit fatigué. Je… je n'en ai plus pour très longtemps, à présent. Mais avant… il faut que l'on sache. Il faut que je finisse… car…
Je l'aime tant.
Doooonc... votre verdict? Un ptit mot pour me donner du courage? J'aimerais bien connaître votre avis! En attendant la suite... bigs bizouxxxx baveux! (beurk! lol)
