Chapitre 5 : Au petit matin
Danny se réveilla, la tête toujours posée sur le torse de Martin. Il s'étira sans réveiller son compagnon et détailla son visage endormi. Il sourit puis remonta vers lui pour l'embrasser. Il se pencha sur lui et effleura doucement ses lèvres.
Martin : Mmm...
Danny sourit et embrassa à nouveau son compagnon qui répondit à ce baiser en posant sa main sur la nuque de Danny. Martin entrouvrit ses lèvres ce qui permit à son compagnon d'approfondir leur baiser. Après quelques minutes de cet échange passionné§, Danny se sépara de Martin qui gardait les yeux clos.
Danny (souriant) : Si tu espères obtenir un autre baiser, c'est loupé.
Martin soupira puis ouvrit les yeux.
Martin : Tant pis, dans ce cas je vais devoir aller le chercher moi-même.
Il fit basculer Danny et prit possession de ses lèvres, tout en caressant le torse du jeune homme qui se mit à frissonner. Martin abandonna ses lèvres pour son cou et son torse. Dany se mit à gémir faiblement faisant sourire son compagnon. Martin le « tortura » encore quelques minutes avant de remonter vers ses lèvres. Après l'avoir embrassé, il se coucha à ses côtés, s'appuyant sur son coude. Danny fixait le plafond des yeux et passa ses bras sous sa tête. Martin posa sa main sur le torse de Danny et le caressa doucement.
Martin : A quoi tu penses ?
Danny : Je...non rien d'important.
Martin : Danny je t'en prie. Je vois bien que quelque chose te tracasse.
Danny tourna son regard vers Martin.
Danny : Eh bien...je suis heureux de ce qu'il s'est passé cette nuit et en même temps je me sens...je ne sais pas comment dire...
Martin (inquiet) : Honteux ?
Danny : Non ! Non, c'était...wow...
Il rougit un peu sous le regard de Martin qui souriait.
Danny : Je...je suis triste.
Martin (intrigué) : Pourquoi ?
Danny (soupirant) : Parce que je sais qu'on ne pourra pas s'afficher devant les autres.
Martin : Oh...
Martin n'avait pas encore pensé à « ça ». Vu qu'il ne pensait pas que Danny partageait ses sentiments, il n'avait pas réfléchi à cet aspect de leur relation. Il fut tiré de ses pensées par la vision de son portable, sonnant et vibrant devant ses yeux.
Danny : C'est le bureau.
Martin le remercia en souriant puis décrocha. C'était Viviane. Ils avaient de nouveaux renseignements sur la disparition du jeune adolescent. Danny en profita pour séposer des baisers dans le cou et sur le torse de Martin qui tentait de le repousser par tous les moyens sans y parvenir.
Martin (chuchotant) : Non ! Danny arrêtes ça ! (plus fort)...oui quoi ? D'accord, on...on arrive...(chuchotant)...Danny arrêtes !
Vivian : On ?
Martin : Hein quoi ? Ah...heu non, je...j'arrive. A plus.
Il raccrocha, laissant une Vivian plus qie surprise au bout du fil.
Vivian : A plus...
Martin : Tu vas me le payer ça Taylor...
Danny se releva, l'air taquin.
Danny : Si tu m'attrapes...
Le jeune homme sortit du lit et partit dans le salon, bientôt poursuivi par Martin. Il le rattrapa finalement cinq minutes plus tard dans la cuisine. Il le plaqua contre le frigo et l'embrassa passionnément. Il délaissa ses lèvres et nicha sa tête dans le creux du cou de Danny. Ce dernier l'enlaça. Ils restèrent une dizaine de minutes comme ça, jute savourant le plaisir d'être l'un avec l'autre. Finalement, Danny se dégagea de l'étreinte et partit à la chambre où il se rhabilla. Martin l'observa, sans dire un mot, appuyé contre le chambranle de la porte. Quand Danny eut fini, il se leva et se dirigea vers Martin. Il posa une main sur sa joue, la caressa tendrement et posa un court baiser sur ses lèvres.
Danny : A tout à l'heure.
Martin (acquiesçant et souriant) : A tout à l'heure.
Ils se regardèrent encore quelques instants puis Danny partit en direction de la porte sans se retourner. Il savait que s'il voyait encore Martin, nu qui plus est, il ne pourrait pas résister à la tentation de lui sauter dessus. Il franchit rapidement la porte et ne s'arrêta qu'arrivé à la voiture. Il prit une longue inspiration, histoire de se remettre les idées en place. Il se demandait comment il allait pouvoir résister à l'envie de sauter sur son partenaire toutes les cinq minutes...
