Voilà la suite... je vous averti tout de suite: les ptits Zenfants, les Zomophobes et autres personnes appartenant de près ou de loin à une de ces catégories n'ont strictement rien à faire là... Pour les autres, j'espère que cela vous plaira! Personnellement, j'aime beaucoup cette partie de l'histoire... hihihi!

Merciiiii à Neko-Chan et Molly59 pour leurs reviews! (j'ai oublié personne?) La suite est pour VOUS!!! Merci également à tout mes autres-lecteurs-anonymes!

BONNE LECTURE!!!!


V. « Le Mal a gagné…»

Il y a bien longtemps, quelque part en Ecosse.

J'avais vingt-deux ans et le piège se refermait sur moi…

Je… je suis si bien, dans ses bras. En sécurité. Plus rien ne m'atteint. Je vole, esprit de brume et de vapeur, léger comme le souffle d'un dieu, porté par les ailes invisibles des rêves. Mon corps n'est plus qu'un poids lointain, attache ancienne que j'ai quittée pour un monde meilleur. Un monde meilleur… oui, je ne suis plus moi, je ne suis plus rien. Juste un esprit qui s'envole, vers le lointain, vers l'orient aux senteurs enivrantes…

Soudain, une caresse délicieuse vient me sortir de mon songe. Un baiser. Je retombe brusquement sur terre, à nouveau conscient, à nouveau vivant. Mon dieu… est-ce bien réel? J'ouvre les yeux, trouvant en face de moi les iris envoûtants de mon Maître. Saphir pur dans lequel je me reflète. Le regard légèrement taquin, bien que très calme et sûr de lui, il pose doucement ses lèvres sur mon épaule, effleurant à nouveau la morsure sanglante qu'il m'a précédemment faite. Je frémis, tant de douleur que de plaisir. Puis je me souviens ses mots… ses mots si doux, si tendres à mon oreille: "tu seras mon aimé, mon amant, mon amour…" C'est trop… Plus que tout ce que je n'ai jamais osé espérer. Qu'a-t-il dit, après? Je ne m'en souviens plus. Rien ne compte que ces trois mots: aimé, amant, amour…

Je tremble à "aimé", je rougis à "amant". Et à "amour" ? Je ne sais pas. Je n'ose pas y croire. Est-ce bien réel ? Ne suis-je pas en train de sombrer dans une illusion divine, qui se révélera cruelle lorsque je la quitterais ? Je n'ose y penser, redoutant plus que tout que cela ne soit pas vrai. Et pourtant… non, tout est réel ! La bouche qui se pose maintenant à la base de mon cou a des accents de vérité que rien ne peut trahir. Cette douceur… mon esprit est incapable de créer un tel mélange de volupté, d'éveil des sens. Impossible. Tout est vrai. La main qui caresse lentement mes cheveux blonds… ces doigts qui joue avec la peau sensible de mon dos… et ces lèvres… ces lèvres pour qui je me damnerais… tout est vrai.

Mon Maître rit tout bas:

- Bien sûr que tout est vrai, Lucius, que t'imaginais-tu donc…? Que tu rêvais ? Non, tu ne rêves pas. Ou alors, c'est un très beau rêve et je ne suis pas pressé qu'il se termine…

À ces mots, il se saisit doucement de ma bouche, l'embrassant avec une tendresse ferme mais presque timide, comme s'il me demandait une permission. Permission que je lui accorde sans même réfléchir. Et d'ailleurs, réfléchir à quoi? Tout ce qu'il veut, il l'aura. Et j'en serais fort content.

Je me laisse aller contre son torse. Ma tête vient d'elle-même se nicher au creux de son épaule. J'y vois encore des traces de larmes, comme autant de sillons humides qui parcourent sa peau de neige. Des larmes. Mes larmes. Celles que je versais, tout à l'heure, alors même que je repoussais l'idée de le quitter à jamais. Je ne l'aurais pas pu. Ce départ m'aurait détruit, il le savait. Il le sait. Mais… quelle importance, maintenant? Je suis avec lui, dans ses bras, et c'est tout ce qui compte. L'angelot se laisse faire, conscient de remettre sa vie entre les mains du Mal. Adam a succombé au serpent et croqué la pomme. Et alors…? Plus rien n'est important.

Sauf… sauf sa langue qui s'insinue entre mes lèvres. Sa langue, terriblement vicieuse, qui trace son chemin dans ma bouche, recherchant mon plaisir, voulant me faire craquer. C'est déjà fait. Je mors sans un regret dans les fruits défendus, et je l'embrasse, avec plus de fougue encore. Mes bras se ferment sur son dos, notre étreinte devient plus étroite encore. Nos souffles se mêlent, délicieuse proximité qui me trouble l'esprit. Je sens confusément le désir se répandre en moi, comme une coulée de lave. Provoquant, j'ondule des hanches contre lui, cherchant à lui faire partager mon envie. Il intercepte mon regard: il a compris. Son sourire est calme, presque patient. Comme s'il attendait que mon intrépide jeunesse se calme. Alors, il peut attendre longtemps: je suis jeune, je suis beau, et ce soir, mon Maître m'aime. Alors… comme dans un film au ralenti, comme dans une de ces séquences dont les Moldus sont si friands, il s'éloigne de moi, me privant de ses baisers. J'ai un gémissement de regret, un regard de panique. Il me rassure d'un geste, souriant de l'air expérimenté de celui qui a déjà tout tenté, tout vu, tout vécu. Je l'observe, sans bouger. Je sais qu'il ne le veut pas, qu'il veut que je reste là, sans faire le moindre mouvement. Comment le sais-je ? Aucune idée. Ca m'est venu comme cela, dans un brusque élan de compréhension. Etrange.

Les yeux encore humides de larmes, les mains tremblantes de désir, ce même désir qui me brûle les reins, j'attends. J'attends, et je l'observe. Je ne peux détacher mes yeux de son visage, de ses yeux, de son nez, de sa bouche… et puis… son torse, fin et pourtant musclé, et si pâle… son ventre parfaitement plat, comme une vallée que je ne souhaite qu'explorer… ses hanches désirables, encore cachées sous le secret de la serviette de bain… ses hanches… Brusquement, alors que je le fixe, je me rends compte que la serviette n'est plus là. J'ai une mimique d'incompréhension qui le faire rire tout bas. L'épais tissu a chuté au sol, dans un froissement moelleux. Mon maître est à présent nu devant moi. Complètement nu…

Mon regard s'égare sur ce corps si ardemment désiré. Je suis le contour parfait de son torse, contournant le nombril, descendant plus bas, toujours plus bas… Mon dieu… il est si beau. Il n'y a pas de mots pour… il est la perfection même. Le Démon, le Seigneur du Mal en personne, mais avec un visage d'ange. Et moi, pauvre fou, pauvre angelot innocent, qui suis-je ? Je ne suis personne. Je ne suis rien. Je n'arrive pas sortir de ma contemplation muette.

Conscient de mon trouble, de mon désir, mon Maître m'ouvre les bras, attendant patiemment ma venue. Je me précipite vers lui, retrouvant avec joie sa présence, sa chaleur… son désir. Oui, il me désire. Et c'est pour moi la plus belle des révélations, le plus fantastiques cadeau que l'on m'ait jamais fait. Grisé par tant d'amour, je l'embrasse, je le caresse, sans fin. Mes doigts hésitants viennent se loger dans l'ébène de sa chevelure alors que ma bouche poursuit son chemin au creux de son cou. Je sens sa main… sa main qui remonte le long de ma colonne vertébrale… sa main… si douce… qui se plaque soudain dans mon dos, me rapprochant davantage de lui… Toujours plus près… toujours plus intime… mmmmh…

Troublé, je me rends compte que j'ai gémis tout haut. Moi, un Malfoy ! Qu'importe ! Faisons fi des convenances; elles n'ont plus la moindre importance pour moi. Oui, je viens de gémir, et alors ! C'est si bon… un coup de langue appuyé sur la peau sensible de ma nuque me fait fermer les yeux. Une jambe chaude, tentante, se loge entre mes cuisses, les écartant davantage, dévoilant ma virilité impatiente. Mmmmh… si bon… je gémis à nouveau. Oui… oh oui ! Juste là, au creux de la nuque… encore… encore ! C'est ce que je murmure tout bas, en me frottant lascivement contre mon Maître, tandis ce que sa bouche poursuit sa torture sensuelle et que son intimité effleure la mienne, par saccades :

- Encore… mmmmh… encore…

Il rit tendrement, alors que je lui mordille sans aucune gêne l'oreille :

- Encore… encore… s'il vous plait…

Il frémit, sentant mon souffle chaud, entendant ma voix si rauque. Rauque, ma voix ? Mais… est-ce bien moi qui a parlé ? Est-ce bien moi, cet Adam damné, cet angelot déchu qui n'aspire qu'au plaisir d'une ultime caresse ? Oui, c'est bien moi. Ses mains s'attardent sur mes reins. Si bon… je me laisse aller, tant pis, je ferme les yeux. Plus rien n'a d'importance, sauf lui. Mmmmh… une de ses mains a quitté mon dos. Je sens se doigts appuyer doucement sur mes fesses, les caresser aguicheusement. Je gémis plus fort, lui capturant les lèvres dans une supplique enrouée :

- Je vous en prie… j'en veux plus…

Autre sourire patient. J'ai affaire à un être de marbre. Je ne le comprends pas. Il me semblait pourtant si… si… aussi impatient que moi, en fait. Et là… plus rien. Il ne répond pas à mes attentes. Pourquoi ? Mais peut-on réellement savoir, avec lui ? Au moment même où je me fais ces sombres réflexions, il me soulève du sol. Comme cela, sans aucune peine. Il est plus grand que moi ; je n'ai donc aucun mal à me laisser aller à son étreinte, quittant pour un temps la gravité terrestre et ses multiples désavantages. Avec douceur, il me pose enfin sur un matelas moelleux, me forçant à m'y étendre, avec, aux lèvres, toujours le même sourire. Je ne me fais pas prier, refusant toutefois de lâcher son cou, piquetant ses lèvres de baisers destinés à le faire céder. Mais il se détache lentement de mon étreinte, comme si tout cela n'avait pas d'importance pour lui. Il s'assied à mes côtés, statue de marbre à la beauté inégalée.

J'esquisse un geste pour l'enlacer, mais il me repousse, une expression grave sur le visage. J'écarquille les yeux avec stupeur. Qu'y a-t-il ? Qu'ai-je fais de mal… ? Je ne comprends pas. Déçu, inquiet, je m'effondre sur les cousins de soie rouge, qui s'affaissent sous mon poids. Il ne dit rien. Moi non plus. Mon envie est toujours présente, mais je ne fais rien pour la satisfaire. J'ai trop peur. Peur de lui, soudain, peur de ce qu'il projette, de ce qu'il pense, de ce qu'il veut. Envolés, nos moments de tendre complicité. Il ne reste plus que la froideur de la hiérarchie et la morsure cruelle de son pouvoir. Je me roule de côté, retrouvant cette posture rassurante, et si naturelle. Mais loin de lui, si loin… j'ai froid. Alors, je reste immobile, craignant que le simple fait de respirer me soit fatal.

Soudain, mon Maître s'approche de moi, et, d'un geste preste, se saisit de mon menton, me forçant à redresser la tête, à le fixer dans les yeux. Ses doigts ont perdu toute douceur et sont froids sur ma peau. Glacés, même. J'ai peur. Je tremble, et je ne peux plus m'arrêter, ni me contrôler. Et ces frissons-là n'ont plus rien d'agréable. Pourtant le désir est là. Je le sens, au fond de moi, prêt à se libérer, comme une braise qui n'attend qu'un mot pour exploser et s'enflammer. Impuissant, je ne peux que contempler le regard bleu, métallique, de mon Maître. Plus froid que l'acier, et aussi redoutable qu'une lame aiguisée, ses saphirs me subjuguent malgré tout. Et puis… il se rapproche, encore et encore. J'ai le souffle court, la respiration saccadée. Je sens presque des filets de sueur froide descendre le long de mon dos nu. Son autre main s'arrête sur mon torse, effleurant volontairement mes tétons qui se dressent de désir. Mon dieu… je n'arriverai donc jamais à me contrôler ? Non, jamais. Je tremble. De peur. De désir.

D'un geste, à la fois tendre et agressive, il caresse ma joue, me murmurant tout bas à l'oreille, sans briser le contact visuel :

- Tu en veux plus, Lucius… ?

Ce… ce n'est pas une question. Une affirmation. Une constatation. Je ne puis qu'acquiescer. Il se couche à mes côtés, effleurant mes mèches d'or pâle répendues sur l'oreiller. Son souffle chatouille ma peau, sa voix m'enivre, mais je ne bouge pas. J'attends… Il poursuit, à la fois doux et effrayant :

- Tu en veux plus. Mais… es-tu sûr de mériter plus… ?

De mériter ? Qu'entend-t-il par là ? Mériter, mais… n'ai-je pas suffisamment montré ce que je voulais, et ce que j'étais prêt à faire pour l'obtenir ? Je ne sais pas. Incapable de répondre, je ne peux que fermer les yeux, le laissant jouer avec les nerfs sensibles de ma gorge. Il est à moitié couché sur moi, me caressant le ventre d'une main, flattant mon dos de l'autre. Le bonheur. Mais ses mots son si froid, son sourire… si cruel. Que veut-il ?

J'attends toujours. Sans dédaigner mon cou, mon Maître continue, la voix plus basse, soudain :

- Ce que je veux dire… tu es si… si innocent, si jeune. Un angelot inexpérimenté.

Je pique un fard. Il a raison. Je n'ai absolument aucune expérience de la vie. Rien.

- C'est justement cela qui me ravit, chez toi, Lucius. Tu es si… si malléable. Comme une toile que je pourrais peindre, de mille teintes délicieuses. Je suis un peintre, vois-tu, et tu es mon œuvre.

Je ne dis toujours rien. Flatteur.

- Cependant… j'ai besoin… de savoir. Savoir jusqu'où tu es prêt à aller.

Je fronce les sourcils. Jusqu'où ? Mais… il le sait bien, jusqu'où ! Je me retiens à grande peine de répondre. Ses baisers se font plus précis, plus déstabilisants, également. Est-ce l'effet qu'il recherche ? En tout cas, ça agit à merveille sur moi.

Sa voix douce, caressant, m'est insupportable. Je lutte chaque instant pour ne pas bouger, pour ne pas succomber à la tentation. Tentation à laquelle j'aspirais, mais qui me fait peur, à présent. Non… non, je ne dois pas. Je suis fort, je… sa voix, sa voix !

- Seras-tu prêt à tout abandonner, pour moi ?murmure-t-il, sa langue jouant avec ma peau si sensible. Seras-tu prêt à tout me donner, à obéir au moindre de mes ordres, à venir à chacun de mes appels ?

Je hoche la tête, incapable d'en faire davantage.

- Seras-tu prêt à tout me donner, Lucius ? À m'appartenir corps et âme, jusqu'à la fin de ta vie ? Je ne te demande pas un engagement d'une nuit, non. Cela, je peux aisément l'obtenir, avec d'autres. Ce que j'attends de toi est plus… profond, plus intime. Veux-tu ?

Conscient de prendre la décision la plus importante de ma vie, je hoche lentement la tête. Son étreinte se resserre, je sens son souffle dans ma nuque, son torse contre mon dos.

Je me retourne, face à lui. Mes mains s'égarent sur son visage, mes lèvres retrouvent la douceur de sa bouche. Je l'embrasse à nouveau, encore et encore, emporté par mon élan, sa chaleur, sa proximité. Il se laisse faire, un peu comme un enfant, un sourire émerveillé sur ses lèvres que j'embrasse inlassablement. Ma fébrilité le touche, je le vois. Mais avant que j'aille plus loin, il m'arrête d'un geste :

- Lucius… j'ai… j'ai besoin de savoir…

Jamais sa voix ne m'a parue si anxieuse, si… enfantine, presque. Comme s'il redoutait ma réponse. Comme si… comme s'il avait peur. Peur. Mais de quoi ?

- Me seras-tu fidèle à jamais… ?

Une demande, une question. Une prière.

Je le blottis contre lui, au creux de son corps. Je l'enserre de mes bras, cherchant à le rassurer. Les rôles sont inversés… il me semble. Embrassant ses lèvres si douces, ses joues pâles, tentantes, je murmure :

- Oui… oui, mon Seigneur… je vous serais fidèle, à jamais. Jamais je ne vous trahirais. Je vous appartiendrais jusqu'à mon dernier souffle. Car je vous aime…

Son visage retrouve peu à peu sa froide assurance, soulignée cependant par une touche de tendresse et de douceur. Il m'embrasse à nouveau, sa langue s'insinuant entre mes lèvres tremblantes. Sa main se glisse le long de mon ventre, dévalant avec rapidité la pente de ma peau, jusqu'à arriver à… mmmmh… je gémis plus que jamais… si bon… Une lueur de triomphe s'illumine dans les yeux du Mal : il a vaincu Adam, dépravé l'angelot. Maintenant, l'innocence est à lui.

- À moi, pour toujours, murmure-t-il, la voix plus chaude tout à coup. Oui… donne-moi tout, mon cher ange. Donne-moi ton corps, donne-moi ton âme, donne-moi ta vie. Je veux que m'appartienne ton innocence.

Je gémis, impuissant :

- Tout est à vous… à vous…

Ses doigts s'enroulent soudain autour de mon sexe durci. Je tends tout mon corps vers lui, recherchant plus de saveur, plus de chaleur, plus de… de quoi, au juste ? Je ne sais pas, et je ne veux pas le savoir. Il entame un langoureux va-et-vient sur mon intimité tendue comme une lance entre nous. Contre ma jambe, je sens la sienne, impatiente et puissante. Si tentante… ma voix n'est plus qu'une longue plainte, un long murmure de plaisir à l'état pur. Les quelques bulles de lucidité qui me restaient explosent dans ma tête, dans un concert assourdissant. Je gémis, encore et encore. Je le supplie. Ma voix est rauque, le désir est trop fort. Sa bouche descend… mon cou, mon torse, mon ventre… ses mains sont de plus en plus douces… et ses lèvres ! Et puis… mon bas-ventre et… oui, juste là… ici… Je pousse un cri lorsqu'il referme finalement sa bouche perverse sur moi :

- Ouiiiiiii… ! Mmmmmh…

Je gémis, c'est trop… c'est trop bon ! Les papillons du désir butinent devant mes yeux douloureux, je lève et j'abaisse mes hanches au rythme qu'il m'impose. Sa langue me fait connaître mille tourments délicieux, mille tortures exquises… si bon… si bon ! Je cris :

- Encore ! Encore, Maître… je… je vous en supplie…

Et je me déverse dans un hurlement de jouissance. J'explose en lui, atteignant les limites de cet Eden que je croyais interdit au damnés.

Il remonte vers moi, m'embrasse. Je sens mon goût sur ses lèvres, troublant. Il hausse un sourcil, amusé par mon souffle court, par la rougeur de ma peau, par le plaisir qui m'obscurcit la vue.

- Encore ? susurre-t-il. Mais tu vas avoir tellement plus. Plus que tout ce que tu n'as jamais rêvé…

D'un geste doux, très doux, il écarte mes cuisses, se glissant entre elles dans un frisson délicieux. J'en frémis. Je sens sa hampe dur frotter contre moi. Si bon… et je me laisse aller… Adam est vaincu, l'angelot est damné, car…

Le Mal a gagné.


Fini pour aujourd'hui! Vos impressions? Une p'tite review en passant? j'aimerais bien connaître vos avis...

À très bientôt et mille bisouxxxx!!!!