Droit d'auteur : Harry Potter est une suite romanesque fantastique comprenant sept romans, écrits par J. K. Rowling et parus entre 1997 et 2007. Donc ce n'est pas à moi, je ne gagne pas d'argent, et bla, et bla, et bla.

L'idée de base de cette histoire est de Nahel. Je l'ai reprise avec son accord. Et voilà.

/!\ Vocabulaire vulgaire

Bonne lecture !

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Chapitre 3 : Surprise !

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Pétunia estimait être une femme calme avec une grande capacité d'adaptation. Elle avait eut une vie de merde mais elle avait survécu. Son enfance avait était ruiné par une putain de lettre, mais elle avait surmonté cette première épreuve. Elle avait apprit à détester sa famille et elle avait fugué avec LUI. A ce moment là, elle pensait toucher le bonheur des doigts. Les pluies de coups qui suivirent la firent rapidement déchanter.

Mais elle avait tenu bon, elle était allée voir la police. Il y avait eu un procès, elle avait gagné et LUI était parti en prison. Seconde épreuve réussi. Sa correspondante française qui était en stage à Londres l'avait accueillie le temps qu'elle retombe sur ses pattes.

Pétunia avait trouvé un petit boulot comme serveuse dans un petit pub. Elle y avait fait la rencontre de Marc, un jeune veuf qui galérait avec sa fille d'à peine un an. Elle avait proposé de s'occuper d'Hermione en même temps que Dudley quand Marc travaillait. L'homme avait été ravi de la proposition.

De fil en aiguille, ils s'étaient rapprochés et ils s'étaient mariés. Pétunia Evans était devenue Pétunia Granger et elle en était très heureuse. Elle avait réussi à franchir toutes les épreuves que le destin avait mis sur sa route. Elle avait su s'adapter pour faire face.

Ses parents étaient décédés dans un accident de train moins d'un an après son mariage. Elle n'avait jamais réussi à renouer avec ses parents. Elle leur avaient envoyé le faire-part de naissance puis de mariage, leur envoyait ses vœux pour le nouvel-an et les anniversaires mais c'était tout. Elle ne leur avait jamais reparlé en face depuis sa fuite.

Elle avait du s'occuper des funérailles seule. Lily n'était pas venue. Elle n'était pas non plus venu lors de la lecture du testament. Ça ne l'avait pas étonnée. Sa sœur avait toujours été comme ça. Égoïste.

Elle avait vendu leur maison d'enfance, avait mis la moitié de l'argent sur un compte au nom de sa sœur et ne s'en était plus occupée. Si Lily se souvenait un jour qu'elle avait de la famille « normale », elle lui remettrait l'argent, sinon, il irait à une œuvre caritative à la mort de Pétunia.

Marc avait été là pour elle quand elle en avait eut besoin. Ses parents étaient des abrutis mais elle les aimait et la perte avait été dure. Il avait été ce que Lily aurait du être : un soutient face à la mort de leur parents. Mais Lily n'était pas là. Égoïste. Et Pétunia s'était rendu compte à quel point Marc était devenu le centre de son univers avec Hermione et Dudley.

Il y a six mois, le propriétaire du bar était mort. Il lui avait légué l'établissement. Elle était sa seule employée et le vieil homme n'avait pas de famille. Sa femme était déjà partie de l'autre coté et son fils unique était mort quelque part sur les plages du Débarquement.

Pétunia s'était donc retrouvé gérante d'un Pub londonien. Elle avait commencé par paniquer avant que Marc n'intervienne. Il l'avait rassurée. Il était son roc, son soutient infaillible. Elle s'en sortirai. Elle s'en sortait toujours car elle savait s'adapter.

Oui, Pétunia était une femme calme sachant s'adapter. C'est pour cela que le matin du premier novembre 1981, lorsqu'elle trébucha sur un couffin en sortant les poubelles, elle ne hurla pas. Elle se contenta de crier. En appelant Marc.

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Le couffin avait été posé sur la table, les deux bébés avaient été lavés, changés, réchauffé, nourris et installés dans un nid de coussin dans la chambre des adultes. Pétunia avait effectué ces taches en mode automatique. Marc avait appelé son collègue en lui disant qu'une urgence familiale le retenait chez lui.

Une fois les deux enfants endormis, les deux époux s'étaient tournés vers le couffin. Pétunia y avait trouvé une lettre mais ne l'avait pas lue, préférant s'occuper d'abord des deux petits. Puis il avait fallut lever Hermione et Dudley.

Marc s'était occuper de les amener à l'école. Pétunia s'était assise dans la cuisine, fixant sans vraiment la voir la lettre scellée. Elle savait déjà de qui elle venait. Seul les sorciers vivaient au Moyen-Age, écrivant sur du parchemin avec de l'encre et mettant de la cire pour fermer leur courrier. A croire que leur société s'était figée au XIVème siècle.

La lettre venait de cet autre monde. Et la seule personne qui pourrait lui écrire était Lily. Mais pourquoi diable sa sœur lui écrirait-elle et surtout, qui étaient les gosses ?!

On ne laissait pas des enfants sur un paillasson ! Ici ils avaient eut de la chance, le palier était fermé et uniquement accessible aux habitants de l'immeuble. Mais si elle avait habité en maison, les enfants auraient-ils aussi été laissés sur le perron, dans le froid glacial, à la portée de n'importe quel être malfaisant ?

Pétunia ne le saurait jamais, mais elle avait la désagréable sensation que oui, les sorciers auraient abandonnés les enfants dans les mêmes conditions, sans même un regard en arrière. Après tout, elle avait toujours dit que c'étaient des cons. Et elle sentait que son opinion allait être renforcé par la lecture de la lettre.

Pétunia songea brusquement qu'elle allait devoir parler du monde magique à Marc. Ça ne l'enchantée pas vraiment. Pas vraiment du tout. Sorciers de merde !

- Chérie ?

Tient, Marc était revenu. Elle ne l'avait même pas entendu rentré. Elle lui fit signe de s'asseoir. Elle se leva et mis de l'eau à chauffer. Elle songeât aux affaires qu'elle avait récupéré dans la maison de ses parents avant de la vendre. Dans un coffre, il y avait les anciennes affaires de Lily. Elle avait tout mis dans une consigne, sauf une photo. Une photo de la famille Evans. Lily l'avait fait développée dans le monde sorcier et elle bougeait. C'était la seule chose qu'elle avait gardé de sa sœur et de son monde.

Pétunia alla chercher la photo. Elle était cachée dans une boite à bijoux, dans la salle de bain. Marc n'avait rien dit pendant tout ce temps. Il avait senti que sa femme avait des choses lourdes de conséquences à lui avouer. Elle lui avait déjà parlé de LUI. Peut-être était-ce en rapport ?

Finalement, Pétunia revint. L'eau était chaude. Elle servit le thé, sortit la boite de sablés et s'installa face à Marc.

Elle lui demanda de ne pas l'interrompre, même si ce qu'elle disait était étrange, invraisemblable. Il promis avant d'attraper une feuille et un stylo. Pour les questions qu'il se poserait.

Pétunia sourit. Il avait agit de la même façon le soir où elle lui avait parlé de LUI. Et elle avait fait la même chose quand il avait raconté sa vie avec Daisy. Ils traînaient tout les deux des boulets, des fantômes. Ils avaient été brisés par la vie, mais avaient su avancer ensemble, malgré les épreuves. Il allait faire l'effort d'essayer de comprendre. Cela la rassura. Elle se lança.

Pétunia lui parla de ses parents, de son enfance, de son quartier pas très bien famé mais où elle se sentait chez elle. Elle lui parla de sa sœur, de son étrange ami. Elle lui parla des dons de Lily, de la magie, de Pouvard, Poldubar, un nom comme ça, où sa sœur cadette avait fait ses études. Elle lui parla de ce qu'elle savait du monde magique, un monde si étrange, si fabuleux, si interdit. Car ce monde lui était inaccessible.

Elle lui parla aussi de son parcourt à elle, de sa jalousie, de sa colère, de son sentiment d'infériorité tellement accentué par les éloges de leur parents, de sa sensation d'être invisible dans sa famille, de son quartier qu'elle avait apprit à haïr. Elle avait fini par fuguer. Elle lui avait déjà raconté la suite de l'histoire, avec LUI, le procès, Nathalie, Fabien, le bar et leur rencontre. Maintenant il savait tout.

L'horloge lui indiqua qu'elle avait parlé pendant presque trois heures. Son thé était froid et Marc avait remplis plusieurs pages de notes. Elle lui avait montré la photo et les derniers doutes qui persistaient dans les yeux de son époux s'étaient envolés. Il la croyait.

- J'ai de nombreuses questions, mais la plus importante est celle-ci : qu'est-ce que les enfants ont à voir là dedans. Car je me doute bien que tu ne m'aurais jamais raconté s'ils n'avaient pas atterris devant notre porte.

Pétunia grimaça devant le reproche à peine voilé. En même temps elle ne se voyait pas balancer tout ça juste comme ça. Cette foutue magie avait fait explosé sa première famille et elle ne comptait pas recommencer avec cette saloperie si elle pouvait l'éviter. Mais le choix n'était plus permis.

- Je suis certaine que les enfants proviennent du monde magique. Je… Je pense que ce sont mes neveux.

Elle était perdue. Elle venait enfin d'avouer tout haut la pensée qui la taraudait depuis plusieurs heures. Ces enfants étaient peut-être ceux de Lily. Ça faisait mal de penser que sa sœur lui avait caché cela. Tu la repoussais et tu as fuis la maison ! Elle ne pouvait pas te joindre. Et même, tu ne lui a rien dit non plus pour Dudley, et Hermione et Marc…

Conscience de merde. Pétunia secouât la tête avant d'attraper la lettre.

-Tu veux bien la lire avec moi ?

Pour toute réponse, Marc déplaça sa chaise contre celle de sa femme et décacheta la lettre.

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Pétunia ne s'énervait pas facilement. Mais il ne fallait pas réveiller le dragon qui dormait. Les sorciers de devaient pas connaître cet adage car ils avaient réveillé le Dragon. Avec seau d'eau glacé et coup de pieds au cul le réveil. Et le dragon était à des années-lumière d'être content...

Pétunia était tout simplement folle de rage. Elle faisait les cents pas dans la cuisine en braillant des insultes à tout va contre les abrutis du monde magique. Marc ne parierait pas deux centimes sur la survie du sorcier qui avait déposé les enfants quand sa douce et tendre lui mettrait la main dessus.

Il allait avoir des morts. Et si Pétunia ne les tuait pas, lui-même se ferait un plaisir de les achever.

La lettre était courte. Très courte. Trop courte.

En fait elle pouvait se résumer en trois phrases. « Voici Léo et Harry Potter les fils de votre sœurs. Lily est morte et ils n'ont plus personne. Occupez-vous en. »

Ni bonjour. Ni merde. Ni rien. Cette foutue lettre ne leur apprenait rien ! Comment était morte Lily, qui était Monsieur Potter, quel age avait les mioches, s'ils étaient des sorciers, s'ils avaient un régime particuliers, des allergies, des problèmes de santé… Rien. Ils ne savaient RIEN !

Et puis on ne leur avait pas laissez le choix d'avoir les deux enfants à charge. Ils avaient été laissé là comme un chien sur une aire d'autoroute ! Évidement qu'ils auraient pris les mômes avec eux. Mais ne pas avoir le choix hérissait particulièrement les époux Granger.

Marc laissa son épouse tempérer contre les sorciers et alla voir les deux enfants. Ils devaient s'être réveillé avec les hurlements rageurs de Pétunia. Heureusement qu'elle insultait les sorciers en français et que les voisins étaient au travail ou sourds comme des pots.

Le dentiste observa d'un œil tendre les deux bambins. Ils dormaient du sommeil du juste, blottis l'un contre l'autre. La lettre disait que l'aîné était Léo et le cadet Harry. Heureusement que les deux gourmettes avaient permis de savoir qui était l'aîné. Abrutis de sorciers séniles.

Les deux enfants avaient des cheveux noirs ébouriffés et des yeux clairs. Ils semblaient en bonne santé mis à part une plaie en forme d'éclair sur le front pour Harry et une contusion bleuâtre sur le bras pour Léo.

Il faudrait les amener chez le médecin le plus vite possible. Mais comme le couple Granger n'avaient rien pour justifier de l'identité des deux enfants, une visite médicale était inenvisageable. Merci les abruties magiques ! Ils pensaient que tout se réglait en trois coups de cuillère à pot !? Et non ! Bienvenu dans le monde réel !

Marc gloussa. Ses nerfs allaient certainement lâchés. Non de Dieu, il venait de découvrir un nouveau monde ! Et une nouvelle dimension à la bêtise humaine.

- Ca va Marc ?

- Je sais pas Pétunia, je sais pas. Je me demandais comment élever une petite fille et je t'ai rencontré toi, une femme admirable, pour m'aider dans cette tache. Maintenant je me demande comment élever deux petits sorciers.

- Il va nous falloir de l'aide. L'aide d'un sorcier accompli.

- Et tu sais où on trouve ça ? J'en ai jamais trouvé à Auchan…

- Ils étaient en rupture de stock.

Marc étouffa un ricanement tandis que Pétunia pouffait de rire. Ca y est, leurs nerfs lâchaient. Le rire de sa moitié était contagieux et rapidement les deux adultes riraient à en pleurer assis dans le couloir devant la porte de leur chambre.

Avec leurs bêtises ils allaient réveiller les petits mais actuellement, ils s'en moquaient. Trop d'angoisse, de colère, d'adrénaline dans leurs veines. Ils avaient préférés en rire qu'en pleurer et maintenant ils n'arrivaient plus à s'arrêter. Cons de Sorciers qui les foutaient dans une merde pas possible.

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Blabla de fin de chapitre :

Personnellement j'imagine Marc Grangers avec les traits d' Alex O'loughlin dans la série Moonlight et pour Pétunia j'ai en tête Amanda Abbington. Ensuite vous êtes bien libre d'imaginer qui vous voulez !